Avis : Mister Babadook - Page 4

Un film d'horreur stridant pour les oreilles spoiler: telle mère tel fils
. Une réalisation décousue et très sombre spoiler: qui nous fais somnoler d'ennui
. spoiler: un pastiche grotesque de l'exorciste qui recontre maman j'ai raté l'avion!!!
En résumé, un film et une histoire à dormir debout!!!

Il y a des films d'horreur dans les quels ils y a beaucoup d'ambiance, d'autre un peux moins et il y a le Babadook qui nous transmet aucune frayeur, émotions. La fin n'est pas clair, à défaut de pouvoir installer le doute chez le spectateur.

Jennifer Kent boucle la boucle puisqu'elle adapte sur grand écran son premier court métrage qui reprend la même histoire mais qui était plus orienté vers l'horreur ce qui n'est pas le cas ici donc je pense qu'il faut voir ce film avant tout comme un drame avec une pointe d'horreur que comme un véritable film d'horreur au sinon vous serez forcément déçu car malgré une bonne mise en scène il n'y a ni tension ni véritable ambiance pesante en faite on dirait que la réalisatrice ne cherche jamais à nous effrayer ce qui est bien dommage car ce film a des qualités indéniables dont une histoire solide et je pense qu'avec un maître de l'horreur à la tête du projet ça aurait pu être un excellent film d'horreur à la place on a un drame tout à fait honnête avec l'histoire d'une mère de famille qui a du mal à se remettre de la mort de son mari, elle doit en plus faire face à son gamin qui est insupportable on a l'impression que si c'était à refaire elle ne ferait pas forcément le même choix et que petit à petit elle tombe dans le délire de son fils. Bien que j'ai été déçu du traitement si le film ne sombre pas c'est avant tout grâce à la qualité d’interprétation des deux acteurs qui sont incroyables que ça soit la mère ou même le gamin qui est tellement bon que c'est une vraie tête à claque mais bon ça empêche pas d'avoir des regrets sur ce qui aurait pu être un des tous meilleurs film d'horreur de l'année.

En privilégiant la mise en place d'une ambiance lourde, poisseuse, terne à de rutilants effets spéciaux, un long-métrage qui, à l'instar du film de Robert Eggers "The witch", s'avère, avec sa mise en scène plus suggestive que démonstrative, extrêmement angoissant, prégnant sans pour autant atteindre la maestria de James Wan avec ses deux "Conjuring". Quelques riches idées dans la réalisation, un travail sur la lumière et les ombres très intéressant. Avec en toile de fond, l'éducation d'un enfant perturbé par le décès de son père et ses terreurs nocturnes, Essie Davis est très bonne dans son rôle de mère veuve. Une franche réussite.

Mister Babadook est un film dont j'avais entendu parler en raison de ces prix à Gerardmer, et j'étais très curieux de le voir. Et je dois avouer que j'ai pris une belle claque !

Tout d'abord, la réalisation de Jennifer Kent, pour un premier film, est très efficace, une angoisse montant crescendo, une musique implacable avec des ruptures très bien gérées, une direction d'acteur très bonne, un travail sur la lumière magnifique, une très bonne écriture de scénario ainsi que de superbes références. Tout ce que j'attendais dans un film d'épouvante et qui se trouve trop rare dans nos salles...Malheureusement pour nous. Et heureusement pour Jennifer Kent, qui réussi à mettre un point d'honneur au genre tout en évitant de tomber dans les clichés des films du genre.

De plus, je tiens VRAIMENT à souligner le jeu des acteurs, tout d'abord ce petit garçon qui certes est une tête à claque mais qui est vraiment attachant, loin d'être stupide (ce qui est le cas 9 fois sur 10 chez les personnages dans ce genre de film) et assez flippant également.
La mère, femme n'arrivant pas à faire son deuil, est une excellente actrice, qui joue à la perfection son rôle (dont les différentes facettes de son personnage), notamment grâce à un jeu plein de justesse, de nuances et de folie. Et je la remercie car elle porte le film sur ses épaules de manière surprenante, et m'a vraiment permis de m'attacher à elle et être plongé totalement dans ce petit bijou.

