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ffred
1 537 abonnés
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2,0
Publiée le 4 juillet 2011
Pour son deuxième film derrière la caméra Roschdy Zem adapte et s'approprie un fais divers assez récent qui a fait couler beaucoup d'encre. Je n'avais pas été très convaincu par son premier film Mauvaise foi. Ici il ne convainc pas plus, ni en tant que metteur en scène, ni en tant que scénariste. Sa réalisation est très académique, très sage. Le scénario est d'un parti pris flagrant et nous impose d'emblée l'innocence de l'accusé. Même si les faits sont troublants et que l'enquête semble avoir été bien bâclée. La distribution sauve le film. Et Sami Bouajila en tête, qui trouve là un de ses meilleurs rôles. Et heureusement, car son interprétation inspirée et la force de l'histoire, même moyennement traitée, arrivent à nous donner tout de même une belle émotion. A voir donc pour l'acteur, autrement attendez le passage télé. Le film a d'ailleurs l'air d'avoir été fait pour elle...
Roschdy Zem est, sans conteste, un des tout meilleurs acteurs du cinéma français de ces dernières années. Est-il susceptible de devenir un de ses meilleurs réalisateurs ? Réponse de normand : p'tet bien que oui, p'tet bien que non. En effet, après "Mauvaise foi", un premier film plutôt réussi, on attendait une confirmation avec ce film consacré au drame de Ghislaine Marchal et de Omar Raddad. On évoquera brièvement le fond du sujet : le scénario, écrit à partir du récit de Omar Raddad ("pourquoi moi ?")et du livre de Jean-Marie Rouart, "Omar, la construction d'un coupable", accrédite totalement la thèse de l'innocence d'Omar. Quoi de plus normal, après tout, quand on sait comment la justice a accumulé les bâtons pour se faire battre, avant, pendant et après le procès. Les interprètes ? Sami Bouajila, Denis Podalydès, Maurice Benichou : parfaits. La mise en scène : RAS. Reste un (petit) bémol : le montage, un peu mou, plus téléfilm que film de cinéma. Cela étant, "Omar m'a tuer" est un film qui mérite d'être vu. On notera que Roschdy Zem arrive à incorporer quelques notes d'humour dans une histoire pas franchement hilarante : lorsque Maud, la "secrétaire" de pierre-Emmanuel Vaugrenard (en fait, Jean-Marie Rouart), sort un téléphone portable première génération, le futur académicien prétend que ce genre d'instrument n'a aucun avenir. Malheureusement, il s'était trompé !
Superbement écrit, joué et réalisé. Ce film revient sur une des injustices monumentales de la justice française qui refuse obstinément de reconnaître ses torts et ses travers. Juste, sincère et touchant, Zem signe là une deuxième superbe réalisation avec une interprétation vraiment extraordinaire de Bouajila. A quand le troisième???
Excellente interprétation.. Une charge émotionnelle très forte. Sur le fond de l'affaire, pas de démonstration plus convaincante que ce qui a déjà été mis devant l'opinion publique mais déjà largement de quoi, si ce n'était déjà fait, de titiller et d'interroger l'intime conviction de chacun. A bien y regarder et y réfléchier, les zones d'ombre, à charge et à décharge, ont été laissées intactes. Cest sans doute ce qui dérange le plus le spectateur pris à témoin, l'obligeant à son tour à juger.
Difficile de juger un film partisan sur un sujet d'actualité. Omar m'a tuer n'est pas original, ni particulièrement bien traité, mais il jette un pavé dans la mare. N'est-ce pas son seul but d'ailleurs?
Il est difficile de rester indifférent devant ce drame juridique porté par les solides épaules de Sami Bouajila, absolument impeccable dans son incarnation d'Omar Raddad. Dans sa réalisation, Roschdy Zem s'intéresse surtout aux rapports humains et aux personnalités plutôt qu'aux éléments judiciaires proprement dit, livrant un plaidoyer efficace mais mâtiné d'élans de naïveté pour témoigner de ce fait divers ultra médiatisé. D'un parti pris évident mais d'une force indéniable.
J'aimerais bien que quelqu'un prenne le temps de m'expliquer l'utilité d'un tel film. Oui bien sûr persuadée en tant que citoyenne lambda de l'innocence d'Omar Rayad en même temps cette affaire est tellement absurbe... Mais je me demandais bien ce que la réalisation relatant le sujet pouvait m'apporter de plus. Et puis le parti pris complaisant de Zem qui n'est pas à sa place de regard en retrait du réalisateur, ça en devient presque déplacé. Évidemment qu'un emprisonnement à tord brise une vie. Reste le travail de reconstitution mené moyennement par Denis Podalydès... Malheureusement la présomption d'innocence n'existe plus quand on est jugé coupable. On va se satisfaire de la prestation tout en retenue de Sami Bouajila méconnaissable, quoi que parfois trop forcée niveau accent. Bref sous fond de discrimination en faire-valoir, on constate qu'Omar n'a sûrement pas eu le bagage nécessaire pour se défendre. Celà ne rend pas pour autant le film intéressant. On ne cherche même pas à savoir qui est le vrai coupable et plus important encore, qui était la victime, balayée après trois tirades de dialogue avec une voisine. C'est bien de rivaliser avec les films d'investigations policières, mais quand on utilise un ton dans la prétention de démêler le vrai du faux en ne faisant presque pas d'exclusivité... Ça ne donne pas grand chose au final.
Un documentaire sur l'une des affaires phares des années 90, sans l'avouer, Roschy Zem plaide une cause qui semble évidente : l'innocence d'Omar Raddad. D'un point de vue artistique, Sami Bouajila est proche de la perfection et Roschdy Zem arrive à son objectif sans tomber dans le larmoyant.
Cinq ans après l'honorable "Mauvaise foi", le comédien Roschdy Zem reprend la caméra et, bien qu'il s'en défende, réhabilite à lui tout seul le bouc-émissaire Omar Raddad. L'exercice très scolaire n'apportant aucune plus-value à ce honteux pastiche de justice, on saura se contenter de la parfaite interprétation de Sami Bouajila.
Excellente interprétation de Sami Bouajila, et très bon film de Roschdy Zem. Même si nous connaissions l'histoire il est bon de nous la rappeler pour ne pas oublier qu'avec un innocent on peut construire un coupable et mettre un homme en prison sans aucune preuve valable.
Pour commencer, les acteurs principaux sont parfaits surtout Sami Bouajila qui est vraiment poignant. On est dans une histoire vrai donc c’est un peu plus facile d’émouvoir le spectateur, j’ai trouvé l’ensemble bien mené sans tomber dans la surenchère d’émotion ou de grosses ficelles en tout genre. La réalisation est sobre, efficace, même si le film soufre d’un manque de risque, d’originalité dans la façon de filmer. Il y a tout de même quelques scènes vraiment saisissantes. Même si le film a un parti pris dés le départ, plus ou moins discutable ( on peut se demander si on ne nous cache pas des faits irréfutable contre Omar Raddad) , ça fait plus que réfléchir car si le doute doit toujours bénéficier à l’accusé, j’espère ne jamais être inculpé, car si dans cette affaire il n’y a pas un doute c’est qu’il n’y en a jamais et le texte final du film n’est pas fait pour nous rassurer . Donc on a choisi délibérément de nous montrer qu’un coté de l’affaire et dans ce sens le long métrage est une réussite car on ressort de la salle avec de gros doutes (en gardant à l’esprit tout de même que dans ce film on ne nous dit pas tout) …