Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Kymani Alger
16 abonnés
511 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 15 avril 2024
Chaplin signe comme à son habitude une œuvre humaine poignante et touchante, la scène finale reste un génie de mise en scène et le fait d'alterner aussi entre le personnage de la femme aveugle et le milliardaire bipolaire , schizophrène était une bonne idée . La scène du combat de boxe reste assez fun . Un très bon Chaplin !
Un film romantique et politique comme Charlie Chaplin sait si bien les faire, à la fois doux, drôle et amère. Avec son sens du burlesque, il joue sur les distinctions de classe pour créer le décalage et les gags font mouche.
Mais quel film ! Regarder une œuvre muette peut toujours sembler repoussant mais City Lights n’a pas vieilli d’un poil. Je suis peut être moins fan de ce côté guignolesque un peu trop présent alors même qu’avec cet acting et la splendide musique, et cette très belle histoire d’amour, Chaplin aurait pu plus jouer sur l'émotion que sur le gag à tout va. Mais il n’empêche qu’il y a une telle inventivité dans les gags rencontrés que ce n’est pas déplaisant, et surtout, ça n’empêche pas la présence d’une certaine émotion notamment avec cette fin tout simplement brillante. Bref, à la fois drôle et touchant, du grand cinéma !
En 1931, alors que le cinéma connaît une véritable révolution, passant du muet au parlant, Charles Chaplin continue ses productions sans parole tout en incorporant pour la première fois quelques effets sonores. Le personnage de Charlot se retrouve empêtré dans des péripéties savoureuses et savamment orchestrées. Le côté burlesque (les scènes de débauche avec un milliardaire alcoolique, le combat de boxe, etc.) côtoie un mélodrame sentimental touchant avec une jeune femme démunie et aveugle. Cependant, la critique de la crise économique de l’époque s’avère moins incisive. Bref, une œuvre qui reste drôle et tendre.
Ca paraît logique mais ce film est un chef d'œuvre ; Charlie Chaplin a le génie pour créer des situations parfaites et millimétrés. Ca n'a absolument pas vieilli. Le scénario est tellement touchant et la réalisation de Chaplin est extrêmement claire et prenante. Je conseille n'importe quel film de Chaplin à commencé par celui-ci.
Mon film préféré de Charlie chaplin, le plus dure et le plus émouvant pour ma part. Chaplin joue un vagabond qui va s reprendre d une très belle jeune femme aveugle qui vend des fleurs à la sauvette,qui vit avec sa grand-mère chichement. Elles vont bientôt être expulse de leur maison,il va essayer de l aider, pour cela il va coûte que coûte trouver de l argent ce qui va lui attirer des ennuis. Un très beau film avec une des scènes cultes,le combat de boxe.
Un peu décevant ! Les gags long et pas très drôle prennent le dessus sur le filmspoiler: , mettant en arrière-plan la romance qui fait quand même couler quelques larmes à la fin . spoiler: L'idée de l'histoire d'amour avec une femme aveugle qui pense avoir affaire à un homme riche est tellement originale et tellement belle ! Mais il faut pour cela s'ennuyer pendant un bout de temps pour assister à tous les gags peu originaux et drôles de Charlot et de son pote bipolaire. Même si les gags nous permettent de nous rendre compte spoiler: à quel point le pauvre vagabond Charlot a souffert pour sa bien-aimée . La musique est de moins bonne qualité et le titre du film n'a aucun sens. L'œuvre reste quand même poétique et jolie, et drôle pour ceux qui aiment les gags lourds et répétitifs.3 étoiles pour le filmspoiler: et une de plus pour les larmes à la fin . Allez voir les autres Charlot avant celui-là !
Même si comme toujours dans les œuvres de Charlie Chaplin il y a une histoire d'amour sur fond de misère humaine, 'les Lumières de la ville" est plus une succession de sketchs burlesques qu'un drame. L'acteur-réalisateur s'en donne à coeur-joie, multiplie les gags, et on s'imagine sans peine dans une salle obscure des années 30 à rire devant sa gestuelle et ses trouvailles comiques, une dernière fois avant que le cinéma parlant ne vienne supplanter irrémédiablement le muet dont il fut la grande figure.
12 310 abonnés
12 189 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 18 novembre 2021
Comment ne pas être èmu aux larmes à la fin de "City Lights" ? Qu'importe si Charles Chaplin dèdaigne la parole, l'èmotion est bel et bien là sans tomber dans le clichè et le surjouè! Une histoire d'amour extraordinaire entre un vagabond vêtu de loques et une fleuriste aveugle! Lorsque l'acteur / rèalisateur se penche sur le caractère de cette femme èmouvante ça donne à l'ècran quelque chose de magique qui dèpasse toutes les limites du sentimentalisme! Juste le rècit d'un petit homme qui tombe amoureux d'une jeune aveugle et qui fait de grands sacrifices pour trouver l'argent nècessaire à sa guèrison! Tout le talent et le style de Chaplin sont dans ce burlesque bouleversant! Même si la collaboration ne fut pas facile, Virginia Cherrill est inoubliable parce qu'elle donne l'impression de la cècitè! Le plus triste et le plus romantique des films de Charlot! Une date dans l'histoire du cinèma...
