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    La Vénus à la fourrure
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    3,9
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    332 critiques spectateurs

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    Fritz L
    Fritz L

    164 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 avril 2014
    Il y avait matière à chef d’œuvre dans cette « Venus », Polanski aux commandes , Almaric en metteur en scène excédé, un face à face sulfureux… Le tout semblait alléchant. Au final, rien. Du théâtre filmé avec toutefois quelques bonnes idées, mais surtout une Emmanuelle Seigner qui une fois de plus en fait des tonnes , vulgaire à souhait (cela relève du rôle, mais quand même !)… Bref très vite irritant et redondant.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2013
    Est-ce une question de forme, de moment ou de film ? Je ne sais, mais "La Vénus à la fourrure" est ce genre de film que l'on regarde placide sans que jamais on plonge dans quelconque enthousiasme ni énervement. C'est à la fois du cinéma un peu pèpère, pas trop mal fichu mais jamais emballant.
    Pourtant Emmanuelle Seigner habillée en pute sado auraient dû activer mon oeil de spectateur. Malgré l'attrait de ses appâts débordant de sa tenue moulante en cuir, son jeu hésitant entre vulgarité et domination ne m'a guère électrisé, même si parfois, le trouble passe entre deux moments surjoués. De l'actrice de bas étage voulant à tout prix un rôle dans une pièce à la dominatrice exerçant son pouvoir et sa séduction sur un homme, l'épouse du réalisateur occupe l'écran sans jamais convaincre tout à fait. Face à elle, Mathieu Amalric, qui, tel un caméléon, prend presque l'apparence de Roman Polanski, passe très rapidement de l'auteur/metteur en scène bougon et intransigeant au pauvre mec prêt à toutes les humiliations devant cette poupée hystérique aux agissements mystérieux. Le mâle dominant qu'il est au départ arrive à se féminiser avec aisance et même, dans un plan, à avoir plus de seins qu'Emmanuelle Seigner ! Ceci dit malgré tout le talent de l'acteur, je ne suis pas arrivé à y croire vraiment.
    L'intérêt de ce film est à chercher dans la mise en scène de ce qui est en fait du théâtre filmé. Là, on peut dire que c'est plus réussi que dans "Carnage" voilà deux ans, le réalisateur faisant preuve d'un indéniable savoir-faire. Le savant mélange de la pièce inspirée du roman de Sader-Masoch et de l'intrigue contemporaine, que l'on peut sans doute considérer comme brillant, m'a par contre laissé un peu de marbre. Peut être ne suis-je pas assez sensible aux jeux masochistes, ne jubilant pas facilement devant une maîtresse femme mâchonnant son chewing-gum, ne craquant pas devant les harnachements en cuir et autres bottes noires.
    La fin sur le blog
    Nico F
    Nico F

    183 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2014
    Très bonne surprise . Un huis clos passionnant . interprétation exceptionnelle .
    Je ne m'attendais pas à du aussi bon .
    davidgainsbourg
    davidgainsbourg

    20 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 février 2022
    Rien compris à l'engouement pour cette pièce de théâtre intimiste filmée par un soit-disant grand de la mise en scène... Je trouve que les acteurs jouent faux. Et puis il ne se passe rien. En un mot, c'était chiant. Next...
    islander29
    islander29

