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    Les Adieux à la reine
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    413 critiques spectateurs

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    djeff17
    djeff17

    4 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 mars 2013
    Un film absolument raté, mais ce n’est pourtant la faute ni de la photographie, superbe, ni de Léa Seydoux, qui fait tout son possible, ni même de Julie-Marie Parmentier, qui aurait bien aimé en faire plus (et elle l’aurait pu, ainsi qu’on l’avait constaté dans Les blessures assassines), ni même des costumes, magnifiques. Hélas, il y a Diane Kruger, qui s’en tient au minimum syndical, Virginie Ledoyen qui n’y atteint même pas et bien sûr, Xavier Beauvois, probablement choisi en qualité de grassouillet mollasson, qui tombe dans le comique involontaire, tandis que derrière eux des marionnettes passent et repassent devant la caméra sans susciter le moindre intérêt. On est à des années-lumières de l’univers recréé par Sofia Coppola. Au total, un résultat tout plat, aussi insipide que la musique et le scénario. Une seule satisfaction : l’absence de Isild Le Besco !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 juin 2013
    Ça commençait pourtant bien, mais au fur et à mesure de la dégradation des personnages, mon intérêt aussi décroissait! Il devient inintéressant, long et ennuyant, les costumes étant le seul bon point à la toute fin. La bande-son (bizarrement similaire à celle de "Jaws") est plutôt stressante mais ne mène à rien. Tout le plaisir est gâché. Par contre, le sous-entendu de l'homosexualité de la reine est vraiment intéressante!
    Un beau soufflé qui retombe. Dommage.
    Himbry
    Himbry

    46 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2012
    Jacquot réussit à recréer l'univers de Versailles spoiler: (et oui, les rats y vivaient en abondance)
    . En revanche, retranscrire nos "sujets" actuelles en transformant Marie-Antoinette en lesbienne me laisse perplexe. En même temps, S. Coppola avait elle aussi utilisé Marie-Antoinette pour dénoncer une société de consommation frivole. Décidément, la veuve Capet doit être le miroir parfait de notre société.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    49 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2015
    A voir uniquement pour le charme et le talent de Léa Seydoux. Et aussi pour la reconstitution historique, décors, costumes...
    Mais dans l'ensemble, le 20ème long-métrage du français Benoît Jacquot suscite un ennui poli et un désintérêt constant, à l'image du triangle amoureux qu'il peine à faire vivre à l'écran, en dépit de moyens importants.
    Diane Kruger est insupportable, et c'est pas la première fois. Retourne sur les podiums, ma grande, et laisse le job aux vraies actrices, danke sehr!
    Myene
    Myene

    17 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2013
    Pour moi le meilleur film Français de l'année( juste devant Amour); pourquoi avoir voté pour Jacquot? Ce film me parait aussi réussi que nos plus grands labels de qualité ( de l'école de l'Opéra, à nos meilleurs artisans ..) On y découvre en les parcourant les couloirs de l'histoire on y est... De plus, grâce au génie de Jacquot , par l' l'adaptation du personnage (en rupture avec l'œuvre initiale ) une fois encore Léa Seydou est inoubliable...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 juin 2012
    Chronique d'une fille de rien qui a vécu toute sa vie dans l'illusion de la lumière des grands de ce monde(un peu comme le majordome des "Vestiges du Jour").Le film,brillant et jouissif dans sa première partie,eut été parfait s'il n'avait perdu son fil vers la fin(on ne comprend pas très bien pourquoi cette fille continue à jouer ce jeu qui va être sa fin),mais réjouissons-nous que des cinéastes comme B.Jacquot,A.Resnais,les prometteurs Gérald Hustache-Mathieu et Léa Fehner,relèvent le niveau d'un cinéma français dépressif ou mou du genou.
    Sylvain P
    Sylvain P

    311 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2012
    A l'heure de la débâcle, il faut fuir en hâte, c'est la fin d'un monde. Les Adieux à la reine nous plongent dans cette semaine décisive qui a vu éclore la Révolution Française, par les yeux d'une servante de la Reine. Alors qu'actuellement nous connaissons en temps réel le moindre fait d'actualité sur la surface du globe, l'information circulait bien moins vite en 1789. Il faut plusieurs heures avant de connaître les événements parisiens à Versailles, plusieurs jours pour en prendre la mesure et réagir. C'est sur ce réalisme que repose la tension palpable de ce film pas comme les autres.
    Christoblog
    Christoblog

