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    La Soledad
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    2,9
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    29 critiques spectateurs

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    234 abonnés 1 603 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    Solitude indépassable, difficulté à gérer les relations humaines, les égoïsmes, les souffrances, les questions d'argent... Petits tracas et grosses angoisses, tristesse diffuse, deuil... Jaime Rosales observe quelques Madrilènes entre monotonie routinière, déchirement intime et tragédie collective (attentat meurtrier). Sur le fond, c'est assez déprimant. Sur la forme, c'est à la fois hyperréaliste et stylisé. Hyperréaliste dans la captation de tranches de vies. Des vies hélas pas toujours très palpitantes (ou alors il faut beaucoup s'intéresser à la vie domestique et ses séances de ménage, de lavage, de repassage...). Stylisé dans le concept de multiplication des points de vue et de fragmentation de l'écran (split screen). Ce dispositif cloisonné et distancié n'est pas inintéressant sur le principe, d'autant qu'il permet parfois d'asseoir l'idée d'incompréhension ou d'incommunicabilité. Mais il est lassant par son systématisme, d'autant que la plupart du temps, le morcellement des scènes, au service d'une histoire aussi minimaliste, n'apporte pas grand-chose... Qui plus est, tout cela nous est servi en longs, très longs plans-séquences, sur près de 2 h 15. Difficile, dans ces conditions de narration, de ne pas décrocher en ressentant un profond ennui, malgré la qualité de l'interprétation générale. Le film aurait vraiment gagné à être moins radical dans son concept expérimental, un peu plus dramatisé et concentré.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 mars 2012
    Je découvre le cinéaste Jaime Rosales qui est intéréssant . Dans son film , il exploite l'image telle qu'elle est , en filmant deux points de vues différents qu'on appelle " split screen " ; cette technique est peut être intéressante mais pas fascinante . L'abscence de musique est prenant car ce sont les bruits de l'extérieur , les bruits que les acteurs font , le bruit du parquet qui craque qui hante cette solitude pleine de silence . J'aime le naturel des acteurs . C'est un beau film mais je ne sais pas toujours où le réalisteur veut nous mener , ce qui fait que je n'ai pas été émue ni touchée , le peit quelque chose qui fait qu'on adhère , qu'on s'en souvient je ne l'ai pas ressentie malgré un film avec des plans esthétiques , un sujet intéressant et un bon jeu d'acteurs !
    Hakim G
    Hakim G

    44 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 avril 2009
    Le réalisateur mise tellement sur sa La mise en scène qui prend énormément de place et qui est tellement spécifique se qui peut dérouté beaucoup de personne. La Soledad est un drame social où le spectateur comprend chaque action 10 minutes après mais on arrive tout de même s'attacher aux personnages.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 janvier 2009
    Tout d'abord, mes respects à ceux qui ont réussi à tenir jusqu'à la fin du film !

    Imaginez vous que vous regardiez votre grand mère ne rien faire pendant une semaine... c'est exactement l'impression que m'a donnée ce film.
    C'est plat, extraordinairement lent et sans intérêt.
    Le réalisateur a peut-être cru avoir une idée de génie en splittant l'écran, mais c'est juste perturbant, et on se demande pourquoi on voit une pièce vide sur la moitié de l'écran pendant cinq minutes !

    Bon courage à ceux qui iront le voir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 janvier 2009
    J'avais déjà hésité à quitter une salle mais je ne l'avais jamais fait !! Et bien maintenant si, j'ai quand même tenu et retenu mes amis 1 heures devant ce film ennuyeux où rien ne se passe jamais. Si encore il y avait quelque chose de beau à regarder pourquoi pas (cf le solaris russe) mais la non l'image n'est pas particulièrement belle, les plans fixes ne nous laisse pas à la contemplation, rien...
    N'y aller pas, c'est un conseil !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 décembre 2008
    Pas trouvé cette division de l'ecran en deux judicieuse... Ni indispensable. Je n'y ai pas vu d'apport particulier. Meme si cela pouvait apporter a cette notion de solitude, d'isolement, je n'y ai alors vraiment rien vu d'esthetique et encore moins de pratique a la comprehension du spectateur. De plus, l'attention est difficilement maintenue..
    Ghost_face
    Ghost_face

    57 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2008
    LA SOLEDAD tire profit d’une mise en scène simple mais assez méticuleuse dans un cadre étouffant, monotone auquel chacun parvient à s’identifier, à s’y retrouver qu’est celui donc de la solitude mais aussi parallèlement ceux des rapports familiaux et conjugaux. LA SOLEDAD dépeint habilement plusieurs portraits de personnages touchants, authentiques et jamais caricaturaux portés par d’excellents acteurs. Décomposé en cinq parties, le film tend à une fin inévitablement dramatique et redéfini justement la solitude jamais aussi bien captée au cinéma dont aucune fioriture ne permet de sombrer dans le tire-larme mais au contraire en lui préférant les silences, les longs plans fixes et les situations qui parlent d’elles-mêmes. La fragilité et le non-sens de la vie n’ont jamais été aussi bien abordées que dans cette œuvre épurée, sincère et touchante.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 septembre 2008
    2 ètoîles pour l'originalité de la réalisation technique . pour le film en lui même un vide quasi sidéral et une grande pauvreté de contenu desservi par de longs plans d'un ennui difficile à imaginer pour un film si primé .Un sujet traité des dizaines de fois par des réalisateurs autrement plus inspirés . globalement une très grande déception !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 août 2008
    j ai failli m endormir, 2H15 d ennui, même si les plans sont bien faits, la façon de filmer etctec
    traversay1
    traversay1