    784 abonnés 2 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2013
    Ce film est à la fois attraction et répulsion....C'est aussi une leçon de théâtre (deux personnes sur une scène) avec Emmanuelle Seigner absolument géniale et Matthieu Amalric......
    Il y a quelque chose d'éblouissant dans les dialogues, un questionnement de l'ordinaire et de l'extraordinaire......Qu'est ce qu'il y a d'ordinaire et qu'est ce qu'il y a d'extraordinaire entre une homme et une femme....Le film est plein de clés, c'est intelligent, conflictuel et subversif....
    Le théâtre sur le théâtre est un jeu de rôle et l'amour le devient quand on l'analyse avec la vigueur et la finesse de Polanski.....
    C'est efficace, tellement que cela en devient dérangeant dans le dernier tiers du film où les fantasmes d'inversion agrémentent le discours psychologique et la nature de la relation.....(j'ai moins aimé ce dernier tiers du film)
    Il y a des scènes savoureuses, sans limites précises, car avec une subtilité facétieuse, Les dialogues entre le monde extérieur et la pièce de théâtre sont mélangées et passent avec "des tours de passe passe" déconcertants des acteurs aux personnes privées.....
    Ainsi la "putain" à un moment devient la psychanalyste quand Matthieu Amalric s'allonge sur le sofa
    Le flou est très artistique et la pertinence merveilleuse.....
    La Vénus à la fourrure est selon l'auteur une œuvre majeure de la littérature.......Polanski de façon brillante nous la fait découvrir......
    En résumé malgré une fin un peu délirante sur la soumission de l'homme ou de la femme, le film est plutôt pétillant et terriblement écrit.......Je conseille, si vous aimez le théâtre engagé sur la relation homme femme....
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 586 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Un metteur en scène de théâtre vient d’auditionner toute la journée des comédiennes qu’il juge avec beaucoup de mépris. Cette pièce est sa propre adaptation du roman de Sacher-Masoch considéré comme l’inspirateur du masochisme. Il est alors prêt à rentrer chez lui, lorsque que franchit la porte du théâtre une retardataire. Elle porte le même nom que l’héroïne, tient donc ; mais elle est plutôt excentrique et grossière ; à la limite du crédible surtout sous les traits de Mathilde Seigner. Bizarre, comment le metteur en scène peut-il croire qu’une femme aussi vulgaire et inculte ait pu lire ce roman ? Encore plus étrange, lorsqu’elle interprète le rôle, elle se métamorphose en femme distingué, fine et mystérieuse… La mise en place est punchy, bien écrite et assez drôle ; mais cette amorce révèle aussi un défaut de crédibilité à la limite du grotesque.
    Cette actrice humiliée par un metteur en scène à l’image de sa pièce, misogyne, elle va progressivement prendre le pouvoir sur ce dernier jusqu’à pirater la pièce elle-même. Polanski joue donc à nouveau avec un thème qui lui est cher : les rapports de force entre individus sous tendus par de la manipulation et de la domination. Le film est donc intelligent, la mécanique de prise de pouvoir de l’actrice bien huilé tout de même. Mais désolé pour les critiques élogieux, çà reste du théâtre filmé. Grotesque au début, le film va gagner en finesse malgré tout par la suite.
    Après ce film est aussi un concentré d’égocentrisme. Le monde du spectacle se regarde le nombril. Les enjeux de pouvoir entre metteur en scène et comédiens et peut être même dans le couple Polanski-Seigner par le prisme de cette pièce intéressera plus l’élite mondaine que le commun des mortels.
    Intelligent dans les mécanismes da prise de pouvoir, mais le manque de cinéma et d’intérêt pour le sujet me pousse à ne pas le recommander.
    Ricco92
    Ricco92

    186 abonnés 2 097 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2013
    Pour son premier film entièrement tourné en français, Roman Polanski offre un véritable cadeau à sa femme, Emmanuelle Seigner. Effectivement, elle trouve ici un rôle en or qui lui permet d'offrir toute une gamme de jeu très variée : elle débute avec un style de jeu populaire rappellant celui d'habitude alloué à sa soeur Mathilde puis enchaine avec un autre plus hautain puis plus manipulateur... Grâce à cette pallette de jeu associée à la composition très juste d'un Mathieu Amalric au physique rappelant à plusieurs reprises Roman Polanski, le spectateur connait lui aussi une évolution dans son rapport au film : il croit assister au départ à une comédie romantique un peu intello pour être de plus en plus absorbé dans une espèce de film sado-masochiste (terme dont la seconde moitié découle du nom de l'auteur de la pièce que répète les personnages). Mais cette réussite n'est pas due qu'à la force du jeu des deux acteurs (même elle y contribue en très grande partie) mais également à un scénario et une mise en scène d'une très grande rigueur. Ce huis clos en temps réel à deux personnages (sorti 3 semaines après Gravity, autre film constitué que de deux personnages) tient en haleine du début à la fin fait partie des plus grandes réussites de Roman Polanski.
    ATON2512
    ATON2512

