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NewBoorn
54 abonnés
576 critiques
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4,0
Publiée le 5 juin 2016
Il faut un peu de temps pour rentrer dans le film et s'attacher aux personnages, notamment celui de Vincent Macaigne qui possède une personnalité un peu larmoyante. Mais plus le temps avance et plus le tout prend de l'ampleur, grâce notamment à la dangereuse et envoûtante Golshifteh Farahani, qui a parfaitement cerné son rôle. Le dernier passage dans l’hôtel est sublime et confirme le talent de réalisateur de Garrel, tout comme son énorme charisme "parisien" devant la caméra. Un très beau film français, un de plus, pour un très émouvant triangle amoureux.
J'ai trouvé ce film de Louis Garrel un peu mou, j'ai mis la note de 4 sur 10 car ca m'a pas convaincu, et je me suis assez ennuyer, les personnages sont pas incroyable non plus et le jeu d'acteur non plus, mais cela reste que mon avis biensur.
Louis Garrel avait déjà montré son attrait pour les triangles amoureux dans ses courts-métrages. Pour son premier long-métrage derrière la caméra, il s’entoure de Christophe Honoré pour l’écriture en adaptant la pièce Les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset. Toujours à l’aise en comédien, l’artiste fait appel à l’iranienne Golshifteh Farahani et à l’attachant Vincent Macaigne pour compléter le trio. Ce drame ose mener la danse sur différents tons et de nombreuses séquences pesantes tombent, au bon moment, dans le burlesque. Les échanges de dialogues entre ces personnalités complexes est passionnante car on ne s’habitue pas à un comportement. Le dépressif et sa voix évasive ont quelque chose d’authentique et pourtant si actuel. Cela n’étonnera personne, Les deux amis résonne la Nouvelle Vague, mais le plagia n’est jamais présent et Louis Garrel instaure sa signature en toute modestie. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
On démarre tambour battant, on s’embarrasse pas de round d'observation, on est plongé dans le vif du sujet de suite. Un procédé déroutant mais efficace, Louis Garrel impose sa patte et réussit à construire un objet difficilement identifiable. Ce qui est sur, l'ensemble fonctionne ! Un trio d'acteur talentueux, ce qui se fait de mieux aujourd'hui, un vrai régal de les voir se déchiré.
Une Golshifteh Farahani sublimissime, un Vincent Macaigne très touchant et juste, un Louis Garrel séduisant et amusant. Le trio fonctionne très bien, tant dans le jeu que dans l'esthétisme des images, ce qui donne beaucoup de force à certaines scènes. Malheureusement le scénario un peu trop plat donne de la longueur au film et les 1h40 deviennent trop lourdes.
Ce film est plutôt beau, plutôt intéressant et plutôt bien fait. C'est l'histoire d'un ménage à 3, qui se cherche. Il y a les 2 amis et la pièce rapportée ! C'est un film de sentiments, donc de dialogues, longues conversations et disputes inévitables. Mais ce n'est pas trop long, ce n'est pas gnangnan non plus. C'est un film entier, avec de beaux acteurs sur la vie, l'amour, l'amitié et tout le reste.
Quelques passages m ont semblé un peu faibles. J ai regretté que l histoire avance à pas "brusques", qui ne me satisfont pas mais comme ils sont posés il faut bien suivre le reste du film malgré ces moments douteux. Du coup, le déploiement du film laisse un sentiment de frustration car il aurait pu se développer autrement et que le choix du scénariste/réalisateur n est pas explique/amené.
Je ne peut pas laisser passer un film avec cette actrice sans citer le film "à propos d elli". Et j aimerais revoir 2 anges maintenant que je me souviens d elle.
Il est vrai que souvent les acteurs qui se mettent à la réalisation nous sortent des films plutôt étranges, celui-là ne déroge pas à la règle. Mais il est divinement étrange ! Drôle et émouvant, une histoire inédite, deux hommes complètement paumés, une femme tout aussi perdue, un trio improbable et touchant, une histoire humaine avant tout. Et des plans magnifiques, même magiques, qui subliment Golshifteh Farahani, le tout rehaussé par une musique entraînante et juste mise au bon moment. Un vrai moment de bonheur !
Une réalisation molle, une jeu d'acteurs hésitant, je n'ai pris aucun plaisir à regarder ce film. Garrel nous refait le coup du triolisme, vu maintes fois dans le cinéma Français.
Le bonheur! Trio mythique au même titre que julie et Jim, francois et Rosalie.... Surprise totale...louis garrel approche le nirvâna...légèreté, fluidité, incarnation, beauté ! J'ai ressenti même le souffle de la nouvelle vague, d'un à bout de souffle et de l'élan de belmondo dans son rôle. Vincent Macaigne y est renversant dans son décalage permanent, et sa maitrise du contre temps.... Et enfin cette beauté golshifted farahdi, elle passe de l'ordinaire au mythe.... Telle un prêtresse elle les envoûtes et nous entraîne dans le tourbillon! Ébouriffant !
Louis Garrel passe derrière la caméra avec ce premier long-métrage, dans l'esprit de Jules et Jim. Le spectateur est à la fois agacé et admiratif devant ce triangle amoureux, où l'on reconnaît aisément la patte de Christophe Honoré au scénario. Dommage que le réalisateur ne s'émancipe pas davantage... Le film a au moins l'avantage de nous divertir durant 1h40. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
Un film plutôt sympathique, mais pas complètement réussi. Ni Garrel ni Macaigne ne se renouvellent vraiment, après Golshifteh Farahani est, comme toujours, totalement sublime.
les critiques un peu trop dithyrambiques font plutôt du mal à ce film car on en sort déçu. Malgré quelques bons dialogues dans la deuxième partie, ce film n'est pas un chef d'oeuvre. Vincent Macaigne est parfait comme d'habitude, Golshifteh Farahani magnifique, mais Louis Garrel est toujours aussi inexpressif que dans les films de son père. Certaines scènes sont longues et inutiles, scène de la danse dans le café et surtout l'incontournable scène de boite de nuit dont aucun film aujourd'hui ne nous épargne.
Il y a du bon et du moins bon dans ce film. Dans le compte des bonnes surprises, il y a la réalisation et l'interprétation. Dans les choses décevantes, il y a tout le début du film (en fait la 1ère heure). On a peine à croire en l'amitié entre le simplet Vincent et le beau gosse Abel. Il s'en suit quelques longueurs. Il est peut-être aussi dommage d'avoir révélé si tôt (dès le générique) que Mona est en semi-liberté. Le mystère aurait largement pu être entretenu jusqu'à la scène dans l'église. C'est dommage ; le film aurait pu être une vraie réussite.