Derniers Avis sur Samba

Comédie sympathique mais loin d'être le meilleur film d'Eric Todelano et Olivier Nakache. Avec une assez bonne distribution.

Le retour de Toledano et Nacache après leur explosion avec Intouchables. Forcément on doit s'attendre à une nouvelle réussite. Et bien que ça ne soit pas raté, on est quand même bien en dessous. Avec son scénario bien casse-gueule, toujours Omar Sy dans le rôle titre. Beaucoup plus sérieux aussi, ce qui les éloigne de leur style. Et cette évolution marche moins. Toledano et Nacache mettent un peu trop de soucis à ne faire vivre ses personnages secondaires que lorsqu'ils s'insèrent dans la vie de Samba. Ainsi le personnage Tahar Rahim est complètement laissé de côté plusieurs fois dans le film, si bien que son arc narratif n'est pas fini. Sur le propos politico-sociale, on passe de plus en plus vers un point de vu libéral (et personnellement je n'y adhère pas) avec des migrants qui se francisent en reniant leurs origines et l'idée très bancale que la situation de Samba est un peu de sa faute, lui l'immigré qui fait des erreurs. Donc non Samba n'est vraiment pas un Ken Loach. Plus mineur qu'Intouchables, Samba est simplement moins complexe et moins comique, mais n'est pas du tout raté.

Adapté du roman de Delphine Coulin, un film très touchant, que j’ai bien apprécié. En particulier les rôles centraux de l’immigré (Omar Sy qui, pour une fois, ne fait pas son clown de service, son personnage est ici consistant et émouvant) et l’employée de l’assistance aux migrants (la très talentueuse Charlotte Gainsbourg). Et puis, le copain « brésilien » (Tahar Rahim), qui étincelle lui aussi. Le scénario est bien monté. On navigue dans la vie des exclus en sursis, le drame de l’immigration. Une bien triste réalité.

Publiée le 15 octobre 2014 ( par Michel Crotti )
Omar Sy ne nous refait pas "Intouchables"....Scénario d'une rencontre sympa, mais hautement improbable.. On passe un bon moment - certes - mais plus avec Charlotte Gainsbourg (Alice) ou les très bons second rôles tels Izïa Higelin (Manu) géniale, simple, abordable cool quoi. ou Tahar Rahim (Wilson) un de ses meilleurs rôles, ou même Helène Vincent dans Marcelle un peu déjantée (rare). En effet le jeu d'Omar Sy est surfait, on ne peut croire à son phrasé, ça ne colle pas.. et vraiment pas extraordinaire. Quelques scènes excellentes (la pub coca en laveurs de carreaux à Carpé Diem .. pardon la défense) !! ou la danse à la petite fiesta de l'association. Par contre Charlotte Gainsbourg ajoute une couleur à sa palette, bravo !
Ne pas trop en attendre (c'est le danger) mais à voir bien entendu !!**

"Samba" est un film que l'on aurait envie d'aimer. Pourtant, cela ne prend pas. Les débuts sont plutôt prometteurs et le mélange entre comédie et situations dramatiques assez réussi. Hélas, le scénario s'emballe à mi-film, multipliant les rebondissements, sans que leur pertinence soit toujours évidente. Les réalisateurs tombent alors dans la facilité, enchainant certaines scènes attendues dans ce type de récit ( spoiler: l'achat des fausses cartes de séjour, la fuite sur les toits lors de la descente de police
, etc.). En outre, la fin manque de réalisme, privilégiant une naïveté bon enfant qui nimbe le film d'une mièvrerie regrettable.

Un biopic sur la vie des sans papiers à Paris. Avec une belle histoire d'amour entre l'un deux et une employée d'une association d'aide en cure de burn out. Charlotte Gainsbourg exceptionnelle dans le rôle avec ses airs de petit chat écorché. Et en face d'elle, Omar Sy au sommet de son art !

J'ai vraiment adoré celui-ci ! Encore une histoire abordée avec une grande subtilité. Tel est le cinéma d'Éric Toledano et Olivier Nakache. Omar Sy toujours aussi incroyable.

"Samba", comédie sociale française écrite et réalisée par Éric Toledano et Olivier Nakache, sortie en 2014.
Adaptation du roman "Samba pour la France" de Delphine Coulin publié en 2011. Après le succès d'"Intouchable "Eric Toledano et Olivier Nakache adapte ce roman dramatique en y introduisant des éléments de comédie.
On y retrouve leur acteur fétiche Omar Sy, au coté de Charlotte Gainsbourg, Izïa Higelin ou Tahar Rahim.
Une comédie bien réalisée avec une bonne distribution. Après avoir traité de la question du handicap dans leur film précédent (ce qu'ils referont dans "Hors-normes"), les réalisateurs s'attaquent ici à la question des travailleurs sans-papiers en France, (sujet que l'on retrouve aussi dans le film "Le sens de la fête"). "Samba" est une comédie sociale, non dénuée d'un aspect militant qui apporte un peu d'humour et de légèreté dans la présentation des conditions de vie difficiles et la vie au jour le jour qu'impose le statut de ces travailleurs illégaux recrutés dans le BTP, la sécurité, la restauration …
Un bon duo Omar Sy/ Charlotte Gainsbourg. Entre drame et humour qui fait aussi du film une comédie romantique.