3 623 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 1 novembre 2021
J'adore la façon dont Les Lumières de la ville est filmé une fois de plus la réalisation est époustouflante tout comme les costumes et les décors. La musique est également un délice avec de nombreux thèmes qui me sont restés en tête tandis que les effets sonores sont merveilleusement incorporés et les sous-titres faciles à comprendre. La comédie est brillamment réalisée la scène du ring de boxe n'est pas seulement l'une de mes scènes préférées dans un film de Chaplin mais aussi dans toute comédie tandis qu'il y a une histoire d'amour très touchante entre le clochard et la petite fille aveugle dont il tombe amoureux. Et j'ai également trouvé que le climat en gros plan était douloureusement poignant en raison de sa beauté et de son ambiguïté. Chaplin est superbe ses talents de pantomime et son humour physique sont extrêmement bien montrés et il joue magnifiquement avec Cherrill. C'est simplement encore un autre chef-d'œuvre de Chaplin mais pour moi c'est l'un de ses meilleur films...
Beau film dans lequel Chaplin a encore une fois l'occasion de montrer tout son art et son génie, en incarnant le mythique personnage de Charlot, petit vagabond au grand coeur, dont on ne peut pas se lasser. Le final est très émouvant.
Un film muet culte de Chaplin. Le film est hilarant et regorge de scènes cultes comme la scène de la tentative de suicide ou de la cuite des deux héros. Hilarant !
La beauté est dans l’œil du spectateur. Il y a toujours quelque chose d’ironique quand le cinéma traite de la cécité. Casé entre le Cirque, anecdotique mais fabuleux et Les Temps Modernes, chef d’œuvre absolu, les Lumières de la Ville est une forme de synthèse ou de transition. Au cœur du récit, le vagabond habituel qu’on appellera Charlot si on veut. Toujours sans le sou et toujours en marge, celui-ci arpente les trottoirs de la métropole. Un jour, il croise le chemin d’une belle marchande de fleurs. Celle-ci est aveugle et le prend pour un homme riche. Pour la conquérir, il va tenter de maintenir l’illusion. On sera de prime abord surpris par la sonorisation des dialogues des premières minutes. Une mauvaise idée à mon avis et on se demande bien pourquoi cette pauvre tentative a été conservée sur le début du film quand elle a disparu pour la majeure partie du métrage. Le prochaine tentative sera dans les Temps Modernes et ce sera toujours surprenant mais nettement plus à propos. Ces tâtonnements sont la traduction d’une recherche formelle à l’heure où le cinéma n’en finit pas de se révolutionner. Il y a donc ce qu’on entend, ce qu’on voit, ce qu’on comprend. C’est tout le jeu entre le vagabond et la pauvre marchande. Elle ne voit pas et ne peut se baser que sur ce qu’elle vit et ce qu’elle entend contrairement à nous qui voyons mais n’entendons pas. Cette illusion de la richesse n’a d’importance que pour Charlot car au final, la richesse n’est qu’un apparat qui compte peu. D’ailleurs, le personnage le plus fortuné du film est immensément riche et profondément malheureux, toujours au bord du suicide. La richesse ne peut donc pas être une fin en soi. Ce qui fait le charme de notre vagabond, ce sont en réalité sa bienveillance et sa prévenance. Et en effet, comme toujours, ce personnage est profondément touchant par sa fragilité et par la force qu’il dégage pour survivre dans un monde hostile et contraire à ses valeurs. A vrai dire, cette synthèse ne parvient pas à pleinement émouvoir ou à impressionner comme elle le devrait. Les gags sont piochés ça et là dans d’autres productions de Chaplin et même s’ils sont très bons, ils sonnent comme du copié/collé. A la mise en scène, on a connu Chaplin plus inspiré et les tours de force techniques ne sont pas légion. Reste une belle histoire que l’on suit avec plaisir, une romance assez touchante grâce à la fragilité des personnages et à leur incarnation par Chaplin et Virginia Cherill. Pour autant, le Cirque et sa fin amère et/ou apaisée ou les Temps Modernes et sa fin très optimiste décrivent une romance qui me paraît plus aboutie et au final réellement touchante. Un bon film donc, un bon moment à coup sûr mais pas la meilleure réalisation de Charles Chaplin.
Le scénario est simple et charmant. Le personnage du millionnaire nous ouvre les portes à une intéressante réflexion sur les riches. Le film peine à trouver son rythme au début, probablement à cause d'une performance plus sobre de la part de Charlot. On se reprend bien avec la scène de la boxe et on finit en beauté avec une fin émouvante.