Dans la scène post-générique de X-Men: Days of Future Past, une foule acclame "En Sabah Nur", un adolescent en train de construire une pyramide grâce à ses pouvoirs. Une manière, pour le réalisateur Bryan Singer, d’introduire un nouveau super méchant, qui se retrouve ensuite au cœur de X-Men: Apocalypse. Oscar Isaac prête ainsi ses traits au redoutable ennemi du groupe de mutants, menaçant l’humanité toute entière grâce à ses pouvoirs quasiment illimités.
Sur le papier, X-Men Apocalypse promet d'être prodigieux. Mais malgré son succès commercial (2,1 millions d’entrées en France), le film déçoit. Manque de charisme du fameux méchant caché sous ses prothèses, un budget faramineux (le plus élevé de la franchise !) passé dans de nombreuses scènes de destruction massive, une surenchère générale… même l’arrivée très attendue de Quicksilver ne convainc pas les fans.
Plus tard, le scénariste Simon Kinberg avouera, à regret, que "les effets visuels ont pris le pas sur l'émotion et les personnages." Même son de cloche du côté d’Olivia Munn, l’interprète de Psylocke, qui n’a pas hésité à balancer : "J’ai été surprise que le réalisateur et le scénariste ne savaient même pas que Psylocke avait un frère jumeau. J’ai dû leur expliquer beaucoup de choses à propos de mon personnage ainsi que sur l’univers [des X-Men] dont ils ne savaient pas grand chose."
X-Men: Apocalypse de Bryan Singer avec James McAvoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence...
À partir de 10 ans
Ce soir sur TFX à 21h05
