Avis : Hunger Games - La Révolte : Partie 1 - Page 8

Un peu deçue par ce nouveau volet. Tout ce qui avait fait l'intéret des 2 premiers disparu. Pas de "hunger games". Aucun jeu de survie. L'essentiel de l'action se passe dans un bunker. Beaucoup de discours et peu d'action. Bref ennuyeux et décevant. Dommage !

Katniss vit désormais dans le district 13, dans lequel les rebelles se préparent à attaquer le Capitole. La présidente de ce district souhaite utiliser Katniss comme un symbole pouvant unir tous les districts dans les combats qui se préparent.
Au vu de la richesse des événements du 3ème livre d'Hunger Games, je trouve approprié de l'avoir divisé en deux films. Il y a de ce fait beaucoup moins d'action, l'histoire se centrant sur la préparation d'une guerre. Il en ressort un long-métrage extrêmement différent de ce qu'ont été les deux premiers épisodes, mais cette évolution me semble logique et contribue à définir la personnalité de l'ensemble de l'oeuvre. J'ai trouvé cet opus parfaitement réussi.

Je suis une fan de Hunger Games. J’ai dévoré les trois livres, suis allée voir la semaine de leur sortie les deux premiers films, leur ai mis de super notes. Je suis attentivement la carrière de Jennifer Lawrence, avec énormément d’admiration et de respect pour elle, et encore maintenant d’ailleurs. Mais. Honnêtement, ce Hunger Games-là m’énerve considérablement. C’était 6,10€ jetés par la fenêtre, pour un film de remplissage clairement là pour se faire du pognon et sans aucun but artistique derrière. Les producteurs et le scénariste auraient au moins pu faire semblant qu’ils ne prenaient pas les spectateurs pour des idiots. Et dans la forme encore ça passe, les acteurs font une performance crédible (mention spéciale à Josh Hutcherson, tu as sauvé ma séance), quoique pas franchement aidés par la VF, et visuellement c’est relativement mignon. Mais dans le fond, c’est quasiment le trou noir du vide intersidéral. Il y a des tentatives d’humour, je l’accorde. Il y a des thèmes abordés qui quand on y réfléchit sont intéressants. Le hic, c’est qu’on n’arrive absolument pas à s’y intéresser, justement. Dans peut-être le dernier quart d’heure on retrouve de la tension, un enjeu, on s’investit, on veut savoir. Mais le reste du temps, on s’en fiche royalement. On a juste droit à de petits épisodes mis bout à bout, quasiment sans émotion, et qui n’inspirent rien du tout. Et les acteurs essayent de rendre ça bien, c’est pas ça, mais c’est juste que le scénario fait en sorte qu’il n’y ait aucun rythme accrocheur et qu’en plus on voie tout (sauf à la fin. Encore une fois : j’adore la fin.) venir vingt kilomètres avant. Et ce qui n’aide pas non plus, c’est qu’on nous met une somme astronomique de musique de fond, en se contentant de reprendre les thèmes des deux autres films, pour tenter de faire une saga archi épique et de berner le spectateur en lui faisant croire qu’on a affaire à un moment-clé toutes les dix minutes. Sauf que ça casse lesdites tentatives des acteurs de rendre ça potable. D’ailleurs, petite parenthèse, on nous avait tellement parlé de la bande-son du film, avec la participation de Stromae et de je-ne-sais-qui encore, mais je me demande toujours où elle est passée. Enfin bref, je ne vais pas m’étaler sur la musique, parce que ce n’est pas le point sur lequel j’essaye réellement d’appuyer. J’avais lu le livre, j’avais eu peur que ce soit un film-remplissage où on s’étalerait pendant trois plombes sur tout et n’importe quoi et où on s’ennuierait, et je m’étais dit, bon, ils arriveront quand même à faire quelque chose de bien puisque les deux d’avant ils ont fait quelque chose de bien. Mais c’était complètement illusoire. Au cas où je ne l’ai pas encore assez écrit, c’est un film remplissage, avec peu de rythme, pratiquement pas d’enjeu fédérateur, et à intérêt artistique proche du zéro absolu. Allez plutôt le voir juste avant le dernier, quand ils feront sans doute possible des soirées spéciales avec les deux parties à la suite : de un ce sera moins cher, et de deux vous n’aurez qu’une minute, et pas un an, pour pester.

