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    Maps To The Stars
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    438 critiques spectateurs

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    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    37 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2014
    Il s'agit, pour moi, du meilleur Cronenberg depuis l'excellent "A history of violence (2005). Tous les ingrédients sont là : inceste, superficialité, violences, drogues, meurtres ! tout y est et tout est incroyablement bien orchestré ! On retrouve un John Cusack d'un bon niveau, une Julian Moore exceptionnelle et un rendu qui laisse entrevoir les délires psychotiques et les dérives d'un système hollywoodien dont on raffole pourtant étrangement !
    Aurélien Syncopy
    Aurélien Syncopy

    31 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2014
    Maps To The Stars est cru, violant, directe, réaliste et réussi.
    Le sulfureux réalisateur David Cronenberg (Cosmopolis…) réalise un film sans concession pour l'industrie du cinéma Hollywoodienne les présentant tous comme des dégénérés, hypocrites.
    Le réalisateur raconte l'histoire de 3 hollywoodiens, une jeune femme (Mia Wasikowska), une actrice de 50 ans (Julianne Moore) et un jeune acteur (Evan Bird), 3 histoires qui vont peu à peu se relier pour nous montrer un visage de Hollywood encore inconnu. L'histoire est parfaitement originale et plonge avec succès le spectateur dans cette ambiance. La plus grand réussite du film c'est son casting, une Julianne Moore qui a rarement été aussi parfaite et elle justifie son prix au festival de Cannes. Le montage est aussi responsable de la bonne qualité du film puisque c'est avec un montage discursif (le montage crée le sens du film) que David Cronenberg oblige le spectateur à s'investir dans son film. Bref, un film très surprenant qui change des films classiques américains.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 mai 2014
    La poudre aux cieux
    De façon jusque là impalpable j'ai toujours eu tendance à faire un rapprochement entre l'univers de Cronenberg et celui de Lynch. "Maps to the Stars" est la clé concrète de ce parallèle. Ce nouveau film de David Cronenberg enchaîne les références au maître de l'onirisme.
    Les tourments d'Hollywood sont à l'évidence un thème cher et habituel au réalisateur de Mulholland Drive. David Cronenberg s'en empare avec le même mélange de fatalisme et d'onirique. Les notes d'Howard Shore illustre en partie cette rêverie. Mia Wasikowska se retrouve avec une tronche marquée aussi mémorable que les personnages chimériques sorties de l’imaginaire de David Lynch, l'Alice de Tim Burton continue de surprendre et suspendre sa folie talentueuse. Quant à Julianne Moore elle est resplendissante dans un rôle aux reflets de Laura Dern elle est méconnaissable et campe avec un délire nouveau une Havana pleine de psychose. John Cusack donne la touche de cynisme nécessaire à illustrer la cruauté des agents du cinéma, son fils à l'écran (Evan Bird) est saisissant en fils prodigue à l'âme adulte emprisonnée dans un corps de bébé. David Cronenberg révèle aussi bien les confirmés que la jeune génération et jusque dans les rôles secondaires, si toutes fois on estime qu'il y en ai vu la collégialité des personnages dans le propos. C'est tout de même dommage que la fascinante Sarah Gadon ne soit encore que de passage après déjà une petite présence dans Cosmopolis et Dangerous Method. Sa beauté crève littéralement l'écran dans cette incarnation spectrale.
    Une actrice victime de l'âge, une jeune téméraire et ambitieuse monstrueusement incarnée par Mia Wasikowska, le baby star affolant de fausse maturité et le père sans-cœur plus soucieux de son image que du bien être de ses proches. Le tout Hollywood a son étoile caricaturée.
    A travers un scénario incroyablement bien ficelé, "Maps to the Stars" livre des portraits croisés d'un Hollywood complètement fêlé. Au départ on craint de se retrouver embarqué dans une œuvre aussi fascinante mais hermétique qu'Inland Empire. Rapidement l'intrigue prend forme et les étoiles se tissent entre-elles. Cette collection de personnages névrosés est admirable dans sa singularité et le malaise de société que chacun symbolise.
    Les obsessions d'un Hollywood proche de l'univers de David Lynch sur ces lesquels Cronenberg construit en subtilité des rencontres explosives de figures froissées.
    leobis
    leobis

    49 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2014
    Bravo à Julianne Moore pour avoir accepté un tel rôle, elle y est sublime. Au début du film on a un peu de difficulté à situer les différents personnages, puis très vite on est pris dans cet engrenage de relations plus ou moins malsaines mais traitées à la manière d'un thriller psychologique des plus captivant.
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    18 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 avril 2015
    Un film étrange, évidence des films de Cronenberg où il règne une ambiance malsaine. Difficile d'adhérer mais on reste néanmoins captiver...
    NewBoorn
    NewBoorn