En bref, même si il y a quelques sceptiques par rapport à la fin, ce Mister Babadook est un très bon film d'épouvante comme peu de grands studios savent produire...

N'étant plus très surpris par le cinéma d'horreur actuel, je voulais donner donner une chance à ce film d'horreur Australien parvenu jusqu'en France. Ce fut malheureusement une grosse erreur.

Pour commencer le jeu des acteurs est exécrable, particulièrement Noah Wiseman qui joue le petit garçon, spoiler: sa crise de panique dans la voiture est à mourir de rire tellement elle est mal jouée
et j'ai même pu apercevoir des sourires mal cachés de l'acteur lors des disputes.

Passons maintenant au scénario, qui partait pourtant avec une bonne idée et un véritable mythe imaginé autour du Babadook. Pourtant l'histoire paraît longue et terriblement ennuyante. Le livre du Babadook nous spoil à moitié la fin du film, et le reste est étonnamment prévisible. Le classique de l'horreur vu et revu est bien présent avec des lumières qui s'éteignent et des lignes téléphoniques coupées bref, rien de très innovant... On aperçoit quelques scènes d'humour osées de la part du réalisateur mais elles se déroulent en parfois en plein moment de tension et de scène d'actions et sont par conséquent très mal placées. J'ajouterais aussi la présence d'une scène particulièrement "malsaine" à mon goût spoiler: quand le fils surprend sa mère en train de se donner du plaisir.
qui n'aurait pas lieu d'être dans ce film.

Je conclurais sur le plus risible : le Babadook en personne. En effet celui-ci ne fait absolument pas peur : il apparait avec des effets spéciaux digne des années 80 (et encore je suis gentil sur ce point), et tenez vous bien, pour certaines scènes ils n'ont utilisé qu'un simple mannequin ! Autant vous dire qu'on en rigole ! De plus, le soi disant Babadook aussi effrayant que l'affiche le laisse entendre, finit complétement dénué de tout aspect horrifique pour devenir une sorte d'animal de compagnie, inutile de préciser au passage, que la fin est aussi loufoque que le reste du film, à savoir illogique et totalement dénuée de sens.

Ma conclusion est que ce film est une vraie perte de temps (et d'argent), je le déconseille à toute personne qui serait tentée d'aller le voir...

A l'heure des « Paranormal Activity 58 » et autres Found footage de qualité plus que douteuse, il est bon de voir un film tel que « Mister Babadook » revenir aux fondamentaux du film d'angoisse : simple, efficace et bien mené. Rassurez-vous : on évitera pas certaines facilités et lourdeurs, mais on sent bien que Jennifer Kent maîtrise globalement son sujet, nous offrant quelques vraies montées horrifiques et surtout une atmosphère à la fois classique et étrange finalement bien exploitée, où la belle photographie et une solide exploitation des décors font mouche, tout comme la subtile interprétation de la belle et talentueuse Essie Davis. Après, je vous mentirais en vous disant que l'œuvre m'a laissée un souvenir inoubliable, mais au vue de la déliquescence du genre depuis maintenant pas mal d'années, ce « retour aux sources » plutôt inventif et nettement plus sobre qu'à l'accoutumée est salutaire : personnellement, je prends.

Signant son premier long-métrage avec The Bababook, Jennifer Kent ne livre pas plus un pur film fantastique qu'un véritable drame tétanisant. Le parquet qui grince, des ombres qui glissent, un murmure qui subjugue... perpétuelle est la peur de l'enfant au cinéma, mais c'est dans la contamination de l'adulte par ces fascinantes et naïves ténèbres que le film trouve sa puissance et son cœur. Le style de la réalisatrice nous happe : progressivement, quelque chose s'installe de lourd dans l'ambiance, dans le cadre, une menace insidieuse et intime, à la fois froide et décalée, un surnaturel terriblement réel, un spectre dont la perspective allégorique devient pertinemment obsédante. On a beau deviner assez tôt ce qui se cache derrière le Babadook, prodige expressionniste de la terreur et de la monstration progressive, cela n'empêche jamais la puissance ambiguë des thèmes abordés. Entre l'amour et haine, la vie et mort, la lutte et la névrose, Kent n'hésite jamais à montrer le duo mère/fils dans ses pulsions et ses faiblesses, prisonnier d'une horreur psychologique assumant jusqu'au bout son manteau fantastique. Sans s'épargner des maladresses d'un premier film, The Babadook embrasse un traumatisme universel dans un déferlement d'images tétanisantes et d'émotions radicales, l'obscurité enlaçant les sentiments dans une aura onirique qui laisse baba... dook... dook... DOOK !!!

