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    On the Milky Road
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    46 critiques spectateurs

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    Eric C.
    Eric C.

    211 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Emir Kusturica est vraiment un personnage à part tant réalisateur qu'acteur mais aussi certainement homme et cela saute aux yeux dans ses films semblables à aucuns autres. Ce On the milky road est reconnaissable entre 1000 et nous emporte immédiatement dans l'univers et les délires de l'artiste, son imagination foisonnante et poétique mais aussi comme toujours son identité et culture totalement ancrée dans son pays, dans les balkans et au cœur du conflit ou plutôt des conflits nationalistes et identitaires qui secoue cette zone depuis des dizaines d'années et qui reste la poudrière de l'Europe. Kusturica est totalement proche des gens, des petites gens des campagnes, de ceux embarqués dans un conflit qui semble sans fin et qui semble s'installer dans le paysage comme une évidence, la vie continuant malgré tout en parallèle avec ses fêtes, sa musique, ses amours. Kusturica sait mieux que quiconque filmer ces visages, ces personnages, ces émotions avec toujours une grande place à la musique et au bestiaire qui donne aux animaux une place de véritables personnages du film comme l'âne, la poule, le serpent le faucon, les oies, le tout inscrit dans une ruralite profonde et authentique mais aussi un humour omniprésent. Kusturica c'est aussi cette approche de Pierrot lunaire, de poésie mêlée au burlesque tant dans la conduite de l'histoire, de la réalisation que sa propre composition décalée d'acteur. Cette sorte de Buster Keaton slave est accompagné de la pétillante actrice Sloboda Mikalovic vraiment etonnante et à découvrir et de la toujours sublime Monica Bellucci qui arrive avec talent à se fondre dans cet univers décalé, campagnard peu glamour, burlesque, et cette histoire d'amour et rurale au milieu des explosions et tirs de fusil. Un film comme souvent avec Kusturica un peu brouillon, au scénario assez improbable ou peut être même absent par moments mais qui privilégie la beauté des images et cette ambiance si particulière que sait insuffler ce réalisateur atypique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 10 août 2017
    Kusturika me semble avoir perdu son talent, en réutilisant à l’excès et en les regroupant en un seul film des recettes qui, utilisées avec parcimonie, l'avaient porté au sommet.
    Le casting est flou, entre autre le couple Kusturika - Belluci n'est pas cohérent.
    Le traitement "leger" d'une guerre terriblement cruelle et meurtrière peut choquer.
    Les effets spéciaux ( les reptiles) me semblent bâcles.
    Quant à la bande son, les hurlements prés des micros, la caméra sans cesse en mouvement..........j'ai trouvé ça "fatiguant".
    Désolé......Je continuerais à aller voir ses films malgré tout car il a un style et puis on a le droit, méme
    "en étant "bon éléve" de rendre, un jour, une mauvaise copie.
    btravis1
    btravis1

    100 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 août 2017
    La bande-annonce ne me disait trop rien, mais après les premières minutes du film, j'étais rassuré, on retrouvait bien tout ce qui fait la qualité des films de Kusturica, musique, personnages déjantés, conflits, plans originaux, humour, animaux... Mais petit à petit, l'histoire se resserre sur le couple Kusturica-Belluci (bien moins intéressant que les personnages de l'ex championne de gymnastique et du colonel), pour finir sur une course poursuite interminable avec les forces spéciales, qui n'ont de spéciales que le nom, tant elles sont peu dégourdies. Entre les attaques du serpent peu crédibles et assez mal faîtes et le final dans le champ de mine avec les moutons, on passe par plusieurs scènes assez ridicules et franchement pas terribles. Donc, content d'avoir vu le film pour sa première moitié, mais déçu par la seconde (on peut aussi se demandes si Monica Belluci avait sa place dans le film !).
    mat niro
    mat niro

    318 abonnés 1 739 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2017
    D'emblée, le ton est donné avec cette phrase : "Ce film est basé sur trois histoires vraies et beaucoup de fantaisie"! Cette fantaisie, on l'a retrouve dans ce petit village de paysans où l'ambiance est festive voire complétement délirante avec les frasques de la belle Milena (Sloboda Micalovic). Emir Kusturica qui tient pour la première fois le rôle principal dans un de ses films est lui aussi en fusion avec la nature avec son âne et son rapace. La suite est beaucoup moins emballante à travers cette romance avec Monica Bellucci et l spoiler: e film comporte une trentaine de minutes de trop avant un final concluant
    . Pour son retour, ce n'est pas tout à fait "un grand Kusturica".
    lionelb30
    lionelb30

    394 abonnés 2 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 juillet 2017
    Realisateur de certains films exceptionnel par le passe. Et la grosse deception , certains ingredients toujours present dans ce film qui ne marche presque jamais.
    L'humour , la folie , la musique , tous est inferieur dans ce film. Presque genant.
    Alain D.
    Alain D.

