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    Cloud Atlas
    Note moyenne
    3,9
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    1 893 critiques spectateurs

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    Naughty Dog
    Naughty Dog

    836 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2013
    Cloud Atlas ! Le nouveau film des Wachowski et de Tom Tykwer est enfin là.
    Et que dire ? Il s'agit d'une de mes plus grandes expériences cinématographiques il n'y a aucun doute là-dessus. Adaptation d'un roman de 2004, jugé inadaptable, Cloud Atlas est une transposition parfaite du roman vers le format vidéo.
    A ceci près que les réalisateurs ont réussi à gommer en quelque sorte le caractère parfois hermétique du roman (dû notamment aux 6 récits inter-croisés).
    Car oui, les 6 récits sont contés simultanément, mais le montage parfait du film fait que toutes les scènes se croisent avec meastra, les scènes d'émotion se répondent les unes aux autres, et traduisent à merveille le propos du livre, comme quoi les actes passé, présent et futur sont liés.
    Un voyageur traverse l'océan Pacifique en 1849, un musicien déshérité mène une vie précaire en Grande-Bretagne durant l'entre-deux-guerres, une journaliste suit un gouverneur de Californie nommé Reagan, un éditeur anglais doit fuir ses créanciers mafieux en 2012, un dîner génétiquement servi dans le couloir de la mort au XXIIe sciècle et Zachary, jeune habitant du Pacifique dans un futur post-apocalyptique, témoignant du crépuscule de la civilisation et de la science...
    Autant d'histoires différentes, qui paraissent éloignées au premier abord, qui en réalité transmettent un même message commun. Si les récits ne sont pas égaux en qualité, le tout forme un ensemble tellement homogène, que les récits "mineurs" complètent en quelque sorte le reste (l'histoire de Sonmi en 2144 est sans aucun doute la plus poignante, empreintant à des classiques tels que Soleil Vert ou encore l'Age de Cristal)
    Les acteurs sont tous excellents (mention spéciale à Tom Hanks, Halle Berry, Jim Sturgess, Doona Bae et Ben Wishaw), parfois méconnaissables grâce aux maquillages.
    Visuellement c'est du vrai caviar, les reconstitutions des temps passés et la représentation de notre futur sont d'une beauté à couper le souffle (Neo-Seoul est parfaite esthétiquement, ainsi que le futur en 2321).
    Le film est chargé en émotion, la fin est d'une telle puissance, couplée à la magnifique BO (le Sextet du Cloud Atlas est juste divin) qu'on en ressort béas, en ayant conscience d'avoir vu un OVNI qui sera sûrement culte dans les années à venir.

    En résumé, Cloud Atlas est une oeuvre démesurée, innovante, puissante, drôle, touchante, poignante et déchirante.
    Un grand moment de cinéma <3
    ghyom
    ghyom

    69 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2014
    Un film ambitieux mais pédant, avec une pseudo philosophie New-age à laquelle je n'adhère pas et une(des) morale(s) simpliste(s) pour ne pas dire simplette(s). Tout n'est pas à jeter. Le montage est une bonne idée mais on se perd un peu dans la profusion des noms et des personnages. Les efforts de maquillages, costumes, effets spéciaux et photo sont à soulignés. Les perfs des acteurs sont assez inégales d'une histoire à l'autre. Enfin, le problème principale réside dans le fait qu'aucune des histoires n'arrive à nous intéresser complètement. Même si l'intérêt réside principalement dans les liens qui unissent ses 6 histoires, si, comme moi, les principes de réincarnation et de possibilité de rédemption à travers ces vies vous ennuient, vous ne trouverez guère d'intérêt à ce film de 2h45.

    Bref, dans la lignée de Matrix (surtout les épisodes 2 et 3), les Wachowski nous proposent encore de cette soupe New-Age (réincarnation & je suis un être différent des autres et qui peut faire la différence :"je ne suis pas une goutte perdu dans un océan mais une des gouttes qui le forme" est une des dernières répliques du film qui résume à elle seule les 90% du film) qui plaira aux adolescent en quête de leur identité.