Un film qui donne la désagréable impression de n'être qu'un épisode de transition, par ses longueurs et la sensation qu'on ne sait pas vraiment où l'on veut aller. Cette pratique discutable de morceler le dernier épisode d'une saga ressemble beaucoup à une vile pratique commerciale. Elle se justifiait totalement pour Harry Potter au vu du résultat, mais était scandaleuse pour Twilight (la saga avait de toute façon perdu tout intérêt depuis longtemps). On attendra donc le dernier volet d'Hunger Games pour se faire une idée. Ce film est cependant loin d'être dénué d'intérêt : il introduit le dénouement en faisant monter la tension et propose une belle illustration de la propagande en temps de guerre. Espérons que le dernier épisode mettra d'autres personnages un peu plus en avant, ou du moins qu'il les fasse exister davantage face à Katniss.

Fan de Hunger Games 1 et 2, je déteste le 3ème volet.
On n'est Hors Sujet, il y a plus d'arène et plus de combat.
Très mauvais film.

En s'affranchissant du principe des hunger games, le récit devient plus intéressant, son aspect grand public passe mieux et les thèmes autour des médias et de la manipulation des masses sont renforcés. Un troisième épisode moins rythmé mais moins manichéen et plus fin que les précédents.

Cette troisième partie se défend très bien. Je regrette un manque de tension vers la fin. Le suspens n'est pas extrême ce qui n'encourage pas totalement à aller voir la suite, même si dans l'ensemble le conflit général et la révolte tant attendue vont m'attirer pour la deuxième partie de la révolution. Jenifer Lawrence est toujours époustouflante et tous les acteurs sont très bons. Les musiques, les décors et les séquences d'action, tout ça rajoute à l'ambiance révolutionnaire extrêmement plaisante à ce troisième chapitre. Quelle réussite cette saga! C'est vraiment bon!

Dernière victime en date de la mode des sagas qui se terminent en deux parties (merci Harry Potter), Hunger Games – La Révolte Partie 1 n’échappe pas aux problèmes qui découlent de cette nouvelle tradition marketing. Si le dernier volet de la saga Hunger Games ne manque pas d’intrigue et de révélation, pour la partie « révolte » il va encore falloir attendre. Le film de Francis Lawrence permet d’en apprendre plus sur les secrets du Capitol, mais coté rébellion, c’est trop souvent le calme plat entre des parties de cache-cache, pas mal de tourisme et des considérations esthétiques qui n’ont pas lieu d’être. Certes Hunger Games – La Révolte Partie 1 n’est pas l’explosion tant attendue, mais la saga ne perd pas de sa fougue et parvient à entretenir le suspens. Allez, plus qu’un an à attendre !