The Babadook, réaliser par Jennifer Kent.
Attention ! Fermer portes et fenêtres, regarder dans le placard et sous le lit.. Et surtout fêtes attention à maman.. Parce que Babadook... Dook.. Dook.. Peut être la !
Bref, ce film est juste flippant, angoissant, inquiétant, intense.. Ce film donne vraiment la chère de poule même si certes il manque un ou deux jump scares (pas plus), parce qu'il y en a vraiment aucun.
Ce film est vraiment intense et oppressant, surtout, grâce à un design du film merveilleux, accompagner d'une mise en scène vraiment remarquable ! Avec des effets de caméra très original et intéressantes, qui donne à ce petit bijou d'horreur, un air de film d'auteur. Une mise en scène vraiment superbe, du très bon travail !
D'ailleurs la scènes d'intro est magnifique.
La photographie colle à la perfection avec l'ambiance du film, avec des couleurs froide et un décors très sobre.. Qui rend le tout encore plus invivable et angoissant.
Le montage visuel et sonore sont sublime, très immersif, vraiment parfait !
Les deux acteurs sont incroyable !! Avec une Essie Davis qui est juste parfaite dans son jeu d'acteur..
spoiler: Comme quand elle est posséder par Babadook, où elle réagit comme le monstre (bras écarter main et doigt rigide et bien écarter aussi)
.
Le petit Noah Wiseman prouve avec ce film qu'il a un talent hors normes !
Le scénario est super et très bien développer sauf la fin pour moi, spoiler: La mère et sont fils qui gardent le monstre Babadook dans leurs sous-sol, et en plus ils leurs donnent à manger et tout..
, un peut bizarre.. Original mais étrange..
D'ailleurs le monstre est vraiment flippant avec un super design et une voix qui donne des frissons de par tout.
Le seul défaut (a par une fin un peut bizarre), c'est la scène où spoiler: le petit poignarde sa mère et lui attache dans le sous-sol.. Cette scène est bizarrement réaliser.. Je trouve qu'elle est mal faite et assez moche (surtout quant il poignarde sa mère), loin de la qualité du film..
.

Puis, encore un film Australien !!!! Après Demain, quand la guerre a commencé, Gatsby évidement, The Rover et Prédestination.. Maintenant celui-ci.. Le cinéma australien commence à revenir comme dans les années 80 (avec Mad Max, Crocodile Dundee..) Où les années 2000 (Moulin Rouge, Animal Kingdom...).
Ils nous donne pas que des acteurs (Kidman, Jackman, Crowe...), mais aussi des super film ces 2-3 dernières années, surtout cette année !
Le seul problème, c'est qu'en France, certain films (Prédestination, Babadook, Demain, quand la guerre a commencé...), sorte directement en DVD ! Pourquoi !?
Alors qu'au Royaume-Unis ou en Espagne, ils sortent au cinéma..
Des super films de qualité, avec beaucoup de récompense, et du succès dans leurs pays et international.. Je comprend pas..
Bref, ce qui est sur c'est que à partir de maintenant, ont regardera dans notre placard avant d'aller dormir avec notre peluche favorite !

Un film âpre et qui tend au réalisme ce qui rend l'apparition du fantastique d'autant plus troublante. Les effets sont minimalistes et utilisent les histoires de croque-mitaines qui nous faisaient peur enfant. Il pose également des questions psychologiques rarement posées à l'écran : peut-on nourrir ses peurs à défaut de les investir afin de vire avec ?
Il se questionne aussi sur le rôle de la télé, des images et justement, lui, en utilise un minimum quand il s'agit de montrer le Babadook.
Un vrai film d'épouvante à l'ancienne qui pourtant dépoussière le genre.