    756 abonnés 1 623 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2012
    On ne dira jamais assez le bien qu'il faut penser de ces films qui tiennent debout par la grâce de leur mise en scène, la perfection des détails qui les composent (costumes, musique, lumières, décors, seconds rôles) et la perfection de leur interprétation. Un exemple récent de ce film est L'Apollonide, avec lequel Les adieux à la reine partage plusieurs points communs, dont la présence au casting de deux réalisateurs/acteurs, Xavier Beauvois et Noémie Lvovsky.



    Comme dans le film de Bonnello on est ici captivé de la première à la dernière seconde par la mise en scène brillante de Benoit Jacquot, et tout particulièrement par ses admirables mouvements de caméra. Il faudrait voir et revoir ce dialogue amoureux entre Marie-Antoinette et Gabrielle de Polignac, lors duquel la caméra, très proche des visages, oscille de droite à gauche.



    Jacquot excelle à rendre les ambiances par petites touches : la pauvreté des appartements des domestiques, le gigantisme du château-monde que constitue Versailles, son isolement du reste du monde.



    De l'histoire proprement dit, on ne peut pas dire grand-chose sans en dévoiler ce qui en fait la valeur, mais là encore le film réserve une excellente surprise. On aurait pu croire que vu ses qualités plastiques le film aurait pu se dispenser d'un scénario digne de ce nom, mais ce n'est pas le cas. La psychologie de la jeune servante est magnifiquement cernée par une Léa Seydoux en grande forme (son meilleur rôle avec Belle épine). Mais que dire de la prestation époustouflante d'une Diane Kruger habitée littéralement par son rôle ? C'est magnifique ! Quant à Virginie Ledoyen, on a comme d'habitude un peu envie de la baffer, mais son physique rend tout à fait crédible l'attirance de la reine pour elle. D'autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    41 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mai 2012
    On prend une idée rebattue mais potentiellement efficace: la petite histoire dans la Grande. On l'accole à un sujet qui fascine les français: leur chère et tendre Révolution. On filme cela avec un soin qui se garde bien de tomber dans l'aseptisation et la préciosité; que cela soit taillé pour les lecteurs de Télérama et autres arbitres des élégances vous assurera que la sainte-critique vous portera aux nues. Les acteurs sont très biens. La mise en scène se défend bien d'être du théâtre filmé; il n'empêche que c'est le cas pour partie. La morale double de l'histoire: la vanité est le propre des méchants aristocrates en bout de course (voilà qui est fascinant) et qu'il est dur de vivre en orbite autour d'un faux soleil car l'on est presque rien tant qu'il nous éclaire et rien du tout quand son absence vous rejette dans l'obscurité (voilà qui est doublement fascinant). Film plein d'affèterie mais sans ennui. Et très largement dispensable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mars 2012
    J'ai adoré ce film époustouflant de la première à la dernière image. Les lumières, les sensations, la musique m'accompagnent encore. L'agitation fantômatique dans les couloirs du palais, la réalité qui ne peut se voir qu'à travers une fenêtre ou une grille de Versailles. J'ai particulièrement apprécié le jeu de Michel Robin (bibliothécaire) et sa façon de nous faire goûter la belle langue du XVIIIème... et bien sûres les actrices: la mise en scène de la tyrannie capricieuse de la Reine, dont la solitude est sans issue.
    Salim S
    Salim S

