Avis sur La Merveilleuse Histoire de Henry Sugar

Court métrage de 40 minutes, ce petit film est franchement un OVNI. On peut le classer dans la catégorie des anthologies, très déclamatif à un point où cela en devient bavard. Heureusement le format court permet de ne pas rendre le film fatiguant. Même si par moment, le flux des paroles et la succession des plans très changeants ne permettent pas de digérer toutes les informations en même temps. Quant à l'histoire : elle est très originale et intéressante, adaptée de nouvelle de Roald Dahl que je ne connais pas. Le format est surprenant : toutes les scènes sont filmées en mode théâtral avec des décors peints à plat. Les personnages se déplacent dans un espace réduit et les décors défilent de gauche à droite, de droite à gauche et même verticalement : c'est surprenant. En tout cas, on peut parler de prouesse technique. Par contre : était-ce nécessaire de nous faire croire que le film avait peu de moyen avec l'apparition d'accessoiristes, des semblants de soucis techniques, Un éclairage défaillant, une caméra pas toujours fluide et filmant une image surexposée ? D'autant plus que la brochette d'acteur dans le film est un choix premium. Personnellement j'ai aimé. C'est très rythmé, très différent des concepts connus du cinéma mais l'histoire de fond est excellente. A découvrir, cela ne fait que 40 minutes. Il existe 3 autres courts métrage de 17 minutes à découvrir.

Excellent casting et beaucoup d'originalité. Réalisation impeccable. Un petit bijou. coloré et amusant

Wes Anderson s'essaye ici à un court métrage avec une histoire narrée par différents personnages, à toute vitesse et brisant sans cesse le quatrième mur. C'est plutôt sympa ce genre d'expérimentation de la part d'Anderson même si j'avoue que je suis bien content que ça ne soit que pour un court métrage : le film ne prend jamais le temps de respirer tellement il est bavard et c'est un peu fatiguant à suivre à la longue. Une expérimentation sympa en somme, mais que je n'aimerais pas voir reconduire sur tout un film.

Désolé de ne pas participer à l'enthousiasme ambiant, mais cette chose m'a complétement indifféré, l'histoire ne m'a pas intéressé, (De plus si vous avez compris ce qui se passe exactement au casino, vous être très fort, parce que moi je n'ai rien compris) quant au style très particulier et qui se veut inventif, on va dire que ça va bien cinq minutes.!

La Merveilleuse Histoire de Henry Sugar. Le rhytme au pas de course que donne la réalisation devient agaçant très rapidement. Deux étoiles et demie.

"La Merveilleuse histoire de Henry Sugar" est l'adaptation d'une nouvelle de Roald Dahl par Wes Anderson. Connu pour ses mises en scène bricolées et ses castings quatre étoiles, le réalisateur n'échappe pas à la règle et tente en moins de quarante minutes de nous dépeindre l'histoire d'un riche accro aux jeux qui va découvrir une formule lui permettant de voir sans ses yeux et ainsi tricher dans les casinos. Malheureusement, tout va trop vite et les dialogues s'enchaînent dans une narration quelque peu bancale.

Comme d'habitude Wes Anderson nous emmène dans son univers, très spécial que moi j'adore...mais qui peut déconcerter certains cinéphiles fan de super héros ou de slasher. Je trouve même ce film/ court métrages de 40 mins trop court.

à croire que le format court-métrage peut faire ressortir le meilleur des grand réalisateur. en effet j'ai particulièrement aimé cette adaptation de la nouvelle éponyme de rwandal par wes Anderson qui arrive à raconter cette histoire avec une narration visuelle qui lui est propre sans abuser de certaines longueurs qu'on peut lui reprocher dans ces derniers long-métrage. l'utilisation de la voix off qui avait déjà été beaucoup utilisé dans le astéroïd city sortie cette année et cette fois-ci un peu mieux utiliser et plus intéressante car plusieurs personnages racontent l'histoire. en bref un petit régal que nous offre wes Anderson.

Après le film d'animation "Fantastic Mr. Fox", Wes Anderson nous raconte une nouvelle fois Roald Dahl.