Ma critique complète est sur mon blog

Katniss nous avait manqué et c’est avec une grande joie qu’on la retrouve réfugiée dans le District 13 après avoir détruit l’arène des hunger games. Cependant ceux qui ont fait le charme des deux premiers opus ne tiennent désormais qu’une place minime dans l’histoire. Ainsi Elizabeth Banks, très émouvante sans ses couleurs est rare. Woody Harrelson, a jeun change de ton, mais reste toujours singulier. C’est surtout Julianne Moore et Philip Seymour Hoffman, à qui le réalisateur rend hommage d’ailleurs, qui prennent une prépondérante place. C’est dommage, car même si leur jeu est toujours impeccable, les vedettes écrasent la qualité des autres. Quant à l’histoire, le deuxième opus laissait en suspend, ce troisième aussi ! Hunger Games – La Révolte : Partie 1 est mollasson malgré une mise en scène prenante. Cette première partie est davantage un drame qu’un film d’action. Pour vous dire, Jennifer Lawrence ne lance qu’une seule flèche pendant le long-métrage. En conclusion, on attend le final pour se rendre compte si ça valait le coup d’attendre. Car cette première partie de La Révolte n’est qu’une dramatique préparation à un futur éclatement.
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Un an après le second volet de la franchise, la saga "Hunger Games" revient au cinéma avec la première partie de "La Révolte" (en effet, pour les besoins de l’adaptation, le dernier livre de la saga a été coupé en deux), toujours mise en scène par Francis Lawrence (qui n’a toujours aucun lien familial avec Jennifer Lawrence). Le film reprend donc directement à la fin du deuxième épisode. Katniss est arrivée au district 13, encore traumatisée par la fin brutale des Jeux, et par la perte de Peeta, qui a été enlevé par le Capitole. Après avoir découvert par elle-même ce que le président Snow a fait subir au district 12, Katniss va accepter de devenir le Geai Moqueur, le porte-parole des rebelles du district 13, menés par la présidente Coin, afin de redonner courage au peuple de Panem et de l’unifier pour faire tomber le Capitole. En échange, Katniss va demander à la présidente Coin de tout faire pour délivrer Peeta et les autres vainqueurs des Hunger Games détenus au Capitole. Dans le même temps, le président Snow va justement se servir de Peeta pour discréditer les rebelles et Katniss. Une véritable guerre des images va donc démarrer alors que les violences se propagent dans tout Panem. Contrairement aux deux premiers épisodes, l’histoire du film n’est pas découpée en plusieurs parties, elle est racontée en une seule grande partie. En même temps, cette fois-ci, c’est le livre lui-même qui est découpé en deux longs-métrages. La deuxième grande différence avec les films précédents, c’est l’absence totale des Hunger Games dans l’intrigue. En effet, bien que l’histoire de cet épisode soit directement impactée par ce qu’il s’est passé pendant les jeux, aucune scène ne se passera dans une arène. C’est vraiment une très grande, et surtout très bonne, prise de risques. Le film prend vraiment son temps pour exploiter cette guerre des images qui sera donc l’un de ses thèmes principaux. Il prend d’ailleurs tellement son temps, qu’on a parfois du mal à comprendre où il veut nous amener. Mais ça reste tout de même un sujet très intéressant qui reste fidèle aux thèmes principaux de la saga et qui permet de développer l’univers, les questionnements et l’intrigue générale de la franchise. Ce film amène aussi un très bon développement des personnages principaux et de leurs relations, et nous présente aussi de nouveaux personnages assez intéressants. Enfin, on pourra saluer la présence de plusieurs bons rebondissements, malgré quelques facilités scénaristiques et quelques incohérences (la principale étant l’état de Finnick au début du film qui est en totale contradiction avec son état à la fin du film précédent). Il y a vraiment très peu d’action. C’est important à préciser, ce n’est pas un film à regarder si on souhaite voir de grandes scènes d’action. Ce qui fait sa force, à part le propos qu’il tient, ce sont ses scènes où la tension est à son comble, ces scènes qui arrivent à être très puissantes grâce à une très bonne mise en scène et donc assez captivantes pour ne pas nous ennuyer malgré la présence de quelques séquences qui peuvent être un peu répétitives. Les rares scènes d’action présentes restent tout de même très bonnes. Ce sont vraiment des scènes de guerre qui arrivent à être à la fois épiques et réalistes. Les effets spéciaux sont dans l’ensemble très bons, il n’y a pas grand-chose à redire à part sur les hovercrafts dont les incrustations dans certains décors sont un peu mal réalisées parfois. L’ambiance du film est globalement plus dramatique que les deux premiers épisodes (ce qui n’est pas peu dire…). C’est sûrement dû au fait qu’il y ait nettement moins d’action et un petit peu moins d’humour (qui vient essentiellement d’Effie et d’Haymitch). Autrement, le long-métrage mélange toujours aussi efficacement la tension, le suspens avec l’émotion et le drame. De nouveau, ce côté dramatique ressort vraiment bien et arrive à nous faire ressentir toutes les émotions voulues. De manière générale, les acteurs sont toujours vraiment très bons. Sur une scène, juste après la bataille dans le district 8, à la fin du tournage du spot de propagande des rebelles, je trouve que Jennifer Lawrence surjoue un peu. Elle change d’expression tellement rapidement que ça donne l’impression d’être faux, d’être commandé, ce qui est embêtant puisque l’intérêt de la scène c’est précisément qu’elle dise ce qu’elle a sur le cœur sans préparation… Autrement elle reste vraiment excellente sur tout le reste du film. D’autres actrices et acteurs sont vraiment excellents aussi : Liam Hemsworth (Gale) dont le rôle gagne enfin de l’importance, Woody Harrelson (Haymitch), Elizabeth Banks (Effie), Philip Seymour Hoffman (Plutarch), Julianne Moore (la présidente Coin), Jeffrey Wright (Beetee), Josh Hutcherson (Peeta) et Sam Claflin (Finnick) qui ont su s’adapter à la perfection à l’évolution de leurs rôles, et enfin Donald Sutherland dans le rôle du Président Snow. Comme je le disais précédemment, les personnages principaux et leurs relations sont très bien développés, et les nouveaux personnages sont plutôt intéressants, surtout la présidente Coin qui est même très intrigante. Pour les décors, il n’y a pas grand-chose à redire, ils sont toujours aussi bons. Pour la musique, on retrouve plusieurs thèmes déjà entendus dans les films précédents et qui sont très bien réutilisés ici. Par contre, les quelques nouvelles musiques présentes sont un peu moins marquantes, à part la désormais célèbre chanson "L’Arbre du Pendu", chantée par Katniss, qui, en plus d’être magnifique, donne l’une des meilleures scènes de toute la saga. Pour conclure, "Hunger Games-La révolte : Partie 1" est un très bon film. Il est légèrement en dessous des deux épisodes précédents, notamment à cause de certaines scènes un peu répétitives, et surtout à cause de cette impression qu’on a pendant le film qu’il ne sait pas vraiment où aller. Mais, au-delà de ces défauts, le sujet traité dans le long-métrage est toujours aussi intéressant et continue de développer les questionnements et l’intrigue de la saga. Le film est plus rythmé par les séquences émotionnellement puissantes que par les scènes d’action, ce qui donne des scènes vraiment magnifiques. L’ambiance dramatique est toujours aussi bien maîtrisée, le casting est toujours aussi excellent, les personnages sont toujours aussi bien travaillés, et, enfin, les décors et la musique sont toujours aussi bons. Donc, cet épisode est pour l’instant le plus faible de la saga, mais il reste quand même vraiment très bon et donne plus que jamais envie de voir la suite et fin de cette saga

