Avis : Les Âmes Vagabondes - Page 9

Mielleux est le premier mot qui me vient pour les âmes vagabondes. On sent plus la patte de Stéphanie Meyer sur le film que celle d'Andrew Niccol , et c'est le problème. Les thèmes du film sont vu et revu et en plus mal traités.

Je l'ai lu en livre, et je trouve que le réalisateur c'est très bien servi des détails du livre pour en faire un film qui accroche.

Andrew Niccol aura-t-il été (comme beaucoup) l'homme d'un seul film ? On commence à se poser la question. Car après le chef d'oeuvre de science-fiction qu'est Gattaca , on est un peu plus déçu à chaque nouveau film. Après le ratage Time-Out, il se fourvoie une fois de plus. Ses Ames vagabondes sont d'un ennui sans nom...

"Les âmes vagabondes" est un recyclage édulcoré de l'idée de "Body snatchers" assaisonné de romantisme nunuche. Même si c'est visuellement pauvre, ça donnerait finalement quelque chose de pas si mal que ça à regarder... s'il n'y avait pas cette voix intérieure ridicule, procédé exploité à l'identique dans "La personne aux deux personnes"... pour son côté comique. C'est franchement pesant, et venant d'Andrew Niccol, qui a réalisé des films qui ont marqué la mémoire récente du cinéma, c'est quand même étonnant. Il y avait peut-être plus subtile et mieux à faire.

Qu'il est vide ce film...
Pourtant Andrew Niccol nous avait habitué à des films puissants et innovants : "Gattaca", "Time Out", "Lord of War"... Mais là, le compte n'y est pas.
Scénario déjà vu en mieux ailleurs. Ca sent le petit bras. Ça caquète beaucoup et ça agit peu. On ressent un manque de vision et d'envergure. Espérons que le bouquin soit meilleur.
Et les acteurs sont largement en deçà de leur talent. William Hurt et Saoirse Ronan assurent le job minimum mais Diane Kruger a rarement été aussi mauvaise , pas qu'elle soit exceptionnelle d'habitude mais là ça sent la sinistrose. Et ne parlons pas des jeunes éphèbes transparents et inodores. Vide... 2/5

Affligeant tellement c'est mou et sans grande originalité. On a juste envie de piquer un bon roupillon dès les premières minutes ...

Après les 30 première minutes du film, je me suis demandé si j'allais pouvoir aller au bout... Certes il y avait là une idée à développer, et après lui avoir donné une chance... mais là franchement c'est plus souvent risible, des dialogues affligeant digne d'un dessin animé pour enfant de 3 ans, sans parler de l'actrice principale qui a autant de charisme qu'une huître... Des méchants qui sont gentils, je ne sais pas, j'ai du louper un truc et je n'ai pas du tout réussi à rentrer dans cette histoire. J'ai mis une demi étoile pour les paysages et une demi étoile pour les Lotus chromées... J'ajoute un grand soupir de soulagement à la fin

Un infâme navet d'anticipation mielleuse,malheureusement prévisible car adapté de la tâcheronne Stéphanie Meyer("Twilight",c'est elle). On se demande alors comment Andrew Niccol,réalisateur du cultissime "Bienvenue à Gattaca",mais dont le souvenir s'évapore de plus en plus,a pu se laisser tenter par ces questionnements adolescents existentiels sur fond de corps manœuvrés par des E.T,qui ressemblent à des post-hippies. La réponse est simple:la dimension existentielle et futuriste du roman. Cependant,il est impossible de faire des miracles avec un matériau si basique,et Niccol peut juste rajouter quelques belles prises de vues du Nouveau-Mexique. La partie SF est très très légère,avec juste deux âmes cohabitant dans le même corps de l'héroïne,qui ne pense qu'à vivre son "grand amour" d'adolescente. Lorsque le film finit par se concentrer sur le triangle amoureux avec les deux bellâtres de service,il sombre dans le ridicule le plus absolu. "Twilight" à côté,apparaît comme du Proust,c'est dire !! Catastrophe industrielle et artistique pour ce teen-movie girly qui se fout du public.

Je n'avais pas lu le livre, je ne savais donc pas à quoi m'attendre. On retrouve bien la de touche de Meyer et sa niaiserie. On met longtemps à rentrer dedans, la deuxième partie est pas mal mais la fin est nulle car trop candide (tout est pour le mieux dans le meilleur du monde), une fin à la Twilight donc. Bref film très très très moyen.

