Avis : Equalizer - Page 10

Simple mais efficace ! La mise en place de l'histoire est intéressante (me rappelant Taken), et l'histoire est bien ficelée. Denzel Washington est impeccable. Après ça reste un film américain, avec un homme contre tout un réseau...

Ce n'est même plus du réchauffé,c'est du cramé.Le genre de film inconcevable en 2014 ! Certaines scènes sont tellement ridicules que l'on frôle la parodie ( involontaire ) Denzel fait du Bronson mais en plus monolithique ! ( si si c'est possible ) Rien à sauver!

Du grand Denzel, j'ai adoré, un scénario toujours différent mais un acteur toujours aussi exceptionnel. Film d'action, bonne intrigue, bonne bastons, bonne fin à voir au ciné ne pas attendre le dvd !!!!

Quel plaisir d'arriver au week-end et de profiter d'un tel film : ça donne la pêche d'enfer, on se croirait surdimensionné à la sortie... (pourquoi se laisser enquiquiner par de petits soucis...) On est tellement heureux qu'un peu de justice soit rendue.. ici un monde de brute - mafia russe - et avec de très bons acteurs reconnus comme Denzel Washington (Robert McCall), dans un rôle taillé pour lui - génial - et d'autres telle une étoile fulgurante Chloë Grace Moretz (Teri) - elle promet (Sils Maria - Si je reste), même si son rôle est ici modeste, elle est impeccable. Un suspenses nourri tout au long du film, de l'action, des beaux gestes, les scènes d'action sont précises et nettes, une pincée de diabolique avant le déferlement, parfait !! **

Ce film est une bombe! Points faibles à noter: manque de Chloë Moretz qui fait démarrer l'intrigue du film et au final n'apparaît plus sauf pour le boucler et le scénario est aussi trop prévisible. Sinon un générique de fin parfait avec Eminem et Sia pour bien terminer ce très bon film d'action!

Ce Film est une excellente réalisation avec une remarquable prestation de Denzel Washington !

Le film est tout simplement haletant !! Je vous le conseil fortement si vous voulez passer un bon moment de cinéma d'action et un peu thriller sur les côtés.
Denzel dans toute sa splendeur, grand acteur qui a su porter le film malgré quelques imperfections scenaristiques mais à part sa il vaut le coup d'aller le voir et de mettre la main au porte monnaie en ces temps de crise.

Antoine fuque nous a délivrer encore un petit bijoux de son genre les film action, guerre et thriller.
Respect aux 2 grands monsieur du cinéma d'action.

(...) Le film s'inscrit dans une tendance en vogue du moment à savoir un retour vers un cinéma hardboiled avec des vedettes ayant dépassés la cinquantaine qui donnent de leur personne et joue de leur charisme hors norme pour composer des personnages torturés et badass. L'autre tendance lourde, c'est de proposer comme adversaire une mafia, russe de préférence, contre laquelle notre héros va se dresser et finir par décimer. (...) Enfin, monolithique en apparence car à la différence de la nouvelle génération de tétârds qui veulent jouer les durs dans les films d'action actuels et destinés aux jeunes spectateurs et spectatrices de 13 ans qui frissonnent dès que leur idole glabre et inexpressive fronce un sourcil pour montrer qu'il va s'énerver, Washington oppose sa classe innée, son charisme surnaturel et il possède toujours cette capacité à prendre une scène à bras le corps, à aligner des répliques en apparence anodines mais auxquelles il donne beaucoup de puissance (voir son face à face glaçant dans le restaurant avec le gros méchant prénommé Teddy) et surtout, lui seul maîtrise ce fameux froncement de sourcil. Il écrase le film de tout son poids surtout qu'on ne lui oppose pas vraiment grand monde en face, même si Marton Csokas s'en sort admirablement bien. La jeune Chloe Grace-Moretz, décidément abonnée aux rôles de jeunes filles déglinguées (...) "Equalizer" est impeccablement mis en scène, l'histoire est racontée avec savoir-faire et on ne s'ennuie jamais trop en dépit du manque assez criant de scènes d'action. Ces dernières, bien que rares, sont correctement réalisées et proposent son lot de mises à mort sanglantes et assez imaginatives qui sont désormais la norme du genre. (...) Comme je l'ai dit, le rythme est assez lent et il a parfois tendance à ronronner, à force de trop vouloir se montrer mystérieux et les scènes d'action, bien que correctement exécutées, se révèlent assez frustes. Le héros ne trouve pas vraiment d'adversaire à se mesure au cours du long métrage et je dirais même que parfois, on se surprend à attendre une bonne grosse d'action qui déménage ou bien quelques petites vannes qui viendraient égailler un ton relativement sinistre. (...) la critique complète à lire içi

