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    Les commandements du "Vigilante"

    Alors qu'Eli Roth prépare un remake d'Un justicier dans la ville avec Bruce Willis, retour sur quelques règles de vie du "vigilante"...

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    Les armes jamais tu ne rendras

    Un justicier ne renonce pas. Ne capitule pas. Jamais. Plutôt crever. Et quand on dit jamais... A en juger par certains exemples cinématographiques, la vocation de vigilante vient tardivement et dure longtemps – pas de retraite dans ce secteur. Rarement des perdreaux de l’année, les vigilantes sérieusement bur(i)nés jouent les prolongations plus que de raison. On n’est pas tout à fait certain que Paul Kersey n’eût pas mieux fait de passer la main avant Le justicier - L'ultime combat (de trop), dans lequel Charlie Bronson accuse tout de même ses 74 ans... ce qui en fait presque un jeunot comparé à d'autres : comme le professe la sagesse populaire, l’âge c’est dans la tête, et quand les vétérans Harry Brown et Walt Kowalski (Gran Torino) retrouvent d’anciens réflexes, c’est plutôt efficace - on notera tout de même que là où l’un se sacrifie en un geste véritablement héroïque, métamorphose-apothéose de l'anti-héros, l’autre suit une méthode de nettoyage plus basique et sauvage. 

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    Du fait du grand âge de ces vénérables, le message en filigrane se résume souvent à un "Mort aux jeunes !" assez radical, surtout quand ça fait le zouave avec un cran d’arrêt. Déviant par essence, le jeune "désocialisé" est la cible privilégié du vigilante d’âge mûr, qui lui apprend à préférer Monsieur à "espèce de bâtard" quand il demande une cigarette - ce doit être cela, le choc des générations. Et puisqu’on parle éducation, voir ci-dessous un exemple de vigilante en milieu scolaire, avec The Substitute. Jonathan Shale (incarné par Tom Berenger), soit le fantasme inavoué de l'enseignant dépassé...

     

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