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Un visiteur
3,5
Publiée le 29 juillet 2018
Un très beau film, qui partage beaucoup de qualités avec Nobody Knows, sorti 10 ans plus tôt : une photographie magnifique, beaucoup de sensibilité et une grande minutie dans l’exploration des mécanismes qui conduisent les êtres à changer. Le thème est toujours familial avec cette histoire d’échange d’enfants, et le résultat est un peu plus prenant que Nobody Knows, avec un scénario légèrement plus romanesque et mélo. Malheureusement on retrouve le même défaut : une durée excessive, qui étire inutilement le matériau de départ et donne l’impression (fausse mais persistante) d’un cinéma statique et vaguement ennuyeux.
J'avoue ne pas être une grande fan de cinéma asiatique mais au vu des critiques pour une fois je me suis dit pourquoi pas et bien m'en a pris ce film est un petit bijou d'émotion les deux enfants joues remarquablement bien ,on passe part des moments gais d'autres plus émouvants et malgré sa longueur je n'ai pas vu le temps passer à consommer sans modération
Un film d'une très grande justesse, extrêmement émouvant. Les points de vue des parents et des enfants sont très bien étudiés et présentés. on peut considérer par son approche sociale de la société japonaise qu' Hirosaku est l'héritier d'Ozu. Très beau film justement récompensé à Cannes, le plus beau que j'ai vu à ce jour du cru 2013.
Belle histoire venu du Japon, l’intrigue est superbe, intéressante actualité, les erreurs médicales en cette époque auraient pu avoir de graves conséquences au niveau humain, une origine volontaire, les caractères des individus sont différents, et c’est touchant.
Pour une fois, le film ne parait pas trop long bien qu’il dure 121 mn car le scénario, dont le point de départ est l’échange volontaire de bébés, Keita et Ryusei, par une infirmière, dans une maternité et révélé 6 ans plus tard [le réalisateur a-t-il vu « La vie n’est pas un long fleuve tranquille » (1988) d’Etienne Chatiliez ?], est bien construit et aborde la complexité de la paternité et de la maternité (culpabilité de n’avoir pas su reconnaitre son bébé), sans manichéisme et avec finesse [bel accompagnement musical classique dont les « Variations Goldberg » (BWV 988) de Jean-Sébastien Bach (1685-1750)]. Les 2 familles, qui apprennent à se connaitre (de novembre à août) et échangent d’abord temporairement les enfants, sont de niveau social différent : Keita a été élevé dans un foyer où le mari, Ryota Nonomiya (Masaharu FUKUYAMA), est architecte, roulant en Lexus, et Midori, mère au foyer, tandis que Ryusei a vécu avec 2 autres frères dont le père Yudai Saiki (Lily FRANKY dont c’est la 1ère collaboration sur 4) avec le réalisateur), très proche de ses enfants, tient un magasin d’électro-ménager (d’où son talent à réparer les jouets défectueux !). Cela rappelle « Mother and child » (2010) de Rodrigo Garcia qui explore le destin de 3 femmes, dont l’une a abandonné sa fille et dont le lien commun est la relation mère-fille.
Un sujet de société traité avec sobriété par le réalisateur nippon Hirokazu Koreeda. Il soulève de nombreuses questions, dont celle du bonheur de l'enfant au sein d'un foyer dans lequel il n'a pas grandi. L'interprétation est largement à la hauteur, et l'émotion palpable bien que retenue.
Une jalousie réunit deux familles que tout oppose. Bien que l'histoire reprenne le départ de "La vie est un long fleuve tranquille", ici on l'aborde d'une manière plus dramatique, avec les valeurs japonaises qui peuvent nous paraitre étranges. La relation père-fils, mais également mère-fils, y sont traitées sans pudeur et nous touchent, qu'elle soit exigeante, amoureuse ou viscérale. Chaque point de vue est intéressant et on adhère tour à tour à chacun d'entre eux, ne nous donnant jamais la clé pour résoudre l'affaire. Les acteurs sont fabuleux, émouvants, poignants. La réalisation, d'un sobriété trop rare, nous permet de nous transporter avec les personnages dans leurs confusions. La lumière y est superbe jouant avec les ombres pour faire parler les non-dits. La musique nous tire les larmes toujours au bon moment. Un Prix du Jury à Cannes bien mérité.
