Avis : The Rover - Page 8

Ambiance fin du monde en Australie avec ce thriller signé David Michôd à qui l’on doit déjà le remarqué Animal Kingdom. On y retrouve d’ailleurs un des acteurs avec Guy Pearce associé ici à Robert Pattinson et si le premier constitue l’un des points forts du film, le second incarne un personnage terriblement agaçant sur la longueur. En plus de ça, la poursuite entreprise par le duo n’est vraiment pas des plus passionnantes sans compter que côté réalisation ; la priorité est donnée au minimalisme. Si dans les premières minutes ça peut faire penser au cinéma de Nicolas Winding Refn par la suite c’est bien moins réjouissant au point que The rover finit par devenir assez anecdotique.

4 ans après le bon mais pas renversant Animal Kingdom, David Michôd revient avec ce que beaucoup qualifie de Mad Max mais bon la comparaison s'arrête au faite qu'il se déroule tout deux dans un univers désertique, poussiéreux et post-apocalyptique.
The Rover c'est dur à décrire, l'humanité des gens a cessé d'exister, seul la survie compte, tuer quelqu'un n'a plus d'importance, du moins pas autant que maintenant, comme si bien écrit sur l'affiche, il faut craindre l'homme qui n'a plus rien à perdre et Guy Pearce joue cet homme, qui un jour va se faire voler sa voiture par trois voyous, dès les premières minutes on comprend que cet homme c'est le gars qui fallait pas faire chier, et tout le long on le suit accompagné de Rey frère d'un des trois voyous interprété par Robert Pattinson poursuivre ces voyous, son seul but: récupérer sa voiture, le seul bien qui lui reste.
Michôd qui ne m'avait pas forcement convaincu avec son premier film même si je lui avais reconnu du talent rehausse le ton et offre un The Rover captivant et magnifiquement maîtrisé, nombreux sont les paysages qui m'ont laissés bouche bée, ces levés/couchés de soleil rosés, ces plans si calmes et paisibles alors qu'on y voit de la violence, dans cette Australie abandonnée et asséché comme le cœur de ses habitants survivent les gens qui n'ont plus rien à quoi se raccrocher, des gens sans pitié, sans vie en quelque sorte, presque des morts vivants, une Australie où les mots compassion, pitié, joie, regret ou encore solidarité ont disparus à jamais, seul les mots haine, survie et colère règnent.
En plus des nombreux plans de paysages à couper le souffle, Michôd nous livre un scénario écrit avec soin et passion, une bande son violente qui colle parfaitement à l'ambiance dévasté du film, une réalisation et une mise en scène impeccable et là je rigole pas, c'est vraiment un boulot grandiose, niveau casting David Michôd reprend Guy Pearce qui avait déjà travaillé pour lui dans Animal Kingdom et nous en fait une vraie épave, une coiffure de cheveux faite au rasoir, une barbe cradosse, une chemise jaunâtre à cause de la transpiration et un short, le vrai look du gars qui s'en fout de tout et pourtant il en a sous le pied, Guy incarne magistralement ce personnage, les émotions rares sur son visage sont épatantes, le coté sauvage de l'humain dans toute sa splendeur, à ses cotés Edward ! Non sincèrement, Robert Pattinson est enfin un vrai acteur, il l'avait déjà pas mal prouvé avec Cosmopolis mais là il est fantastique, une vraie révélation, bluffant de chez bluffant, enfin je pourrais continuer les compliments encore longtemps mais je vais essayer de faire court, il incarne avec brio (avec qui ?! Ouais ça va, ça va) un gars un peu simplet, c'est franchement pas le truc le plus simple à jouer et pourtant il s'en sort remarquablement bien.

En gros Michôd nous offre un périple mouvementé, sanglant et peuplé de décors magiques ou le mot "loi" n'a plus aucune valeur, en un mot: Admirable !

Un film avec d'indéniables qualités mais qui ne m'a pas plus percuté que çà. La faute à une lenteur parfois exaspérante et à des références cinématographiques nettement plus accrocheuses dans le genre road-movies post-apocalyptiques. "The rover" est à découvrir mais pas après un bon repas bien arrosé: la sieste digestive guette...