    Un film à voir pour l'expérience du montage mais à oublier pour les idées que ça promeut.
    Julien D
    Julien D

    1 128 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2013
    Après avoir bouleversé les thématiques de la science-fiction moderne avec Matrix, les Wachowski, épaulés par le tout aussi talentueux Tom Tykwer, nous relancent dans une vaste interrogation philosophique grâce à l’adaptation du best-seller de David Mitchell, pourtant jugé inadaptable par l’auteur lui-même. L’enchevêtrement pleine de virtuosité de ces six histoires s’avère être finalement bien plus qu’un banal film sketch, puisque son évaluation ne peut se faire sur la comparaison entre ses chapitres mais bien sur leur addition. Ce spectacle inclassable s’avère donc être une réflexion profonde sur le sens de la vie, sur les enseignements que tireront les futures générations de nos actions et de l’harmonie de nos âmes à travers nos vies passées ou futures. Cette unité spirituelle, issue de la philosophie bouddhiste, passe à travers les nombreux rôles donnés à chacun des excellents acteurs faisant preuve, grâce à des effets de maquillage extraordinaires, d’exercices de transformisme et de jeu qui resteront dans les annales du 7ème art. La construction narrative hors du commun, pour ne pas dire révolutionnaire, et le montage astucieux nous faisant rebondir subtilement via des concepts ou des images communs d’un segment temporel à l’autre font de ce mélange de genre atypique une œuvre passionnante, poétique et techniquement irréprochable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    Ce film, c'est sûr, ou on aime ou on déteste. Moi personnellement j'était déjà fan du concept : mélanger des intrigues, sur différentes périodes en gardant les même acteurs, je trouvais ça génial. Et le must, dans ces histoires, c'est qu'elles se chevauchent, car la narration est hachée et non linéaire. En plus du fait que je trouve cette idée géniale sur la forme, je la trouve aussi excellente sur le fond, car il permet de faire réfléchir le spectateur (c'est sûr, si vous voulez vous mater un blockbuster débile, passez votre chemin). Les acteurs sont tous excellents, la mise en scène est constamment inventive, les scènes d'action sont dantesques... Alors oui, le film n'est pas parfait, quelques fois il est confus sur ses idées, sur son histoire, quelques maquillages ratés... Mais pour moi c'est un film qui essaye, qui captive (je n'ai pas senti passer les 3 h), qui est grandiose, intelligent et ambitieux.
    J'ai beaucoup aimé et je recommande.
    Benjamin A
    Benjamin A

    660 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mars 2014
    Cette œuvre pessimiste et ambitieuse du duo Wachowski avait reçu un accueil plutôt mitigé à sa sortie, et pour ma part aussi c'est mitigé. Je trouve ça dommage de vouloir tout le temps compliquer des propos assez simple, car le message du film, qui peut paraitre un peu niais, notamment avec les côtés de réincarnation et parfois manichéen, n'est pas compliqué, et le fait aussi de ne jamais faire durer une scène plus de deux minutes c'est un peu saoulant. Le scénario est inégal, parfois un peu tiré par les cheveux (notamment avec les tatouages), mais plutôt original et il faut reconnaitre qu'il y a quelques trouvailles très bien pensées. La narration, passant d'une époque à une autre, est plutôt fluide, ça se suit bien, visuellement c'est superbe (excepté les maquillages, parfois trop exagéré, mais c'est assez facile d'en faire abstraction, c'est même amusant d'essayer de deviner qui se cache derrière sachant que certains acteurs ont plusieurs rôles), notamment la partie futuriste en Corée. Les histoires sont assez inégales, autant celle dans les années 1970 est vraiment bien, autant celle en Grande-Bretagne en 2012 est raté. Pour les interprétations dans l'ensemble ce n’est pas trop mal, même par moment j'ai trouvé Tom Hanks en dessous de ces acolytes, et Halle Berry est superbe ! Je n'ai pas été totalement emballé par ce film, notamment par ses propos et ses réflexions, souvent trop simpliste et parfois prétentieuse, mais force est de reconnaitre que c'est divertissant, parfois fascinant et que c'est une belle expérience.
    fandecaoch
    fandecaoch

