Avis sur El Estudiante ou Récit d'une jeunesse révoltée

bof bof... on y comprend pas grand chose, même si on est passionné de politique, ça parait un peu puéril tout ça et les enjeux nous échappent... dommage parce qu'au début on s'accroche aux personnages mais très vite l'ennui prend le dessus et on a juste envie que ça se termine vite, ouf !

El estudiante est un film complexe : mieux vaut ne pas s'assoupir durant sa projection, sous peine d'en perdre définitivement le fil.

Le réalisateur, Santiago Mitre, cherche probablement dès le début du film à nous mettre dans la même situation que son jeune héros provincial, Roque, qui débarque à Buenos Aires : le monde de l'Université, hyper politisé, semble au départ tout à fait incompréhensible. On assiste pétrifié à des diatribes auxquelles on ne comprend rien, et à des luttes entre une myriade de petits mouvements gauchistes, le tout au milieu d'un capharnaüm d'affiches et de bâtiments déglingués.

Petit à petit on comprend que finalement l'idéologie ne sera jamais le thème du film (les idées politiques de chacun des protagonistes importent peu), mais que le véritable sujet de El estudiante est... la suite ici :

Premier film du réalisateur argentin Santiago Mitre. La politique qui s'impose dans le milieu étudiant, avec tout ce que cela peut comporter d'intérêts divers et variés et de trahisons en tous genres. Grande et belle découverte que ce long métrage porté par un casting magnifique en tête duquel le jeune et excellent Esteban Lamothe, explose littéralement d'un naturel et d'une incroyable aisance. La réalisation dynamique, intelligente et efficace narre la vie d'un universitaire à Buenos Aires dont toute la jeunesse s'est trouvée confrontée à des crises politiques successives. Sa lutte pour y trouver une identité propre, un idéal, et un avenir meilleur pour tous ceux de sa génération. Le scénario peut paraître confus et oblige un intérêt permanent. Il en devient un plus quand on sort de la salle assommé, convaincu et ébloui par la virtuosité de la mise en scène

Quand le trentenaire Santiago Mitre, le co-scénariste de Leonora, Carancho et de Les bidonvilles de la vierge, trois des meilleurs films de Pablo Trapero, prend pour la première fois la casquette de réalisateur d'un long métrage avec "El Estudiante ou Récit d'une jeunesse révoltée", c'est curieusement le scénario qui plombe un film par ailleurs pas trop mal réussi : un scénario qui fait la part belle à des scènes et des dialogues totalement incompréhensibles pour des spectateurs qui ne sont pas totalement au fait de la vie politique argentine de ces 50 dernières années. A priori, l'histoire de cet étudiant provincial est intéressante : il débarque à l'université de Buenos-Aires sans passé politique, sans bagage idéologique et, au départ, ne semble intéressé que par les jeunes filles de son entourage; petit à petit, presque par hasard, à cause ou grâce à une de ses conquêtes et à un prof plus âgé et qui fut autrefois impliqué au niveau national dans la vie politique du pays. il va devenir un animal politique totalement investi par sa passion nouvelle. Le problème ce sont les bavardages abscons, les AG qui succèdent aux AG, les sigles des syndicats et des partis politiques qui défilent sans qu'on sache ce qu'ils représentent, etc. On aura constaté que le sujet est proche de "Un prophète", rapprochement d'ailleurs revendiqué par le réalisateur, mais le film de Jacques Audiard était autrement plus passionnant. Voir critique complète sur www.critique-film.fr

Santiago Mitre est son premier long métrage (ayant quelques productions ou il faisait apparisition, m'interessant un peu au cinéma argentin) et nous montre une réalisation qui va rendre la politique (parti pri majeur dans le film) passionnant, par là j'entend que l'on la concevrait presque comme un film d'espion... Mais comment va t-il faire??? Apres il y a quand même un peu trop de dialogues politiques qui parfois, et peut être même souvent ; laisseront le spectateur sur le carreau. Puisqu'il s'agit alors de politique du pays... que l'on a pas souvent connu ou du moins approfondi la chose. Pour les Argentins, cela à du être un peu plus simple (puisque expliqué scolairement). On suit donc l'aventure d'El estudiante" et son parcours universitaire, ou l'on nous montre que peu à peu ; il prend part à certaines choses... On se sent avancé comme lui. Mais là encore, la narration nous semble un peu labyrinthe et l'on s'y perd un peu. Non pas dans l'histoire, mais dans les dialogues et l'histoire politique. Mais même sans comprendre certaines choses, on arrive à concevoir que verbalement ; il y a un réel échange. L'immersion au sein du militantisme estudiantin est pourtant captivante (même sans avoir tout compris! D'ailleurs, il faudra que je revois ce film ultèrieurement et lise quelques magazines pour m'informer un peu mieux et ainsi mieux apprécier le film. Auquel apres, je pense ; que je pourrais y rajouter une étoile^^). Mais c'est que je regrette le coté dialogue (et même celui compréhensible^^) qui est un peu trop bavard. Pour amateur.

