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    Mademoiselle C.
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    2,3
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    7 critiques spectateurs

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    Ewen Blake
    Ewen Blake

    138 abonnés 1 171 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 octobre 2014
    Un portrait hagiographique et publicitaire d'une heure trente, pauvre dans le style et le contenu et qui bien malgré lui, nous expose la vacuité infinie du monde de la mode et de ces habitants. Ces gens qui ne rendent le monde ni meilleur, ni plus beau mais dont la superficialité n'a d'égal que leur égaux. Mademoiselle C ce sont des verbatims philosophiques d'une profondeur abyssale : "je suis une rebelle avec beaucoup de douceur", des anecdotes désopilantes sur des traversées du podium alors que... le défilé n'est pas fini INCROYABLE, FOU !, et le must : un directeur artistique qui trouve un slogan et.. est incapable de le répéter devant la caméra 10sec plus tard. Mais, et c'est là la puissance de ces gens, il retrouve avec peine les cinq mots perdus dans le vide intersidéral de son cerveau puis se la joue genre : "think about it. It might take a while but think about it". On atteint ici la quintessence, la moelle substantifique de ce monde persuadé d'être au-dessus des autres. Mademoiselle C c'est aussi un monde de courtisans qui accueille chacune des apparitions de la reine avec des "Oh My God", chacune de ses créations avec des "I loooooooove it" et chacune de ses idées avec des "It's amaaaaazing". On est dans l'exagération continuelle, le couinement admiratif incessant, l'auto-masturbation perpétuelle. En témoigne ce passage où Carine Roitfeld sort de son hôtel en même temps que Scarlett Johansson et se retrouve mitraillé par les photographes. Déjà, arborer ce sourire aux anges d'avoir été la cible des flash démontrent d'une certaine superficialité, mais être consciente de ne pas en être la cible tout en réussissant à s'en réjouir relève d'un cas psychiatrique. Le plus inattendu dans Mademoiselle C, c'est le regard que porte le "cinéaste" (mouhahaha vous avez lu la blague) sur ce monde : vacuité des propos, servilité de la caméra, "interviews" à la TF1 on se demande comment une oeuvre de cette qualité a pu sortir en salle de cinéma. Le pire est atteint quand Fabien Constant se tente à des plans qu'il imagine artistique, entre plan fixe sur le drapeau américain et effet de style des voix qui se perdent en écho. On imagine bien l'auto-proclamé artiste, armé de sa caméra, enivré par l'enregistrement de cette effervescence créatrice se dire que lui aussi est capable de créer le beau. Las, il ne parvient qu'a copier des documentaires TMC et susciter l'embarras chez des téléspectateurs gênés. Le film se conclue enfin avec une dernière caresse pour cette femme soit disant "portée par ses rêves" mais qui ne sort jamais de son monde entre limousine, robe de créatrice, palace et prof de danse à domicile. C'est ce que devraient penser ceux qui achète CR Fashion Book car comme le dit très justement un intervenant "on achète un magasine de mode parce qu'on a le désir d'appartenir à un club privé". Le problème c'est que le monde des gens qui crée ces magasines et celui qui les achète n'a rien en commun. Mademoiselle C : une création vaine.
    fasskinder
    fasskinder

    25 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 octobre 2013
    Bonjour les terriens, les galériens, les chômeurs, les sans papiers, les expulsés etc etc... ce documentaire est pour vous ! Il est fondamental en ce moment de le voir pour comprendre le sens de la vie, l'Art de la Mode (qui dure 2 mois et encore on ne sait pas trop pour qui) etc... En plus, ce machin est bâclé, mal ficelé, ennuyeux et prétentieux... Mais, bonne nouvelle, La vie d'Adèle est en salle !!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 octobre 2013
    Film a mon avis réservé aux Bobos Parisien nés avec une cuillère en or dans la bouche, donc sans aucun intérêt pour la masse populaire que nous représentons a 95% j'invite donc tout le monde a boycotter cet objet filmique qui n'a pas sa place dans la période de crise que nous vivons.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 octobre 2013
    Sur Paris Première, une blonde et bouclée journaliste, Alexandra Golovanoff animait jadis une émission au travers de laquelle elle suivait un chef d'entreprise du matin au soir. Le connaître en l'observant, en lui posant quelques questions tombées du ciel, comme "Pourquoi ce mug à l'effigie de Benny Hill sur votre bureau ?" et j'en passe. L'humaniser, le rendre presque attachant était son dessein.
    Au cinéma, Fabien Constant a choisi de faire de même en mettant du glamour et une pincée d'esthétisme dans tout ça en nous proposant un long documentaire sur Carine Roitfeld, considérée comme icône chez les modeux.
    Anna Wintour, l'autre rédactrice de mode connue comme le loup blanc all over the world, fait tout le temps la gueule, Carine Roitfeld fait le contraire et le prouve.
    Le film s'articule sur une étape cruciale de la vie de madame Roitfeld, moment où elle décide de quitter le magazine Vogue, pour créer son propre bébé de papier glacé. Pari risqué qui nous permet de connaître en profondeur l'univers et le parcours de cette femme attachante et accessible, qui ne tombe pas facilement dans tous les clichés glanés par ce monde de la mode parfois très perché.
    L'une des premières scènes commence justement avec l'un d'entre eux. Des bloggueurs de mode attendent dans un bureau de Manhattan la venue de leur idole, qui vient leur parler boulot; la porte s'ouvre, la styliste entre, souriante et une créature barbue à peine habillée de cuir et de lanières l'accueille d'un "OH-MY-GOD" des plus artificiels. Comme si Nadine Morano voyait Nicolas Sarkozy rentrer dans sa chambre à coucher...
    Toute cette exagération fait partie de cet univers, beaucoup de flatteries toujours en américain, du "Aille looove it" en veux-tu, en voilà, mais vite recouverte par la cape de complicité qui unit la caméra de Fabien Constant et l'ouverture d'esprit de Carine Roitfeld.
    Elle voyage, elle plaisante, elle se raconte, évoque ses proches, le fait d'être grand-mère, évoque sa grande sensibilité, laisse ses collaborateurs parler en réunion, nous montre la mode d'une façon plus humaine qu'à l'accoutumée.
    Mention spéciale pour les quelques apparitions du sémillant Lagerfeld, qui notamment, dans son gigantesque bureau noir de chez Chanel, voit un petit bambin aux cheveux longs arriver et, toutes activités cessantes, se précipite pour le prendre dans ses bras et le chouchouter en espérant sans doute qu'un peu de dandysme lui tende aussi les bras à la sortie de l'adolescence.
    L'on se demande parfois si la mode et tout le joyeux bordel qui la borde servent à quelquechose, mais elle a au moins un mérite, celui de faire rêver et de rendre le quotidien un peu plus coloré de temps en temps.
    Carine Roitfeld en est une ambassadrice trèèèès efficace et de surcroit, hautement sympathique.
    Sagramanga
    Sagramanga