    48 abonnés 500 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 novembre 2012
    Monotone, lent, ennuyant, sans (aucun) intérêt : Il faudrait peut être laisser la jeunesse reprendre la main et empêcher les réalisateurs "raseurs" de continuer à faire des films qui ne touche que trop peu de personne.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    56 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2013
    Ce film est une splendeur formelle et émotionnelle incroyable. La photo est divine, la lumière est une pure merveille et rappelle les plus beaux tableaux d’époque. Les plans sont rigoureux, le cadrage est intelligent... la mise en scène est juste parfaite. Au-delà de la forme impeccable du film, Jacquot parvient à retranscrire la détresse et la débâcle d’un monde qui s’écroule. Il s’écroule dans le satin et les dorures mais s’écroule inexorablement et désespérément. Là où Sofia Copola rendait une copie rock’n’roll et déjantée, ici on est dans une rigueur cinématographique exemplaire, non moins dénuée de fantaisie et d’ambition artistique et romanesque. L'héroïne, si tragiquement seule, soulève le cœur et est interprétée par une Léa Seydoux poignante. Diane Kruger et Virginie Ledoyen sont fantastiques. Quel bonheur de voir un cinéma français si audacieux et une histoire d'amour d'une telle intensité. Magnifique !!!
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    153 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2012
    Superbe film ! J'y allais à reculons : encore un film en costume sur la Révolution, des critiques allociné qui parlaient d'ennui, etc. Mais quelle merveille ! Évoquer la Révolution sans jamais la montrer, sans jamais s'en approcher ;laisser quatre jours durant tous ces personnages à Versailles, isolés d'un monde qu'ils ne comprennent plus mais qu'ils craignent ; voir tous les sentiments s'exacerber sous le coup de l'angoisse d'une fin du monde : ce dispositif fonctionne parfaitement. On voit tout à coup la pleine humanité de tous ces êtres, leurs failles, leurs défauts, sans qu'ils soient, comme toujours, réduits à leur fonction historique. La mise en scène est d'une majesté absolue : la lumière, les mouvements d'appareil, l'alternance de plans larges (nous faisant découvrir les ornements et les étoffes) et de plans resserrés sur les visages : tout fonctionne. Benoît Jacquot est un très grand directeur d'acteurs : il le démontre encore ici, servi par des comédiens au sommet. La musique (créée pour le film) est idéale pour évoquer la tension qui enserre les personnages. On découvre Versailles et le XVIIIe siècle comme on ne les avait jamais vus. Le film oscille sans cesse entre rêve et réalité, entre fantasme et raison, accentués par les toilettes, les décors, la beauté de ces femmes, ces ambiances nocturnes où les silhouettes errent dans le château. Bref, un chef-d’œuvre !
    jd78
    jd78

    6 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2012
    Adapté du roman éponyme de Chantal Thomas, « Les adieux à la Reine » se déroule pendant les dernières heures de la monarchie et se focalise sur le personnage fictif de Sidonie Laborde (Léa Seydoux), la lectrice de Marie-Antoinette. Construit comme un huis clos à l’intérieur du château de Versailles dans lequel chaque scène est vue à travers son regard, le film retrace les 4 jours consécutifs à la prise de la Bastille et le bouleversement que cela y engendre. Un parti pris de mise en scène original et passionnant qui permet de placer Sidonie et le spectateur en observateur privilégié du fascinant petit monde versaillais et de sa cour, vu de l’intérieur.

    On suit en effet Sidonie à travers les chambres miteuses des servantes, dans la cave qui leur sert de salle à manger, qui n’en remonte la plupart du temps que pour se rendre dans la chambre de la reine et lui lire les ouvrages qu’elle a sélectionnés pour elle. On est témoin de l’agitation qui secoue le château, notamment lors d’un excellent plan séquence de nuit où la fourmilière de la cour prend peur à la découverte de la liste des têtes à couper, alors que la rumeur gronde à l’extérieur.

    Le château devient alors un personnage à part entière, magnifié par la caméra de Benoît Jacquot qui nous offre une très belle reconstitution entre ombre et lumière, des décors aux costumes en passant par les éclairages naturels ou à la bougie. Au fur et à mesure que les heures passent, la tension devient de plus en plus palpable, et envahit chaque scène. Benoît Jacquot y réunit également une cour de seconds rôles excellents. Parmi les plus marquants, on retiendra Noémie Lvovsky, en femme à tout faire de la Reine, Julie-Marie Parmentier, en servante indiscrète, Xavier Beauvois en Louis XIV qui sait rester digne, ou encore Michel Robin, dans le rôle du vieux bibliothécaire bouleversé par les événements.

