"Godzilla", c'est cette entraîneuse japonaise (naturalisée américaine) toujours attirante malgré ses 60 ans dans le business grâce à des liftings de plus en plus séduisants, au moins au niveau esthétique, il faut bien le dire. Tu l'as déjà visitée plusieurs fois mais à chaque fois ou presque qu'elle te réinvite, bah t'y retournes ! Là, tu arrives chez elle, elle te met à l'aise, te sert un verre et commence à te raconter une histoire. L'histoire d'un type qui perd sa femme dans une catastrophe aux causes étranges, d'un enfant qui grandit sans sa maman mais qui, contrairement à son papa, va accepter de vivre avec cette absence et va lui-même fonder une ravissante petite famille arrivé à l'âge adulte. Une histoire avec des scientifiques, des militaires... Bon, faut bien socialiser avant l'action mais l'histoire, tu l'écoutes d'une oreille distraite. D'une part, t'as l'impression de l'avoir déjà entendue plus de 100 fois et puis surtout, t'es venu là pour pécho, merde ! Donc, ça s'éternise... mais attention, elle y met les formes, hein, elle te fait voyager : les Philippines, le Japon, Hawaï... D'ailleurs, quand elle est rendue à Hawaï et que vous commencez à vous peloter sérieusement, tu sens l'érection monter mais... voilà qu'elle cesse ses caresses et qu'elle referme ses cuisses, la vilaine ! Et qu'elle reprend dans la foulée son récit soporifique de famille à protéger et de villes en ruine où on ne voit rien ou pas grand chose. Et de militaires. Ah ça, les militaires... qu'est-ce qu'elle est chiante avec ses militaires, cette vieille fille à soldats décatie ! Mais bon, tu continues à l'écouter, en commençant à trouver le temps long, quand même. Quand elle t'amène à San Francisco, tu crois que tu vas enfin conclure, mais voilà qu'elle se refuse encore à toi, la chieuse ! Et puis quand finalement elle cède, bien plus tard, ça dure 2 minutes, pas plus ! Intenses ? Mouais, un peu. Pas tant que ça, en fait. Vu que ça fait près de 2 heures qu'elle te tease, tu bandes de plus en plus mou. Bon, d'accord, tu l'as eu, ton orgasme mais putain, que les préliminaires étaient longs et peu engageants ! Et puis le truc qui tue complètement ton plaisir, c'est quand tu te rappelles que t'as payé pour ça et que les quelques euros dont elle t'a délesté vont finir dans la poche de son mac, Gareth Edwards. Bon, c'est sûr, ça te fait un peu moins mal que quand elle tapinait pour cette raclure de Roland Emmerich mais quand même, tu jures -sans trop y croire- qu'on ne t'y reprendra plus, que la prochaine fois qu'elle t'invitera, tu l'enverras se faire voir et que tu préfèreras passer ta soirée à te tripoter devant ton ordinateur ou ta télé sur les images vintage de la belle "Godzilla" du temps de sa splendeur. Le noir et blanc et le latex, ça a quand même un autre charme que la couleur et les cyber-machins.