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    Summertime
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    3,9
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    54 critiques spectateurs

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    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2012
    un film suoperbe de sobriété où la tendresse et la vie cabossée se rejoingnent. il y a peu de dialogue mais chaque mot à une importance qui refléte les méandres de la vie. c'est sensible, triste, réaliste mais jamais larmoyant. bref ça vaut le déplassement
    traversay1
    traversay1

    3 151 abonnés 4 637 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2012
    Voici ce qu'on appelle un premier film plein de promesses. Summertime (The Dynamiter en V.O), de Matthew Gordon, n'a pourtant rien d'un prix d'excellence quant à l'originalité de son scénario. Un coin paumé du Mississipi, un garçon de 15 ans qui essaie de lutter contre ses penchants de délinquant, un petit frère à protéger et un plus grand dont il faut se méfier. Mais cette chronique est fort sensible et n'use jamais de raccourcis faciles. La direction d'acteurs est l'une des forces de ce jeune réalisateur auquel on pardonnera une poignées de maladresses dans la narration. En revanche, sa mise en scène est élégante et le montage d'une fluidité parfaite. Summertime vaut bien Shotgun Stories, de Jeff Nichols, dont on sait quel cinéaste il est devenu depuis ce premier essai. On reparlera très vite de Matthew Gordon, avec un scénario plus étoffé et des moyens financiers à la hauteur de son ambition.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 juillet 2012
    "Summertime" est dans la lignée de ces films qui, comme l'excellent "Winter's Bone" l'an dernier, racontent une autre Amérique, l'envers du décor. Matthew Gordon a choisi d'être au plus près de son sujet, se concentrant sur une seule histoire, ou plutôt un bout d'histoire, celui du moment où Robbie, bientôt 15 ans, doit renoncer à ses rêves (pourtant simples : réunir sa famille). Le film est court, Gordon ne se perd pas dans des considérations superflues, les acteurs amateurs sont excellents : la simplicité paye et "Summertime" s'avère être une très bonne surprise. Gordon prétend décrire "l'anti-rêve américain", mais ce n'est pas totalement vrai : pour s'en sortir, son personnage devra revenir aux vraies valeurs (la famille - même si ce n'est pas celle qu'il espérait-, la religion - discrètement évoquée mais présente), et reprendre la route en quête d'un futur meilleur. Au final "Summertime" ne raconte pas l'histoire d'un gamin qui s'en sort, mais celle d'un gamin qui décide de s'en sortir. C'est peut-être un peu conservateur, mais s'en soucie t-on vraiment ?
    islander29
    islander29

    775 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2012
    Comment parler de ce film hors catégorie, petit bijou d'émotion dans une amérique en rupture, dans une pauvreté qui n'a plus que la fraternité (ou pas) pour respirer.....La caméra très mobile suit un jeune adolescent d'environ 14 ans, qui va se débrouiller pour ocuper son temps un été...Lumières douces, sensuelles par moment, le film décrit cette amérique qu'on ne voit jamais à Hollywood....On est dans un milieu âpre, rude, où chaque mot a de l'importance, où les consciences pèsent les unes sur les autres, où rien n'est acquis, surtout pas le bonheur....Donc il faut se battre même quand on a quatorze ans, que la mère est absente, que le grand frère looser insolent vient squatter le salon, sans objectif, que de tirer des coups de ci de là.....Il faut se battre aussi à l'école, au propre comme au figuré....Atmosphère Faulknérienne, angoissante et démesurément chaleureuse, le film grace à une bande son subtile et chaude, des rapports mis à nus, une mise en scène précise, vous fera partager cette Amérique où tout se noue, l'humanité comme la beauté sauvage......Un superbe portrait social...A ne pas rater....
    lionelb30
    lionelb30

    392 abonnés 2 510 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 juillet 2012
    1 heure et 15 minutes d'une longueur interminable.Il ne se passe quasiment rien durant tout le film dans cette histoire sans interet de 3 freres a la limite de la debilite.
    cinono1
    cinono1

    261 abonnés 1 991 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2012
    Chronique d'un jeune adolescent dans son Mississippi natal. Plus mature que son age parce qu'en proie à la volonté de ressouder sa famille, parce que livré à lui-même, parce que les mauvais coups peuvent etre tentants. Plus mature parce que poursuivi par son obsession: créer une famille. De recomposition ou de substitution, peu importe, le monde est trop grand pour le jeune héros. Et, à sa famille dysfonctionnelle, on notera que notre jeune héros se liera d'amitié avec une afro-américaine et son frère, ce qui pour un film se déroulant dans le sud des états-unis, révèle un esprit d'ouverture pour un film un tantinet trop sage. Au final, un beau portrait aidé par les magnifiques décors naturels du Mississippi qui donnent un aspect à la fois réaliste et poétique à cette histoire, ou l'influence de Terrence Mallick est patente (innocence, morale, transmission). B.O country assez plaisante.
    Cyril J.
    Cyril J.

