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    Stoker
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    3,4
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    515 critiques spectateurs

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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 185 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2013
    Park Chan-Wook aux Etats-Unis... En général, un brillant auteur asiatique qui s’expatrie en terre américaine, ça donne rarement des spectacles qui me plaisent. Bon, là, première satisfaction : maître Park ne s’est pas dévoyé en franchissant le Pacifique. Pour ce qui est de la réalisation, j’oserais même dire qu’il s’est bonifié. Le rythme est, je trouve, davantage maîtrisé que dans ses réalisations coréennes et, surtout, le montage est sublimement nerveux et aussi remarquablement inventif. Et j’insiste là-dessus, parce que l’histoire narrée aurait pu grandement se prêter à l’embourbement et pourtant ce « Stoker » se défait vraiment de ces contraintes avec maestria. Bref, « que de compliments jusqu’à présent, et pourtant il n’est pas allé au-delà de trois étoiles l’ami batracien… » : voilà ce que vous vous dites sûrement à cette étape de mon propos. C’est vrai : mon plaisir face à ce "Stoker" a eu ses limites. Et justement, c’est au niveau de l’histoire que le bas blesse. Non pas qu’elle soit indigente : au contraire. Insidieuse et sulfureuse, la tournure de cette intrigue avait tout pour me plaire. J’étais aux anges durant toute la première heure. Mais c’est peut-être justement parce qu’elle est montée trop haut que j’ai mal vécu la descente opérée par la seconde moitié. Contrairement à "Old Boy", ce "Stoker" laisse un petit peu son sujet lui glisser entre les pattes et le final sombre – malheureusement je trouve – dans quelque chose de très basique qui casse toute la subtilité mise en place précédemment. Alors, au final, ça reste un spectacle qui m’a plu, et que je conseille aux amoureux de ce cinéma de la transgression, mais qui m’a quand même tellement laissé sur ma faim que je ne peux m’empêcher de nourrir une certaine déception. Arh ! C’est dur parfois d’être exigeant…
    Parkko
    Parkko

    138 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2013
    Ca faisait longtemps que je voulais voir Stoker, et c'est chose faite. Youpi. Le pitch me donnait bien envie, surtout que ça ressemblait beaucoup à l'ombre d'un doute d'Hitchcock, avec encore un oncle Charlie. Mais ce qui est étonnant c'est que les deux films prennent deux directions complètement opposées, enfin je ne vais pas en parler. Et justement, je trouve que le scénario dans Stoker est finalement moins stimulant que celui dans Hitchcock. Park Chan Wook a une mise en scène très maniériste ici dans Stoker, probablement pour retranscrire le côté un peu autiste du personnage principal (Mia Wasikowska, très peu convaincante). Le film est globalement bon mais plus il passe, moins il l'est, ce qui est souvent un problème quand même. Le film peine à ménager un grand suspense et une fois que la première partie se termine le film n'a finalement que peu d'intérêt. Bien mais très inégal.
    Aspro
    Aspro

    14 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2013
    Stoker est tout humeur et accumulation, aboutissant à certains moments cathartiques vraiment imprévisibles. Sur la surface, il y a une ombre d'un doute Hitchcockienne de style, conte sur l'affection indésirable d'un oncle mystérieux, mais il s'avère également être un conte tordu venu d'un autre age.

    Stoker est le genre de film que vous voulez posséder, de regarder encore et encore et d'étudier le placement de la caméra excentrique, le mouvement et comment il vous affecte émotionnellement. Le langage cinématographique classique a été corrigé depuis la première moitié du 20e siècle et le langage cinématographique moderne peut être si frénétique que c'est rafraîchissant de voir un cinéaste audacieux créer des tensions et la peur sur des choix délibérés de rythme lent plutôt qu'un chaos de coupes rapides. 3/5
    lastachille
    lastachille

    29 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 décembre 2013
    Amourette, à deux balles, sinon quel suspence? de l'ennuis, OUI à en revendre ! Mais ce n'est que du thriller pour une femme (dans ce film) qui tombe dans les fillets d'un jeune et qui comme une petite ado, clame sa liberté de son mari fraichement mort! Et la fille qui oscille entre délaissement total de sa mère qui cherche l'aventure, et de la perte de son père avec qui elle avait des liens fort, et comme dans les romans à l'eau de rose cherche à combler ce vide ailleurs...
    Waw! super thriller!!!
    On sait tout d'avance, rien ne surprend, sous peu qu'on ait encore envie de faire l'insurmontable effort de deviner !!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 juin 2013
    Un oncle malade mentale qui se tape sa belle-soeur après avoir tué son frère et est amoureux de sa nièce, le réalisateur et le producteur ont leurs places à l'asile! Encore un film pour tordus avec une propagande de l'inceste, j'en voie beaucoup ses derniers temps dans les films on se demande bien à quelle fin...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 avril 2014
    C'est une vraie daube.
    Si vous avez du temps à perdre et des envies d'inceste et de suicide, ce film est fait pour vous...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 avril 2013
    L'intuition était bonne par le réalisateur nippon de faire un personnage central au sens décuplé mais très mal exploité lors de la suite du film. On n'y comprends plus rien au fil des minutes jusqu'à un ennui total au milieu du film. Le jeu d'acteur collectif est médiocre malgré le talent à n'en pas douter de la jeune Mia Wasikowska . Seuls la réalisation et la scène finale permettent de ne pas réduire ce film à un zéro pointé. A manquer avec tous les prétextes possibles.
    Moise H
    Moise H

    19 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 mai 2013
    Pourri pourri. Rien a voir dinterressant. L'histoire est lourde et sans intrigue, j'ai vraiment pas compris les bonnes critiques
    dominique P.
    dominique P.