Nous avions laissé Antoine Fuqua aux portes de la série B, «La chute de la Maison Blanche», «Shooter», après quelques films à l’ambition un tant soit peu plus marquée comme «Training Day».
C’est donc en plein milieu de l’antre « film de genre » (lettre B) que nous le retrouvons.
Rien a changé, ou presque, mais cette fois, en ligne de mire se présente Denzel Washington. Le constat semble simple, peu importe le personnage qu’il incarne, l’acteur au charisme fou impose de sa présence tous les plans du film.
(...)
Mais en série B ce qui est conventionnel peut également être très efficace, c’est le cas ici. Bien sûr pour cela il faudra se détacher au maximum de tous aspects psychologiques, il n’y en a pas, le plaisir est purement visuel et dans le respect des codes. S’ajoute à cela le facteur nostalgie qui fait également partie du plaisir coupable que l’on peut projeter sur cette adaptation.
Loin d’être sans défaut, le côté invincible du héros pourrait forcer à sourire, mais c'est finalement la note participative dans l'intention de faire de «The Equalizer» une honnête série B.
Là où la proposition du réalisateur s'avère intéressante c'est dans sa suggestion à faire endosser à son héros, aux portes du vigilante movie, le rôle d'un ange protecteur/rédempteur. Sans renier la violence du film, ce dernier l'est relativement, se dégage une sorte de puissance chimérique autour de Denzel Washington, qui semble endosser l'habit d'un super héros inhabituel.
Fort de sa structure au plus proche des stéréotypes de la série B, «The Equalizer» sort du lot par l'énergie déployée dans la mise en scène d'Antoine Fuqua et dans son prisme, l'éclat d'interprétation de Denzel Washigton, qui livre une fois de plus une prestation majeure. Sur l'étagère des productions qui tentent d'adapter des séries, le film fait figure de bel exemple simple et efficace qui réussit à transformer une série des années 80, en un long métrage, 30 ans plus tard ; plus long et plus moderne, avec les moyens et le ton de son époque.

Avait-on vraiment d'une quelconque nostalgie des films dit de "vigilante", genre qui avait essaimé dans les années 80 - 90 ? Considérant l'abjection que la plupart de ces "croûtes" véhiculaient, la réponse se doit d'être : non ! Et ce d'autant que Fuqua multiplie aussi ardemment que ses prédécesseurs les excès de mauvais goût : mise en scène putassière, musique insupportablement envahissante, scènes gore complaisantes, et j'en passe... Une fois passée une introduction qui se tient, avec une présentation précise du personnage de Robert, et une première scène "d'exécution" plutôt forte, "The Equalizer" sombre dans le grand n'importe quoi (un mec liquide à lui tout seul la mafia russe - et jusqu'en Russie !), au long de scènes interminables et épuisantes. Si l'on ajoute que le grand Denzel Wahington n' a rien à faire d'intéressant tout au long du film, que Chloë Grace Moretz est une dramatique erreur de casting en prostituée russe, on ne voit pas bien ce que l'on peut sauver de ce triste naufrage.

Le duo du génial “Training day” : Antoine Fuqua / Denzel Washington se reforme pour cette adaptation de la série éponyme des années 80. “Equalizer” est un personnage qui pourrait être une sorte de Jason Bourne, mais qui aurait pris sa retraite et qui mènerait une vie monotone et sans réelle attache amicale ou amoureuse. Le martyre d’une jeune prostituée avec laquelle il entretenait une relation amicale distante va le faire basculer dans son ancienne vie pour venger cette dernière, malheureusement McCall ignore à qui il s’est réellement attaqué et les gangsters qui lui donnent la chasse sont aussi implacables que dangereusement efficaces. Si la réalisation d’Antoine Fuqua est comme dans “Training Day” d’une rare efficacité, parvenant à rendre ce film de baston et de revenge beaucoup plus intéressant qu’un simple film d’action, la grande réussite du personnage revient sans conteste à l’interprétation tout en sobriété de Denzel Washington qui n’avait pas été aussi bon depuis un moment dans un film d’action. Bien que le passé de son personnage soit plutôt évident à deviner, l’acteur ne sur-joue jamais, ni dans un sens (homme effacé) ni dans un autre (super guerrier), l'attitude de McCall, il reste toujours sur la frontière entre intensité et affectation de jeu. Alors, il faut être honnête ce n’est pas non plus le film d’action de l’année, il y a beaucoup trop de poncifs du genre dedans, mais la sobriété du personnage principal et la très bonne mise en scène à la fois énergique et sans fioritures en font un des films d’action les plus réussis de l’année. Il est apparemment prévu une suite, espérons que les bonnes bases de ce premier volet seront conservées et que le deuxième apportera un peu plus au personnage et qu’il ne sera pas qu’une occasion pour le studio et les producteurs de se remplir les poches sur la bonne réputation de ce premier opus. Un film d’action très bien réalisé et interprété qui sans faire dans l’inédit offre un spectacle de qualité. À voir sans hésitation.

Le sujet du justicier solitaire repris en s'inspirant d'une série oubliée par l'équipe de Training Day. Le résultat est convenu et sans surprise avec tous les inévitables ingrédients comme des méchants en pagaille qui se font tuer de différentes manières ou des innocents en souffrance. Le film possède le mérite d'être bien filmé avec de bonnes scènes d'action et d'avoir un rythme soutenu jusqu'à la fin mais il faut faire abstraction des acteurs médiocres et de leur personnage cliché et du scénario bidon.