Un film avec tous les ingrédients pour un bon film d'horreur : le suspense, bonne ambiance musicale, image fade qui donne une impression d'étrangeté. Essie Davis joue parfaitement bien son rôle, la réalisation est très intéressante (aucun jump-scare et ça ça fait plaisir !). Le seul défaut de ce film est surement la fin avec un happy end tout ce qu'il y à de plus cliché... Je m'attendais à une fin plus tragique.

Je vais sans doute me faire taper par beaucoup de gens, mais ce film est un navet, rien de plus.

Premièrement, l'intrigue est vraiment longue à se lancer. D'autres films l'ont été dans le même genre, mais après cette attente il y avait quelque chose. Dans Mister BabaDook on attend durant tout le film qu'il se passe quelque chose d'intéressant, mais rien.
Deuxièmement, vu qu'on parle du genre, comment peut-on décemment catégoriser ce film en tant que production d'épouvante ? Les scènes de jumpscare sont assez prévisibles pour peu qu'on ait regardé d'autres films du genre, et le scénariste vous amène tellement la chose qu'il n'y a rien d'effrayant, dommage.
Enfin, et comme tout le monde je pense, le dernier point se jouera sur le gamin, insupportable. Son rôle est excessif, toujours dans les cris, dans la provocation qu'au final, c'est juste chiant.

Au final, j'ai plus ris qu'autre chose devant ce film, tant le personnage qui se veut "maléfique" en devient ridicule à la fin. Passez votre chemin, il n'y a rien à voir.

Derrière ce nom mystérieux se cache l'un des films les plus novateurs et les plus efficaces que je connaisse. A la lecture du synopsis, il est facile de se dire que l'on va avoir affaire à un concept et à une réalisation vue et revue. Hors, il en est tout autre. Déjà, de jumpscares, il n'y en a point, remplacés par une ambiance macabre drôlement efficace qui nous tient en haleine jusqu'au bout et nous fait bien plus flipper qu'une apparition toute bête potentiellement sanguinolente. Ensuite le "monstre", par ses actions et son concept, se montre d'une remarquable originalité. Puis la réalisation toute particulière (assez étrange parfois je dois l'avouer), inspiré de l'expressionnisme allemand. Enfin, notre duo d'acteurs mère/fils joue très bien. Malheureusement, on n'évite pas quelques (très rares et superficielles) longueurs, et les deux protagonistes principaux sont assez énervants. Mais malgré tout, "Mister Babadook" mérite le titre de "meilleur film de monstre", à mes yeux, grâce à tous ses atouts cité plus haut et à la petite note poétique de fin.

Malgré un début laborieux, « Mister Babadook » se révèle un film agréable à suivre. La jeune réalisatrice Australienne Jennifer Kent, dont c'est le premier film, ne semble pas manquer de repères cinématographiques et on reconnaît pas mal d'influences plutôt intéressantes dans sa première œuvre. Elle parvient fort bien à installer une ambiance glauque et oppressante qui fait lentement monter la tension au fur et à mesure qu'on approche du dénouement. Certaines scènes sont d'ailleurs assez flippantes même si le manque d'argent est parfois évident. En jouant habilement sur nos peurs primales et sur le caractère terrifiant des contes pour enfants, l'histoire nous trimbale entre un personnage imaginaire plutôt effrayant et la folie pathologique dont semblent souffrir les deux personnages principaux. On hésite entre les deux jusqu'à la scène finale qui fait pencher la balance du côté de la maladie mentale. La fin aurait d'ailleurs méritée un meilleurs traitement et nous laisse un peu sur notre faim. Ceci dit, « Mister Babadook » se révèle plutôt prometteur pour la suite de la carrière de Jennifer Kent, dont on entendra sans doute reparler. Le festival du film fantastique de Gerardmer ne s'y est pas trompé en lui accordant 4 prix dont celui de la critique et celui du jury... Pas mal pour un début !

Mister Babadook est à la fois effrayant, bien interprété et plus profond qu'il n'y paraît. On regrettera juste un dernier tiers trop enfermé dans les codes du film de genre possession. A noter, une super édition DVD/BR par Wild Side...