    971 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2013
    Cloud Atlas : Un film qui pourrait être confus à cause de ses 6 époques contés et de cette multitude de personnages qui se ressemblent et s’assemblent (oui, les acteurs ont le droit à plusieurs personnages dans un même film). Donc, avec ce montage ; un coup on raconte cette histoire, un coup une autre et on revient…, et bien c’est assez dur et flou à suivre. Moi, j’ai privilégié deux visionnages pour comprendre et assembler toute cette histoire, et une fois que vous avais compris les mécanismes du film ; c'est-à-dire comment suivre les histoires, et bien, ce film s’avoue être tout simplement magnifique. Un film de SF captivant et prenant, d’une une richesse inouïe. Et quand on y regarde bien, ce film est superbement bien raconté (et donc monté). Le montage est organisé dans un désordre certes, mais le rythme est maitrisé car les changements de scène (d’époque et donc d’univers) correspondent parfaitement à ce qu’il y avait précédemment. Par exemple, quand on est dans une scène d’action rythmé ; et bien d’un coup on change d’époque, mais on est aussi dans une scène d’action, donc ça c’est un bon point. Parlons donc de cet univers si vaste et si riche: 6 époques (les années 1800, 1900, 2000, le futur et l’époque post apocalyptique), 6 univers et donc 6 histoires pour 1 seul film (certes de 2H25). Il ne fallait donc pas se perdre. Finalement non, les histoires sont cohérentes et se suivent bien. Mais elles sont surtout toutes assez passionnantes et prenantes. On prend de l’intérêt à suivre et à recoller les morceaux de puzzle, et ainsi de voir que toutes ces histoires ont une multitude de points communs et de relations. Sur le Thème de : la liberté, l’amour, la réincarnation, la critique de la société, le lien entre toutes ces époques… et trotte la vie. Tout ces thèmes sont pas clichés, mais bien adaptés au film ; ça fait plaisir à voir. Pour finir, je voulais préciser que chaque personnage est, attachant ou pas, surtout intéressant à suivre ; et formidablement bien interprétés par les acteurs qui doivent faire triple rôles, voir plus. Le casting est juste en or : Tom Hanks, Halle Berry, Jim Broadbent, Hugo Weaving, Ben Whishaw, Doona Bae…, et ils sont tous vraiment convaincants et impliqués, j’en ai pas trouvé un qui joué mal. Ensuite, la réalisation ainsi que l’écriture du film sont signés par ceux qui ont fait Matrix ; donc ce ne sont pas n’importes qui. Et leur talent dépasse leurs grandes ambitions. Car franchement c’est magnifique ce qu’ils ont fait avec ce film. Chaque univers est unique et sublime à voir. Vraiment tout y est maitrisé et magnifiquement mise en scène, et les effets spéciaux sont très soignés ; le tout rend juste énorme (ps : les maquillages sont très réussis). Pour finir, les musiques sont toutes aussi excellentes et collent bien au ton du film. Donc voila, un film de SF comme on en voit pas souvent. Ce qui rend ce film assez exceptionnel et unique (comme Matrix ou Inception à son époque). Voilà, une aventure pharaonique qui vous portera à travers le temps : un bijou du 7éme art.
    Beerus
    Beerus