Un scénario totalement absent avec une mise en scène plate. Les personnages sont extrêmement caricaturaux et ennuyants. Un film totalement vide et inintéressant.

Un film d'action efficacement réalisé et bénéficiant du charisme de Denzel Washington malgré un scénario assez faible.

Il lui a offert son second Oscar pour son inoubliable rôle de ripou dans Training Day, le réalisateur Antoine Fuqua refait appel à l’incontournable Denzel Washington pour son tout nouveau long-métrage. Au programme, l’adaptation de la série Equalizer, qui a perduré sur la petite lucarne dans les années 80 et qui a eu son succès auprès des téléspectateurs. Un projet de taille donc pour le cinéaste à qui nous devons certaines séries B d’action sympathiques justement inspirées de cette époque tels que Shooter – Tireur d’élite ou encore le récent La Chute de la Maison Blanche (avec Gerard Butler), et qui devait initialement atterrir entre les mains de Nicolas Winding Refn (Drive), avant même d’attirer l’attention de Russell Crowe. Un divertissement qui saura combler les aficionados du genre ?

Dès les premières minutes du film, c’est avec un grand « oui » qui nous vient aussitôt à l’esprit. Et pour cause, le film commence par nous présenter le personnage de Robert McCall, ex-agent secret qui tente de mettre son passé de côté pour avoir une existence des plus normales. Il n’est donc étonnant de voir une longue introduction spoiler: qui nous le présente à son quotidien, que ce soit à son domicile ou bien à son travai
l, où quelques plans suffisent pour informer le spectateur qu’une flamme sommeille encore en lui, derrière cette apparence aux premiers abords bien sobre. Puis viens la rencontre avec la jeune prostituée spoiler: avec qui il va établir une sorte de relation père-fille
, occasion idéale pour rendre notre héros attachant au possible. Jusqu’à ce que tout dérape, le forçant à redevenir la machine à tuer qu’il était par le passé, avide de justice et qui offre ses services au plu démunis, nous servant ainsi sur un plateau un personnage badass à souhait. Et tout cela dans une longue quête qui monte crescendo à un règlement de compte final épique qui met en scène notre justicier avec classe et qui n’a rien à envier aux super-héros qui pullulent actuellement au cinéma. Alors, quand vous avez Denzel Washington comme acteur principal, dont le talent n’est plus à démontrer, qui peut passer sans difficulté d’un registre sombre et violent à un autre, plus calme et lumineux, en un clin d’œil, et qui fait face à un Marton Csokas qui montre sa délectation à répondre présent, vous ne pouvez que tomber sous le charme de ce film !

Alors certes, Equalizer ne brille pas spécialement par son scénario. Des histoires d’anciens agents, aux compétences remarquables et qui font justice eux-mêmes, ce n’est pas un sujet bien nouveau dans le thriller d’action hollywoodien. D’autant plus qu’Equalizer rappellera aux cinéphiles un certain Taxi Driver. Mais qu’importe, le but d’un tel film est de divertir ce qui ont payé leur place. Et sur ce point, Equalizer remplit son cahier des charges haut la main. En alternant avec maîtrise les séquences d’action violentes et jouissives, qui usent par moment d’un humour noir bienvenu, et des moments beaucoup plus intimes (et qui peuvent casser un peu le rythme du film de par leur longueur) mettant en valeur les personnages (héros ou bien antagoniste). Oui, le film d’Antoine Fuqua a beau être classique au possible dans sa structure narrative et scénaristique, il divertit avec classe.

C’est d’ailleurs le mot que vous retiendrez après avoir vu Equalizer, tant le long-métrage arbore un style léché. Notamment en ce qui concerne son ambiance assez sombre et intimiste mise en valeur par la photographie de Mauro Fiore, la mise en scène d’Antoine Fuqua qui se permet quelques ralentis utilisés à bon escient (le plan où le personnage principal s’avance vers son adversaire, arme à la fin, sous une pluie battante causée par un système anti-incendie, est de toute beauté) et la musique d’Harry Gregson-Williams. Tous ces ingrédients réunis font d’Equalizer un thriller d’action diablement palpitant, voire même épique, qui arrive à faire oublier d’une traite la majorité des blockbusters qui ont sévis cet été (dont Lucy et Expendables 3). Et qui, surtout, fait passer les tentatives de retours signés Stallone and co (Le dernier rempart, Du plomb dans la tête, Sabotage…) pour des tacherons maladroitement nostalgiques.

Si Equalizer n’a rien d’exceptionnel sur le papier, il n’en reste pas moins l’un des meilleurs représentants actuels du thriller d’action, étant réalisé avec classe et servis par un casting au petits oignons. Si certains peuvent crier face à une telle note, surtout pour un tel film, il faut vous remettre les idées en places : Equalizer est un divertissement, ni plus ni moins. Qu’il fasse passer le temps est déjà bien en soit. Alors, quand le projet aboutit avec savoir-faire sur un véritable spectacle jouissif et qui donne envie au spectateur de ne pas en louper une miette jusqu’au générique de fin, la note n’en est que plus méritée !