    54 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    Il m'a fallu un temps fou pour rentrer dans le film. Malgré tout le côté "Cronenberg", l'oeuvre a réussi à m'exaspérer, et le comble de tout, c'est que c'était bien là le but ! Le tout reste très bon mais je n'arrive pas à dégager quelque chose de très positif de mon visionnage. Peut être Julianne Moore, qui détient la meilleure scène de l'histoire... dans des toilettes.
    Patricemarie
    Patricemarie

    40 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    David Cronenberg nous livre pas mal de ses angoisses obsessionnelles à travers des personnages surréaliste, il y a comme un malaise, quelquechose cloche alors que tout va bien en apparence.
    Un film atypique et assez courageux pour montrer l'envers du décors d'Hollywood.
    GoodCinema
    GoodCinema

    14 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2014
    Un des meilleurs Cronenberg (ex-æquo avec "History Of Violence"), ce chef d'oeuvre dénonçant les méfaits d'Hollywood ainsi que les excès d'argent de ses stars ( spoiler: un jeune de 13 ans qui se drogue, des parents avide d'argent, une actrice qui serait prête à tout pour avoir le rôle de sa mère
    ).
    Il ajoute en plus de l'humour noir ( spoiler: après un malencontreux incident, le père du responsable ne pense qu'à sa réputation et à la promo de son film
    )
    Julianne Moore, récompensé par la Palme d'or à Cannes, a surement, dans ce film, l'un de ses meilleurs rôles. On peut également citer Mia Wasikowska, John Cusack, Olivia Williams, Evan Bird, Robert Pattinson et... spoiler: Carrie Fischer (interprétant son propre rôle)
    .
    Le thème de l'inceste, ici beaucoup étudié montre le côté malsain du film ( spoiler: une jeune pyromane veut épouser son frère
    ). Dans tous les cas, on peut dire que ce film est tout bonnement le meilleur de ce milieu d'année et qu'il mériterait bien d'être nommé aux Oscars !
    Mention très bien au metteur en scène comme aux acteurs, donc !
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    38 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2014
    Le dernier Croneneberg, je l’attendais, et si j’avais aimé Cosmopolis, je ne pense pas que ce soit le meilleur film du réalisateur. Néanmoins c’était vraiment très intéressant. Et là, Maps to the stars, j’ai trouvé ça encore mieux. Alors il ne faut pas s’attendre à voir du Cronenberg des années 80, c’est dans la lignée des films qu’il a pu faire depuis une quinzaine d’années.
    L’ambiance hollywoodienne et l’affiche font à peu penser à Mulholland Dr., mais finalement ça n’a pas grand-chose à voir avec le film de Lynch. Les flammes de l’affiche font écho au personnage de Mia Wasikowska, qui a foutu le feu et qui en a gardé les séquelles (au passage, c’est vraiment le plus beau personnage du film, le plus mystérieux…). Mais c’est aussi une vision de cauchemar, un univers où tout est à jeter, cruel au possible, où tout le monde est taré. Car oui tous les personnages du film sont bien barrés. Entre l’actrice has been qui essaye de retrouver sa gloire d’antan en faisant des coups de pute et des séances chez le psy le plus décalé du monde (je crois que j’ai réussi à apprécier John Cusack dans un rôle pour la première fois, et ce n’était pas gagné vu celui qu’il avait dans 2012), le gamin pourri-gâté qui joue dans des suites de merdes à n’en plus finir… Tous les personnages sont cruels, déshumanisés, vulgaires, bons à jeter. J’ai beaucoup aimé les séquences où apparaissent le fantôme de la mère, ancienne actrice, qui ne fait que montrer encore plus la bêtise et la superficialité de ces êtres.
    Et puis au fur et à mesure tout devient de plus en plus fou, jusqu’à l’inévitable déchaînement de violence, il n’y a pas de rédemption possible pour ces pauvres bougres, pour ces poufs qui passent leur temps à suivre la mode et se déchirer la gueule dans des soirées de merde. Le film est assez extrême, presque cynique, je ne révèlerai rien mais la façon dont le personnage de Julianne Moore obtient un rôle est délicieusement diabolique. Et finalement, ressort quand même quelque chose de beau, c’est la relation entre le frère et la sœur, corrompus et dont les vies ont étés détruites par Hollywood, qui finissent par redonner un peu d’espoir dans ce monde de brute. C’est bien sûr visible dans la scène finale, qui est d’une belle tendresse.
    A certains moments, je me serai cru devant un film à trip, tellement la folie des personnages devient grande, et ça c’est assez formidable. Vraiment un film assez impressionnant. Un Cronenberg de très bon cru, qui donne de bonnes nouvelles sur l’état de santé du bonhomme.
    JulienAllard
    JulienAllard

