Avis : Juste Cause - Page 3

Un film qui laisse un gout étrange. Si la première partie est intéressante avec un Sean Connery impérial dénonçant l'arbitraire et les violences policières, spoiler: le film bascule à 180° avec l'apparition nimportnawak d'Ed Harris.
A partir de là on est plus dans le même film et on a droit à une collection d'énormités, d'invraisemblances et de clichés qui font peine à voir. spoiler: Un alligator se chargera d'appliquer la peine de mort tandis que les auteurs de violences policières s'en sortiront bien.
J'ignore quels étaient les intentions de Sean Connery en devenant producteur exécutif de ce machin, mais le résultat est accablant

Condamné à mort pour un crime qu'il n'a pas commis, un jeune noir fait appel à un professeur de Harvard, qui va devoir enquêter dans une Floride raciste pour le défendre. Contrairement à ce que ce pitch laisse prévoir, "Just Cause" n'est pas un film de prétoires, mais plutôt un mélange de polar et de thriller. L'ensemble démarre de manière peu subtile, en dénonçant des abus de policiers dessinés à gros traits, mais constitue rapidement un divertissement de bonne facture. On regrette cependant un dernier acte plus faible et un peu forcé. Si la mise en scène est impersonnelle, on apprécie fortement la présence de Sean Connery, charismatique et classe en théoricien qui se retrouve avec les mains dans le cambouis, et l'on notera une apparition d'un Ed Harris bien frappé en tueur psychotique. Se laisse regarder sans déplaisir.

Enième film sur la peine de mort mais beaucoup plus mal travaillé que d'ordinaire, Juste Cause démarre plutôt convenablement mais termine indiscutablement sur la paille. La richesse du casting (Sean Connery, Ed Harris, Laurence Fishburne, Scarlett Johansson dans son second rôle) mêlé à une bande-sonore sauvant les meubles ne pourront empêcher le spectateur de s'endormir devant un scénario aussi plat, des rebondissements inintéressants et une banalité déconcertante.

Sean Connery dans un rôle à contre emploi, celui d’un ex avocat du barreau qui défend un noir qui est accusé d’avoir assassiné une fillette. Un film choc qui nous offre un dénuement final saisissant.

Ce qui m'a le plus amusée après avoir visionné ce film, c'est de prévoir les réactions des internautes qui n'auraient pas aimé, pour des raisons idéologiques. Mais franchement, pour moi qui ai l'habitude des thrillers, je l'ai trouvé vraiment très prévisible, au point même de me demander si je ne faisais pas fausse route tellement cela semblait plié. Mais le film datant de 1994, nous n'avions pas encore cette déferlante de thrillers à twists pour le twist, c'est donc un bon thriller pour les non habitués. Moi, je l'ai vu comme un divertissement, et malgré la prévisibilité de l'intrigue, on ne s'ennuie pas, et c'est le principal. D'ailleurs,il me semble avoir vu un film plus récent où l'intrigue reposait à peu de choses près sur le même schéma, on devinait aussi, même si je ne souviens pas s'il était question de peine capitale Bref, j'ai aussi pensé que l'un des acteurs était présent pour préserver une dose de politiquement correct, et de plus, il s'agit d'un cas particulier, et non le porte-étendard d'une certaine idéologie, en tout cas, c'est de cette façon que j'ai appréhendé ce film, et Sean Connery conserve toute ma sympathie.

Un thriller psychologique d’une efficacité redoutable avec des rebondissements dans le scénario. Il met en avant le jeu de Sean Connery sobre et impliqué et surtout l’extraordinaire Ed Harris dans son rôle de psychopathe déjanté. A noter la présence de Scarlett Johansson dans un de ses premiers rôles à 11 ans.

bon film
ed harris fait vraiment peur
en plus on peut voir scarlette johannsson en petite fille dans l'un de ses premiers roles

Un thriller oubliable , très conventionnel et classique mais qui arrive a être sympathique surtout dans l'acte final. Entre présomption d'innocence et peine de mort , le scénario raconte la contre-enquête mené par un professeur de droit a la retraite qui veut découvrir la vérité sur un type accusé du meurtre atroce d'une fillette dans une Floride raciste et tendue , une intrigue très classique, jamais une concrète once d'originalité et des personnages sans envergure mais un dernier acte plutôt inattendu et qui donne un certain rythme au final. Légende déjà sur le déclin en 1995, Sean Connery est plus posé, il joue simplement et tranquillement et c'est plutôt efficace , Laurence Fishburne aime en faire trop et rigoler de façon expressive mais ça passe de justesse, et puis le psychopathe Ed Harris en fait aussi trop mais c'est normal dans ce film. Aussi conventionnel que le scénario mais assez efficace, la mise en scène d'Arne Glimcher reste très simpliste, un acte final qui ressemble a une fin de téléfilm mais qui arrive a être sympathique.
Un thriller qui se laisse regarder sans envie particulière, avec quelques bons points mais rien de marquant.