    À travers cette histoire de fin de règne, « Les adieux à la Reine » propose trois portraits de femmes qui prennent la forme d’un triangle amoureux : la lectrice, la Reine et sa favorite. Cette servante dont on ne sait rien, en premier lieu, qui semble vivre sa vie par procuration, toute fascinée et obsédée qu’elle est pour la reine. Elle n’existe qu’à travers elle et comme elle le dira à la fin du film, « bientôt je ne serai plus rien ». Léa Seydoux lui prête sa jeunesse et sa naïveté, femme de l’ombre souvent antipathique à force d’obsession pour son idole.

    Marie-Antoinette (Diane Kruger), que l’on voit à chaque fois à travers les yeux de Sidonie, apparaît elle comme une reine cyclothymique qui peut se montrer aussi bien compatissante et amicale envers sa lectrice et son entourage que condescendante et tyrannique. Malgré les humiliations qu’elle lui fait subir, Sidonie conservera pour elle un dévouement (voire une dévotion) total, un amour inconditionnel et unilatéral. La Reine, en effet, ne la voit souvent pas, comme dans une scène où Sidonie se tient en retrait ou derrière elle la nuit où elle prépare son départ pour Metz.

    Elle n’a d’yeux que pour la duchesse de Polignac (Virginie Ledoyen), sa favorite imbuvable qu’elle aime plus que tout, et qui n’hésitera pas une seconde à l’abandonner à son sort, préférant fuir en Suisse que de rester auprès d’elle alors que les têtes s’apprêtent à tomber. Un amour pour lequel Sidonie acceptera au final de se sacrifier lors d’une ultime humiliation, car elle ne peut « rien refuser » à la reine.

    « Les adieux à la Reine » est un drame brillant et moderne sur la fin d’une époque, où se mêlent tension, passion et érotisme, et qui n’épargne rien aux femmes qui en sont les héroïnes. Merci à Benoît Jacquot de m’avoir réconcilié avec Marie-Antoinette au cinéma. Là où Sophia Coppola m’avait laissé complètement dubitatif devant sa version anachronique et esthétisante de la Reine au destin tragique, le réalisateur de « La fille seule » livre un film beaucoup plus intéressant et captivant de bout en bout, où il démontre une fois encore son talent pour le portrait de femmes.
    Cathedrale
    Cathedrale

    74 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2012
    D'un rêve ou d'un cauchemar, nous voilà prisonniers, enchaînés à Sidonie, liseuse éberluée qui dès le début, se fait des films, ponctuant ses lignes de gratouillements discrets, se nourrissant des regards de La Reine, ne vivant que pour la servir, la satisfaire, l'aimant à en crever. D'un coup de langue à l'éclat vermeille, Marie Antoinette brise les espoirs de la fillette, qui sans sourciller accepte la concurrence, oui, mais pas les remontrances. Ma Reine est malheureuse, mon âme absorbe sa douleur, Ma Reine rigole et s'épanouit, mon corps se drape de sa lumière, et puis d'un plan à l'autre mon coeur s'éclate contre les murs, éclaboussant les tapisseries de mon amour. Face à cette humble gamine transparente se dresse Gabrielle de Polignac, imbue, glaçante, celle dont on prononce le nom en tremblant, de haine ou de respect? A l'aube d'une révolution sanglante mais nécessaire, on se colle à Sidonie, l'échine courbée, courant maladroitement dans ce château malade, au murs gangrenés et crasseux, qui lentement, s'effritent et contaminent ses habitants. Il y en a qui fuient, d'autres qui meurent, mais Sidonie, elle, demeure, rongée par son amour, aveuglée par la robe soleil de sa Reine, petit rat en peine qui respire au rythme de la caméra. Versailles cogite, Versailles s'agite, la psychose revêt des habits de gardes suisses, profitant même d'une belle après-midi d'été pour se laisser lentement couler au fond d'une gondole, clapotis cristallins de l'eau souillée, il est trop tard, le cadavre du rongeur, tour à tour exhibé puis intimement frôlé les mord, la Mort, entre les livres se faufile pour un dernier baiser..
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