Un troisième opus décevant. Le film est taxé d'une lenteur incroyable, d'une redondance gênante, et d'un manque d'action. Clairement à part pleurer son Peeta, et faire des vidéos de propagande sans trop d'émotion c'est tout ce que l'on retrouve dans ce film. La bataille se prépare (on s'en doutait), et les préparatifs ne sont jamais d'énormes films (cf Harry Potter 7) mais bon à ce point. Attention tout n'est pas à mettre à la poubelle, loin de là, on garde tout même une certaine attention, et l'envie de savoir comment va se dérouler la bataille, mais tout même. Après avoir su transmettre des émotions très fortes dans les 2 premiers opus, ici on coince un peu et c'est ce qui manque à mon gout.

Katniss Everdeen et l'Ordre du Gai Moqueur

Après l'embrasement, les cendres. Dans un rythme et un ton différent des deux premiers épisodes, ce troisième opus tient le fond et la forme de la saga. La double romance prend déplorablement de l'ampleur. Les quelques fioritures qui faisaient le charmes du premier volet ne fonctionnent plus vraiment. Néanmoins l'adaptation en deux parties de l'ultime livre a le mérite d'alléger l'allure. Cela alimente d'avantage le propos. Cet Hunger Games continue de démont(r)er une société construite sur des bases ahurissantes, il se focalise aussi sur une mouvement de résistance qui prend de l'ampleur. Ce n'est jamais manichéen, bien au contraire, grande réussite sur ce point. Quant au casting, il a encore fière allure.