    516 abonnés 3 220 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2023
    Bien venus dans l'univers de délire et de poésie avec "On the Milky Road". Un très beau film réalisé, écrit et interprété par Emir Kusturica. Conjuguant guerre et amour, son scénario à la fois dure et émouvant, est mis en scène de manière fantastique et efficace. Son âne, un faucon, des oies, le chien ... toute sa faune favorite est présente dans les magnifiques images et les paysages sauvages de la Yougoslavie chers au cinéaste Serbe.
    Emir Kusturica nous offre une très belle BO originale, des scènes cruelles et dures, d'autres assez truculentes, des séquences fantastiques et hautes en couleurs. Il nous conte une histoire dramatique fascinante peuplée de personnages pittoresques et attachants comme Nevesta, une belle réfugiée italienne jouée par Monica Bellucci. Emir lui-même, interprète brillamment le résistant guerrier parcourant chaque jour 20 km sur son âne pour ravitailler en lait un camp militaire.
    Yves G.
    Yves G.

    1 330 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 août 2017
    Quelque part en Yougoslavie au milieu des années 90. La guerre fait rage. Kosta (Emir Kusturica himself), un peu poète, un peu musicien, traverse chaque jour la ligne de front sur son âne, au péril des balles perdues et des serpents, pour aller livrer le lait. Milena attend pour l'épouser le retour de son frère qui doit se marier avec une réfugiée, mi-Serbe mi-Italienne. mais l'horreur de la guerre rattrapera les amoureux.

    Les oies cacardent, les poules caquettent, les horloges tournent à l'envers, les gitans chantent, les femmes sont désirables. Dès la première scène, le doute n'est plus permis : Kusturica est de retour. Il revisite les mêmes situations, les mêmes personnages, les mêmes fantasmes. Depuis "Underground" (1995), "Chat noir chat blanc" (1998), "La Vie est un miracle" (2004), il tourne le même film. La critique, sévère, n'a pas manqué de lui en faire le reproche : "Où en est aujourd’hui le cinéma d’Emir Kusturica ? À un état de folklorisation avancée, si l’on en croit son dernier long-métrage, "On the Milky Road", fable poussive sur l’amour en temps de guerre." (Le Monde) "Tout semble ici si kitsch, fatigué, faux et forcé qu’il semble peu probable que Kusturica nous inflige à nouveau ce genre de mascarade sans révéler, sous le vernis décati de ses atroces visions numériques, l’obscénité idéologique de ce cinéma." (Les Cahiers du cinéma

    Une telle salve me donne envie de saluer le verre à moitié plein plutôt que de railler l'à moitié vide. Certes, on ne comprend pas grand chose à cette histoire embrouillée. Mais Kusturica ne s'est jamais soucié de raconter des histoires. Certes Monica Bellucci et Emir Kusturica jouent comme des pelles ; mais la direction d'acteurs n'a jamais été le point fort du réalisateur multi-palmé. Son génie n'est pas là. Il est dans des scènes d'un onirisme débridé : une horloge qui tourne à l'envers, des amants qui s'envolent, une masure autour d'un lac, des moutons qui sautent dans un champ de mine... Sans doute, cet onirisme-là a un goût de déjà-vu. "On the Milky Road" ne produit plus en 2017 l'effet de tourbillonnant chamboulement qu'avait causé Underground vingt ans plus tôt. Mais faut-il reprocher à un artiste de creuser son sillon ? Reproche-t-on à Bach ses fugues ou à Monet ses nymphéas ?
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2017
    Si le scénario est somme toute très classique, l'imagination débridée de Kusturica le transcende dès l'époustouflante première scène. Au vu des critiques tièdes qu'il avait reçu, difficile de s'attendre à un film aussi maîtrisé et foisonnant. Si l'esbroufe du réalisateur peut à terme fatiguer, si on rentre dedans c'est absolument génial. Certes les personnages sont juste esquissés et la deuxième partie traîne un peu en longueur. On notera néanmoins une ouverture fabuleuse et ambitieuse jusqu'à la façon de filmer, et une conclusion plutôt convenue mais malgré tout très bonne. Quant aux mauvais points, on notera une symbolique bien lourde, culminant avec les passages du serpent et l'envolée de la cascade, ou on ne sait pas trop si Kusturica s'amuse à se moquer d'un cliché, ou s'il tombe dedans, les deux je suppose.
    Sébastien T
    Sébastien T