    23 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2018
    Encore un anglicisme idiot ayant vocation à traduire en français The dynamiter, ça permet aux savants de se la jouer en langue supérieure.
    Dans une famille misérable du Mississipi profond, un ado de 15 ans, cancre, menteur, voleur, en conflit avec tout ce qu’il rencontre, ne vit que pour le sourire béat que lui suscite sa famille, réunie le soir autour d’une table. Portant malgré lui ceux dont il croit tirer sa force et ses espoirs, entre une mère partie depuis si longtemps qu’elle ne suscite plus que la fable inaccessible d’un retour, un père fantasmagorique, une grand-mère muette et impotente, un petit demi-frère à qui il donne toute l’affection et les meilleures valeurs qu’il suppose, et un grand frère ancien sportif désabusé, voleur et semi gigolo, ce film raconte son étrange transfert affectif vers un autre plan de lucidité.
    Sous la forme de scènes quotidiennes nous plongeant dans l’intimisme souhaité, se déroule le portrait d’un grand gamin dont on devine le basculement imminent dans l’âge adulte, autant que celui d’une certaine facette américaine percluse d’ennui, de puanteur sociale comme morale et de pauvreté. Livré à lui-même, l’ado tente, en même temps qu’une rédaction scolaire qui lui est imposée, de faire le point sur sa vie et ses souhaits durant l’espace d’un été. Fatal et salvateur, son basculement irréversiblement destructeur de ses rêves et illusions devra façonner ses propres volontés et vertus.
    Si le film est efficace pour nous toucher de ses sentiments et de ce passage stratégique de la vie, son manque d’inattendu nous rappelle qu’on a déjà vu cent fois ce scenario dont les divers dénouements, hormis leur lenteur inutile, planent continuellement au-dessus des événements et semblent malheureusement bloquer un achèvement qui ne vient pas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 juillet 2012
    Une leçon de morale plus pétrie de bon sens populaire que de philosophie élitiste. Comme n'importe quel film américain il y a une prétention à faire du bien, sauf que là ça y réussit, ce n'est pas de l'arrogance stylistique mais une sincérité crédible bien amenée. Bizarre d'avoir appelé Summertime un film qui se nomme The Dynamiter en VO... C'est le syndrome The deer hunter en voulant être plus ricains que les ricains, ou c'est pour éviter les déçus qui s'attendraient à voir un Rambo 36? Les USA étant un empire en dislocation, refait surface ce bon vieux sud, épine dorsale de l'âme de ce pays, où il n' a pas que des rednecks humant l'air en quête d'un noir à lyncher. Georgia on my mind. Il n' y a pas tellement mieux en ce moment sur nos écrans. Amen.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 juillet 2012
    Summertime, fable sur l'enfance échappée, impitoyable, ancrée dans une réalité sociale presque pathologisante, n'est hélas pas parvenu à me captiver malgré ses qualités indéniables...
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    22 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2012
    De cette histoire à la fois simple et poétique, où l’on assiste aux déboires d’une jeunesse déboussolée et délaissée, il se dégage certains airs de Jeff Nichols (Shotgun Stories, Take Shelter), Kelly Reichardt (Wendy et Lucy, La Dernière piste) ou encore Gus Van Sant. En bref, un certain cinéma indépendant qui peut se définir à la seule esthétique de l’affiche. Cette reconnaissance peut avoir du bon et du mauvais. Dans Summertime, il n’y a rien qui soit vraiment mauvais, juste du bon et du moins bon. Tout ce qui fait que le film est réussi – les liens familiaux, la découverte de la vie et ses valeurs – aurait pu s’avérer mieux encore si celui-ci ne s’encombrait pas de ce gros conformisme typique Sundance, qui consent presque à empêcher les films du festival (bien que Summertime n’ait aucunement été de la partie) d’être des chefs-d’œuvre à cause d’une marque de fabrique trop évidente. Hormis l’influence de Sundance qui occupe la totalité du long-métrage, il faut reconnaitre les qualités qu’un tel cinéma engage. À savoir une très belle bande-originale et un sujet qui vient directement toucher le spectateur, en faisant appel à toute sa compassion intérieure. Toute cette bonté cinéphile qui n’aurait probablement pas lieu si le film avait nécessité un budget démesuré. Il y a donc cette foi en le septième art, qui fait que tout ce qui se passe devant la caméra a été fait avec le cœur. Vous l’aurez compris, Summertime respire. Ce sentiment d’humanité qui déborde, on le doit particulièrement à ce casting amateur et méconnu, qui insuffle au long-métrage cet esprit totalement indépendant (si on oublie le conformisme redfordien déjà remis en doute) et sied parfaitement à l’image fuyante de la caméra à l’épaule. William Ruffin est bien entendu la grande surprise du casting, grâce à son jeu empli de justesse. Dans le rôle d’un adolescent appelé à changer son destin lié à son nom de famille – synonyme d’échec –, celui-ci devra littéralement apprendre la vie, tout en s’occupant du foyer familial, injustement abandonné par la mère sans excuse apparente. À travers quelques rappels à l’ordre, des petits larcins et des bastons inégales, Robbie Hendrick fera donc connaissance avec les valeurs essentielles de la vie, le travail et les relations humaines ; tout en essayant de sauver l’ainé, glandouilleur de première qui n’aura pas eu la chance de mûrir comme le protagoniste. Ainsi, Summertime est un long-métrage grandement poétique, une ode à la vie qui se dégage de cette découverte de la vie, de ses bons et mauvais côtés. On regrettera légèrement le manque d’ambition du réalisateur, qui ne sera pas passé loin du très bon film.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2012
    Ce premier film de Matthew Gordon est un éblouissement total doté d’une grâce générale absolue. Simple, beau, naturel, bouleversant, « Summertime » nous plonge au cœur de cette Amérique profonde que l’on voit si peu au cinéma. Le portrait de Robbie, ce jeune adolescent en proie avec sa famille, ses potes, son école et le monde des adultes, s’inscrit d’ores et déjà en lettres d’or dans le patrimoine cinématographique. On succombe pratiquement à chaque scène (les relations entre les frères, la grand’mère qui ne dit rien, le job d’été chez le garagiste, etc.). L’immersion dans cet univers si éloigné du nôtre trouve néanmoins un écho universel. L’apport physique et émotionnel du jeune William Ruffin dans le rôle de Robbie est unique. Bien loin des standards du cinéma américain d’aujourd’hui, ce film puise ses racines dans un terreau où l’ombre d’un John Ford ou d’un Terrence Malick plane ostensiblement. Oui, c’est un chef-d’œuvre.
    César D.
    César D.