    3 181 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2008
    Après Les 7 vierges et Mataharis, La soledad confirme la capacité du cinéma espagnol à traiter du quotidien, du mal de vivre et des drames de l'existence avec une compassion qui n'incline jamais vers la mièvrerie. Le film de Jaime Rosales ne raconte rien d'autre que la solitude d'une petite dizaine de personnages à Madrid, solitude non pas tant physique que morale au point que "Dolor" pourrait être un terme plus approprié que "soledad". Le cinéaste rend palpable l'absence de communication et de compréhension en filmant des conversations hors champ et en utilisant avec une rare intelligence la technique du "split screen". Si la tristesse et l'amertume l'emportent, le style de Rosales rend fascinante cette souffrance à la manière d'une épure apaisante, à mille lieux du vacarme, souvent vide de sens, de la production cinématographique courante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juillet 2008
    4 etoiles !! (des fois on se plante et on met pas les étoiles qu'on veut)

    Un peu trop long, certes oui.

    Mais vous avez remarquez, les films rapides, ce que c'est.

    Donc oui j'ai bien aimé les astuces de mise en scène, et la très grosse différence entre ce qu'on voit normalement et ce qu'on voit dans ce cas.

    Le film est pour ceux qui aiment les sentiments.

    C'est ennuyeux pour quelqu'un qui ne se sent jamais seul.

    Mais moi, j'ai aimé, j'aurai (critique oblige) coupé 10 minutes, mais le film est très bon, et je suis resté jusqu'à la fin.
    norman06
    norman06

    311 abonnés 1 610 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2008
    L'apparente banalité des situations et des dialogues cache en fait des propos très justes et nuancés sur les ambitions professionnelles, l'amour maternel, le rapport à la maladie ou la solitude en milieu urbain. La forme, élégante sans être ostensible, révèle un art maîtrisé du montage, notamment par le recours au « split-screen », qui évite le champ-contrechamp dans les scènes de dialogue et permet un filmage réussi des différentes pièces dans les séquences d'intérieur. Les ellipses (après la bombe dans l'autobus) font parfois songer à Bresson dans le sens où des éléments importants de l'intrigue (ici la mort d'un enfant) ne sont dévoilés que de façon implicite et progressivement.
    Difficile moins par son scénario que par l'attention que réclame sa structure visuelle, cette œuvre ne séduira pas forcément au premier abord mais distille longuement son charme discret après la projection.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juillet 2008
    Ce film d'une simplicité extrême reussit a nous emouvoir profondément.
    Le procédé de diviser l'écran en deux ajoute à l'immersion dans le quotidien de deux femmes espagnoles qui vont connaitre de grandes souffrances.
    Ce film est l'un des meilleurs que j'ai vu cette année et je vais suivre avec attention la carrière de Jaime Gonzales
    Nelly M.
    Nelly M.

    82 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2008
    On croirait une oeuvre d'un cinéaste des pays de l'est. A cause de l'attachement à l'intérieur des logements, accentué par la fréquente coupure en deux des images, fort réussie d'ailleurs. C'est vraiment trop lent, mais très travaillé. Des acteurs performants, peut-être un peu trop ternes pour générer un enthousiasme débordant à les suivre, trop de compassion ambiante. Etonnant branle-bas avec le bus, scène téléphonée, curieux silence après. Etrange aussi que les deux héroïnes du film ne se rencontrent pas. Des évidences sur les codes sociaux, ce qu'on montre de soi, ce sur quoi on met un couvercle, la moutarde qui monte au nez face aux insistances... Plus que l'amour de l'argent pour lui-même, à mon avis c'est davantage une question de survie qui force à se colleter pour des histoires immobilières, cet acompte si difficile à dégotter... L'Espagne est réputé pays à forte majorité de propriétaires, ce film en témoigne !
    Pierre E
    Pierre E

    199 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2008
    La narration, scindée en cinq parties (quatre chapitres et un épilogue), est aussi fluide qu’ingénieusement sinueuse. La réalisation oscille entre une certaine simplicité et une exceptionnelle rigueur. Le cadrage de chaque plan est découpé de manière à atteindre une symétrie parfaite et étudiée, notamment par l’utilisation récurrente du split-screen. Par ce parti-pris de réalisation un peu frontal, Jaime Rosales empêche le spectateur de s’imprégner des lieux, et le privant du repère de lieu, l’oblige à se focaliser sur la solitude que ‘partagent’ chacun des personnages, et l’autorise à s’imprégner uniquement du malaise que provoque cette solitude collective, pour mieux l’y confronter. Et en évitant le piège du sentimentalisme naïf que tend le genre du film choral, en s’entourant d’interprètes au charme frais, naturels et pour la plupart inconnus, il fait de son film LA SOLEDAD une œuvre puissante, sincère, salvatrice et d’une maîtrise transcendante, dignement récompensée en 2008 par les Goya de meilleur film et de meilleur réalisateur, après avoir eu l’honneur d’une présentation à Cannes en 2007 dans la section Un Certain Regard.
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