    14 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 août 2017
    Ben voilà, s'il n'y avait pas eu autant de critiques dithyrambiques sur le dernier Kusturica je me serais abstenu, mais voilà, il me faut prévenir ceux qui voudraient aller le voir que On The Milky Road, passé la première partie, formidablement burlesque et totalement kusturicaine, le film se traîne en invraisemblances, resucées de quelques précédents succès et autres moments où l'ennui s'installe avec aisance.
    Sincèrement, si vous avez bien aimé le dernier Kusturica je suis content pour vous. Si vous ne l'avez pas aimé rassurez vous, c'est bien normal. Si vous ne comprenez pas que certains bien-pensants l'encense avec autant de ferveur, dites-vous que c'est comme ça, il est des films dont il n'est pas de bon ton de dire ce qu'on en pense vraiment....
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 505 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2018
    On dit que Emir Kusturica a changé, qu’il devenu nationaliste serbe, orthodoxe, mégalomane. On dit aussi, en liant ou pas les constats, que son cinéma a perdu une bonne partie de son intérêt. On pourrait accorder un certain crédit à ce jugement, après avoir vu ce dernier film qui ne laissera sans doute pas de traces durables dans la cinématographie mondiale...mais le paradoxe est que l’art et la vision de Kusturica n’ont, eux, pas beaucoup changé : le réalisateur recourt toujours à l’aventure picaresque pour révéler et ridiculiser la folie des hommes. Kusturica est cette fois le héros de sa propre fable, cet hurluberlu qui fuit à travers les Balkans avec la femme dont il est amoureux, laissant derrière lui la guerre, une mariage de convenance et des tueurs lancés sur sa piste, et aussi un âne, un faucon, des oies, des poules et des serpents qui boivent du lait pour faire bonne mesure. Enfin, au bout d’un moment, de toute façon, on ne comprend plus grand chose à ce foutoir tragi-comique, comme si Kusturica étendait la frénésie et le chaos de ses incontournables scènes de mariage à la yougoslave, avec leurs coups de feu, leur polka endiablée et l’alcoolisation galopante des convives, à toute la durée du film...mais au fond, on ne regarde pas un film de Kusturica dans l’optique d’un spectacle calme, apaisé et aisément compréhensible : ‘On the milky road’ renferme suffisamment d’éléments périphériques, drôles, beaux, étranges, originaux ou fantaisistes, pour capter l’attention, même si cette fois, l’équilibre est singulièrement bancal. Kusturica fait partie de ceux qui, en l’espace de cinq minutes, peuvent illustrer un événement dramatique avec une grande sensibilité poétique, glisser deux mots sur l’histoire, l’art ou la philosophie et s’amuser dans la foulée de gags puérils. Surtout, c’est le genre de type qui prend la peine d’échafauder une tonne de péripéties bordéliques jusqu’à l’écoeurement, juste pour avoir l’occasion d’y glisser quelques scènes dont il sait qu’elles frapperont l’imagination du public et resteront gravées dans sa mémoire. En cela, il s’approche un peu de la logique d’un Alejandro Jodorowsky, et ce n’est pas forcément un mal.
    stans007
    stans007

    19 abonnés 1 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2021
    Toujours un plaisir de retrouver le monde de Kusturica mais si la première partie (la guerre des Balkans) est réussie, la deuxième tourne au banal film d’aventures. Paysages magnifiques.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 juillet 2017
    Un serpent s'approche d'un flac de lait gaspillé et il en boit. L'homme qui a souffert l'accident regarde hypnotisé l'animal se nourrir, fait curieux qui racontera à ses proches des heures plus tard. "Un serpent nous a fait expulser du paradis" réponde un entre eux. "Oui, mais ce serpent a décidé de nous suivre" répond l'autre.

