Avis : Captives - Page 3

Le genre m'intéresse beaucoup ainsi que le thème mais je n'ai pas réussi à pleinement plonger dans le film à cause de spoiler: son désordre chronologique
... C'est dommage car l'histoire est vraiment bonne et d'actualité.

Captives est captivant :) très captivant. On croit être perdu au début mais dès le début, justement, le réalisateur nous construit l'histoire en mélangeant des périodes relatant les 9ans passés depuis le kidnapping de leur fille : ça nous fait réfléchir et toujours être dans le film. J'ai attendu l'épilogue de ce film "pervers" avec impatience. Le jeu des acteurs est bon.

Points négatifs du film: on sait tout tout de suite, donc pas de suspens, et il y a des flashbacks en continu qui n'apportent rien.
Néanmoins, ce film suscite un tel intérêt pour ces canadiens moyens et leur histoire déstabilisante, que l'on est captivé pas l'intensité dramatique, les acteurs et réalisateurs du film sont donc excellents.

Scénario retors mais rythme nonchalant et faut bien suivre car la chronologie n'est pas ordonnée.

Un film qui parle du kidnapping, du sentiment de culpabilité, du couple et qui est construit comme un puzzle, avec un montage porté sur des flash-back.
Captive se laisse regarder malgré de trop nombreuses scènes quelques peu monotones, parfois niaises, avec des acteurs qui ne réussissent pas vraiment à convaincre le spectateur.
Je n'ai pas passez un mauvais moment pendant cette projection mais je n'ai pas non plus passer un moment inoubliable.
Ce film Canadien est un bon « moyen film ».

J'ai adoré !!! Un polar qui glace le sang mais malheureusement totalement vrai ! <3 <3 <3

Un bijou
spoiler: l'impuissance du père à récupérer sa fille. Une omerta du silence, où des gens savent mais ne disent rien. Un film glacial, où l'on a envie d'entrer dans la toile du cinéma et aller chercher cette fille. Saisissant, terrifiant, horrible quand on est père de famille.

Début super
Après Personne ne relève le niveau niveau jeu et charisme de personnage .
Vraiment dommage

Captives est le premier film que j'ai vu avec Ryan Reynolds. et c'est un chef-d'oeuvre méconnu du cinéma canadien, par contre. il est imparfait. mais bon au moins, même si Ryan Reynolds tiens tout le film sur lui, il est excellent, certr, imparfait, mais au moins il nous donne une excellente prestation. quans à la réalisation, je trouve qu'elle fait un peu American Graffiti et mélanger avec Drive, mais correct. bref le seul défaut que je pourrais dire c'est le surjeux de certains acteur. mon dieu 30% et donc chaque minute tu en vois un qui surjue. mais en moins, cela reste un excellent film que je vous recommande. mais tener le coup si vous détestez le surjeux...

Une pale copie de mauvaise qualité de "prisonners"...une idée qui se veut originale mais qui se noie dans incrédibilité...les personnages sont mauvais et peu attachants.Seul ryan Reynolds sort du lot mais les autres sont fades,plats.Pour ce film nul besoin d'aller au ciné on pourrait très bien le voir à 15h après les feux de l'amour sur tf1...il est même moins bon que certains de ces téléfilms.Et pourtant il se veut original de par son histoire mais honnêtement il y avait tant à faire avec ce scénario...au bout d'1heure on passent à des scènes tellement pas crédibles que l'on ne peut plus s'empecher de regarder sa montre...et pourtant une première heure plutot passable.