Formellement, c'est toujours aussi beau et méticuleux, regorgeant d'idées et de mouvements.
L'aspect trop verbeux/cassage constant du 4e mur de l'ensemble vient malheureusement trop souvent mettre un frein à l'immersion et complique l'émergence d'une vraie émotion.
À l'image de ses derniers films, Anderson s'est un peu enfermé dans sa zone de confort, et j'espère l'en voir sortir un jour. 6,5/10.

Juste le morceau de sucre, qui aide la radinerie à couler... Wes Anderson aime beaucoup Roald Dahl, on l'a deviné (sans fermer les yeux) en voyant son magnifique Fantastic Mr.Fox, et maintenant en découvrant ses quatre courts-métrages adaptés des nouvelles pour adultes, plutôt méconnues, de ce grand auteur. On l'avoue d'emblée : seul ce Henry Sugar nous a vraiment plu, alliant fantastique, fascination pour un super pouvoir sans étalage d'effets spéciaux numériques (prends garde, Captain America, car maintenant Doctor Strange sait deviner les cartes à jouer !), esthétique forcément millimétrée à la Anderson, couleurs joliment surannées, artifices du film qu'il laisse apparents (le technicien qui déplace les décors en direct, le narrateur qui est présent pour faire la voix-off), personnification de Roald Dahl (Ralph Fiennes semble bien heureux de jouer le grand Monsieur), et surtout morale touchante à la Frank Capra. On ne saura probablement jamais la véritable histoire derrière ce récit d'homme accro au jeu qui cherche à gagner le pactole à tous les coups spoiler: qui s'ennuie immédiatement de la perspective de faire de l'argent sans envie et sans enjeu, et termine guéri de son addiction et la met au service de dons pour les bonnes causes...
Un peu de douceur dans ce monde de brutes, un beau court-métrage dans lequel on sent la bienveillance de l'auteur et du réalisateur pour les bienfaiteurs désintéressés. Quelque part entre le papy qui compte les cartes à la belote (un don qui nous fascine) et Mr.Deeds de Capra, ce Henry Sugar est une bonne surprise.

Avec ce jeu de décors ambulants et cette narration exagérément hâtive, Wes Anderson semble travailler sous contraintes pour rendre expressifs et significatifs ses quatres courts et moyens métrages. Les effets en deviennent à force ostentatoires. L'attraction cinématographique perd de sa superbe. Seul L'Attrapeur De Rats nous confère un réel appétit grâce au charme du jeu de Ralph Fiennes. Le Cygne reste quant à lui le plus passionnant malgré ses décors appauvris. Le moyen métrage La Merveilleuse Histoire De Henry Sugar tient finalement plus du défi technique, sorte de joute entre un réal et son équipe.

2,5/5 Moyen. Alors là, on aime ou on n'aime pas ! C'est un concept, un film accéléré très bavard au ton relativement monocorde qui nous endort pus qu'il nous fait vivre l'histoire. L'histoire en elle-même est originale et drôle si l'on peut dire. Les acteurs font ce qu'ils doivent faire et tout est bien fait. Il n'y a pas de reproche réel car tout ce qui est fait a été choisi et bien fait. Simplement la façon de raconter l'histoire n'emballera pas tous les spectateurs.

Une histoire sympathique doté d'une réalisation quasi-parfaite (Wes Anderson n'a plus rien à prouver). Il ne lui manque qu'un rythme soutenu, probablement perdu d'avance à cause du style narratif choisi.

On retrouve tout le style de Wes Anderson dans cette adaptation de Roald Dahl. Le format du moyen-métrage et la liberté laissée par Netflix lui permettent d’expérimenter et de signer un film peu conventionnel. Les aficionados de son cinéma apprécieront, les autres (dont je fais partie) peut-être moins.

J'ai vu que un film... D'une ambition folle et avec une mise en scène originale. Tout dans ce film est intense... Les personnages, le scénario, la réalisation.

On découvre Henry Sugar, un homme immensément riche, qui décide de se lancer dans un challenge hors du commun : à partir d'un livre, il va s'exercer à contrôler sa volonté pour deviner ce que l'autre a dans ses mains... Il va ainsi exercer son nouveau talent en trichant aux jeux d'argent.

Et qu'advient-il lorsque l'on devient de plus en plus riche, et qu'il n'y a plus d'enjeux ?
C'est ce que ce film nous montre... Benedict Cumberbach est incroyable...