    53 abonnés 1 109 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2013
    Le nouveau film (comme souvent) de Polanski est un huit clos et pourtant il y souffle un vent de liberté et d'évasion au travers du texte comme des nombreux revirements des rôles où on sait plus qui est qui ! Derrière le texte de Sacher-Masoch le jeu de rôle extrêmement fin se développe dans un plaisir d'écoute presque jouissif . Et montre encore une fois les méandres des préoccupations de Polanski à savoir les rapports humains basés sur la Domination . Quand à E Seigner d'une sensualité ravageuse dévoile une qualité d'interprétation exceptionnelle ! Et un M Amalric lui aussi au sommet !
    pierrre s.
    pierrre s.

    371 abonnés 3 245 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2014
    Le succès et la beauté de ce huit-clot théâtrale réside dans la qualité de ses deux (excellents) acteurs.
    selenie
    selenie

    5 580 abonnés 6 047 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2013
    Après "Carnage" (2011) Roman Polanski signe une seconde adaptation théâtrale encore plus ambitieuse puisque nous nous retrouvons en un huis clos théâtral avec seulement deux personnages. Adapté du célèbre livre fondateur du masochisme écrit par Leopold Von Sacher-Masoch en 1870 mais inspiré dircetement par la pièce de David Ives (2011 à Broadway), Roman Polanski prend la parti du théâtre filmé pur, en cela il dépasse son "Carnage" qui restait un pied dans le cinéma notamment dans les cadrages. Ici le huis clos reste trsè (trop) théâtral. Le couple sur scène (et à l'écran) est interprété par Emmanuelle Seigner (épouse de Polanski à la ville) et Mathieu Amalric qui se retrouve après "Le Scaphandre et le papillon" (2007)... Magnifique choix le duo porte le film avec envie et jubilation. Amalric, avec sa coupe ringarde, est clairement le clône de Polanski époque "Le Bal des Vampires" tandis que, malheureusement le personnage de Emmanuelle Seigner nous fait surtotu penser au naturel gouailleur de sa soeur Mathilde Seigner. Merveilleusement écrit et joué Polanski instaure une atmosphère intimiste qui ne manque ni de chair ni d'humour, le tout dans un jeu de manipulation pas toujour très subtil mais assez intelligent et fascinant pour nous emporter. Par contre la fiancée est trop vite oubliée, celle-ci attend bêtement pour le diner... Le duel SM sous forme de joute verbale à la gloire du féminisme est une morale un peu lourde mais qui n'est pas dénué de style. Finalement le huis clos subjugue mais la morale arrive à trop gros sabots. Par contre chapeau aux deux acteurs, superbes.
    Plume231
    Plume231

    3 550 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2016
    Adapté d'une pièce qui est elle-même adaptée d'un roman de Leopold von Sacher-Masoch, qui est au masochisme ce que le Divin Marquis est au sadisme, "La Venus à la fourrure" permet une nouvelle fois au réalisateur Roman Polanski d'aller dans le domaine où il est le plus talentueux, où il est un des plus talentueux devrais-je plutôt dire, à savoir le huis-clos.
    Là, c'est du huis-clos pur jus, avec seulement deux personnages en tout et pour tout. Polanski oblige, on aura le droit à une étude de caractère trouble, dérangeante, ambiguë, un peu barrée et masochiste.
    Le réalisateur maîtrise son truc et on ne s'ennuie pas une seule seconde en une heure et demie. De ce côté-là, on n'a aucune surprise.
    Par contre, j'ai été très surpris par Mathieu Amalric et surtout par Emmanuelle Seigner parce qu'ils sont convaincants. Non, franchement ça a été une très belle surprise.
    Julien D
    Julien D