    49 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mars 2013
    Malheureusement on est plus proche des deux suites de Matrix, c'est-à-dire un fourre-tout, assez incompréhensible, où les acteurs cabotinent à foison, jouant de multiples rôles grimés, n'importe comment, où ça frise dangereusement la nanardise comme dans un bon vieux Z. Certes comme attendu, le montage et la mise en scène sont prodigieux mais ça ne suffit pas, Les Wachowski/Tom Tykwer ont voulu trop en faire, sans doute et ça peut expliquer le four.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mars 2013
    Moi, qui avais depuis plusieurs années complètement perdu espoir de revoir un bon film dans ce monde, j'ai été émerveillée devant ce chef d’œuvre.
    Ce film, c'est Le film, c'est The film.
    C'est vraiment le plus beau film que j'ai vu de ma vie, même si je suis encore jeune, j'ai adoré.
    Scènes mortelles, scènes émouvantes, scènes amoureuses, scènes humoristiques, j'eus l'impression d'avoir vécu toute une vie...
    Bref, je ne trouve pas les mots pour dire que Cloud Atlas est vraiment le film à voir, à revoir et à rerevoir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 septembre 2013
    Ce film est un ratage inavouable. Il suffit de comparer les critiques de 5 à 1 avec parfois de bons arguments sans jamais rien expliquer.
    J'ai pris le temps de lire les critiques en espérant trouver des explications et de la compréhension, mais même avec 5 étoiles, on a du mal à convaincre et une certaine incompréhension apparait. Pire encore certains s'amusent à vous dire que si vous n'avez rien compris alors vous êtes un crétin.
    Et bien au-delà d'une analyse cinématographique ce film aura permis tout du moins d'élucider la problématique de l'absurdité. Pour faire simple si tu n'as rien compris alors il ne faut pas le dire et mettre cinq étoiles; L'égo de certains pousse la critique dans une théorie de l'absurde comme ce film. Enfin passons sur ces analyses sans aucun intérêt, voici mon analyse d'images cinématographiques de Cloud Atlas.
    Le scénario: Il n'y a aucun lien littéral, textuel, précis entre les époques. Il n'y a même pas de base fondamentale et de structures cohérentes entre elles, à part cette idée; d'aimer, d'avoir aimer, d'être aimé. En majeur partie suggéré en sous entendue d'une idée partant de rien pour rendre l'amour plus fort que tout et éternel. Le passé et le futur se croisent allégrement grâce à une structure basé sur des raccords de plan, de mouvement et d'action. Un canevas subtile mais très loin d'une configuration rationnel dans la narration.
    L'idée même du film de créer des liens à travers les époques: incidences, répercutions, causalités, agissements de chacun des personnages que l'on peut suivre via un tatouage en forme d'étoile filante. Un acteur aura plusieurs rôles suivant les époques et nous suivrons chacun d'entre eux parfois de manière ultra éphémère, parfois sur le principe d'héros ou d'anti-héros. Dans cette trame en découpage permanent permettant à priori de suivre une idée, une intrigue entre les époques où celle ci parait s'affiner pour chacune d'entre elle tout au long du film semble loin de tenir la promesse annoncée. Mais dans mon analyse je vous démontrerai qu'il n'y a pas d'effet domino ni d'argumentation explicite à par l'amour dans ce canevas. D'ailleurs aucune critique de Cloud Atlas ne fera l'apologie du pseudo effet domino car il n'existe pas. Sans doute faudrait-il pour cela lire le livre pour voir ci cela transparait.
    En réalité il n'y a que des liens techniques entre les séquences à travers des plans, surtout dans les raccords d'actions (mouvements, activité et influence dans l'acte). Le montage jonglera certes entre les époques sur une pseudo psychologie identitaire peut probante et qui tourne en boucle. D'ailleurs pour bien comprendre cela il faut des le début du film savoir apprécier les déguisements, et surtout reconnaitre chacun d'entre eux. Mais cela s’avérera très difficile parfois, car il vous faudra attendre le générique de fin du film pour découvrir qui fut qui. L'idéal c'est de le savoir avant même de voir le film, c'est plus intéressant pour essayer de comprendre le principe.