Du pur cinoche d’ambiance à tous points de vue, l'anti-blockbuster par excellence avec des personnages sombres et tourmentès qui n'ont qu'un seul but : vivre et survivre! Sorti discrètement en 2014, "The Rover" n'est pas très difficile à raconter! C'est l'histoire d'un homme sans but, campè par Guy Pearce, dont un gang de braqueurs vole la voiture! Tout dèmarre de là! Le film se dèroule dans un futur chaotique proche de « Mad Max » où le temps semble avoir disparu! Situè au carrefour de divers genres cinèmatographiques, ce voyage sec, brutal et sans fioritures intègre des èlèments du road movie, mais aussi du thriller et du western! Le spectateur se trouve rapidement au coeur d'une traque sans pitiè et sans rèpit! Cotè duo d'acteurs, on n'est gâtè! Guy Pearce est une fois encore saisissant tandis que Robert Pattinson continue sa mètamorphose d'acteur en sortant de sa zone de confort! C'est ce qui fait que l'on est happè par ce pèriple parfaitement maîtrisè (ambiance, son et photo) avec un twist final vraiment pas mal pour le coup...

L'auteur de ce film refuse tout net le parallèle avec Mad Max....... il a raison, çà ne vaut absolument pas Mad Max..... son scénario est miteux comme la barbe de Guy Pearce qui a fait bien du chemin depuis son rôle de drag queen dans Priscilla folle du désert (australien déjà), il y a plein de trous partout..... l'économie mondiale s'est effondrée mais les mines fonctionnent toujours, pourquoi ? pour qui ? on trouve toujours de l'essence et de la nourriture et les échanges monétaires existent encore et en plus avec du dollar US.... What the fuck ? si l'économie s'est effondrée le papier monnaie ne vaut plus une broque..... j'ose une hypothèse, serait-ce ce collapsus qui a fait se pâmer la critique bobo ? l'effondrement du capitalisme et ses ravages ignobles ? sûrement..... autre chose très gênante dans le scénario, la vie ne vaut rien et tous les êtres humains sont dangereux et assassins mais il est incroyable de voir autant de gens ne pas se méfier de son prochain, on les approche et on les bute avec une facilité déconcertante, un vrai jeu vidéo..... la fin me fait penser à de l'art contemporain, c'est aussi beau et c'est dire le degré absolu de nullité............... la suite dans The Range Rover..............

Un road movie post-apocalyptique (oui bon, l'économie s'est effondrée en tout cas !) cradingue. La rencontre entre les deux personnages est détonante, les décors sont superbement déserts et sales, le tout est filmé avec brio. Quelques longueurs malheureusement et un scénario assez maigre malgré l'intérêt que l'on peut porter aux personnages et à cet univers.

Après son réussi premier long-métrage "Animal Kingdom", David Michôd repeint en 2014 son Australie chérie avec "The Rover" pour lequel il retrouve Guy Pearce. Mais c'est une Australie nettement moins sereine présentée, dévoilant même des allures post-apocalyptique. Conformément à son titre, le cinéaste met donc en scène un errant au but mystérieux, proche du cow-boy sans nom, conférant ainsi au film une teinte prometteuse d'antiwestern. S'il est réussi esthétiquement, "The Rover" est cependant moins emballant qu'il ne paraissait. Après un début suffisamment intrigant, le spectateur finit par lâcher complètement lorsqu'il s'aperçoit que le rythme ne décolle jamais de tout le visionnage. Ne reste qu'une intrigue au tempo extrêmement lent, mais d'une lenteur non maîtrisée. Au final, si l'idée n'était pas mauvaise, le chemin pour y arriver s'est révélé assommant. Comme si pour aller d'un point à un autre, le guide avait jugé lucide d'emprunter tous les détours les plus allongeants.

On sait que dans tout Art, la caractéristique la plus évidente de la "décadence" est la prépondérance de la forme sur le contenu, ou plutôt un formalisme extrême qui fait que la forme n'est plus au service du fond, mais constitue l'objectif primordial de l'artiste. Pour le 7ème Art, cette situation critique, anticipée dès la fin des années 80 par l'offensive des "pubards", a même largement contaminé le cinéma dit "d'auteur" : si Michôd n'est heureusement pas atteint au même degré que l'ignoble Iñarritu, il régresse néanmoins salement dans son second film par rapport à la réussite de son premier, "Animal Kingdom". Car si l'élégance et l'intelligence de sa mise en scène bluffe le spectateur pendant la première partie du film, avec en particulier une excellente gestion du temps, qui est toute à l'honneur de Michôd, on finit par ce rendre compte que "The Rover" n'a rien d'intéressant à nous dire, si ce n'est que "l'homme est un loup pour l'homme" (... mais pas pour le chien !). Le surjeu de Pattinson, tranchant avec le sous-jeu de Pëarce (mais les deux approches sont excessives, et fondamentalement formalistes), mais aussi le désir obsessionnel qu'a Michôd de surprendre à tout prix son spectateur, soit par la mise en scène, soit par le récit, finissent par jouer contre le film, et par nous détacher des enjeux de la fiction. La dernière scène, sensée être le "twist" révélateur qui remet en perspective ce que nous venons de voir, ridiculise en fait le film tout entier, et montre que tout le récit ne fonctionnait en fait que sur la convention artificielle du comportement mutique du personnage principal. Michôd n'avait rien d'intéressant à nous raconter, il nos a juste impressionné par son savoir faire formel

