Avis : Snow Therapy - Page 5

Un film troublant dont l approche est très singulière. Beaucoup d'élégance dans les cadrages et dans la photo, le réalisateur parvient à poser un cadre de station de ski de luxe qui se transforme rapidement en cage dorée. Cette avalanche chamboule, révèle, transfigure les personnages si parfaits qui voient leurs vernis s'écailler, les fissures apparaissent comme induites par la glace, le froid, les explosions qui se répètent et rythment le temps. L' espace tout entier déclanche des chamboulements.

"Snow thérapy" est un film moyen car le scénario est peu subtil et les scènes finissent par devenir assez lourde.

Un homme, une femme, deux enfants. Ils sont en vacances à la montagne. Ils sont heureux. On envierait presque cette famille. Et puis tout bascule, lorsque qu’une avalanche se produit et que les instincts de chacun prennent le dessus. S’en suit des dialogues prodigieusement écrits dans cette routine quotidienne de séjour aux sports d’hiver. Les acteurs au talent véridique incarnent une famille normale avec une vie normale qui doit comprendre ce qui vient de lui arriver. Snow Therapy porte mal son titre. Le film va au-delà d’une thérapie de couple et nous impose la question sur la situation. Ruben Östlund réussit un brillant mélange de Winter Sleep et de Festen.
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Un excellent film suédois sur une famille venu faire du ski en montagne dans les Alpes françaises. La scène de l'avalanche est grandiose , inattendu et très bien faite.

Le regard discrètement ironique du réalisateur sur cette famille de bobos, le malaise permanent qui s'installe dès le second chapitre sont de grands moments de cinéma qui rappellent Hanneke et certains romans de Kundera, quand un événement en apparence mineur va transformer la vie d'un individu ou d'un couple, voire de plusieurs. En prime, on nous rappelle discrètement qu'une station de ski moderne est une usine, avec ses soutiers qui triment jour et nuit pour que les autres puissent gravir et descendre les pistes, se restaurer, se loger, s'amuser. Certains critiques ont évoqué une satire de l'homme suédois qui subirait la tyrannie féminine. Pour ma part, ne connaissant pas la société suédoise, je ne saurais me prononcer et j'ai pris ce film tel qu'il se présente pour le spectateur français. La psychologie de chaque personnage est particulièrement bien développée, nous sommes à l'antipode des "bronzés font du ski". Quand on rit, c'est souvent jaune. Ma seule critique portera sur la fin, un peu moraliste et lourdement démonstrative. Sinon, Snow Therapy s'impose comme un petit bijou original à ne pas manquer.

En un mot: déroutant ! Je n'attendais absolument rien de ce film et finalement, il se révèle être un coup de coeur. C'est un film psychologique TRES spécial dans lequel un court instant de quelques secondes d'adrénaline suffit à détruire complètement l'équilibre d'une famille. Une intrigue vraiment intéressante qui nous plonge dans un profond malaise au milieu de ce couple qui se déchire. Cependant, je conseille de s'accrocher dans les 20 premières minutes qui démarrent extrêmement lentement. De plus, j'insiste bien sur le fait que le film s'intéresse à la psychologie des personnages et laisse donc peu de place à de l'action. C'est la genre de films qui peut donner naissance à des débats, et est au final une super surprise en ce qui me concerne. Big up à Tormund de Game Of Thrones que je ne m'attendais pas du tout à voir et dont la présence m'a fait plaisir !

Le postulat est intéressant et soulève beaucoup (trop) de questionnements.

À travers une réalisation maîtrisée dans un cadre surnaturel d'une intensité incroyable, Ruben Ostlund livre ici un film minutieux sur ce couple de suédois aisé dont le vernis, dont il semble couvert, craquelle petit à petit. Maîtrise du montage, utilisation judicieuse de la musique, film bien écrit, acteurs charismatiques... La méthode est fatale !

Sans doute un des plus mouvais film de ma vie. Je me suis ennuie énormément. Les acteurs jouent super bien mais le scénario est super fatigant et l'histoire en elle même est nulle.
J'ai pas mis zéro car les images sont belles.
Je ne vous conseils pas.

Malgré quelques bonnes idées de mise en scène(j'ai beaucoup aimé les interludes paysagers ou la scène de brouillard-le blanc qui irradie l'écran)il faut reconnaître que la symbolique est lourdingue(Freud continue à faire des ravages)et qu'on s'y ennuie comme dans un film de Hanneke.

