2h30 d'ennui. film sans queue ni tête. personnages ininteressants qui passent leur temps à pleurer. heureusement que je n'ai pas déboursé un cents pour cette niaiaserie. la "comédie- dramatique", un non genre...
Adoré par certains, méprisé, détesté par d'autres, je m'étonne personnellement des réactions aussi fortes suscités par ces « Petits mouchoirs ». Il est vrai qu'elle n'est pas exempte de tous défauts cette troisième réalisation de Guillaume Canet. Inégal, cherchant à de trop nombreuses reprises le plein de bons sentiments et chargeant parfois de manière inutile certains protagonistes, je dois pourtant reconnaître que j'ai globalement plutôt passé un bon moment en compagnie d'acteurs inspirés (il faut dire qu'au vue de la distribution, le contraire eût été regrettable) et de dialogues souvent réussis, permettant de passer de la comédie au drame de manière assez convaincante et sans que nous nous ennuyons durant plus de deux heures. Rien d'inoubliable donc, mais un assez beau divertissement à la française, fait avec chaleur et sincérité : après tout, ne boudons pas notre plaisir.
tout le monde me parlait de ce film comme d'un film magnifique moi je l'ai vu comme une succession de niaiseries, et de clichés ! spoiler: avec le vendeur de moules qui fait la leçon de morale ... enfin ça m'a pas touché plus que ça ... spoiler:
Un vrai chauchemar! Le film chorale bien français, vulgaire, bien niant-niant est de retour. Sentimentalisme à deux balle et musiques bien tristes et enervantes pour bien montré aux spectateurs ceux qu'ils doivent ressentir. Donc là tu pleure, là tu ris. Merci mais le cinéma n'a aucunement besoin d'un film d'amitié qui ne colle pas, remplis de stereotype pour à la fin faire pleurer tout le monde. En matière de film vraiment triste sorti cette année "Des hommes et des Dieux" est une autre catégorie. Mais également une réponse au pleurnicherie ridicule des "petits mouchoirs". Cet ennui mortel de plus de 2 heures est finalement un vrai summum de pédence et d'amaterisme du réalisateur en ce qui concerne le film sentimental et la comédie. Bref, a fuir comme la peste!
Euh...difficile de contredire les nombreux admirateurs de ce film mais il ne sera pas dit qu'un autre regard ne se sera pas exprimé. Comment aborder la chose en restant un tant soit peu aimable et courtois? Tout d'abord , je dirais que la référence visuel immédiate qui me vient à l'esprit après le visionnage de ce film est " Plus Belle La Vie" . C'est plus sérieux que l'ironie supposée. L'enfonçage de porte ouverte tout au long de ce film est extraordinaire. La platitude du jeu des acteurs n'est du qu'à l'ineptie de leur dialogue et quand à la réalisation ...Il parait que Canet travaille beaucoup et on se demande bien à quoi ...Pour ce Champs/Contrechamps permanent? cette caméra immobile , sans imagination et plate au possible? Le pire est que le personnage (Canet) dans sa frénésie de réussite et , d'opportunisme est presque sympathique mais il est trop lisible dans ses ( vaniteuses ) ambitions et le public s'en rendra compte tôt ou tard..mieux vaudrait tôt d'ailleurs..
Une bande de trentenaires parisiens s’apprête à partir en vacances au Cap Ferret, lorsque l’un des leurs subit un grave accident de la route. Ils décident néanmoins de profiter de leur séjour. Mais la culpabilité, les petits mensonges et failles de chacun, vont amener bien des tensions… Pour sa troisième réalisation, Guillaume Canet revisite le film de vacances, bien loin des comédies estivales potaches et franchouillardes. La mise en scène de veut ainsi soignée, avec entre autres un plan-séquence impressionnant en guise d’introduction, ou une BO rock de bel effet. Cependant, les protagonistes, interprétés par la bande d’amis de Canet, sont très inégaux. Entre grosses caricatures (François Cluzet en fait des caisses en stressé de service, Laurent Laffite surjoue l’ado attardé sentimentalement) et personnages antipathiques (Marion Cotillard en camée qui enchaîne froidement les conquêtes, Gilles Lellouche en dragueur de service), il est difficile de s’attacher à ce groupe, ou d’éprouver de l’intérêt pour certaines sous-intrigues, surtout sur 2h30. Il y a tout de même une certaine sensibilité qui se dégage par moment, et certains arcs narratifs aussi amusants qu’intrigants (la relation ambigüe entre les personnages de Benoit Magimel et François Cluzet, source de tensions). Ceci permet aux « Petits Mouchoirs » d’arriver à une comédie dramatique qui se tient, mais on aurait espéré que l’aspect « film de pote » soit moins voyant.
