Avis sur High Art

Magnifique film indépendant et artistique !! 'High Art' est un film transcendent où l'ennui n'a jamais sa place. Le long-métrage est passé très vite, je n'ai pas vu les minutes défilés tellement le scénario est brillant. Radha Mitchell, Patricia Clarkson et Ally Sheedy sont magnifiques dans leurs rôles.

La mise en scène est affreuse, l'image est terne et les têtes de dépressifs des acteurs nous enchantent guère. J'ai détesté ce film.

Les histoires d'amour lesbiennes ont tout généralement pour m'intéresser et "High Art" n'avait rien pour être une exception excepté que la réalisatrice se complaît dans une image terne, ce qui est un peu ironique quand on sait que le film se passe dans le milieu de la photographie, et dans un rythme exagérément lymphatique ; sans que ni l'un, ni l'autre servent le propos du film, au contraire. Reste l'histoire en elle-même et puis les interprétations toutes en nuances de Radha Mitchell et d'Ally Sheedy. Au moins si on peut reprocher ici à Lisa Cholodenko de ne pas être une grande réalisation, on ne peut pas en tous les cas faire la même chose à propos de sa direction d'actrices.

Film interessant sur 1 sujet aujourd'hui encore assez tabou : l'homosexualité.Il faut quand meme passer la 1ere demi heure plutot chiante entre dialogues pseudo intello et soirées snifette bien molles pour arriver a l'interet majeur : la relation amoureuse entre 2 femmes que l'art de la photo et une fuite d'eau a provoqué.Radha mitchell est tout bonnement epoustouflante dans un role tres delicat mais sa fraicheur ,son visage et tout simplement son talent naturel rendent cette histoire d'amour touchante et terriblement sensuelle.L'autre actrice (ally sheedy) au look de lieutenant ripley est elle aussi excellente ,ses relations conflictuelles avec sa petite amie allemande et avec sa mere renforce son humanité et la detresse dans laquelle elle se retrouve plongé suite a cette rencontre.Dommage que le dernier 1/4 d'heure replonge dans les travers du debut jusqu'a un final tragique ,reste le portrait de 2 femmes amoureuse filmé simplement par une autre femme d'ou la force du propos.

Vu en 98 ou 99, intriguée par l'affiche mettant en scène, semblait-il, deux femmes, en intimitée supposée. Ce film est élégant, par sa lascivité nonchalante et la découverte d'un milieu artistique Nnew-Yorkais, un peu désaxé, évoluant en petite communauté, autour de Lucy (ALLY SHEEDY: "BREAKFEAST-CLUB")une ex-star de la photographie, ayant décrochée, car saturée par "the industry work". Issue d'une famille juive aisée, (dont le père est absent, et la mère exigeante), elle put", les portes du succès, à l'apogée de son Talent et Art.
Sa relation privilégiée avec Greta, une actrice allemande un peu has been, en tous les cas, camée, sera perturbée par l'irruption fortuite, de sa troublante de féminité et sensualité, voisine: SYD, rédactrice adjointe (assez malmenée), au sein d'un magazine centré sur... La photographie.
Ce lien ooportun, entre les deux femmes, les menera à une évolution à la fois attendue et déconcertante.
Film "culte" pour les amoureux du monde Saphique, et artistique, ainsi que les observateurs curieux, des variations aériennes et capricieuses du toujours fragile et fugitif désir...

Film lesbien très 90's dans son ambiance. Sympa à regarder mais pas très captivant et sans doute vite oublié, malgré la présence de l'excellente Ally Sheedy, l'actrice d'une génération.

Certes, on peut apprécier ou abhorrer les thèmes homos...mais on ne peut demeurer indifférent à cette glauque "lesbian love story". On ne peut rester insensible à la grâce touchante des sentiments éprouvés, à la manière parfois trop "indie" dont tout cela est filmé. Un film d'auteur, un film génial, "fashion" mais profondément, "glamour" mais sans excès. Suffisamment triste et inachevé pour regretter qu'il n'y ait pas plus de films "commerciaux" de cette envergure. A voir, longuement, seul et à déguster comme un délicieux trip dans l'âme féminine, la seule à pouvoir faire parler son corps.

Bonne interprétation mais le film souffre de trop de longueur et n'arrive jamais à captiver. Un esthétisme froid des couleurs palotes et blafardes pour aboutir sur une oeuvre cafardeuse ou l'émotion paraît absente.

Un film qui porte à merveille son nom. Oui, il dévoile de la sensualité et éveille des fantasmes. Oui, il traite de sujets « déconcertants » pour certains. Mais sa force est ailleurs : dans sa délicatesse, dans son ton velouté, dans son extraordinaire réalisme, à un tel point que Lucy, la bohème, ne se contente pas d’entraîner dans son sillage Syd à elle seule : nous la suivons volontiers. Du grand art.