    1 128 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2013
    Décidemment, la réussite des films de Roman Polanski semble être globalement proportionnellement inverse à la taille de leurs décors car ce n’est cette fois pas dans un appartement que le réalisateur enferme ses personnages, réduits au nombre de deux, mais sur la scène d’un théâtre et le résultat ne s’en trouve que toujours plus impressionnant. Les dialogues pleins d’humour que s’échangent Mathieu Amalric (qui se révèle être l’alter-égo idéal du réalisateur) et Emmanuelle Seigner (son épouse à la ville) s’avèrent être une réflexion, pleine d’autodérision pour le coup, sur les rapports de domination entre un metteur en scène et ses acteurs mais surtout entre l’homme et la femme. L’évolution des rapports de force qui se fait entre les personnages tandis qu’ils jouent la pièce sulfureuse Leopold von Sacher-Masoch est superbement bien écrite et interprétée, ce qui fait de cette adaptation de la pièce de David Ives une œuvre purement jouissive sur le schéma de la mise abyme à plusieurs niveaux.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    536 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2013
    Plus du théâtre que du cinéma ce qui est un peu dommage quand il s’agit de Polanski. Enfin, c’est son film avec de surcroît son épouse, ils se sont fait plaisir, c’est déjà cela. Quant à faire plaisir à tous les spectateurs certainement pas, tout le monde n’est ni sado ni maso heureusement. Le deuxième degré: l’humour n’est pas spontané, lui aussi est très intellectualisé. La qualité n’est pas en cause, c’est superbement filmé avec un grand moment de cinéma lorsque Vanda se met à interpréter le début de la pièce...Un ange passe. Cela ne durera pas, l’aspect cérébral jusqu’au-boutiste va finir par tout submerger avec des thèmes si récurrents qu’ils finissent par fatiguer les gens paisibles et non torturés. Après tout les psychiatres sont là pour cela; les tourments pathologiques se soignent. Amalric est fort bien choisit, son coté chétif convient à merveille à son rôle et finalement il aura ce qu’il mérite. Mathilde Seigner fait peur, si des femmes manipulatrices pareilles existent, j’ai du faire ce qu’il faut pour m’en protéger. Bref , ce film est du Polanski pur jus, on retrouve le cinéaste de ses débuts : le couteau dans l’eau, répulsion et cul de sac. Déjà à l’époque j’avais plus admiré sa façon de filmer qu’apprécié ce qu’il aimait faire. Avec ‘’La venus à la fourrure’’c’est un retour aux sources, quelque soit l’endroit où il se trouve l’homme y est toujours enfermé, Polanski est le champion de l’enfermement, son prochain film sur l’affaire Dreyfus lui ira comme un gant.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    621 abonnés 2 716 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2014
    Étrange, déroutant, ovni, multiples interprétations possibles, envoûtant, hypnotisant, difficile a critiquer, intelligent, bien mené, excellemment interprété, dialogues superbes, huit clos entonnant, arrière goût de Bergman dans la mise en scène, dans l'aspect psychologique des personnages, et dans le côté huit clos! Polanski raconte beaucoup ici en peu de temps, il crée des situations inattendues, des retournements, des parallèles entre l'homme, la femme, la séduction, la domination, la soumission, l'érotisme, la masochisme! Assez dur d'y voir clair la dedans, assez dur de savoir a quoi pensait le monsieur, je suis quelque peu dérouté a l'issue de ce film, et les mots en cette heure tardive ne viennent pas comme c'est habituellement le cas... Je pourrai ajouter que je regrette la fin, où Polanski change de ton d'un seul coup et nous balance sans prévenir une scène finale d'une bizarrerie sans nom comme un paquet de merde, qui ajoute a la déroute, essayait il de nous dire que tout ceci était une blague, un avertissement, un rêve? Comme si le film n'avait jamais vraiment existé et qu'on n'était simplement rien allé voir...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 novembre 2013
    c est celui ci , carnage.

    certaines scènes mal post synchronisées, musique épouvantablement inutile. C'est pas un huis clos c'est un cloaque
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