Après Animal Kingdom, le réalisateur australien David Michôd livre avec The Rover un film post-acopalyptique en forme de road-movie dans un pays déshumanisé ou seule sa propre survie compte. La mise en scène dépouillée au coeur d'une Australie vide et poisseuse fascine autant qu'elle dérange. Avec ses longs silences et ses scènes de route contemplatives, The Rover est assez anxiogène. Si cette forme un peu abrupt peut dérouter et ennuyer un peu (il y a quelques problèmes de rythme en milieu de film), elle est parfaitement incarnée par deux acteurs particulièrement bons qui font corps avec cet atmopshère déléthère. Guy Pearce incarne parfaitement cette figure d'homme dur, impossible à abattre face à un Robert Pattinson absolument incroyable en jeune homme perdu, simple d'esprit et à la recherche de quelqu'un pour s'occuper de lui. Les personnages sont sales et semblent progressivement se décomposer pour faire corps avec le paysage. Malgré des qualités indéniables, le film extèmement épuré manque un peu de psychologie et d'audace (la fin est très moralisatrice, le symbole de l'animal comme seul être ayant encore une valeur morale, c'est too mutch) mais mérite néanmoins d'être vu. Intéressant et beau à défaut peut-être d'être très original dans le fond.

Puree , c'est hyper lent et les dialogues assez niais . Bravo quand meme aux 2 comédiens principaux , mais film a oublier tres vite.

Après l'excellent "Animal Kingdom", David Michôd était attendu au tournant. Son nouveau métrage "The Rover" n'est pas sans qualités (belle mise en scène, ambiance mortifère) mais le scénario trop épuré et le jeu assez monolithique de Guy Pearce m'ont un peu laissé de côté. Quant à Robert Pattinson, bien qu'il surjoue parfois un peu, il montre un vrai talent. Pour Michôd, la confirmation attendra encore un peu.

Un film austère et plombant qui ne décolle pas, avec des personnages qui arrivent de nulle part, dialogues minimalistes. La bande son est impressionnante et colle parfaitement au film particulièrement bien interprété. Une sorte de Max Max sans le rythme.

Plus un drame apocalyptique qu'un film d'action, The Rover est a voir pour les habitués du genre."La route" version Mad max : les references sont nombreuses dans ce film sombre et violent grace au style de l'excellent Guy Pierce mais bien trop lent. L'envie constante que ça s'accelère ne nous quitte pas.Bref : intéressant mais bien trop de longueurs.

Malgré la bonne surprise d'un Pattinson plus convainquant que jamais en bouseux australien un peu simplet, le film ne parvient pas à trouver le ton post apocalyptique nécessaire à la crédibilité de son histoire. On se retrouve donc plutôt dans un road movie lambda, où un homme poursuit ses agresseurs pour se venger dans un pays de non droits. La réalisation est aussi plate que le scénario et l'absence d’atmosphère finit d'endormir le spectateur le plus assidu. Quand il y a un bon réalisateur et un bon scénario, le minimalisme peut payer (le sublime the road de John Hillcoat - un autre australien!), quand c'est aussi plat et sans originalité que the rover, c'est juste une daube. A oublier.

Exercice de style assez classique sur la survie de l'homme dans un monde post-apocalypse, 'The rover" peut être vu comme une réflexion sur la place de la loi et de l'ordre dans la société. Car quand il n'y a plus de règles, plus de justice comme ici, c'est la loi de la jungle et l'homme n'est plus qu'un animal, voire inférieur. Guère riante donc, cette aventure, ce road-movie désertique et désespéré à la "Infectés" (hélas, là, pas de Piper Perabo). Et si notre curiosité est éveillée dans un premier temps, ce voyage énigmatique devient monotone comme une longue route en ligne droite et tombe peu à peu dans le train-train. Remarquons cependant la composition de Robert Pattinson, assez intéressant dans ce rôle de demi-demeuré. Cela se confirme toutefois : la fin du monde sera bien triste.