Un des mérites de la saga c'est de bien faire progresser son intrigue. Les personnages évoluent tous avec intelligence. On avait fait la connaissance d'une Katniss pragmatique et austère, elle est maintenant follement guidée par ses sentiments. Les meneurs de la révolte constatent qu'elle a été « détruite par les Hunger Games ». C'est plutôt un trop plein d'amour qui atténue son assurance. Paradoxalement ses attachements sont aussi sa force de combat. "L'embrasement" confrontait déjà très bien la dualité entre défendre tout un peuple, ou les siens avant tout.
Ceux qui l'entourent la serve très bien. Ils comprennent Katniss mieux que quiconque. Plutarch, Effie et surtout Haymitch apportent beaucoup. Eux aussi ont évolués.
Le personnage du regretté Philip Seymour Hoffman n'est pas aussi probant que les autres.
Elizabeth Banks est assez admirable dans la peau neuve d'une Effie qui se fait elle même prisonnière de guerre. Elle est toujours aussi cocasse et délurée, mais son tiraillement intérieur se concrétise. Franchement convaincue du bien fondé de la révolte mais avec des gaffes aux relents des manières du Capitole.
On boit toujours les paroles de Woody Harrelson. Encore très drôle et malicieux, Haymitch expose efficacement les bontés de Katniss.
La bataille qu'ils mènent prend aussi parfaitement forme. Tout le récit s'accentue, avec ses défauts comme ses qualités. Pour en revenir aux personnages, deux d'entre eux imagent l'ambivalence du film. On retrouve en Gale toute la niaiserie avec laquelle flirte Hunger Games. Au contraire de Peeta qui continue de toucher aux profondeurs et à la violence de l'aventure.

Dans sa progression le récit plonge dans les fadaises de la romance. Au fil des épisodes, la saga s’alourdit d'amourettes puériles. C'est avant tout la présence de Gale qui le veut. Le personnage est extrêmement vide. Au départ c'est pourtant bien à lui qu'on s'attache. Il donne sans cesse l'impression de subir, sans jamais montrer de personnalité. Liam Hemsworth n'aide pas à donner de la dimension à son rôle. Certains passages de ce film atteignent même le ridicule dans des répliques insensées. « C'est parce que je souffre » nous sort pathétiquement Gale.

Si Gale est le charmant bourreau des cœurs qui devient insupportablement rasoir, Peeta est la tête à claque qui finit par nous en donner. Sans aller jusqu'à dire qu'elle soit touchante, sa relation avec Katniss est plus intéressante. Le dévouement de la révoltée est barbant, mais c'est honnête. Elle est la seule à s'inquiéter de son sort et à comprendre qu'il est manipulé. Cela met en exergue l'ambivalence dans laquelle est emprisonnée Katniss. Révulsée et détruite par le totalitarisme du Capitole, utilisée (voir manipulée) par le District 13. Ce mouvement de résistance n'est pas sans vice. Une conviction plus que louable, un procédé parfois extrémiste. La fin justifie les moyens ?

Cet accaparement n'est pas sans faire penser au cinquième volet des aventures d'Harry Potter, la laborieuse entreprise en plus. "l'Ordre du Phénix" dévoilait pareillement une assemblée secrète préparant un mouvement de révolte. Avec la même intention d'élever leur héros en porte-parole du mouvement. C'est pas traité de la même façon car vécu différemment par les protagonistes. La symbolique reste la même. La proximité entre le phénix et le gai moqueur devient même assez flagrante. L'élément de correspondance évident c'est la cendre.