    Donc derrière de grotesques déguisements et parfois de très bons forte heureusement au prix de ce que a couté le film. Il n'y avait qu'un personnage que j'avais des doutes et pas cerné entièrement. Derrière un maquillage de guerrier à la Braveheart, Madmax, il faut dire que l'acteur est peu intéressant à suivre comme la plupart d'ailleurs et leurs déguisements rarement favorable à nos attentes, s'agissant presque de caricature très souvent.
    Andy à dit ceci: "chacune des histoires et des époques agit sur les autres tout au long du film". Alors excusez moi du peu, là! mais va falloir me dire quoi exactement, car voici ce qui en ressort réellement pour les personnages. Avec Tom Hanks nous avons; le Dr Henry Goose, Hotel manager, Isaac Sach's, Dermot Hoggins, Cavendish lookalike, Zachry: il n'y a aucune incidence ou causalité de son passé sur son futur encore moins l'inverse. Par contre il devra faire des choix qu'il est incapable de faire, mais qu'il fera à la dernière séquence avant de quitter la terre mais apparaitra surtout comme un lache. Aucun lien avec le réceptionniste, aucun lien avec le médecin voleur assassin, un petit peu sans doute mais c'est ridicule. Puisque son personnage passera dans les trois étapes idéologiques des réalisateurs. C'est à dire du "méchant", du "neutre" ou du "bon". Et si je prends chacun des personnages ce sera pour tous la même chose, voir pire, lorsque un personnage dans un pseudo comportement illusoire traversera les âges sans aucun effet de cause comme annoncé. Prenons exemple avec le Diable incarné de Hugo Weaving; il restera dans la phase méchant dans tout le film. Tous les personnages de cet acteur resteront diaboliques dans la phase la plus noire. Donc il n'y a pas d'effet empirique dans l'absolu mais uniquement de multiples doublons identitaires qui traversent les âges, même si on retrouve toutefois ce lien qui entre dans l'influence vis à vis d'un personnage sur un autre. Comme si vous rencontriez à l'infini les mêmes individus sans jamais le savoir. Prenons le cas de la "croyante", en anglais "the believer" ou de façon plus subtile "l'adepte" qui est interprété par Halle Berry: elle sera Native woman, Jocasta Ayrs, Luisa Rey, Indian party guest, ovid et Meronim. Aucun effet domino dans ses personnages sur cette échelle causale mais encore une fois une boucle répétitive en tant que "adepte" ou croyante ce qui s’avérera effectif dans la dernière époque qui n'étant que le début d'un nouveau monde et qui clos la boucle. Dans un monde entre « Mad Max », « Oblivion », ou « j'irai marcher sur la lune ».
    Cela aurait demandé plus de simplicité et plus de clarté pour éclaircir l'effet domino qui semble peut crédible à cause sans doute d'un trop plein d'idée. Au final une trame tournicotez, tournicotons peu crédible si nous faisons l'impasse sur l'amour, mais qui veut y croire?
    L'originalité du film qui est en réalité peu original car avec la série "Voyage dans le temps" qui mélange les époques sous couvert de style et de genre cinématographique peu commun. Soulève que cette singularité aurait fait un très bon film si nous avions eu d'autres époques que celle ci: nous passerons en 1850 dans une histoire dramatique puis en 1931 dans une romance. En 1975 dans un thriller, puis en 2012 dans une sorte de farce comique. En 2044 dans une contre-utopie futuriste faisant allégrement allusion à 1984 puis au Soleil vert sans scrupule aucun. Avec des effets visuel "Tron" complètement absurde. Puis revenant dans une période avant notre civilisation au début d'une autre, en 106 dans un film futuriste visionnaire post et pré-apocalyptique. Tous cela avec des effets visuels terriblement aphasique surtout lorsque nous attendons ce moment incroyable tant attendu lorsqu’une parabole énorme s'ouvre pour nous laissez incrédule face à si peu de d'action et d’effet complètement raté tant dans la surprise que dans la technique.

