Le 19ème festival international Cinéma Méditerranéen, qui s'ouvre vendredi à Montpellier, permettra notamment au public de visionner des oeuvres peu connues et aux producteurs de ces films de recevoir aides ou conseils pour trouver un débouché en France. Cette manifestation, qualifiée par les organisateurs de 'multi-pistes', débutera par la diffusion hors compétition du film de Francesco Rosi, 'la Trêve', en présence du réalisateur italien. Quelque 70.000 spectateurs sont attendus à ce festival qui programme, jusqu'au 2 novembre, 170 longs et courts métrages. Onze films concourrent en sélection officielle, venant d'Egypte, Espagne, Grèce, Israël, Italie, Macédoine, Roumanie, Slovénie, Tunisie, Turquie et Yougoslavie. Le jury est présidé par Souheil Ben Barka, directeur du centre national du cinéma du Maroc. Parmi les points forts, figure sans conteste la rétrospective Martin Scorsese. A travers les films de ce réalisateur italo-américain (17 seront projetés à Montpellier), les organisateurs entendent montrer que 'la culture méditerranéenne a produit à l'extérieur et dans la forteresse américaine un cinéma dont les formes sont liées au bassin', qu'il s'agisse du rapport à la famille ou à la religion. D'autres rétrospectives et hommages seront consacrés au cinéma occitan, marocain, catalan (avec les films de Josep Joan Bigas Luna et le 'polar barcelonais dans les années 50-60'), au 'nouveau printemps' du cinéma italien, à la comédienne israélienne, Gila Almagor, par ailleurs membre du jury, aux 'années occultées' en Yougoslavie... Enfin, une soirée 'exceptionnelle' sera organisée le 31 octobre autour du chef d'oeuvre de Federico Fellini, Amarcord.(AFP)