    Kusturica se met devant sa caméra pour jour un crémier qui croisse le front de guerre des Balkans aux épaules d'un âne pour livrer son produit, suivant la nommée Voie Lactée. La tranquillité du village, intacte malgré la guerre aux portes, sera interrompue par l'arrivée d'une mystérieuse femme d’origines italiens poursuivie par des soldats.

    On the milky road est un film qui se métamorphose à fur et mesure. Il se présent comme une comédie de mœurs avec des touches slapstick. Le réalisateur enregistre une série de réactions en chaîne qui créent le ton comique de cette première partie. Le parcours d'un aigle qui provoque un accident pourrait être considérée la meilleure scène du film. Juste après, un autre accident, cette fois-ci avec un grand horloge fera rire les spectateurs avec l'entrée sur scène du personnage le plus surréaliste de l'oeuvre: une ancienne championne de la sélection yougoslave de gymnastique rythmique. Également, on voit le crémier esquiver les bombes pendant qu'il trotte sur les champs. Tout cela, coupé une infinité des fois par un plan d'une poule qui doit sauter devant le miroir à chaque fois qu'elle pond un œuf.

    Une légère sensation de déjà-vu: les chansons, l’alcool, le bruit, le folklore et la fête déchaînée qui caractérisent les comédies du cinéaste, qui très souvent, sans tort, accusé de copier Fellini d'une façon réductrice. Cependant, à moitié du film, la prophétie se réalise. Le serpent qui buvait le lait se réincarne en Monica Bellucci, animal et Ève au même temps, qui décide d'accompagner Adam, expulsé du bucolique paradis que Kusturica venait de nous montrer.

    Voici le début du deuxième épisode, celui de la lutte pour la survie, comme s'il était un autre film. La comédie laisse sa place à l'action et à l'intrigue avec un poids dramatique plus perceptible. Tout l'ensemble du film se voit réduit à deux personnages qui se rendent compte que l'accueillant territoire qui les hébergeait, désormais est devenu hostile. Il se peut que cette partie nous semble trop longue, mais malgré tout, elle est efficace. Le cinéaste se donne même le plaisir de reposer son rythme accéléré pour nous offrir la scène sur la cime de l'arbre, une des plus belles du film.

    Par contre, l'impeccable réalisation se trouble à cause d'un font révisionniste assez inconfortable. Utiliser une guerre récente comme fond a ses risques: non seulement d'y aller trop loin, mais aussi de ne pas assez approfondir, montrant comme conséquence une version déformée des faits. Ces derniers mois, en plus, Kusturica a surpris toute l'élite culturelle européenne après ses louanges à Putin. Motif, selon le réalisateur lui-même, pour lequel On the milky road n'a pas été admis au festival de Cannes. Tout ceci a crée un bouillon de culture qui empêche comme spectateur se rapprocher du film, car une des questions cruciales ne nous donne pas de réponse: Où délimite Kusturica les deux côtés de cette guerre?

    ///Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous.
    hommecinema.blogspot.fr
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 juillet 2017
    inconditionnelle de Kusturica , j'étais pourtant très déçu. Malgré le fait que tous les ingrédients habituels étaient là, il manquait la magie cette fois-ci.
    L'actrice est magnifique, mais à part ça rien ne vous marque. En sortant de la salle j'avais déjà oublié le film.
    DimDim72
    DimDim72

    6 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2018
    Après 10 ans d'attente on découvre cette comédie-tragique de Kusturica. C'est bien réalisé, on rigole, on court, on pleure, c'est fou, déjanté mais il faut admettre de Kusturica a du mal à se renouveler.
    Quant aux polémiques autour des déclarations politiques de Kusturica, mettez les de côté, regardez ce film et faites vous votre propre opinion.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 juillet 2017
    Ceux qui s'attendaient à retrouver l'immense cinéaste qu'a été Kusturica vont être déçus. C'est Kitsch, mal joué, c'est pompeux, sans interêt aucun. Monica Belluci n'accroche pas, n'y croit pas. Partie après 45 longues minutes...
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