Ce film (vo fortement conseillée !) ne plaira certainement pas aux plus cyniques et machos d'entre nous, mais porte sa petite lueur d'espoir enfantin, et bon sang, que ça fait du bien par les temps qui courent ! "The Host", produit par Stephenie Meyer (l'auteur de "Twilight") herself, est à la fois un bon résumé et une bonne introduction au livre original, bien qu'évidemment on puisse regretter que certains personnages ou situations soient escamotés, format oblige. Mais les acteurs ne déçoivent pas, et les dialogues intérieurs sont remarquablement bien restitués. La musique est à la fois discrète, douce et entêtante, et malgré sa simplicité réussit à résonner encore dans nos têtes une fois le film terminé. Certes nous sommes ici bien loin d'une action haletante, d'un scénario alambiqué ou engagé, aussi ne rentreront dans le film que ceux qui savent simplement se laisser porter par l'imagination ainsi déployée et se laisser gagner par l'émotion, le temps d'un voyage sidéral, au cœur d'une âme vagabonde.

J'ai bien aimer ce film qui m'a beaucoup plus dans sont scénario et l'émotion qu'il transmet au spectateur tout simplement super

Ça va super bien sur Terre : les guerres, les maladies, le chômage ont disparu, tout le monde est méga-souriant et heureux,... Bref, il ne se passe plus grand chose d'intéressant en fait.
Et, devinez quoi, tout ça n'est pas le fruit d'une politique de nos dirigeants mondiaux mais d'une bande de chenilles blanches extraterrestres parasites venues envahir nos petits corps d'humains pour vivre en harmonie. Des aliens colonisateurs de mondes qui ont pour principales conséquences de donner à leurs hôtes les yeux tout brillants, un goût prononcé pour les uniformes blancs, les voitures de sport gris métal et la décoration d'intérieur minimaliste (Valérie Damidot n'a pas dû survivre à l'invasion) mais aussi, et ça ne serait pas drôle sinon, pour but d'éliminer les dernières poches de résistances humaines pas très enclines à disparaître.

La toute mimi Melanie fait partie de ces groupes survivants mais, poursuivie par des traqueurs aliens et pour protéger son petit frère, elle tente de se défenestrer. Pas de chance, elle parvient à survivre et les extraterrestres en profitent pour lui implanter une des leurs, une dénommée "Vagabonde" (qui s'appellera plus tard "Gaby", seigneur, ils n'ont peur de rien).
Seulement, Melanie a une personnalité tellement forte qu'elle subsiste encore quelque part dans son corps devenu de fait le théâtre d'une cohabitation entre son esprit et l'alien. Bien évidemment, Gaby va épouser la cause de son hôte et partir retrouver le petit frère de celle-ci...

Aïe, ouille, on va vite oublier que c'est Andrew Niccol aux manettes de ce machin.
Même si le déjà pas très réussi "Time Out" nous avait fait entrevoir que le bonhomme n'avait plus grand chose à dire dans le domaine de la SF dystopique sinon une fâcheuse tendance à se répéter dans la représentation esthétique d'un régime totalitaire, "Les Âmes Vagabondes" (qui est à la SF ce que "Twilight" est au genre vampirique) lui fait carrément toucher le fond tant ses idées formelles ne sont plus que la caricature d'elles-mêmes au service de l'adaptation d'un bouquin de Stephenie Meyer.

Peu importe le contexte d'invasion alien, ici, ce qui importe c'est bien une nouvelle fois la traduction des fantasmes refoulés de la romancière mormone : l'éternel triangle amoureux formé par l'héroïne et deux bellâtres adolescents.
Histoire de ne pas se faire griller en train de raconter une nouvelle fois la même chose, elle varie un peu les enjeux : Melanie avait un petit ami résistant, Jared (Max Irons, le fils de Jeremy), qui n'est forcément pas très heureux de la revoir revenir en alien et Gaby, elle, à un gros coup de cœur pour un ami de Jared.
Du coup, la pauvre Saoirse Ronan, qui n'en demandait sûrement pas tant, passe les trois quarts du film enfermée dans une galerie de cavernes, repère de la résistance, à faire des bisous à l'un ou à l'autre en fonction de la personnalité mise en avant et tout ça est véritablement passionnant à regarder comme vous pouvez l'imaginer.

