Avis sur Le Sous-sol de la peur

Peu diffusè à la tèlèvision, "The People Under the Stairs" est pourtant l'un des films majeurs de Wes Craven! Ce dernier s'inspire de faits rèels avec une opposition entre la pauvretè et la richesse, de l'enfance vers l'âge adulte! Une sèrie B d'horreur bien fichue qui s'avère riche en surprises en intègrant habilement le gothique inquiètant et le dèjantè sadique! il s'en passe de belles dans cette maison infernale avec un dèferlement non stop de passages secrets! Craven traque son sujet avec maitrise et efficacitè! Aucun temps mort dans cette maison de l'horreur, insonorisèe par des doubles cloisons avec un èquipement high-tech et super performant! Dedans un couple de dètraquès (Everett McGill & Wendie Robie, couple chtarbè du bocal) face à un prè-ado du ghetto aussi futè que courageux! Du cinoche extrêmement attractif et solide avec un Prix spècial du jury au Festival d'Avoriaz ô combien mèritè! Vu en salles durant l'hiver 92...

Irch.. Mais qu'est-ce que a pris Wes Craven pour qu'il ponde un film comme ça ? Craven est sans conteste un des maitres de l'horreur, créateur de grands personnages, de films cultes, n'ayant pas réalisé beaucoup de chefs d'oeuvre mais ayant toujours fait les choses a peu près correctement et ses films sont très souvent très agréable a regarder. Mais alors la... "Le Sous Sol De La Peur" est un film mal construit, sans queue ni tête, dans lequel les personnages sont inintéressants au possible, absolument pas crédibles, et même ridicules pour certains... Un beau ratage.

Petit film méconnu mais bien sympathique que Le Sous-sol de la peur, qui prouve qu’il ne faut pas réduire Craven à ses métrages les plus connus, et qu’il y a des choses assez surprenantes et détonantes dans sa filmo.
Ici pas un casting bien connu, si ce n’est la présence un peu anecdotique mais toujours haute en couleur de Ving Rhames, dans un second rôle qu’il porte avec son entrain habituel. Les autres interprètes sont peu connus mais sont vraiment très bons. Brandon Adams est un jeune acteur enthousiasmant, et même s’il n’est pas forcément très crédible dans ses réactions par rapport à ce qui est censé se passer sous ses yeux, pour autant sa vigueur est communicative est on passe complétement sur cette absence de dimension réaliste. Face à lui, une jeune actrice un peu tiède mais c’est son personnage qui veut cela, tandis qu’il y a un duo de méchant totalement déjanté campé avec une folie contagieuse par Everett McGill et Wendie Robie. Ils sont détonants, sadiques, comiques, bref, tout y passe, pour notre plus grand plaisir.
Le scénario se veut simple, mais efficace. L’intrigue n’est pas très épaisse, et n’est pas forcément très crédible, mais on s’en moque, clairement ce n’est pas ce qu’a voulu Craven qui nous livre un jeu du chat et de la souris sanglant et parfois dopé à l’humour noir qui s’avère franchement très divertissant. Le métrage est très nerveux, parfois spectaculaire, d’autres fois bien sanglant, et cette course poursuite en quasi huis-clos est totalement happant. Franchement je n’attendais pas du tout un film aussi accrocheur, et pourtant…
Visuellement le film est là aussi réussi. S’appuyant principalement sur la maison, sorte de manoir bourgeois meublé à l’ancienne, les décors sont à la hauteur de ce que l’on attendait et l’ambiance est agréable, à la fois étonnement chaleureuse et en même temps froide et inquiétante. Le mélange d’ambiance fonctionne à plein régime, en accord d’ailleurs avec le scénario qui se veut tantôt très sombre tantôt à la limite de la drôlerie. A noter de bons effets spéciaux, quelques effets horrifiques sympas, mais des « peoples » qui auraient pu être mieux fichus cependant. De même niveau bande son on pouvait attendre mieux. Sinon Craven se fait plaisir très clairement avec ce film, et distille sa course poursuite avec un entrain communicatif.
Pour ma part Le Sous-sol de la peur est donc une belle petite surprise. C’est un film qui veut vraiment divertir entre horreur et comédie, et le résultat est divertissant. Dommage qu’il reste des aspérités assez sensibles, mais enfin, le film est concluant. 4.