Les deux premiers "Hunger Games" faisaient monter la température. Après le feu aux poudres et l'incendie, il ne reste plus qu'un tas de cendres. En cela ce troisième opus change logiquement d'ambiance. Plus d'extravagante ritournelle pour cacher la misère, le désastre et l'ignominie. Les citoyens de Panem ne sont plus aveuglés par cet esbroufe, ni même abrutis par cette (fausse) réalité télégénique. Le fluo n'est plus de bon ton (Eiffie représente très bien cela). Le rythme aussi change. Les candidats et citoyens (et donc le récit) ne sont plus précipités par l'approche et le déroulé d'autres jeux. Ce n'est plus une fuite perpétuelle vers la survie mais une avancée stratégique vers un ultime combat. L'excentricité, qui donnait du charme et soulignait le propos, n'est pas a regretter. La bataille mûrit. Il règne une ambiance de désolation saisissante.

Quoique le scénario, en plus de l'aspect fleur-bleu, fait de l'excès de bonne parole. C'est surtout très maladroit. Le chat à lui tout seul apporte son lot de catastrophes. Chacune de ses apparitions sont des moments gênants. En particuliers la poursuite de Prim, partie sauver son chat, ponctuée par une magnifique réplique : « J'aurais pas pu vivre avec ça. ». Certainement une volonté de défendre la cause animal, si c'est le cas c'est raté car aberrant et stupide. Pareille pour le regard vide sur le cerf non effrayé.
Le chat est aussi là pour apporter de la légèreté au récit. Ça n'est pas aussi efficace et juste que dans les précédents volets. La conclusion de la liste des conditions n'est pas très bien vendue, le jeu de lumière est plus sympa mais alourdie de sens.

"Hunger Games" est loin de défendre son propos avec finesse, mais il le fait avec une certaine franchise. La construction de la saga suit un fil fidèle à sa ligne de conduite. Cette première partie du dernier épisode accroît ses points forts et ses points faibles. Encore plus d'ambivalence dans le récit qui oscille entre romance confuse et combat net. La mise en scène est encore d'une très grande efficacité. La version française gâche probablement la scène chorale, immonde en VF en tout cas.
Pour finir sur la musique, mais quelle esbroufe cet annonce de Stromae à la bande-originale ! Non seulement sa participation se résume à un sample de "Merci" horriblement saccagé, mais le morceau n'est même pas utilisé dans le film.

Oubliez le coté aventuresque et jeune des deux premiers épisodes, ce nouvel opus est plus mature, et même s'il met un peu de temps à véritablement démarrer, il n'en est pas moins surprenant et avec pas mal de réflexions et de surprises !

Un excellent film de science-fiction sur une société futuriste et post-apocalyptique soumise à une dictature sans merci. Ce troisième volet montre avec intensité la rébellion au seins des districts. Cette fiction futuriste est dédié au très grand acteur Philip Seymour Hoffman.

C'est partie pour l'ultime aventure de Katniss Everdeen dans son incroyable quête pour libérée les Districts du Capitole. Comme pour l'épisode final de Harry Potter , le dernier chapitre d'Hunger Games est séparé en deux parties. Deux parties, donc deux films de deux heures. Cette première partie de " La Révolte " est moins réussie que les chapitres précédents. C'est tout a fait normale puisque l'on change de lieu. Le récit converge vers une autre approche de l'histoire. A partir du moment ou l'on approche de plus en plus du dénouement final , on nous montrera plus du tout en images les compétitions des Hunger Games. Le lieu change est et l'atmosphère bien entendu. L'histoire explore un peu plus en détail les forces de la Résistance qui combattent le Capitole. Est cela en devient long au bout d'une heure et demie de film. Cette première partie n'avance pas beaucoup et nous sommes moins transportés dans l'univers. Toutefois, le film reste bon et il est divertissent jusqu'au bout. Le casting est au top , les décors sont encore impressionnants, les effets sont efficaces et les quelques séquences d'actions sont corrects. Nous ne sommes plus très loin du final. Plus que trois mois pour patienter.