Il m'aura fallu huit ans et la sortie prochaine de sa suite directe pour enfin découvrir ce Petits Mouchoirs. Je me méfie bien souvent des films plébiscités à ce point car il s'en suit fréquemment de belles déceptions. Et bien ce n'est pas le cas ici, ce métrage fort de Guillaume Canet m'a littéralement embarqué notamment par sa déconcertante simplicité, comme quoi il ne faut pas toujours un scénario aux petits oignons pour toucher sa cible. Ici l'humour côtoie l'émotion durant 2h30 qui n'en paraissent pas tant et j'imagine que vu la quantité de personnages tous plus différents les uns que les autres, chacun y trouvera un peu de son histoire personnelle dedans, énormément de thèmes sont évoqués de surcroît avec une place de choix pour l'amitié et l'amour bien évidemment. Canet gratte et met en exergue les névroses de tout un chacun avec un certain talent qui fait même oublier quelques caricatures. C'est touchant, drôle, gênant parfois mais surtout très bien écrit et les personnages sont tous extrêmement attachants, un film générationnel qui parlera à beaucoup et qui rassemble en outre un casting exemplaire. Une vraie belle surprise pour ma part.
Méthodique dans la description des liens, les déboires entre personnages et leurs travers, le magnétisme au sein de cette bande de potes fonctionne tout autant. Souvent excessif, certains nous agasseront, pourtant on ne tombe jamais vraiment dans la caricature.
Un casting de dingue niveau trois étoiles au diapason qui cartonnent tous sans exception. Des moments fort qui restent dans ma mémoires. Entre comédie et drame qui dansent avec classe et détermination grâce à un Guillaume Canet au top de la réalisation fort de situations cocasse et dure. De superbe décors et images sur les lieux de bord de mer, un vrai bole d'air fraie. Des dialogues percutant, près de trois heures de bonheur, un finale parfait et poignant !
Guillaume Canet qui revient après un très bon "Ne le dis à personne" revient avec son chouchou François Cluzet et un casting 5 étoiles. Mais les 5 étoiles, ce n'est juste pour ça. Car on assiste ici à une auto-célébration de vacanciers friqués avec leurs petits soucis du quotidien. J'en ai assez dit.
Encensé par la critique et par les spectateurs, le dernier film de Guillaume Canet ne le sera pas par moi. Et pour cause, s'il va sûrement battre des records d'entrées en salle cette année, c'est, selon moi, probablement plus grâce à tout le battage médiatique qui a été fait autour que grâce à l'histoire en elle-même.
La bonne idée dans "les petits mouchoirs", c'est que le film parle à tout le monde: une bande de pote en vacances, chacun avec ses petits problèmes amoureux, qui se mentent les uns aux autres et à eux-mêmes. "On passe du rire aux larmes", a-t-on entendu dire... pas vraiment. On sourit bien sûr, notamment grâce à quelques répliques cinglantes bien trouvées et à la liberté que s'accorde les personnages, dans ce film grand public, pour parler de...
Le thème de la bande de copains qui se déchirent a déjà été mis maintes fois en scènes, rien de bien original. Certains acteurs relèvent le niveau sans pourtant transcender le film
Guillaume Canet met en scène tout sa bande de potes comme à un hommage à Claude Sautet et son "Vincent, François, Paul et les autres". Entre mensonges, fou rire, histoire d'amour, d'amitié, deuil, le réalisateur nous positionne au centre de la table d'amis afin de profiter au maximum. Les acteurs sont excellents (même Jean Dujardin dans les quelques moments où on le voit). Seul bémol, la longueur qui aurait du perdre au moins une demi heure sans dénaturer la qualité. On a dorénavant tous peur de perdre un pote qui aurait trop picolé ... alors on les surveille un peu plus. Un très bon moment de cinéma.