À Buenos Aires, un étudiant hante une université et plonge dans la vie militante estudiantine. Malgré une intrigue politique parfois trop complexe, El Estudiante est une excellente surprise. Encore un film démontrant que la politique est un univers où les intérêts personnels n'ont pas libre court et où la jeunesse, symbole d'espoir, de renouveau et de changement est instrumentalisée et non entendue. Il réside dans ce "Récit d'une jeunesse révoltée" un écho avec la scène politique mondiale, composée de trahisons diverses, d'alliances éphémères, de stratégie peu scrupuleuse et d'une corruption présente à tous les étages. En se concentrant sur la cible première du pouvoir (les jeunes), l'auteur signe un film intelligent, diablement actuel et malheureusement vrai.

Un jeune étudiant débarque dans une fac en Argentine et a l’air beaucoup plus attiré par la course aux jupons que la course aux savoirs. Ce film est un parcours initiatique au sein du militantisme étudiant. Le réalisateur nous montre comment naisse des vocations politiques modestes au sein des universités et comment ces dernières peuvent aboutir à un destin plus grand. Mais selon moi le film est tellement bavard qu’il nous épuise. Le film est aussi tellement ancré dans la vie politique argentine qu’à moins d’être un expert, on ne comprend pas grand-chose aux enjeux politiques. Le regard sur la naissance d’une conscience politique chez un jeune étudiant est trop léger pour être un sujet en soit de 1h50… Quel ennui !!!
Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr

Très bonne surprise, même s'il ne faut pas se fier au titre: Il n'y a de révolte que la toile universitaire gauchisante argentine. En fait il s'agit plutôt de l’ascension d'un jeune homme dans le champ politique au travers du syndicalisme étudiant. Un sujet difficile mais très maîtrisé, avec beaucoup de maturité dans la forme et le fonds. Jamais de jeunisme ni de caricature, on est vraiment à hauteur d'homme. Mention spécial à Esteban Lamothe.

bla bla bla , bla bla bla , ce film c'est de la parlote et parfois on ne
comprend rien.

El Estudiante ou Récit d'une jeunesse révoltée est un drame politique.Un film captivant immersion au sein du militantisme estudiantin où un jeune garçon va trouver un sens à sa vie.

Premier long métrage plutôt fauché d’un scénariste argentin, dont le film "Elefante blanco" vient justement de sortir en France. Disons tout de suite que ce film est d’un ennui abyssal : plus des deux premiers tiers sont consacrés à des discussions d’étudiants, à des meetings politiques, et à des coucheries. Il faut attendre une heure et demie avant que se pointe un évènement qui aurait pu donner lieu à une histoire intéressante, celle d’un étudiant peu motivé par les études, qui les a délaissées pour se mettreau service d’un candidat à une élection, et qui, manipulé, se fait rouler, n’obenant pas les faveurs qu’il en attendait. Si bien que, deux mois plus tard, quand le même requin lui demande son aide pour une autre manœuvre et lui promet un bon poste, il refuse. Fin du film. C’est d’une naïveté impardonnable (chez le scénariste).

Pour ne rien arranger, la plupart des scènes sont prises en caméra portée, évidemment gigotante. Non parce qu’il est nécessaire de faire bouger la caméra, mais parce que le cadreur, visiblement, n’a ni la force physique pour la porter, ni l’entraînement nécessaire à qui veut rester immobile. J’ai connu des cadreurs qui savaient si bien faire cet exercice, qu’on aurait cru que leur caméra était posée sur un trépied. Ici, non.

Et puis, sans arrêt, on commet l’erreur classique : le dialogue mentionne des personnages qu’on n’a pas vus, qu’on ne verra jamais, et le récit en devient incompréhensible. C’est une faute de mauvais scénariste, que Truffaut avait pointée dans son livre avec Hitchcock.