    794 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mai 2013
    Film lent, ennuyeux, mais surtout très dérangeant et pénible.
    On comprend la grande névrose de l'oncle Richard (ce qui s'est passé durant son enfance et ensuite la vie qu'il a eu jusqu'à la mort de son frère) et aussi les raisons pour lesquelles il commet de tels actes mais sincèrement c'est un film malsain.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 mai 2013
    Du grand n'importe quoi. Wentworth Miller était déjà un mauvais acteur (Prison Break...come on !) mais il se révèle très mauvais scénariste. A fuir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 juin 2013
    Gros gros gros navet , j'avais tres envie de le voir et qu'elle ne fut pas ma déception au vu de ce scénario complètement nul , mou , incompréhensif . Une daube mal joué , des acteurs nullissimes , si vous voulez faire chier et archi chier pendant 1h40 regardez le !
    ffred
    ffred

    1 537 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2013
    ...D'entrée, on est séduit par la beauté du générique. Tout le film sera à son image : d'une beauté visuelle époustouflante. Il faut noter que le travail sur le son est tout aussi splendide et que l'ambiance sonore est très important pour l'intrigue. Comme à son habitude chez le réalisateur, la mise en scène est d'une rare virtuosité. Une trouvaille et une merveille à chaque plan. La direction artistique est sans nul doute...
    Fritz L
    Fritz L

    164 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2013
    Comme son héroïne India qui emprunte les pièces vestimentaires de ses proches pour se composer une sorte d’armure, Park Chan-Wook emprunte aux grands cinéastes anglo-saxons quelques effets de style ou savoir faire pour composer un film si ce n’est dérangeant (un peu quand même), pour le moins très paradoxal. On pense (c’est une évidence pour tous) à Hitchcock dans cette structuration de mécanique bien huilée et glacée qui semble ne pas pouvoir s’enrayer. L’ombre de Haneke et son Funny Games U.S rôde aussi sur quelques scènes… Il arrive même à supplanter Peter Greenaway en matière d’esthétisme visuel, adoptant avec malice des cadrages surprenant et sublimes au niveau pictural, architectural. Comment ne pas y voir également une admiration pour Gus Van Sant… Avec notamment la scène de la douche, très proche de celle de Paranoid Park, mais totalement en opposition avec cet espiègle contre-pied final en matière de culpabilité… On pourrait continuer cet inventaire tant les références sont nombreuses. Nombreuses, ici ne voulant pas dire plagiant.

    Chan-Wook, pour son premier film aux états-unis, se place dans un contexte réel. A l’inverse d’un Wong Kar Wai avec son « Blueberry nights », voire même d’un Wenders avec son « Paris Texas », il ne mâche pas ses images. Il n’idéalise pas une Amérique révée, ne l’auréole ni de néons poisseux, ni de romantisme exacerbé. Park Chan-Wook reste lui-même, avec ses contrastes, ses fulgurances et ses interrogations.

    On lui reproche une intrigue simpliste, à cela on pourrait rétorquer que le contenu (l’histoire) vaut moins que le contenant (le sens qu’il donne à son propos par la représentation de ce destin implacable). Et ici, c’est tout son savoir-faire qui s’exprime, avec force et passion. Il dépasse le simple cadre du film classique et s’inscrit dans une démarche d’ascétisme artistique. On pressentait déjà cela avec « Je suis un cyborg », hélas le film était un peu plus maladroit.

    Mais, le talent n’est pas une fin en soit. Stoker ne serait dans ce cas qu’un objet filmé, certes somptueusement mise en image, mais désincarné. L’interprétation joue un rôle essentiel et le choix de Mia Wasikowska est irréprochable. Elle apporte à India toute l’effervescence et la perversion voulue. Seule « vivante » face aux autres acteurs dont le jeu théâtralisé souligne à merveille leur destin de marionnette. En incarnation de l’archange du mal, elle est bluffante !