    34 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2012
    la vie d'un jeune redneck n'est pas facile, surtout si sa mère a disparu depuis des mois, le laissant seul avec son petit frère et sa grand mère muette. on suit le parcourt d'un jeune ado durant un été, entre ennui et job à la station service, entre courage et déception face à un grand frère revenu au bercail foutre sa merde. un film lumineux, malgré un sujet grave. le jeune William Ruffin est tout simplement impeccable.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    106 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2012
    voilà un film indépendant qui nous plonge au coeur du Mississippi ou nous suivons durant l'été torride un adolescent qui s'éveille à la vie et à tous ses tracas antre autres pour apprendre , grandir ...une histoire simple filmée très près des corps suants interprétée avec brio et finesse par les comédiens amateurs ...on y court !
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    70 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2012
    Quel beau et sensible film! Courez-y vite, avant qu'il disparaisse de nos écrans. C'est un film de la trempe de "Winter' s bone" et on peut trouver des liens avec...Terence Mallick..... Un regard plein de compassion sur l'Amérique profonde, sur les laissés pour compte, qui doivent trouver leur place.... Grâce à la compréhension et au respect de Mr Curtis (?) Robbie ne se résoud pas à laisser aller les choses....."il croit au Père Noël" et espère toujours reconstituer, une "vraie famille", avec le retour au bercail de la Maman. Contre vents et marées, il veille sur le demi-frère, sur la grand-mère... même le frère aîné, n'arrivera pas à le détourner de son objectif. On est emporté par cette générosité et la joie profonde qu'on lit sur le visage de Robbie quand il invite la famille au restaurant, avec le fruit de son travail, comme autrefois avec Maman.... Un film sans gros moyens mais une jolie bande musicale, une lueur d'espoir pudique et sans grandiloquence. Un lien avec la nature et le Middle-West. Un bien joli film !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 décembre 2012
    Je n'ai jamais vu ce film, mais en tout cas, tout prouve que c'est un bon film, rien qu'à en voir l'affiche. spoiler: Je ne manquerai pas de le regarder.
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