Kidnappeur ? Voyeur ? Un tout autre genre de pervers se profile dans ce nouveau film ambigu d'Atom Egoyan où chaque mot est important! La perte d'un enfant et la fin de l'innocence sont au coeur de "The Captive", en sèlection officielle (et en compètition) au Festival de Cannes 2014! Rapt d'un enfant, pèdophilie, voyeurisme, traque...rien ne nous est èpargnè! Bienvenue dans l'univers du canadien Atom Egoyan, un metteur en scène qui s'adonne frontalement à une sorte de thriller qui travaille à pervertir au fur et à mesure que l'histoire avance! Quelqu'un qu'on kidnappe...une chasse à l'homme...même si tout cela n'a pas la structure narrative d'un type de thriller traditionnel, les èlèments constitutifs sont eux bien là! Egoyan a cette tendance et cette facultè à bosser à partir de ces thèmes là, à diffèrents niveaux, qui vont de l'âge adulte aux jeunes enfants en montrant - comme dans "The Sweet Hereafter" - toute la complexitè qui les lient! Et il le fait remarquablement bien même si son film est quelque peu dèroutant! Des comèdiens, ce sont les fascinants Kevin Durand (l'acteur a la même tronche qu'Alec Guinness) et Alexia Fast qui retiennent l'attention du spectateur! Ryan Reynolds n'ayant finalement qu'un rôle très secondaire qui consiste à attendre en vivant sa vie dans le chagrin! Jusqu'à cette retrouvaille expèditive et perturbante...

Durant la dernière décennie du 20ème siècle, le réalisateur canadien Atam Egoyan était un invité régulier du Festival de Cannes tout en étant très apprécié par de nombreux cinéphiles. En 1997, "De beaux lendemains" fut récompensé à Cannes par le Grand Prix du Jury et est généralement considéré comme étant son œuvre la plus aboutie. La première décennie du 21ème siècle fut moins glorieuse avec, par exemple, La vérité nue, un film de commande dans lequel on ne reconnaissait pas la « patte » d’Egoyan. « Patte » qu’on retrouvait, par contre, dans "Adoration", en 2009. 2014 : Atom Egoyan était de nouveau impliqué dans la compétition cannoise avec Captives. Dans quelle forme ? Eh bien, malgré la froidure qui se dégage des images, cela fait chaud au cœur, de retrouver, de nouveau fidèle à lui-même, un réalisateur dont on a beaucoup apprécié des œuvres antérieures et qu’on avait un peu perdu de vue. Totalement passé inaperçu au dernier Festival de Cannes, "Captives" est un film … captivant qui vient prendre une place importance dans la filmographie d’Atom Egoyan.

Il s'appelle Captives, mais n'est pas très captivant... En effet on a vraiment tous les poncifs du genre sans aucun relief ni surprise. Juste un point positif pour Kevin Durand qui a toujours la classe est ici vieillit et joue un kidnappeur flippant. Manque d'approfondissement et d'originalité, je passe sur la platitude de la bande son qui nous transporte en plein dans les années 80-90. Pas mauvais s'il été sorti il y 30 ans.

Fidèle au style d'Egoyan, ce polar réussit une structure narrative avec trois dimensions temporelles. Il baigne dans ce film une ambiance prenante.

Nouveau film d'Atom Egoyan, Captives ne méritait sûrement pas la mauvais pub cannoise qui lui a été faite. Sur fond de pédophilie et d'enlèvement d'enfants, le film d'Egoyan est une œuvre trouble et fascinante sur la disparition et l'enfermement. C'est froid, par moment déshumanisé (les personnages sont extrêmement archétypaux) mais un certain malaise et une certaine émotion sont habilement distillés tout au long du film. Les partis pris radicaux du cinéaste et sa tendance à l'abstraction (on ne sait rien des réelles motivations ou des fantasmes des criminels) sont masqués par une intrigue policière digne d'un mauvais thriller de série B et d'un dénouement digne d'un épisode de New York unité spéciale. C'est dans ses imperfections que le film trouve pourtant une sorte d'équilibre, un côté grand public parfois un peu bancal et un côté plus trouble, plus abstrait qui rappellerait presque le cinéma d'Antonioni. Captives est u film qui mérité d'être vu car il interroge aussi la fascination malsaine de notre société pour l'image et sa puissance émotionnelle.