    Finalement chaque genre cinématographique aura la capacité surtout d'idéaliser un lieu pour soutenir la narration comme 2012 pour l'Angleterre à la Monty-Python ou bien encore en Koré "Séoul sans doute" pour l'innovation la technologie. La Belgique pour la romance, tiens bon en Belgique? Pourquoi pas la France! Voilà un exemple que tout est loin de cette cohérence que l'on veut nous faire avaler. Les réalisateurs dont chaque ego transparaissent irrémédiablement de façon incongru dans cette acharnement de copier coller un synopsis qui n'a d'existence que de perdre le spectateur dans un méli-mélo sentimentale stupide et indiscernable surtout à l'encontre d'un soit disant effet domino affligeant et tout aussi peu crédible.
    Alors les personnages qu'ils soient tout au long du film soit un "idéaliste" soit un "apprenti", un "leader", ou bien encore un "opportuniste", cela n'aura pas plus d'effet domino que de recréer indéfiniment dans le temps cette boucle géante romanesque affectif d'une histoire à tenir debout. D'ailleurs en parlant de style voilà ce qui aurait pu vraiment faire un film novateur pour son mélange de genres. Une époque de Mort vivant, une période peace and love chaud-asse, une période Napoléonienne, genre grande bataille pour le style historique comme "Waterloo", puis pourquoi pas un genre film musicale ou préhistoire avec des dinosaures qui s'aiment aussi sans aucun doute car ne somme nous pas réincarnés aussi dans des animaux?
    Non ce film n'est qu'une pale copie de tout et de rien alors sans doute que cette ébauche stylée mérite tout de même d'avoir été essayiste dans l'ultra épique et déguisements multiples avec les mêmes acteurs. Encore que! il me semble qu'un film anglais l'avait fait avant eux. Un film noir et blanc à la Agatha Christie qui s’intitule; "La dernière liste" un film de John Huston de 1962 ou l'on découvre à la fin du film qui étaient déguisés et qui avaient eux aussi plusieurs rôles dans le film. Donc rien de vraiment nouveau dans Cloud Atlas avec cette fresque épique à la limite du ridicule dans certaines scènes mais surtout qui apparait finalement après analyse n'être qu'un claque grotesque de déjà vu. Mais pour comprendre cela il faut un minimum de culture cinématographique.
    Donc il faut oser l'avouer avec sérieux, ce film est un ratage complet, car pour soutenir ce genre de thèse il faut plus de crédibilité et savoir porter le spectateur au delà d'une catharsis éphémère ou l'image prend le dessus et finit par avaler, digérer par un afflue de cataclysme d'effet visuel grotesque le spectateur. Oubliant le principale, la base, les fondements c'est à dire une narration crédible, philosophique réaliste et explicite ce qui est très loin d'être le cas. Car ce méli-mélo sentimentale basé sur trois échelons de vie oublie la base même du cinéma. C'est à dire de nous faire croire ce qui n'existe pas et non l'inverse.
    Pour finir la chute, la surprise, l'étonnement, sont absent, le comble pour une fresque épique.
    En ce qui concerne la musique qui tout au long du film demande et cherche sa place alors que tout semble nous faire croire que celle-ci a plus d'importance et de crédibilité que le reste. Mais c'est là aussi un ratage musical complet. Qui ce souvient de l'air une fois sortie de la salle! personne. Pire encore il n'y a aucun effet de montage croisé avec le son. Peu d'Off, peu de mixage, peu de raccord de son dans les plans, voir pas du tout.
    Pour conclure ce film est décevant mais contrairement à toutes ces merdent que nous pondent les "Amerloc" actuellement, je me demande encore si cela vaut la peine de ce déplacer au cinéma car depuis quelques années c'est de pire en pire. Les scénaristes ne seraient-ils pas en train de se moquer de nous. Une sorte de grève silencieuse mais puissante et irrémédiablement destructrice pour le cinéma. Pour nous spectateurs qui sortons écœurés d'avoir avalés un « Chamalo » roussi, un vomis d'images dans un canevas peu subtile.

