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    Lost River
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    281 critiques spectateurs

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    BlueMoonDust
    BlueMoonDust

    3 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2015
    Excellent! Atmosphère unique, ultra-violent et poétique, beau et sale, personnages charismatiques, bande son magnifique, tous ces ingrédients combinés font de ce film un vrai régal à regarder. Du très bon cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 janvier 2016
    Ryan Gosling est peut être un excellent acteur, mais comme réalisateur il est nul !
    J'ai regardé son film et arrivé à la moitié j'ai décroché; on y comprend rien, quel es son propos?
    C'est confus, sombre avec des passages "gores"; le genre de film que l'on regrette d'avoir vu.
    A oublier tout de suite, encore un !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 avril 2015
    Et en plus, Paris était bizarre ce jour-là, les piétons surgissaient à contre-sens, j'ai ramassé une carte d'identité égarée, les horaires des cinémas ne sont plus les bons, juste un petit décalage du réel et c'est parti pour le film de Ryan Gosling. Dont j'ai entendu Bruno Crasse à la radio dire qu'à sa grande surprise, il avait été impressionné par cette première oeuvre. Soit. "Il est à moi le cuivre, dégage de ma ville, elle est à moi la ville". Un type hurle ça dans un micro. Le jeune homme se glisse dans des constructions à l'abandon. Où Ryan a-t-il été chercher ce décor insensé. Le théâtre qui dégueule ses structures de velours rouge en lambeaux. Et tout à coup, une ex-route entièrement envahie par les herbes folles. Sans parler des lampadaires qui jouent les cygnes à la surface de l'eau. Qui a vu cette série de photos sur le net "les endroits sur la planète abandonnés à la nature" ? Tchernobyl, une île au Japon (décor du James Bond-Craig-n°3), une foire du trône arrêtée, un spa de l'Allemagne hitlérienne, une gare monumentale aux Etats-Unis, tiens tiens... Que lis-je ? Detroit ? Une ville une vraie, grande, structurée, une ville du rêve américain, cette ville est vraiment devenue ça ? Au XXIème siècle ? Et du cuivre, il y en a certainement pour tout le monde, à récupérer... mais un dictateur solitaire a décidé que non. Du cuivre !... Le petit garçon blond joue à merveille. Et dites-moi, dans le rôle de la maman, endettée, courageuse, n'est-ce pas Cristina Hendricks qui joue le rôle de la maman endettée courageuse dans Dark Places, vu la semaine dernière ? Tout à fait, elle a dû faire des allers-retours d'un tournage à l'autre. Et dites-moi, cette jeune fille perdue dans la ville-fantôme, n'est-ce pas la jeune fille perdue dans une Angleterre en proie à la troisième guerre mondiale ? Saoirse Ronan, inoubliable dans "How I live now", est à toute épreuve et on lui en fait subir, qu'importe, droite dans ses bottes elle tient le coup. Non, je ne connaissais pas l'insoutenable méchant solitaire et très perso avec son cuivre. Il représente qui, lui ? Le Mal ? Il dénude des bouches et décapite des hamsters ? Pas sympa. Mais retrouvons notre mère-courage, qui accepte un job proposé par son coquin banquier. Le passeur des enfers, Reda Kateb, offre sa bonne tête (et une french touch ?) en une présence rassurante. On pousse la porte des enfers, et dites-moi, mais qui donc apparait dans sa grâce sa splendeur sa puissance sa beauté ? L'indiciblement merveilleuse Eva Mendes. Lardée de coups de couteau, la taquine ouvre les yeux, et nous sourit. Alors je souris, Eva me rassure, Eva est belle, vivante, ronde et pleine, où qu'elle traîne. La mère-courage sourit aussi. On revit, aux enfers. Mais c'est quoi ce tombeau de plastique vertical ? Je n'ai rien compris à la métaphore, à l'aide ! Par contre, j'ai compris que tout mon organisme mis à mal par ce film était en train de se prendre une giclée d'érotisme incroyable... quand le banquier taquin, Ben Mendelsohn, entame une danse en liberté devant Cristina Hendricks sous cellophane. Oh ça, je me le repasserais en boucle jusqu'à l'agonie de plaisir, cette danse. Après, on est content d'apprendre que pour se libérer de tous ces méchants, surtout le méchant méchant, il suffit de remonter un objet des profondeurs du lac. Fastoche ! L'espoir est là, donc, Saoirse et son camarade, Cristina et le petit garçon blond vont s'en sortir et rouler dans la décapotable de Momie de Xavier en chantant du Céline Dion et ça sera bien. Quand je suis ressortie, Paris était encore plus bizarre, des regards par en dessous, des gens qui dansent, un clodo qui fouille dans le large cendrier où j'ai déjà pioché le seul mégot valable, le tout sous un beau soleil d'Avril. Etrange, ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 avril 2015
    Esthétique et atmosphère réussie mais cruel manque de matière. Ryan Gosling ne s'aventure pas vraiment et on s'attend tout le long du film a quelque chose qui n'arrive pas. Scénario flou et Amérique caricaturale. Visuellement intéressant mais globalement décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 février 2016
    Bon film! Des plans très esthétiques, mais le scénario est très vague. Je ne sais pas si ce film est un essai ou un drame à la façon de "Drive". Cependant je peux dire que Ryan a trouvé son style !
    ffred
    ffred