Sean Connery, Laurence Fishburne, Ed Harris, Scarlett Johansson (toute jeune).
Un beau casting, petite intrigue sympa,
pas trop long, bien, a voir.
Bon film.

Arne Glimxher livre un thriller efficace, où la tension et le suspense
restent constants jusqu'à la fin, servi par un bon casting.
Le brillant professeur Armstrong, qui est farouchement opposé à la peine
de mort, est un soir abordé par une vieille femme noire qui l'implore de
l'aider; son fils est accusé du meurtre d'une fillette de 11 ans et
risque la chaise électrique...
La réalisation est bonne: le cadrage est réussi, les mouvements fluides,
la mise en scène assez bonne, les prises de vues sont pas mal et la
profondeur souvent très bien exploitée. On aurait aimé plus de fantaisie
par moments.
Le scénario est une enquête assez classique sur la possible innocence
d'un homme, avec des secrets révélés et de sombres twists. On se laisse
facilement embarquer dans cette histoire, on suit l'enquête avec
beaucoup d'attention et de frissons. Il y a cependant quelques longueurs
et certaines facilités, notamment dans la dernière demi-heure. Il n'y a
pas beaucoup de clichés ni d'incohérences. Certaines scènes sont
vraiment mémorables et le film n'est pas manichéen, il ne défend pas
ouvertement la peine de mort ni ne la critique, il nous laisse nous
forger notre propre avis. Il y a cependant un fort message antiraciste.
Les acteurs sont très bons et Ed Harris offre une performance de
meurtrier psychopathe absolument terrifiante.
Les personnages sont bien écrits, on les apprécie rapidement.
Les dialogues manquent un peu de vie, ils sont un peu trop littéraires
mais restent assez bons.
La photographie et la lumière sont superbes et les couleurs vraiment
magnifiques.
Le montage est trop classique, pas très vivant.
Les décors naturels sont angoissants mais certains décors studio sont un
peu faibles, les costumes sont bons et la musique assez réussie.
"Juste Cause" est un bon thriller qui vous fera froid dans le dos.

Si le pitch laissait craindre un pathétique étalage de bons sentiments, mais ce n’est finalement qu’à un thriller juridique aux rebondissements prévisibles et à la morale plus que bancale que nous avons droit. Sean Connery, toujours aussi convaincant, dans la peau de cet avocat idéaliste désabusé, a un rôle très similaire à celui de Paul Newman dans LE VERDICT. Le reste des acteurs, dont Ed Harris et la toute petite Scarlett Johansson dans leurs seconds rôles, est tout aussi doué mais un bon casting ne suffit pas à donner une quelconque intensité à une intrigue aussi creuse.

Un polar efficace, dont les mauvaises critiques m'étonnent. Si la trame est assez classique, l'intrigue est intéressante, les acteurs sont bons, le final est remarquable. C'est un univers très réussi. Je le recommande.

« Juste cause » est un thriller réalisé par Arne Glimcher en 1994. Paul Armstrong, professeur de droit et militant contre la peine capitale, est contacté par la grand-mère d’un homme de couleur noire accusé du viol et du meurtre d’une petite fille dans une bourgade située dans la région des Everglades en Floride. Condamné à mort, Bobby Earl Ferguson clame son innocence et demande à Paul Armstrong de prendre sa défense. L’introduction de « Juste cause » laisse entrevoir un long métrage en forme de plaidoyer contre la peine de mort dans le genre de « La dernière marche » de Tim Robbins ou « La vie de David Gale » d’Alan Parker. Le récit de cette première partie est plutôt bien mené, présentant les différents protagonistes de cette histoire. Mais à mi-chemin, le réalisateur fait basculer le film dans un thriller convenu au message beaucoup plus ambigu parfois douteux et à l’issue assez prévisible. Là où l’on attendait un long métrage au message politique intense, l’on se retrouve avec un thriller finalement très classique déroulant une intrigue parfois tirée par les cheveux et au final un peu maladroit. Bien que les personnages soient très stéréotypés, le film se suit sans déplaisir grâce à la présence de très bons comédiens, à commencer par Sean Connery, qui par son charisme naturel, parvient à convaincre sans forcer. Ed Harris livre une bonne interprétation dans le rôle du prisonnier psychopathe tandis que Blair Underwood et Laurence Fishburne complètent efficacement le casting. « Juste cause » est donc un thriller d’honnête facture avec un air de déjà-vu mais qui pâtit essentiellement d’un scénario bancal et d’une réalisation parfois approximative. Une écriture un peu plus ambitieuse et un réalisateur plus chevronné auraient certainement permis de faire de « Juste cause » un vrai thriller juridique et un long métrage d’un tout autre acabit.

Bien qu'il se laisse voir sans déplaisir, Juste cause pâtit d'un scénario assez tarabiscoté, et peu crédible au fond. Les acteurs sont corrects sans plus, et la fin laisse à désirer. Le film est sauvé grâce à une mise en scène efficace, et à un suspense indéniable qui tient le spectateur en haleine.

Un thriller sympa mais sans plus, assez prévisible dans l'ensemble avec tout de même quelques surprises.