Voilà une très bonne surprise! Un très bon film qui touchera tout le monde par son sujet universel et ce malgré la différence de culture. Un bon message sur la paternité, un scénario qui tient la route malgré la rareté de ce genre situations(heureusement!) une mise en scène simple et efficace, et surtout une très belle interprétation de tous les personnages dont les plus petits. Un film vraiment à voir.
"Tel père, tel fils" raconte l´histoire déjà étudié d'un èchange d'enfants. Néanmoins, le scénario est bien écrit mis en valeur par une réalisation juste et des personnages convaincants. En effet, les acteurs jouent bien leurs rôles et ce de manière réaliste. Ainsi, le film est plus ou moins touchant mais il n'est pas assez captivant dans son ensemble.
La comparaison est de prime abord un peu facile : le thème est commun, voilà. Au fur et à mesure que le film avance des détails confirment : Hirokazu Kore-eda en avait il conscience ?
L’approche est radicalement différente. Des questions récurrentes dans la filmographie du cinéaste. Qu’est-ce qu’un parent ? Celui qui porte l’enfant ? Qui partage son sang, son adn ? Ou celui qui l’élève, qui le voit grandir, qui l’aime ? Ainsi, qu’est-ce qu’un enfant ? Et qu’est-ce qui est le mieux pour l’enfant ?
On retrouve la mise en scène élégante caractéristique et des comédiens excellents.
bouleversant. Les acteurs sont fabuleux, et on retrouve bien le Japon pudique, dur et secret de derrière le papier édulcoré qu'on veut bien nous vendre.
Un excellent film sur la paternité , les liens du sang, les rapports entre les adultes et les enfants . Au premier abord (et c'est ce qui m'a fait hésiter!) on pourrait penser au film de Chatillez . Pourtant aucune similitude avec ce qui était alors une satire sociale. Ici tout est filmé à la fois du point de vue des parents et des enfants (particulièrement admirables) . Un film d'une délicatesse tout en nuance sur comment aborder les liens parentaux qu'ils soient liés au sang ou à l'éducation ! Un film très bien dosé , fin , sensible . Et puis filmé dans le Japon traditionnel !
La version japonaise de La Vie est un long fleuve tranquille, voilà comment à été décrit plus d'une fois Tel père, Tel Fils. Si le sujet principal des 2 films est semblable, à savoir l'échange de 2 nouveaux-nés à la naissance entre 2 familles, la comparaison s'arrête là, le ton des 2 films n'ayant rien à voir. Dans le film critiqué en ce moment, la comédie n'est pas de rigueur et c'est même plutôt complètement l'inverse. Les questions posées par le réalisateur sur la nature même de la filiation, de la parenté, des liens du sang sont très intéressantes et forment alors tout l’intérêt et le coeur du film. Alors pourquoi mon avis sur le film est au final un eu mitigé ? Et bien la réalisation et le rythme sont trop peu accrocheur. La réalisation est bonne mais assez classique (les effets de styles sur un drame n'étaient peut-être pas judicieux) mais c'est surtout le rythme trop lent qui sans décrocher complètement la spectateur, flirte parfois trop avec l'ennui. La distance crée par le réalisateur avec les personnages fait qu'à aucun moment je ne suis senti impliqué émotionnellement dans le film, hormis légèrement sur la fin, ce qui désert le film en tant qu'oeuvre dramatique. Film intéressant pour son sujet et la réflexion qui en découle, Tel père, Tel Fils manque trop de rythme pour captiver sur la longueur. A voir une fois pour les plus curieux !
Une oeuvre monumentale ! Un film proche de la perfection ! Un film sur la famille et l'importance qu'apporte un père à son fils. Dans cette histoire très originale, on est pris par l'émotion tellement que c est un sujet sensible. Le réalisateur apporte une touche "film d auteur", avec une histoire plus que convainquante ! Un scénario si bien écrit qu'on a pas les mots...Le réalisateur ne montre pas uniquement la famille mais également une lutte des classes en rapport avec l éducation des enfants. C est bouleversant et tellement touchant que vers la fin, on est obligé de verser une petite larme...