De cette réalisation très 90's signée Wes Craven, on ressort assez partagé. Partagé entre d'un côté une réalisation somme toute correcte, un potentiel horrifique plutôt bien exploité sur quelques phases et une certaine empathie pour le petit personnage surnommé « Tout fou », sorte de Gavroche du ghetto, et ce malgré le côté un peu naïf du message idéaliste à peine dissimulé par Craven (mais bon, comme on dit, ça ne mange pas de pain). Mais de l'autre, ressort parfois le côté obscur du réalisateur, équilibriste du cinéma d'horreur malgré un talent indéniable. En effet, difficile de fermer les yeux sur certaines scènes purement nanardesques comme, par exemple, cette tendance qu'à l'hystérique méchant de l'histoire à refaire les plâtres à grands coups de fusil à pompe, et en tenue SM (!). Le côté humoristique est parfois mal intégré à l'ensemble et Craven affiche une certaine tendance à tourner en rond dans son développement, se répétant dans la mise en place des instruments horrifiques (poursuite, cachette, re-poursuite, re-cachette, etc...). Vous l'aurez compris, malgré un fil conducteur assez glaçant car fondamentalement malsain, certaines maladresses viennent ternir le tableau et font basculer « Le sous-sol de la peur » dans la catégorie des films anecdotiques de son réalisateur. Reste que ça n'est pas non plus irregardable et que ce petit côté rétro conserve aujourd'hui un certain charme. Quant à ce couple de fous furieux très tordu et très méchant, peut-on décemment lui reprocher d'avoir voulu enfermer Iggy Pop et le groupe Manowar dans sa cave ?

Même après avoir terminer le film, je ne sais toujours pas ce que j'ai vu : un maman j'ai raté l'avion de l'horreur, une famille addams absolument pas comique ou un film d'horreur pour adolescent boutonneux ? Non vraiment, tout est mauvais, les acteurs, l'histoire, les gags, les trucages et même l'horreur. Un comble pour un film du genre. La mort vous va si bien de Zemeckis sera un peu plus retordant et saura mieux vous satisfaire que ce film peu abouti de Craven qui nous habituera à un niveau supérieur avec Scream, Freddy et les autres.

Le Sous-sol de la peur : Wes Craven, le maitre de l’épouvante horreur nous a habitué a beaucoup mieux (Freddy, Scream…). Car dans ce film, il mélange le genre : épouvante, horreur et comédie mais ça ne marche pas et on n’y croit pas. Pourtant, l’horreur peut très bien se marié avec le comique, exemple : la série des Evil Dead mais il faut savoir maitrisé. Et dans ce film, c’est bof, bof. Dommage, car le scenario et le concept du film est assez original avec cette histoire de maison « hanté » par une secte qui kidnappe des enfants… : et des que on rentre dans la maison, on n’y ressort plus jamais. Mais la, le « héros » du film est un petit garçon qui va vouloir voler l’argent de cette maison de fou pour aider sa famille ainsi que sauver la fille qui a était kidnapper. Donc, ils vont faire une partie de cache cache dans cette maison (dans les conduites d’aération : très bon concept) pour essayer de sortir. Donc voila, le tout est assez décalé car certains réaction de personnage n’est pas crédible, d‘ou le coté décalé et humoristique. En plus, les costumes sont pas tops (costume en cuire du père…). Et tout ça, c’est dommage car niveau ambiance, c’est du Wes Craven donc c’est maitrisé. Et pour finir, les acteurs sont corrects pour le délire du film mais sans plus. Donc voila, un film qui se laisse regarder mais un scénario qui aurait mieux fait de ce concentré sur l’horreur que sur la parodie du genre : dommage.

C'est quand même le type de film qui décrédibilisait totalement Wes Craven bien avant le navrant Cursed et fait ressortir tout le côté opportuniste du bonhomme. On est au début des années 90, les goonies ont cartonné quelques années plutôt, le hip-hop est en train de tout envahir donc ce vieux Wes a l'idée d'envoyer un petit black de 12 ans dans une maison de dingue habité par 2 psychopathes mais rassurez vous le gamin de 12 ans est un vrai petit adulte de substitution, intelligent, courageux, grande gueule et surtout quasiment immortel capable d'étaler un adulte d'1m90 sans trop de problème tout en s'exprimant comme un gars de 40 ans. Vous l'avez peut être compris le personnage du gamin est le prototypes même de l'enfant dan le cinéma hollywoodien alors franchement si vous arrivez à supporter cette image débile peut être trouverez vous cette critique sévère mais rajoutons à ça une galerie de personnage tous plus navrant les uns que les autres et un scénario hautement ridicule et vous obtenez un truc faussement culte parfaitement à l'image de Craven. Et si Everett McGill vous a gonflé en cabotinant comme un fou je vous conseille "Piège à haute Vitesse" où l'ami Steven "Panda" Seagal lui explosera la tête avec plaisir.

Un Wes Craven à classer parmi ses pires réalisations. On tombe d'emblée dans le ridicule, on sombre de plus en plus et on attend très vite le mot "end" (si on a le courage d'attendre jusque là).

Je viens de le voir a l'instant, un film que j'ai louper durant mon enfance.
J'ai surkiffer.
Un coup c'est originale, un coup effrayant, un coup décalé.
Un chouette film, qui même s'il a un peu vieilli au niveau des maquillage, est quand même sympa a regarder, rien que pour l'histoire originale.
Tu m'a surpris, Wes !

Ambiance pourrie, acteurs mauvais (même Ving Rhames), scénario ridicule, tout dans ce film est fait pour vous donner envie de stopper au bout de 30 minutes.