    1 539 abonnés 3 978 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Je restais sur une très mauvaise impression de Ryan Gosling avec le très mauvais Only God forgives. Après avoir vu la bande-annonce de Lost River, son premier film en tant que réalisateur, je m'attendais, un peu naïvement sans doute, à subir le même calvaire. Et c'est ce qui c'est effectivement passé. Au moins dans les premières minutes. Je trouvais cela lourd, emprunté, pompeux, prétentieux, esthétisant. Aussi bien sur la mise en scène que sur le scénario. Parti donc pour finir dans un ennui profond. Mais contre toute attente, sans m'en rendre compte, une certaine fascination est arrivée subrepticement et je me suis totalement laissé aller dans le film et le récit. Certes, l'ensemble n'est pas vierge de défauts, ceux cités plus haut restent valables, mais c'est fait avec une certaine fraicheur, et même candeur, qui fait que l'on s'attache progressivement aux personnages et qu'on se laisse aller dans les méandres de l'histoire atypique de cette famille brisée par la crise. On ne voit pas toujours où Gosling veut nous emmener, ni ce qu'il veut nous dire mais on s'en fout un peu. Tel un film de David Lynch, Lost River est un film d'ambiance, intriguant, qui se ressent et se voit à l'état brut sans chercher à en faire une analyse profonde. Il a aussi su réunir un très beau casting. Je ne connaissais pas Iain De Caestecker, très bien, ni Christina Hendricks, parfaite. A leurs côtés les talentueux et chevronnés Saoirse Ronan, Eva Mendes, Ben Mendelsohn et le français Reda Kateb. Techniquement, c'est superbe, une musique envoutante, des décors et des images splendides (de Benoit Debie, directeur photo de Gaspar Noé) et la ville de Detroit, véritable personnage à part entière.

    Gosling a voulu mettre beaucoup de choses dans son film, tant sur le plan de la réalisation que des idées, c'est sans doute parfois (souvent) maladroit. Mais il se dégage une certaine magie, une poésie et une belle émotion qui font que l'on peut légitimement mettre quelques beaux espoirs en lui en tant que metteur en scène. Lost River est un joyau brut, mal dégrossi, que l'on admire aujourd'hui mais à qui on laissera au temps de le polir. C'est noir, c'est sombre, c'est bancal, c'est original, c'est beau, c'est glauque, c'est désespéré et c'est plein d'espoir... Une belle surprise...
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    231 abonnés 882 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2015
    Déjà présenté l'année dernière au Festival de Cannes dans la catégorie Un Certain Regard, Lost River aura mis presque un an avant de sortir dans les salles. Pourtant très attendu, le premier long métrage de Ryan Gosling a tardé à dévoiler ses premières images au grand public. L'attente s'achève enfin et il est temps pour nous de découvrir si l'acteur est aussi bon derrière la caméra que devant.

