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    Les commandements du "Vigilante"

    Alors qu'Eli Roth prépare un remake d'Un justicier dans la ville avec Bruce Willis, retour sur quelques règles de vie du "vigilante"...

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    La morale tu titilleras

    A la question "Mais que fait la police ?", le vigilante n'attend pas la réponse et s'en va faire la justice lui-même, y compris quand il est censé être du bon côté de la loi comme L' Inspecteur Harry, qui franchit la ligne blanche  spoiler: en abattant froidement Scorpio alors que celui-ci ne représente déjà plus trop un danger. Ou l'incontournable Charles Bronson qui, "devant les carences de la police (...) fera sa loi... à sa façon", comme le clame l'affiche d'Un Justicier dans la ville n°2. Sans parler de celle de Death Sentence et son "Justice ou vengeance", qui résume bien cette dualité. Car l'auto-justice est un terme qui figure en bonne place dans le "Manuel du petit vigilante" (illustré ou pas), et c'est justement ce qui chagrine les plus vifs défenseurs de la morale, parfois à juste titre, car certains films finissent par développer un propos assez douteux : pour un long métrage comme Death Sentence, qui démontre avant tout que la violence n'engendre que la violence et qu'il est difficile de s'extirper de l'engrenage, une fois qu'on a mis le doigt dedans, on trouve le final d'A vif, au cours duquel  spoiler: le flic joué par Terrence Howard "offre" son arme de service à Jodie Foster afin qu'elle abatte son assaillant, et la laisse s'enfuir alors qu'il enquête sur elle depuis quelques bobines déjà.Bref, le genre de propos sans nuance, qui suscite davantage des grincements de dents qu'autre chose. Heureusement, il existe des personnages tels que Batman qui mettent tout le monde d'accord car s'il rend la justice lui-même, il donne quand même de sacrés coups de mains à la police de Gotham City, qui n'hésite pas à faire appel à lui quand elle est dans le besoin. 

     

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