C'est une blague ce film.
A noter que le personnage principal, ce gamin de 13 ans, est vraiment précoce, une vrai brute ! Superman en personne ! A cette allure, à 20 ans il casse sa pipe ... Bref sinon le stéréotype de la mégère qui lève bien haut son couteau en hurlant comme une hystérique pendant au moins dix secondes, tout en pourchassant le gamin cité plus haut mais en veillant également à faire des petits pas pour ne pas le rattraper et ainsi le tuer ... Hum ... Y'a vraiment des malades ...

Wes Craven est un réalisateur atypique capable du meilleur (Les Griffes de la Nuit, Scream…) comme du pire (La Colline a des Yeux II, la créature du marais…). Ce film fait clairement parti de la deuxième catégorie! Une étoile pour la scène hallucinante ou le méchant de l’histoire traque le jeune black dans sa combinaison en cuir intégrale.

Un des meilleurs film de Wes Craven, en huit clos et qui viellit très bien! "j'ai pas envie de te tuer, mais je le ferais quand même, parceque j'aime pas ta gueule"...

Il a beau s'attaquer à la psyché décadente de son pays, Wes Craven n'a pour autant jamais été étiqueté cinéaste politique comme ses compères John Carpenter ou George Romero. Ce qui semble passablement injuste puisque sa carrière fut riche en coup de canifs à l'encontre du rêve américain et de ses mensonges. Le scénariste/réalisateur n'a jamais caché s'être souvent inspiré de faits divers morbides pour créer certains de ses films, meilleure réponse aux mauvaises langues brocardant le cinéaste pour soi-disant inspirer les comportements déviants. Le Sous-sol de la peur est de ceux-là, un projet éminemment sensible dont la puissance évocatrice en font une œuvre importante pour Craven.

Le metteur en scène a souvent pris soin de délimiter un cadre immédiatement familier - à fortiori confortable - pour lentement en déformer les perspectives. Cet opus change légèrement la donne, en cela qu'il nous confronte à un environnement on ne peut plus inconfortable dès le début. Un manoir hantée ? Un désert hostile ? Un cauchemar ? Non, un ghetto et la triste réalité qui l'habite. Notre héros ("Fool") est un jeune garçon, courageux et bien-intentionné mais continuellement ramené à une condition déplorable. Lui et sa famille vivent dans la misère, dans un quartier cerné par le désespoir et les combines minables en attendant que la police ou les huissiers les expulsent. Le voilà donc enrôlé par deux loubards afin de subtiliser quelques richesses à ceux qui les ont dépossédés, les propriétaires. Seulement, lesdits bailleurs vivent retranchés dans une demeure, coupés du monde et rétifs à la moindre intrusion extérieure. Disons que leur maison abrite mille et une surprises, et pas des plus agréables. Arrivé à l'intérieur, le film révèle sa vraie nature.

Craven assume une filiation avec les contes des frères Grimm dans cette relecture trash et outrée de la maison hantée. Trésor caché, princesse à libérer, pièges à satiété et un couple d'ogres bien cintrés ; derrière le périple qui attend le minot, Le Sous-sol de la peur est une attaque en piqué sur le capitalisme et ses conséquences désastreuses sur le contrat social. La métaphore est limpide sans être grossière. Les propriétaires n'ont pas besoin de nom pour devenir la synthèse d'un système glouton qui se nourrit du racisme et des inégalités pour prospérer, en ne laissant que des miettes à ses innombrables victimes. Juste assez pour lui permettre de subsister indéfiniment (?). Intelligemment, le long-métrage inverse le schéma typique puisque l'espoir émerge des sous-sol ou de derrière les murs. On ne pourra pas lui reprocher d'explorer tous les recoins de la maison. Les personnages s'infiltrent dans chaque parcelle comme dans un jeu de cache-cache mortel.

On retrouve la signature Craven dans un ton qui oscille entre humour et horreur, avec cette fois un zeste de tendresse pour son petit héros dont le courage et les principes font souffler un vent de contestation irrésistible. On pourra trouver à redire sur certains effets un peu datés, ou le jeu volontairement cabotin des hôtes qui nous amène à mi-chemin entre la fable et la BD. Pour ma part, j'ai trouvé la première heure très réussie, avec un rythme survolté et quelques belles trouvailles. J'ai trouvé que la dernière partie tire légèrement en longueur quoique la symbolique trouve souvent une belle (ou terrifiante) représentation. Bref, un film méconnu pourtant essentiel dans la filmographie de Wes Craven dont la richesse n'est plus à démontrer.

Wes Craven met tout son talent à ce film d'horreur à petit budget. L'acteur principal est la maison truffée de cachette et de couloirs pour pouvoir s'échapper. On retrouve le côté comique de Wes Craven au milieu d'horreur et de découpage. Certes ce "sous sol de la peur" ne fait pas partie des références de Wes Craven (Scream, Freddy) mais il contient son savoir faire.