    PS: voici un exemple pour ceux qui aiment le mélange de genre, je leur conseille "La cabane dans les bois" une très belle réussite. Et pour ceux qui veulent vraiment comprendre l'importance et la place de la musique dans un film, je leur conseille "Requiem for a dream".
    vincenzobino
    vincenzobino

    96 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2013
    Sans avoir lu le livre ni tout autre article sur le film, c'est en quasi ignorance que je me suis rendu à la séance.
    Le résultat est flamboyant : après une première demi-heure passée a observer plus qu'à écouter, j'ai déjà été scotché par la qualité du montage, l'un des plus beaux qui soit.
    Puis, au moment ou les trames se mettent en place, on passe a un niveau supérieur : 6 genres différents s'allient pour former un tout hallucinant. 2 sortent du lot:
    la trame futuriste qui rend hommage à Philip K. Dick et la séquence contemporaine.
    L'autre point fort du film repose sur le casting interprétant jusqu'à 6 rôles: palmes a Hugo Weawing, Tom Hanks et Jim Broadbent. Je vous conseille de suivre le début du générique de fin pour savoir qui joue qui. Vous risquez d'avoir des surprises.
    Cloud Atlas était le blockbuster que j'attendais le plus cette année. Il va falloir faire fort pour le battre...
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 315 abonnés 12 191 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 juin 2015
    Tout d'abord, un roman culte de David Mitchell! Ça raconte six histoires se dèroulant entre 1851 et 2321, et l'adaptation dont il est question ici a ètè rèalisèe par Andy et Lana Wachowski et l'allemand Tom Tykwer! Tom Hanks, Halle Berry, Hugo Weaving, Hugh Grant (mèconnaissable), Jim Sturgess et la magnètique Bae Doona (la seule à limiter les dègâts) interprètent les personnages principaux mais aussi d'autres rôles au grè de ces histoires qui, en rèalitè, n'en font qu'une! Des histoires qui sonnent faux et qui ressemblent à un grand huit narratif totalement contemporain où l'on consacre beaucoup de neurones pour essayer de suivre la chose en question! L'audace formelle devient rapidement lassante et surtout recouvre une absence totale d'inventivitè sur le fond car tout dans "Cloud Atlas" est dans la forme! Le spectateur s'èpuise du coup à comprendre toutes les histoires et lâche vite prise avec une prètention narcissique dans chaque plan! C'est vrai que l'on s'amuse au dèbut à reconnaitre les acteurs qui se griment de façon ridicule et maladroite où l'on transforme un homme en une femme (pauvre Hugo Weaving), mais l'ingènositè ne tient pas avec une naïvetè de bazar! C'est souvent nul (on se bat pour un fichu pudding, c'est dire le niveau), terriblement long (près de 3h), et le miracle qui fait qu'un navet devient sublime n'a pas lieu! 102 000 000 millions de dollars pour ça ? L'ambition dèlirante de "Cloud Atlas" ne sont finalement que des pètards mouillès! Trop de tête et pas assez de tripes! La mode des Wachowski serait-elle finie ? Cela en dit long sur un sentiment partagè presque unanimement par les spectateurs amèricains depuis "Speed Racer". Espèrons que le très attendu "Jupiter Ascending" ne soit pas le coup de grâce des talentueux Andy et Lana Wachowski...
    Ben I
    Ben I