    Pas évident de résumer le premier film écrit et réalisé par Ryan Gosling. Un sorte de conte qui privilégie l'esthétique au scénario qui nous plonge dans un monde étrangement poétique. Lost River se déroule dans une ville fantôme qui pourrait presque passé pour un film d'Hayao Miyazaki. Son travail avec le réalisateur Nicolas Winding Refn sur Drive et Only God Forgives a clairement marqué l'apprenti réalisateur.

    Lost River partage en effet le même soin pour l'image avec un choix de lumière et de décors absolument incroyable. La ville imaginaire de Lost River a pris pour décors les nombreux immeubles abandonnés de la ville de Détroit. Des merveilles de l'architecture désormais totalement délabrés filmé comme l'un des personnages principaux du film.

    Le scénario de Lost River n'est pas bien épais, Ryan Gosling laisse la place à l'imagination pour combler les trous de cette intrigue à mi chemin entre le film fantastique et le thriller. Le jeune réalisateur semble s'être inspiré des giallos de Dario Argento et de l'esthétique de Stanley Kubrick pour un résultat qui divisera forcement les spectateurs. Certaines scènes dans l'étrange club de Lost River sont digne du Grand Guignol et pourront choquer les âmes les plus sensibles.

    Préférant se concentrer sur la réalisation, Ryan Gosling n'a pas souhaité jouer dans Lost River. Pour compenser il a trouvé un jeune acteur qui lui ressemble un peu qui s'appelle Iain De Caestecker. Un comédien actuellement au casting de la série Agents Of S.H.I.E.L.D. qui joue ici le rôle de Bones. Un personnage qui tente d'aider sa mère en s'aventurant sur le territoire de Bully joué par Matt Smith, l'ancien Doctor Who presque méconnaissable en terreur locale. Une romance se développera également avec sa voisine Rats jouée par Saoirse Ronan, héroïne de Lovely Bones qui grandit plutôt très bien.

    Ryan Gosling a aussi fait appel à ses amis comme Christina Hendrick (Drive) qui joue cette mère submergée par les dettes. Eva Mendes avec qui il partageait l'affiche de The Place Beyond The Pines est la star du club secret, Ben Mendelsohn qui jouait également dans ce film joue ici l'odieux banquier. Enfin il est étonnant de retrouver l'acteur français Reda Kateb au casting de ce film dans un petit rôle de chauffeur assez obscure.

    Pour un premier film, Ryan Gosling semble avoir parfaitement digéré toutes ses influences pour nous offrir un long métrage misant clairement plus sur son esthétique que sur son scénario. L'histoire est en effet bien anecdotique et manque peut être un peu d'enjeu pour faire de Lost River un film totalement réussi. On ne pourra cependant qu'être admiratif du choix des décors et la façon dont ils sont mis en scène qui donne envie d'aller visiter ce lieu semblant sortir d'un conte.
    Polly6789
    Polly6789

    42 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2015
    Lost River présente vraiment des plans d’une beauté qui défie toute concurrence pour un premier film. Moi qui suis en général très peu cliente de ce genre de thriller fantastique sur-travaillé, je ne peux que constater que j’ai quand même pris plaisir à regarder le film. Je n’ai pas pesté contre “un film avec tout dans la forme et rien dans le fond”. Gosling s’est acharné à travailler les deux. Il a fait un film de genre, son film de genre. C’est pas déplaisant en soi mais ça ne risque pas de ravir des millions et des millions de spectateurs non plus. C’est indé. C’est hipster. C’est dans l’air du temps.
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    Miltiade
    Miltiade