    22 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2013
    La grande intelligence (ou la chance ?) du réalisateur Fabien Constant fut de se trouver aux côtés de Carine Roitfeld à une période cruciale de sa vie, pendant ce moment d'apesanteur où, après avoir quitté le magazine Vogue, elle tente de créer son propre magazine. On suit alors ce cheminement jusqu'à la réalisation finale, entre réunions et séances de shooting, parcours semé d'embuches et de chausse-trappes, tant de la concurrence que de ses anciens employeurs, et l'on découvre la difficulté de concevoir un magazine de mode (les remarques pleines d'esprit de Stephen Gan révèlent ainsi de jolis moments de complicité professionnelle).
    Dans l'habile documentaire THE SEPTEMBER ISSUE, on suivait de même la préparation du numéro spécial de Vogue. S'y montrait une Anna Wintour très distante et quasi glaciale, sorte de double inversé de Carine Roitfeld, tant l'autre paraît froide et coupée du monde, alors que mademoiselle Roitfeld est au contraire étincelante et empathique.
    Dans ces moments partagés, on se sent d'ailleurs très proche de toute l'équipe et l'on perçoit aisément la grande complicité que le réalisateur a su établir avec Carine Roitfeld, que l'on découvre non seulement comme une grande influenceuse du goût contemporain, à l'image de ces grandes dames tenant des Salons littéraires au XVIII et XIXe siècle, mais aussi comme une personnalité sincère et attachante, pétillante et sympathique, ne craignant pas non plus d'évoquer ses fragilités et ses doutes.
    Les témoignages de ses enfants, ainsi que les points de vue de certains de ses proches , sans oublier les apparitions de Karl Lagerfeld, toujours assez (volontairement ?) drôles, tout cela enrichit le portrait de cette grande Dame faussement légère, attitude qui sera toujours la marque infaillible de la suprême élégance.
    Spectatrice2
    Spectatrice2

    3 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2013
    Tout d'abord, pourquoi ce titre "Mademoiselle C" ? Simple clin d'oeil à mademoiselle Chanel (Coco Chanel), rien de moins ! L'une mondialement connue. L'autre "volontiers qualifiée de prêtresse du "porno chic"*, est (encore) inconnue, excepté dans le microcosme de la mode et du luxe où elle évolue en grande prêtresse. CAr ce n'est pas n'importe qui, puisque : "En 2008, elle fait partie du Time 100, le classement des cent personnalités les plus influentes de la planète selon le Time5"* et que : "Le magazine Vanity Fair (magazine du groupe Condé Nast) la classe dans le Top-10 des femmes les mieux habillées du monde."*
    Mademoiselle C nous emporte dans le tourbillon de la fabrication du premier numéro de CR Fashion Book, (aux initiales de Carine Roitfeld). On la voit mordre sans complexe la vie à pleines dents et irradier, sans compter sa peine, son énergie à ses collaborateurs.
    Ce petit bout de femme sympa, naturelle, toujours à la poursuite de ses rêves, qu'elle n'a de cesse de mettre en scène par photos de mode interposées, stupéfie le commun des mortels. Elle est douée d'une nature vraiment hors du commun, qui fait honneur à la gente féminine.
    A elle, toutsemble réussir : en couple depuis 30 ans avec le même monsieur avec lequel elle a élevé deux superbes enfants épanouis (une fille et un garçon, "le choix du roi"), elle devient grand-mère (admirative) d'une adorable petite fille pendant le tournage.
    Le tout en parfaite harmonie avec son inlassable course créative qui la conduit d'avion privé en limousine de Paris à New York en passant pas la Croisette. Cette femme ne peut que nous scotcher, parce qu'elle a parfaitement réussi le duo famille-boulot et qu'elle aime les deux avec autant de passion, ce qu'elle dit haut et fort sans calcul.
    A la poursuite de cette égérie de la mode, le réalisateur nous emmène avec lui aux premières loges de ce monde secret mais bien réel de ceux qui construisent de l'éphémère et du rêve avec beaucoup d'argent.
    * Source Wikipedia.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 octobre 2013
    Très bon documentaire sur Carine Roitfeld et sur le monde de la mode en général, touchant, l'histoire d'une femme avant tout.
    Les meilleurs films de tous les temps
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