    29 abonnés 387 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2014
    Un bon film, assez étrange, mais qui fait à merveilles la satire du monde d'Hollywood. Hélas, le film n'est pas au même niveau que d'autres films de Cronenberg comme Existenz ou La Mouche.
    felix-cobb
    felix-cobb

    16 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2014
    Bien que Cronenberg ne se transcende pas dans son film comme il a pu le faire avec brio dans A History Of Violence ou bien Cosmopolis, celui-ci reste propre au genre auquel il s'adonne, c'est-à-dire un cinéma des extrêmes, de l'inconscient, des pulsions ; Maps To The Stars arrondie un peu plus la forme de la pensée de Cronenberg, telle une sorte de métamorphose de la nature humaine, ici traitée dans sa défiguration la plus reconnue: celle de la sphère hollywoodienne, sphère privée où se mêle 1000 contradictions de l'âme. Ce film est donc fidèle au cinéma de David Cronenberg dans son format dépravateur et ironique, sans pour autant déterrer une nouveauté sur la transformation de la nature humaine, qui pourtant résonne dans chacun de ces films. Voilà ce qu'est un véritable film de Cronenberg : une pulsion.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    49 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2014
    Pour moi qui ait découvert Cronenberg dans les années 2000, je reste sidéré par sa capacité à proposer des films aussi différents que "A history of violence", "Eastern promises", "A dangerous method", et désormais "Maps to the stars" (2014), sachant que je n'ai pas vu "Cosmopolis"...
    Ici il est question d'un film choral au sein de la petite société hollywoodienne, autocentrée, désaxée, malade... Incestueuse aussi, comme le suggère la métaphore avec cette famille dysfonctionnelle.
    Cronenberg dépeint des personnages complexes, peu attachants mais fascinants : l'actrice quelque peu has been au bord de la crise de nerfs (Julianne Moore, justement récompensée à Cannes) ; le coach imbu de lui-même, gourous de célébrités (John Cusack) ; son fils l'enfant-star façonné par le système (excellent Evan Bird) ; le jeune chauffeur de limousine qui se voudrait acteur (Robert Pattinson)...
    Le réalisateur canadien n'a pas son pareil pour dépeindre ce microcosme parfois abject, soudain bousculé par l'arrivée d'une personne extérieure, la troublante et troublée Mia Wasikowska.
    On pourra trouver le scénario décousu et un peu vain, mais ce "Maps to the stars" filmée en couleurs chaudes, à l'esthétique presque bling bling, reste un objet cinématographique fascinant, à la poésie indéfinissable, avec cette référence entêtante au poème de Paul Eluard : " J'écris ton nom, Liberté"...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mai 2014
    Belle plongée dans le côté obscur d'Hollywood. Les fans de Cronenberg devraient y trouver leur compte.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 mai 2014
    Avec Map to the stars, David Cronenberg revient à son meilleur après Cosmopolis qui péchait un peu par sa lenteur exaspérante. Sa dernière création mélange brillamment thriller et drame avec un brin de fantastique. Cronenberg revient ainsi à ses premiers amours, et ne néglige pas, comme dans l’ensemble de sa filmographie, une certaine critique sociétale. Pour réussir son pari, il s’entoure de Robert Pattinson, qui arrive à nous faire oublier qu’il fut la star de Twilight, pour leur seconde collaboration, de Julianne Moore, récompensée par le prix d’interprétation féminine cette année à Cannes, et de Mia Wasikowska (révélé dans le Alice au pays des merveilles de Tim Burton), qui aurait sans doute mérité davantage cette reconnaissance. Mais on le sait, Cannes est frileux.

    Un psychothérapeute en vogue, Stafford Weiss (John Cusack) gère d’un main de fer sa famille. Sa femme est la manageuse de leur fils, Benjie (Evan Bird), un enfant star de treize ans sur qui la production fait pression après qu’il est dû subir une cure de désintoxication. Leur fille, Agatha (Mia Wasikowska) vient d’être libéré de l’asile psychiatrique où elle fut internée après avoir mis le feu à l’ancienne maison de ses parents. Cette dernière, par l’intermédiaire d’un chauffeur, Jérôme Fontana (Robert Pattinson), s’introduit au service d’Havana Segrand (Julianne Moore), star perturbée consultant Stafford Weiss.