    Stoker est un film déconcertant, magnifique, horrible, prodigieux, nauséeux… On en ressort éviscéré et émerveillé ! En un mot Stoker est simplement génialissime !
    ChroniqueMécanique
    ChroniqueMécanique

    300 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    Dans "Stoker", chaque plan est esthétisé, travaillé, conceptualisé. La photographie est soignée, la bande-son également, les mouvements de caméra sont limpides, il y a de lents travellings, de fluides panoramiques, des ralentis, des gros plans, voire même de très gros plans... La mise en scène de Park fourmille de milles idées visuelles à la minute. Tout cela donne une touche très particulière à l'histoire qui se déroule devant nos yeux qui en prennent alors pour leur grade, une saveur presque sensitive à cet ensemble pour le moins esthétisé. Sans oublier un montage hyper-affûté, jouant sans cesse avec la fragmentation, l'alternance, les raccords plastiques. Ce maniérisme appuyé, mais néanmoins assumé, a toutefois quelque chose de purement artificiel et donc d'agaçant par moment.

    Une des grosses surprises de ce film est le fait que son scénario nébuleux soit signé de la main de Wentworth Miller, plus connu pour avoir été la star tatouée de la série TV "Prison Break". Après avoir couché les plans d'une prison sur sa peau, l'acteur entame, avec un certain style, une nouvelle carrière où il couche cette fois-ci ses plans sur du papier. Son intrigue lorgne vers du Hitchcock avec ses personnages ambigus dont on ne sait réellement qui ils sont, et son twist final troublant. Il y règne également sans cesse un parfum de séduction entre les protagonistes, une odeur de tension sexuelle mise en corrélation avec celle de la mort. Car la jouissance et le trépas ont quelque chose en commun, non ? L'autre surprise vient elle du casting. Et même si en réalité elle n'en est plus vraiment une, Mia Wasikowska, après avoir maladroitement démarré avec l'horripilant "Alice aux Pays des Merveilles" du dépassé Tim Burton, confirme parfaitement tout le bien que l'on pense d'elle depuis le très beau "Restless" de Gus Van Sant. Face à elle, Matthew Goode, parfait en oncle obscur et inquiétant, lui rend très bien la pareille. Leur petit jeu de fascination/répulsion est un des atouts majeurs de ce long-métrage au climat glacial et gothique. Entre eux se dresse une mère de famille voulant à tout prix les séduire tous les deux et jouée par Nicole "Botox" Kidman, dont le visage figé ressemble désormais davantage à une mauvaise pub pour la chirurgie esthétique.

    Souvent démentiel, parfois un peu vain, mais terriblement captivant, "Stoker", dont le nom est un clin d’œil à l'auteur de "Dracula", est un exercice de style plein d'excès mais surprenant, à la fois maîtrisé et envoûtant.

    Pour lire toutes mes critiques, avis et analyses, rendez-vous sur ma page Facebook Chronique Mécanique, ou sur mon blog du même nom ! Merci !
    Guimzy
    Guimzy

    162 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mai 2013
    Park Chan-Wook, réalisateur du grand Old Boy, signe un cocktail noir et terriblement sensuel pour son premier essai hollywoodien, casé entre ceux de ses compatriotes Kim Jee-woon et Bong Joon-ho. Avec Nicole Kidman en fleur desséchée, cerise sur le gâteau amer, amoral mais absolument délectable qu’est ce Stoker. Je mets deux étoiles, mais à vrai dire mon avis sur ce film est terriblement mitigé, car il a des défauts comme il a des qualités, mais mon impression à la fin du film était la suivante : déçu. Au bord d’une route, une fille élancée, léchée par une brise silencieuse et une caméra langoureuse, observe des brindilles ensanglantées d’un air ingénu. Une minute après, avec une économie de plans saisissante, Park Chan-Wook évacue les prémices de l’histoire – la mort d’un père de famille dans un mystérieux accident de voiture – pour mieux se focaliser sur l’héroïne, la livide India, cœur meurtri et corps assoupi de ce conte morbide sur la filiation. Contrainte de cohabiter avec une mère qu’elle a appris à ignorer avec l’aide de son père, l’adolescente découvre ainsi l’existence d’un curieux oncle, qui va bouleverser la cellule familiale bien amochée avec sa belle gueule et de sombres desseins. Visuellement époustouflant, Stoker enchaîne les hommages hitchcockiens comme L'Ombre d'un doute. Il fait aussi références aux vampires - séducteur le jour et assassin la nuit -, créatures mystérieuses qui nous hantent depuis Nosferatu. Sur ce plan-là, le scénariste Wentworth Miller, connu pour ses navets, surprend. Il concocte une fable grise - et non noire comme promis - mais qui s'ensuit d'un scénario qui est au final pauvre. Car si Stoker est un véritable hommage mais aussi un symbole de la fin de l’innocence, un symbole de l'arrivée à l'âge adulte - pas pour rien que ce fameux oncle arrive le jour des 18 ans d'India - ça reste un film sans grand renouveau et dotée d'une fin banale. Autre point négatif : on s'ennuie comme pas possible, en particulier les 30 premières minutes. Et c'est dommage car suivi d'un tel hommage, Stoker aurait pu être un véritable chef d'oeuvre pour moi, et c'est clairement ce manque de scénario qui tue le film. Visuellement, c’est d’une beauté à couper le souffle. Les obsessions du réalisateur : liens du sang, rapports malsains, sont toujours là. Mais on attend qu’il retrouve toute sa virtuosité perdue après Old boy.
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