Avant de réaliser son premier film, Santiago Mitre a beaucoup écrit, notamment pour Pablo Trapero (Carancho, Leonera). Il aime les dialogues et El estudiante en est saturé, nous plongeant, à travers le parcours d'un Rastignac argentin, dans le monde complexe et parfois difficile à comprendre, pour qui n'a pas les clés, du militantisme à l'université de Buenos Aires. Ce portrait d'un jeune homme qui comprend peu à peu comment décrypter cet univers et y trouver sa place, par les femmes entre autres et avec l'intelligence de montrer sa docilité en fuyant les conflits, est soutenu par une mise en scène nerveuse et agitée qui capte en gros plan les visages des protagonistes d'une guerre pour le pouvoir. Le récit initiatique est une réflexion sur les limites de l'engagement. Volonté d'exister, égoïstement, ou réelle envie d'adhérer à une cause ? La réponse est dans le film, certes trop bavard, mais passionnant dans la prise de conscience que toute action politique passe par un certain nombre de compromis pour ne pas dire de compromissions.

Beaucoup d'avis mitigés sur ce film firent peut-être qu'un jeudi soir à 22H j'étais tout seul dans la salle de l'espace Saint-Michel, à le voir grâce à la bonté du projectionniste. Je m'attendais donc à me faire copieusement ch... Que nenni ! Le réalisateur revendique l'inspiration de "Un prophète"? Ah, bon si ça lui fait plaisir... Quant à moi j'ai préféré son "El estudiante"! ( Ô toi créatif, qui le renomma "Récit d'une jeunesse révolté", je sais que tu existes, que tu es quelque part, et que tu as un nom, imbécile tu as cru qu'il serait facile de battre le record de celui qui renomma "The dear hunter" en "Voyage au bout de l'enfer") Trop de dialogues? J'ai juste vu des gens qui parlent, comme dans la vie, quoi... Trop de complexités politiques entre divers courants faisant appel à l'Histoire argentine? L'étudiant en question se fout de qui fait quoi, il veut juste profiter, et donc on le suit facilement, car les ultras de chaque camps se ressemblent plus que les membres d'un même parti. Et les dirigeants de chaque camp ont finalement les mêmes pratiques ayant intégré Machiavel. Donc peu importe, ça se suit, car le propos n'est pas là, dans ces détails, mais au contraire survole moralement ces dissensions. Notre estudiante un Rastignac de la pampa? Pas à mon humble avis. C'est juste un gars qui arrive de la campagne dans une grande ville, un peu plus âgé que les autres à force de se chercher une voie, et qui veut simplement profiter de la vie, avoir des relations sexuelles, et constate sa facilité à se servir des autres plus par leurs défauts que par son vice, et cela lui permet de se faire une petite place en ce monde, tester ces capacités, se positionner en se valorisant, asseoir une identité. Comme c'est un récit initiatique intéressant, divers péripéties qui m'ont tenu en haleine vont le faire évoluer, ma foi, vers une fin qui bouscule les idées reçues que l'on s'était doucement faites sur lui, son intelligence retorse, et au final sa jeunesse donne une leçon à notre aigreur aussi banale qu'invisible à force de nous pomper notre vitalité. Je le conseille, fortement, peut-être en hurlant dans le désert, la pampa, mais avis aux gauchos du cinoche, ça vaut la solitude d'une salle vide.

La préparation à l’élection du prochain recteur d’une université argentine et la collection de conquêtes féminines constituent le quotidien d’un étudiant sur le retour. Après un début prometteur, le film non seulement s’encombre rapidement de palabres interminables auxquelles on finit par ne plus comprendre grand-chose et focalise son récit sur les tergiversations et les manipulations plus qu’opaques qui entourent ladite élection. Trop politisé et pas assez universel, cet « Estudiante » peine à garder notre attention.

Un film dont les tenants et aboutissants sont difficiles à comprendre même pour ceux qui s'intéressent à la politique en Argentine. De l'engagement militant d'un jeune étudiant, on ne voit que des magouilles pour occuper des postes dans une institution universitaire... et des discours creux. De la situation sociale en Argentine, pourtant riche ! des luttes parfois très dure qui s'y déroulent, on ne voit rien. Comme si un réalisateur français ne s'était intéressé qu'aux manoeuvres des diverses tendances au sein de l'UNEF...
A mes yeux, bien que je me passionne pour l'Argentine, pays que j'ai visité et dont je suis l'actualité, voici donc un film complètement creux, raté et ennuyeux. Rien à voir avec les films magnifiques de Pablo Trapero qui s'était semble-t-il associé à cette opération. J'ai donc du mal à comprendre ce qui a pu séduire les critiques de presse. A croire qu'ils ne s'intéressent aux-mêmes qu'à la politique politicienne d'un micro milieu de bavards...