Beaucoup trop de chose dans Snow Therapy sont inutile. Des longs plans caméra gaspillés.Les fonctions corporelles de cette "joyeuse" clique, tient ils se brossent les dents et vont aux toilettes comme de vraies personnes normales (hum comme c'est charmant !). Une autre partie ennuyeuse a été l'attaque hypothétique de Fanni. Mais alors la scène avec la famille dans des conditions dangereuses et la mère qui simule une blessure pour qu'il la sauve, laissant ses enfants debout dans le froid pour récupérer ses skis est ridicule. Après cela, la scène du bus avec le type conduisant presque en mettant le bus à travers le mur et sur le bord. Oui, elle a raison de se plaindre et de descendre du bus mais elle se précipite. Laissant ses enfants et son mari derrière (une fois de plus). Et la réponse à cela ? Rien. Un plan caméra trop long du groupe descendant la colline après avoir fait exactement ce qu'elle a passé la plupart du film à faire, c'est-à-dire pleurnicher sur son mari. Nous venons d'avoir 2 heures à exprimer ses sentiments sur ce qui s'est passé avec l'avalanche contrôlée, mais Tomas doit juste accepter ses actions ? OK peu importe. Il semble qu'il suffit a un film d'être d'un pays autre que la France ou les États Unis pour qu'il trouve le succès...

Un pitch diablement malin - une famille en vacances, une avalanche et... papa qui s'enfuit comme un gros lâche, laissant les siens se débrouiller seuls - mais finalement une énorme déception. Snow Therapy, sur un rythme d'une lenteur effarante, ne tient pas ses promesses.
Le film se complaît en effet dans une lenteur exécrable. Avec, par exemple, des scènes haletantes où l'on suit la progression, en temps réel, d'un tire-fesses paralytique. Et jusqu'en haut s'il-vous-plaît ! Cela vous fait saliver ? Alors sachez que, quelques temps plus tard, vous avez le remake avec le télésiège... Mais sans le pays merveilleux qui va avec.
On a méchamment envie de foutre un coup de boost à tout ça, et ce ne sont pas les ponctuations intempestives de quelques-uns des mouvements des Quatre Saisons de Vivaldi qui vont y changer grand-chose.

C'est d'un ennuyeux... je ne m'attendais pas à ça. Ni décapant, ni implacable comme le dit l'affiche du film. Et en plus, ça dégoute des vacances à la neige :) Ce genre de film pseudo-psychologique, on aime ou on déteste. Le sujet de la discorde et ce qui s'en suit est carrément démesuré.

Intéressant. Non, vraiment, bien joué, plutôt bien écrit, le film exploite ingénieusement son décor, rythmé aux sons de Vivaldi et pouvant se targuer d'une ambiance posée et pourtant vraiment tendue joliment dosée. On ne peut que s'identifier un minimum aux personnages, à leurs réactions, ça n'est pas simpliste, les deux ont à la fois tort et raison, le repas entre amis permet d'offrir une perspective nouvelle et différente sur l'événement ayant provoqué la crise du couple. Et pourtant... Sans m'être ennuyé, je ne me suis pas éclaté non plus. « Snow Therapy » est un peu long, et a surtout tendance à répéter un schéma ad nauseam finissant à la longue par lasser. Alors oui, il y a des détails qui changent, la conversation évolue un minimum mais les enjeux (enfin, surtout un, d'ailleurs!) restent sensiblement les mêmes, sans que les mentalités n'évoluent vraiment, si ce n'est tout à la fin dans un final bien foutu mais quand même un peu « too much », sans parler d'une scène finale maligne mais trop longue et finalement assez superficielle... Bref, si l'œuvre est loin de démériter et mérite le coup d'œil pour son regard relativement subtil, ce dernier manque trop de mordant et d'intensité pour totalement emporter l'adhésion. Dommage.

'Snow Therapy' est une comédie grinçante qui ausculte jusqu'au malaise la crise familiale que traversent Tomas, Ebba et leurs enfants lors d'un séjour à la montagne après avoir cru un instant être emportés par une avalanche. Très vite, c'est la masculinité fragile de Tomas qui devient le sujet central du film : piquée, ridiculisée et finalement réinventée. Le propos n'est pas inintéressant mais - appuyé et didactique - il aboutit à une fin désespérément consensuelle.