    30 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2015
    "Lost river" est d’abord une histoire d’atmosphère, même si le terme s’est bien galvaudé. Seule, l’intrigue générale, cette histoire d’affirmation de soi d’un adolescent, n’est pas très intéressante, car elle n’a rien d’original. Mais quelque chose retient l’attention, qui doit beaucoup à l’excellent choix de tourner dans le cimetière urbain qu’est (en partie) devenu Detroit. L’abandon de la ville est si criant qu’il finit par tout contaminer. L’espace dans lequel se déroule le film est un lieu à part, perdu, qui ne croit plus beaucoup en l’avenir et se dirige lentement vers le néant. Un ailleurs qui tire le film vers la fable, mais qu’on ressent pourtant comme intimement connecté à notre monde. L’intrigue peut sans mal y adosser les pertes et tourments de ses personnages, qui existent presque tout seul, alors qu’ils sont irréels et bizarres – ce qui les rend terrifiants, comme ce tyran dérisoire habitant un zoo.
    « Lost river » est donc un conte très noir, sorte de southern gothic enténébré et chatoyant, doux et violent, où la nuit parait lumineuse (superbe photographie de Benoît Debie). L’œuvre, pleine d’oxymores, étonne encore lorsqu’elle installe dans le récit une boîte de nuit cauchemardesque, un cabaret dérangeant où se jouent des numéros pervers et burlesques, macabres et sanguinolents, très saisissants. Et ceci n’est rien face à ce que réservent les coulisses de l’établissement.
    poet75
    poet75

    261 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2015
    "Quel cauchemar! Mais quel cauchemar". C'est ce que ne cessait de répéter une spectatrice d'un certain âge me précédant au sortir de la salle où venait d'être projeté ce film. Je le reconnais moi-même volontiers: oui, il est préférable de s'abstenir d'aller le voir si l'on est, comme on dit, une âme sensible.
    Pour les autres, s'il est vrai que cette première réalisation de Ryan Gosling (qu'on a connu, jusqu'ici, comme acteur) peut être perçue, en effet, comme un long cauchemar, elle peut aussi exercer un réel pouvoir de fascination. Bien sûr, il ne manquera pas de cinéphiles pour reprocher au réalisateur d'être trop resté sous l'influence de ses pairs et, en particulier, de ceux pour qui il a lui-même fait l'acteur. Cependant, mon sentiment, c'est que, si influence il y a, elle ne supprime nullement l'originalité d'un regard qui demeure singulier.
    Ryan Gosling a su habilement tirer parti et des décors et des acteurs qu'il a choisis pour son premier film. Les décors, ce sont ceux d'une ville quasiment abandonnée, des maisons en ruine ou prêtes à s'effondrer ou en cours de démolition. Et non loin de là, une rivière transformée en lac depuis qu'on y a construit un barrage. Et, sous les eaux du lac, un parc d'attraction et des demeures englouties.
    Tous ces décors sont formidablement filmés et habités par les personnages. Billy, une mère célibataire de deux enfants, qui persiste à vouloir habiter dans ce lieu et qui, pour ce faire, devra consentir à accepter une offre de travail dont elle préférerait se passer, d'autant plus qu'elle émane d'un personnage plutôt louche prénommé Dave. Elle devra pourtant s'exhiber dans une ahurissante maison dédiée au plaisir des mâles! Bones, le fils aîné de Billy, l'ami de coeur d'une fille surnommée Rat, Bones qui essaie de se rendre utile en hantant les ruines de la cité désertée pour y récupérer des matériaux qu'il essaie de vendre. Mais Bones qui se heurte à un petit despote qui a juré d'être le seul maître des ruines, un despote qui parade dans une décapotable sur laquelle il a fixé un fauteuil. Et d'autres personnages encore, dont certains, malheureusement, trop peu exploités (le chauffeur de taxi joué par Reda Kateb, par exemple).
    Certains critiques ne manqueront pas de souligner les défauts de ce film. Il y en a, je l'ai dit. Mais il y a aussi et surtout un grand talent qui se révèle: Ryan Gosling a construit son long-métrage en associant avec plein d'inventivité l'univers du film noir à celui du fantastique, voire même à celui du gothique (car il est aussi question d'une malédiction et du moyen de s'en défaire). Il a composé, c'est vrai, un univers de cauchemar... Mais que ce cauchemar est fascinant à voir! 8/10
    The Rotisseur
    The Rotisseur

    40 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2015
    Univers bien particulier, film post-apocalyptique de la crise économique. Beaucoup de choses peuvent identifier Lost River et notamment son aspect visuel et sonore. Ryan Gosling s'installe pour la première fois derrière la caméra et pour marquer le coup, s'inspire de la patte de Nicolas Winding Refn. Concernant Lost River, c'est un bon premier film, regorgeant de bonnes qualités précédemment citées. Son histoire, quelque peu loufoque, portera ses fruits avec brio. Il ne plaira qu'à un certain type de publique en revanche.
    Gil C
    Gil C