Tout d'abord, je n'ai pas compris toutes les mauvaises critiques reçues par ce film. Les acteurs jouent juste, on sent toutes les failles, fêlures de chaque acteur. On sourit, on comprend des échanges de regards. Il y a quelque chose d'étrangement agréable dans ce film. C'est bien filmé, y a un travail de montage remarquable. C'est vraiment un film qui fait du bien.

Film très plaisant et drôle, le scénario est attendu mais les acteurs font du bon travail, Charlotte Gainsbourg en tête.

Après le méga succès « Intouchables », le duo Toledano/Nakache aborde un autre sujet qui ne prête pas à rire à priori : l’immigration illégale. Samba est un travailleur clandestin, vivant depuis 10 ans en France. Alors qu’il s’apprête à se faire embaucher dans les règles, sa situation est découverte par la justice, qui lui somme de quitter le territoire.
« Samba » mêle d’un côté une plongée dans l’univers des migrants clandestins et du travail au noir. La galère pour avoir des papiers. Les employeurs peu regardant, qui exploitent la misère tout en fournissant un revenu à ces personnes précaires. La peur d’un contrôle policier qui brise une vie. Les préjugés. Et les associations d’aide qui font ce qu’elles peuvent.
De l’autre côté, une romance mignonette entre ce migrant semi-ahuri, et une volontaire, DRH en burn-out tout aussi hagarde. Mais aussi beaucoup d’humour, servi par de bons comédiens, des dialogues amusants, et des situations cocasses. Comme à leur habitude, le duo de cinéastes mise sur de l’humour fin et de la tendresse plutôt que du potache et du raz-des-pâquerettes. Faisant de leurs films des comédiens largement au-dessus du panier de ce qui produit habituellement l’Hexagone.

Le film nous montre la vie d’un immigrant illégal qui était sur le point d'être déporté même s’il a vécu 10 ans en France. Quand il sort de sa détention il se bat contre le monde en cherchant des petits travaux pour gagner l’argent du loyer et pour sa famille en Afrique.
On peut trouver la vie drastique et dangereuse que les immigrants illégaux vivent dans les rues de pays si développées comme la France. Le film nous montre comment une personne ouverte et tranquille peut avoir une vie compliquer par les stéréotypes et le rejet du monde envers ces gens.
Au même temps l’interaction humaine (comme l’amour) dans un monde avec plus de divertissements se voit altéré par le temps du travaille et l’attention que le protagoniste doit faire chaque fois qu’il sort á la rue. Finalement Samba doit faire extrêmement attention á son comportement en France pour ne pas être déporté et suivre l’ordre public et les codes sociaux. La persévérance á la fin fait que même si le chemin est difficile les rêves peuvent s’accomplirent.

Nakache et Toledano semblent apprécier les gens cassés (Intouchables, Hors normes) ou en passe de l'être (le Sens de la fête). Pour cela, ils ont le chic pour trouver les actrices et acteurs qui pourront apporter lumière et humanité à leurs rôles : c'est dans les interprétations, le plus souvent, que l'émotion naît et grandit.

C'est encore le cas ici et c'est, hélas, le principal intérêt du film. En effet, le quotidien d'un sans-papier n'est qu'effleuré et celui de celles et ceux qui les accompagnent reste superficiel. Le talent d'Omar Sy, bouleversant de naïveté, et celui de Charlotte Gainsbourg, fragilité qui s'épanouit au fil de la progression narrative, gardent le film à flots quand le scénario se noie dans les lieux communs et les scènes parfois convenues, dans une oeuvre trop lente où même la musique d'Einaudi semble insipide.

On relèvera malgré tout quelques scènes touchantes, d'autres franchement drôles (la pub Coca).

Au final, si Samba n'atteint pas l'intensité émotionnelle ou revendicatrice d'Intouchables ou de Hors normes, il vaut pour le jeu des acteurs et actrices et la toute fin, un peu facile, certes, mais en forme de revanche.

Voilà un joli film, bien sympathique à regarder, malgré le sujet plombant qu'il évoque, la galère des sans-papiers en France, avec son cortège d'absurdités et d'hypocrisies. Mais les réalisateurs d'Intouchables ont su trouver ici aussi le bon dosage entre humanité généreuse et compassion sans pathos, toujours avec le juste ton, le décalage et l'humour indispensables. L'interprétation de tous est impeccable, même chez les seconds rôles, et la pudeur drôle et touchante du couple Charlotte/Omar restera dans les mémoires. Le rythme est enlevé, le découpage rapide bien qu'un peu erratique, les dialogues authentiques et drôles. Une bonne comédie française qui relève le niveau.

Pas toujours très convainquant ce film, sur un sujet grave (le sort des clandestins en France), le duo Nakache-Tolédano a voulu faire une comédie, mais le résultat est très inégal. Par moments on s'ennuie ferme, une demi heure de moins aurait été bien. Charlotte Gainsbourg joue les dépressives, avec son visage amaigri, ses yeux cernés et son manteau qui fait au moins deux tailles de plus qu'elle, pourquoi l'avoir affublée ainsi, et Omar Sy joue l'immigré sympathique qui galère dans un centre de rétention. Mais comment peut-on croire à une histoire d'amour sur la durée entre ces deux personnes qui viennent de milieu opposé, c'est difficile à imaginer. Et les personnages joué spar Izia Higelin et Tahar Rahim, ils sont sensés être drôles ? Moi ils ne m'ont pas fait rire. Bref, les deux réalisateurs n'auraient pas dû jouer la carte comique, car c'est plutôt raté.