    19 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2019
    Une seule vision ne permet pas de se faire un avis concret, mais une chose est sûr : c'est un grand film. Surtout comparé a ce qu'il y a à l'affiche en ce moment (Le Monde fantastique d'Oz, Spring Breakers, Hansel et Gretel...) . Un scénario riche mélangeant différents styles de films d'une façon inédite, du film historique à celui d'anticipation SF en passant par du thriller ou de la comédie. Abordant au passage beaucoup de thèmes, le tout superbement ficelés au vu du travail que cela représente. Du vrai cinéma comme jamais vu, plus qu'un film, c'est quelque chose qui se vit, je le conseille vraiment ! Faites taire ces critiques américains qui n'en voient que par les remake, prequel, spin-off ou autre films bourrés d'explosions et foncez lui attribuer un succès mérité !
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    232 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2013
    Après la trilogie Matrix, les Wachowski reviennent avec l’aide de Tom Tykwer pour un nouveau film de science-fiction très ambitieux : Cloud Atlas qui rassemble un casting impressionnant. Et verdict, Cloud Atlas m’a surpris, impressionner et m’a mis une claque tellement c’est brillant. A travers une histoire qui se déroule sur cinq siècles dans plusieurs espaces temps, des êtres se croisent et se retrouvent d’une vie à l’autre, naissant et renaissant successivement… Tandis que leurs décisions ont des conséquences sur leur parcours, dans le passé, le présent et l’avenir lointain, un tueur devient un héros et un seul acte de générosité suffit à entraîner des répercussions pendant plusieurs siècles et à provoquer une révolution. Tout, absolument tout, est lié. Cloud Atlas c’est un trip de science-fiction démentiel que nous livrent les Wachowski ainsi que l’allemand Tom Tykwer ! Alors Cloud Atlas est-il un film totalement prise de tête et complexe ? Un film hyper intelligent et ambitieux ? Un film « expérience » unique au cinéma et dans son genre ? Ou un film totalement incompréhensible, alambiqué ou on n’arrive pas a trouver le scénario et ce qu’ont voulus raconter les réalisateurs ? Et bien un peu tout ça à la fois en fait. Prise de tête, complexe, intelligent, brillant et alambiqué, Cloud Atlas c’est tout ça dans un seul et même film et ce qui fait de lui une expérience cinématographique unique à vivre au moins une fois en le regardant. Le film est adapté du livre, jugé inadaptable, de David Mitchell sous le titre de Cartographie des Nuages paru en 2004. Roman jugé donc inadaptable, il n’y avait que les Wachowski, les réalisateurs de Matrix, pour monter et mettre en scène un tel projet aussi ambitieux et compliqué de nos jours ! Cloud Atlas c’est un long-métrage d’une durée de 2h35, trois réalisateurs aux commandes, un casting qu’on peut qualifier de gigantesque et un scénario complexe ce qui nous donne au final un film pharaonique ! Six histoires différentes prenant place dans six époques différentes, c’est ce que les réalisateurs tentent de nous raconter avec leur film de science-fiction qui nous fait voyager à travers les siècles. Le voyage d’Adam Ewing en 1849 dans l’océan Pacifique, l’histoire de Robert Frobisher pendant l’entre deux guerre en 1931, l’enquête de le journaliste Luisa Rey dans le San Francisco de 1973, l’histoire de Timothy Cavendish en 2012, le destin de Sonmi-451 en l’an 2144 en péninsule de Corée et les aventures de Zachry au XXIIIème siècle dans un futur post-apocalyptique. Voici les histoires de Cloud Atlas qui sont toutes liées grâce aux personnage qui apparaissent sous différentes formes dans chaque histoires grâce à des maquillages saisissants mais tout de même un peu kitchs. Avec toutes ces histoires Andy et Lana Wachowski ainsi que Tom Tykwer explorent plusieurs genres du cinéma tels que l’aventure avec celle de Zachry, la science-fiction avec l’histoire de Sonmi-451, le film d’époque avec le voyage d’Adam Ewing, le drame avec l’histoire de Robert Frobisher, la comédie avec celle Timothy Cavendish et le genre policer/ thriller avec le personnage de Luisa Rey et tout ça dans un seul et même film de 2h35 absolument brillante et impressionnante. En effet ce qui est fascinant dans ce Cloud Atlas c’est le montage parfait de toutes ces histoires qui s’entremêlent devant nos yeux fascinés ou dans une totale incompréhension, tout dépend du spectateur que l’on est et personnellement j’ai adoré ce film. Avec son histoire, certes très compliqué à saisir au premier visionnage, on peut tout de même comprendre que tout les personnages sont liés par quelque chose de mystérieux, il y a cette fameuse tache de naissance en forme d’étoile filante et il est évoqué aussi « l’amour », cette forte puissance intérieure qui se cache en chacun de nous, référence au Cinquième Élément de Luc Besson je trouve et puisqu’on en parle des références il y en a une autre que j’ai trouvé dans l’histoire de Sonmi-451, il s’agit d’une référence à Soleil Vert de Richard Fleischer où il est évoqué que nous finiront par nous nourrir d’êtres humains sous forme de biscuit, ici dans Cloud Atlas et dans l’histoire de l’an 2144 c’est sous forme de savon. Le film explore donc à travers ces histoires des choses très spirituelles comme les vies antérieures, une réflexion sur le sens de la vie, les conséquences des générations passé qui modifient le futur, la descendances entre tous les personnages, la fameuse étoile filante bref le film pose des questions fascinantes qui font réfléchir sur la vie en elle-même. Avec son casting impressionnant composé de Tom Hanks, d’Halle Berry, de Jim Broadbent, d’Hugo Weaving, de Jim Sturgess, d’Hugh Grant, de Doona Bae et de Ben Whishaw, Cloud Atlas est un véritable blockbuster mais pour cinéphiles aguerries ou spectateurs habitués a des films SF complexes et intelligents mais aussi pour personnes concentrées et intéressées par le projet. En voulant réaliser leur 2001, L’Odyssée de l’Espace, les Wachowski aidés de Tom Tykwer livrent donc un film, certes alambiqué pour certains mais qui deviendra culte par la suite pour son montage et son incroyable scénario. Alors chef d’œuvre ou pas chef d’œuvre ? Et bien la réponse vous la savez déjà en ce qui me concerne : chef d’œuvre !
    Ashitaka3
    Ashitaka3

    96 abonnés 1 189 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2013
    Avec une bande-son extraordinaire, ce film mérite clairement le coup d'oeil pour ses ambiances d'époques différentes travaillées au diapason. En dépit de quelques longueurs, l'histoire prend le dessus et nous fait voyager dans des thèmes classiques mais fort peu utilisés au cinéma. Avec un casting 4 étoiles, des effets spéciaux réussis et une mise en scène chirurgicale, on suit l'épopée spatio-temporelle en respirant la philosophie poétique et l'amour/amitié de personnages très originaux. Drôle, touchant, virevoltant, volontairement optimiste et diablement épique, ce film est sans doute une des plus sérieuses réussites cinématographiques.
    Ti Nou
    Ti Nou

    428 abonnés 3 387 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2016
    Il est rare de pouvoir voir une superproduction aussi risquée. Le travail des Wachowski ne peut pas faire l’unanimité, mais il est difficile de nier qu’ils (ou elles) ne se sont pas contentés de la facilité. Les différents récits sont agencés avec soin, les passages entre chaque époque apportant du rythme. Visuellement, chacune a son identité mais elles sont toutes liées par les personnages.
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