    18 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 avril 2015
    Ça c'est ce qu'on appelle du cinéma d'auteur ! Un cinéma créatif, imprévisible et hyper-stylisé. Pour son premier film, Ryan Gosling parvient à superposer son propre regard sur la société, onirique et macabre, à celui de ses maîtres, Lynch, Kubrick, Winding Refn, pour accoucher d'une oeuvre d'art branchouillarde fascinante. C'est un peu foutraque mais qu'est-ce que c'est grisant ! On attend le prochain avec impatience !
    AMCHI
    AMCHI

    5 183 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2017
    Bien que les critiques sur Lost River ne soient pas folichonnes j'étais curieux de découvrir ce film de Ryan Gosling ; on ne peut pas dire qu'il rate son 1er film en tant que réalisateur et il peut avoir une carrière de réalisateur pourtant ce n'est clairement pas une réussite.
    Lost River démarre plutôt bien et on se laisse presque bercer cependant au bout de 15/20 minutes on se rend compte que le rythme très évasif fatigue, c'est même plutôt mou, c'est joliment filmé car Lost River est visuellement beau d'ailleurs on reproche souvent la vacuité d'un Winding Refn par exemple qui est une des références de Ryan Gosling mais ici c'est souvent creux. Dommage qu'il donne l'impression de passer à côté de son film, l'histoire est mal racontée, c'est une sorte de fable sur le rêve américain qui semble être devenu un mirage, le côté fantastique, étrange et mystérieux de Lost River ne fonctionne pas, le film tombe à plat souvent malgré le talent des acteurs.
    On sent la volonté de créer un film original mais c'est inabouti ; Ryan Gosling en tant que réalisateur pourra peut-être surprendre un jour en attendant ce n'est pas le cas malheureusement avec ce film oubliable.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2015
    Lost River est avant toute chose une immense réussite formelle. Avec l'aide de Benoît Debie, le chef op de Gaspar Noé, dont Gosling adore le chef-d'œuvre Enter the void (on en retrouve certains motifs, comme les néons), le jeune cinéaste puise son inspiration dans le cinéma de son mentor Nicolas Winding Refn (la lumière de Only God forgives et l'ambiance sonore et la musique de Drive) ainsi que dans celui de David Lynch (Blue Velvet et Twin Peaks en particulier pour son étrangeté de cabaret glauque) et Terrence Malick (les travellings somptueux, notamment au début du film) (...). Ryan Gosling nous parle d'un certain romantisme adolescent, de la dignité d'une mère prête à tout pour garder sa maison et protéger ses enfants et de la violence inhérente à l'histoire des Etats-Unis. (...) La veine fantastique du film est encore plus captivante, elle nous entraîne dans les fonds du lac artificiel ou dans un cabaret étrange (une sorte de cabinet des horreurs et des curiosités) (...). Malgré ce sombre tableau, le film est plein d'espoir et le feu, très présent, s'il est destructeur, est aussi purificateur, signe d'un nouveau départ. Après le dernier plan, qui rappelle une installation du vidéaste Bill Viola, une chose est sûre : le cinéaste Ryan Gosling est né.

    LA SUITE :
    Jed R
    Jed R

    6 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2015
    Un premier film puissant, sombre et luxuriant. Les idées comme les plans fusent. Ryan Gosling aurais pu facilement nous perdres dans un dédales glauque mais il n'en ai rien, il nous prend la main et nous accompagne dans cette univers complexe remplie de légendes et de magie. Une fresque morbide se dessine mais elle ne tombe jamais dans quelques de surfait, tout est très juste, très sensible. Remplie d'un sentiment très étrange après la séance, Ryan Gosling réussis le pari audacieux de nous emmener dans sont esprit, dans ses rêves et ses blessures. Les acteurs sont magnifique, humains et leurs jeux et d'une justesse sans borne. Le rythme est équilibré, composé en nuances et en volupté. Un grand moment de cinéma comme peu de réalisateur savent le faire... a voir absolument.
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