    Map to the stars bénéficie de plusieurs niveaux de lectures. C’est d’abord, une critique acerbe de la caste hollywoodienne, de ses satisfactions malsaines, et de ses mensonges éhontés. Les producteurs de Benjie se moque bien que le gamin se bousille la santé, tant qu’on ne le sait pas publiquement. Stafford Weiss, psychiatre de toutes les stars, cachent des secrets bien plus lourds que ce qu’il traite dans son cabinet, avec des méthodes, disons-le, assez perverses et dé couple a abandonné leur fille à son sort sans-même prendre de ses nouvelles. Havana Segrand possède un ego démesuré et ne supporte plus la décrépitude de sa carrière, et le fait payer à ses gens de maisons qu’elles nomment « esclaves » et traite comme tels. Enfin, Jérôme Fontana, scénariste à ses heures perdus, entretient une idylle avec Agatha, simplement pour s’en inspirer, lui faisant miroiter un amour sincère. Agatha, la seule à être diagnostiquée comme malade, est pourtant la plus sensible et la plus humaine de la troupe. L’inéluctabilité seule de cette déchéance ambiante, réveille en elle des pulsions nihilistes. Son père est certainement le plus antipathique. Citant le Dalaï-lama à tout rompre, son positionnement zen reste une façade pour un caractère fondamentalement violent, un peu à l’image de la société théocratique et féodale sévissant au Tibet, et dont l’on fait peu la « mauvaise » pub en Occident. L’immolation de sa femme sonne comme le comble du comble. Cronenberg met une gifle à tous ses vendeurs de développement personnel, ses gourous du dimanche. Une claque jubilatoire. John Cusack est tout simplement sidérant tant sa colère sourde transpire à l’écran.

    Cronenberg maquille le tout d’un vernis de fantastique. C’est une idée sublime pour représenter ce monde de fantasme. Tous les personnages sans exception ont des visions d’outre-tombe. Havana est hantée par le fantôme de sa mère incestueuse tandis que Benjie semble poursuivie par un couple d’enfant dont on taira ici l’identité pour ne pas trop vendre la mèche. La frontière reste très mince entre des entités malveillantes et indépendantes et le simple reflet de leurs propre psyché. La violence est omniprésente sans jamais éclater, si ce n’est à la toute fin du film. Par le remarquable jeu des acteurs, et une mise en scène sobre et efficace, Cronenberg instille une sensation de malaise récurrente. La violence, est avant tout, celle symbolique, des faux-semblants. Après une interlude sanglante, ramenant le cinéaste aux sources, filmé sans fard, et avec bienveillance pour Agatha, le film se conclu sur un dénouement pensé comme un manifeste anarchiste. Comme si fuir pouvait être une Eluard , poète résistant, qui exaltait la vie, et l’engagement politique est constamment cité durant le film par Agatha à travers son poème La liberté dont je ne peux pas m’empêcher de citer quelques vers :

    « Sur mes refuges détruits
    Sur mes phares écroulés
    Sur les murs de mon ennui
    J’écris ton nom

    Sur l’absence sans désir
    Sur la solitude nue
    Sur les marches de la mort
    J’écris ton nom

    Sur la santé revenue
    Sur le risque disparu
    Sur l’espoir sans souvenir
    J’écris ton nom

    Et par le pouvoir d’un mot
    Je recommence ma vie
    Je suis né pour te connaître
    Pour te nommer

    Liberté"

    Une ode à la vie, et à la paix retrouvée, dont je ne suis pas sûr que nos héros est vraiment saisi le sens. Mais qui donne, par sa seule présence, répétée inlassablement, un cachet inestimable au film. Ce concluant sur ces dernières vers, le long-métrage réussit à donner une ineffable beauté au geste sans retour des deux adolescents. Face au mensonge, face au cynisme, face à la mascarade, au cycle ininterrompu de souffrance et de haine, ne sommes-nous libre que face à la mort ?

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 mai 2014
    Maps to the stars...de David Cronenberg avec qui j’étais un peu en délicatesse ces dernières années. Ce n’est pas ce qu’on pourrait appeler un film choral, bien qu’il narre un moment dans la vie d’un groupe d’individus, ou plutôt de monstres quelque part du côté de Beverly Hills, plus précisément dans le monde du show business.
    Cronenberg a aiguisé sa caméra comme un équarrisseur ses outils, et dépèce dans une douce torpeur, le Hollywood d’aujourd’hui. C’est d’abord une satire sur le monde du cinéma, mais ensuite c’est le monde entier made in USA qui en prend pour son grade.
    Je lisais un papier sur les inrocks ou le mec écrit qu’il s’agit d’une comédie désopilante...franchement je n’ai pas esquissé un sourire. C’est une comédie, certes, acide, trash, implacable. Ce film m’a plutôt foutu les jetons, m’a angoissé, m’a rendu triste et m’a surtout rappelé comment fonctionnaient les personnes qui touchent de près ou de loin à l’Hollywood écrit sur la montagne ! J’en connais...c’est les mêmes : tarés, egocentrés, pas généreux pour un sou, la liste pourrait être longue.
    Le casting est merveilleux, les comédiens endossent superbement leurs rôles de freaks, mention spéciale pour Julianne Moore.
    De plus, le film permet de nous remémorer le sublime poème d’Eluard «Liberté», trésor mondial. Je recommande plus que vivement.
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