En ne s'attachant donc qu'à la condition sentimentale de cette héroïne si particulière, "Les Âmes Vagabondes" se contente du minimum syndical sur tout le reste : l'intrigue extraterrestre ne décolle jamais (le face à face entre Melanie/Gaby et leur traqueuse interprétée par Diane Kruger avait pourtant du potentiel de par la similarité des personnages mais non, on expédie ça n'importe quand) et se cantonne à en dessiner les contours en vue d'affrontements futurs comme si le film était sûr de son fait de devenir le premier épisode d'une franchise (l'épilogue est particulièrement ridicule sur ce point).

On sauvera de ces deux longues heures bien évidemment Saoirse Ronan dont le capital sympathie n'est jamais égratigné par ce vide intergalactique (et c'est déjà très fort en soi !), un William Hurt convaincant en leader de la résistance et l'apparition surprenante d'une actrice connue dans la dernière partie (tant mieux qu'il n'y ait pas eu d'autres films, la revoir là-dedans aurait été un calvaire).

Rejoignant la flopée de teen-franchises avortées dès le premier épisode, "Les Âmes Vagabondes" aura au moins eu le bon goût de nous épargner une série de suites qui aurait continué à explorer...du néant.

Je tiens avant tout à dire que je n'ai pas lu le livre de Stephenie Meyer, par conséquent aucune comparaison n'est possible. Ma critique ne sera donc basée que sur le film.
J'ai beaucoup aimé de part son histoire originale : une autre espèce a envahi la Terre et prend possession des corps humains de sorte à les contrôler. Coloniser l'espèce humaine, vivre en harmonie et en paix et combattre la résistance humaine. Certains humains résistent mieux que d'autres, comme Mélanie qui n'a pas disparu mais reste prisonnière à l'intérieur de son corps.
Cette cohabitation entre Mélanie et Gabie (l'autre espèce) est très intéressante à voir. Ces deux esprits à l'origine en conflit vont devoir apprendre à vivre dans un même corps et à s'entendre. Une forte amitié va les unir.
Convaincre son groupe d'amis, sa famille, son petit frère et l'homme qu'elle aime qu'elle est toujours en vie n'est pas chose facile, car il est difficile d'y apporter des preuves. On découvre donc l'histoire d'une jeune femme à l'esprit à moitié contrôlé qui va essayer de ré-intégrer son groupe, tout en les aidant à résister. La confiance est un élément fondamental de ce film.
L'histoire n'a aucune incohérence et chaque scène est prenante. On y passe par l'émotion, la tristesse, la peur, l'amour, la tendresse, l'amitié, l'intrigue...
C'est un très bon film, quoique parfois trop gentillet mais n'oublions pas qu'il provient d'un livre pour adolescents. J'attendrais patiemment la suite de cette trilogie.

The Host (Les Âmes Vagabondes) : Vraiment une très bonne surprise !! Très différent de ce à quoi je m'attendais (merci aux bandes-annonces), un rythme plutôt lent et posé mais une histoire émouvante et captivante. Audacieux mélange entre science-fiction et drame sur fond d'histoire d'amour, cette dernière est agréablement bien ancrée dans l'histoire sans verser dans le ridicule et l'excès d'eau de rose. Elle est suffisamment en retrait que pour pouvoir apprécier l'histoire générale d'invasion extraterrestre et des conséquences mais assez mise en avant également que pour pouvoir amener cette petite touche sentimentale. Et justement, là où c'est original c'est que l'on ne parle pas de paradoxe spatio-temporel ici mais de paradoxe sentimental et cet aspect représente beaucoup dans l'intrigue du film et donne envie de continuer à la découvrir. Techniquement c'est du tout bon, réalisation juste et soignée, de très bons acteurs, on est loin des clichés au niveau des personnages et en partie grâce à des acteurs convaincants. Une bande son sublime et des effets spéciaux réussis. Adapté des bouquins de l'auteur de la saga Twilight, on pouvait s'attendre à un truc nunuche à souhait et c'est là la grande surprise, on a ici une très bonne histoire de science-fiction sentimentale et c'est assez rare. Un très bon moment, je le conseille vivement, la fin est émouvante et ouvre sur la suite que j'ai hâte de connaitre.

D'habitude, lorsque je voie un film après avoir lu le livre, j'en ressort déçu... mais là, c'est tout le contraire! Ce film est passionnant! Bien sur, tout les éléments du livre ne sont pas aussi détaillé dans le film, mais c'est normal, il ne dure que 2h! Je le conseille vivement :)