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    Scorsese président du jury à Cannes

    Le 51ème Festival de Cannes a choisi son Président. Ce sera le réalisateur des 'Affranchis', Martin Scorsese.

    Le réalisateur américain Martin Scorsese présidera le jury du 51ème Festival international du film de Cannes, qui se déroulera du 13 au 24 mai prochain, a annoncé mercredi à Paris le délégué général du festival, Gilles Jacob. Scorsese, 55 ans, dont le dernier film, Kundun, consacré au dalaï-lama, est sorti aux Etats-Unis le jour de Noël, a obtenu la Palme d'or en 1967 à Cannes pour Taxi Driver, qui lança le jeune Robert De Niro, son acteur fétiche. Le réalisateur des films Les Affranchis, Les Nerfs à Vif, était revenu l'an dernier dans la célèbre ville de la Côte d'Azur à l'occasion du cinquantenaire du festival. Martin Scorsese, qui a présenté sept de ses films à Cannes, a également obtenu le prix de la mise en scène en 1986 pour After Hours et il avait présenté en ouverture du festival en 1983 La Valse des Pantins. Pour Gilles Jacob, Martin Scorsese n'est pas seulement l'un des plus grands cinéastes de sa génération, c'est un homme qui a organisé sa vie autour de l'art cinématographique: cinéphile de toujours, collectionneur de grands classiques de tous les continents, défenseur farouche de la préservation des films. Pour sa part, le réalisateur de Mean Streets, Raging Bull, New-York, New-York, La Dernière Tentation du Christ et Casino se déclare 'honoré' d'occuper cette fonction: je me prépare à l'assumer avec un enthousiasme proportionnel au sens de mes responsabilités. Au fil des années, le festival a beaucoup compté pour moi et pour ma carrière, dit-il dans sa réponse à Gilles Jacob. J'ai le sentiment que Cannes, où chaque film a la même valeur, qu'il vienne d'Hollywood ou d'un pays du Tiers-Monde, a un rôle crucial dans la défense du cinéma comme forme d'art dans toute sa variété. Et c'est grâce à Cannes que des films peuvent prétendre à une audience internationale, souligne le metteur en scène. L'univers, souvent violent, de ce cinéaste d'origine italo-américaine, qui a failli devenir prêtre, est ancré dans le quartier new-yorkais de 'Little Italy'. Il est peuplé de losers, de marginaux évoluant dans les bas-fonds sous le signe du péché et de la rédemption. (AFP)

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