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    Dégradé
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    Hotinhere
    Hotinhere

    447 abonnés 4 789 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 avril 2021
    Un huit-clos féministe plein de bonnes intentions qui évoque le conflit palestinien, mais desservi par un récit peu captivant et des personnages caricaturaux.
    Cafe Calva T.
    Cafe Calva T.

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2016
    C’est l’histoire du dehors vue du dedans. Comme une cocotte-minute remplie à ras-bord, sous un feu vif et puissant. Un salon de beauté à Gaza, bien fermé, barricadé, et un coin de fenêtre comme seule petite soupape, qui se mettrait à tourner doucement, puis à toute vitesse, en laissant s’échapper des nuages de vapeur sifflante. Et les gens autour qui attendent. Et regardent d’un air indifférent, sentant la catastrophe arriver. Mais que faire ? Ce qu’il se passe à l’intérieur, personne ne le voit. Sauf Arab et Tarzan. Le drame qui se noue, le lent réchauffement de l’atmosphère, la vapeur qui monte et enfin l’explosion finale sous la pression trop forte. Imaginer. C’est ce qu’ont fait Arab et Tarzan. Le salon cocotte-minute c’est un petit Gaza à soi tout seul. Et comme Arab et Tarzan sont nés et ont grandis dans la cocotte-minute, leur imagination produit un film drôlement réaliste. Brut même. Il y a du Caramel là-dedans, mais il est plus âpre et amer encore que celui de Labaki.

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    Thomas P
    Thomas P

    26 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    Un décor, des femmes, des personnalités qui s'affrontent, rien d’exceptionnel mais le huis clos trouve sa force et son rythme dans un contexte puissant et d'actualité. "Dégradé" fait partie des démarches artistiques à encourager.
    FREDDY44600
    FREDDY44600

    9 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juin 2016
    Très bien filmé, bonne mise en scène, bonne actrices, mais la première moitié est un peu soporifique. Les femmes entre elles dans le salon de coiffure qui s'envoient des piques plus ou moins piquantes. Dehors les hommes veillent. Puis les coup de feu commençent. Les femmes s'imaginent au pouvoir et se répartissent les postes de ministres, pour mieux réussir que les hommes à installer la paix. Mais dehors la tension monte d'un cran, et la violence du dehors rentre à l'intérieur du salon. Les femmes en viennent aussi aux mains. Pourtant quand la porte du salon s'ouvre et que l'on peut sortir dehors, on se rend compte que l'agitation des femmes à l'intérieur est sans commune mesure avec celle des hommes à l'extérieur. Juste un dégradé de violence.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juin 2016
    Basé sur un fait aussi irrationnel que désespérément réel, le film part d'une bonne intention. Et si les deux frères essayent bien de tirer leur épingle du jeu, et d'en faire un moment de cinéma, le film part malheureusement dans la démonstration pure et simple. La faute aux personnages, tellement stéréotypés que le film en devient répétitif et caricatural, et à une pâle mise en scène qui ne relève pas vraiment l'ensemble. Le message, consistant à arrêter de se focaliser sur Israël pour régler les problèmes internes, est en revanche rafraichissant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 330 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 juin 2016
    Alors que les milices du Fatah et du Hamas se déchirent dans les rues de Gaza, une douzaine de femmes, de tous âges et conditions, patientent dans le salon de coiffure de Christine.

    Le film des frères Tarzan & Arab Nasser (ça ne s'invente pas !) a deux défauts et une qualité - à condition de ne pas dire tout le mal qu'on pense d'un titre aussi paresseux.

    D'abord, il nous rappelle des films quasi identiques, autrement réussis et par conséquent difficilement dépassables : "Vénus beauté (institut)" qui ne méritait peut-être pas quatre Césars mais qui n'en était pas moins très attachant et son remake libanais "Caramel" (le caramel utilisé pour l'épilation et non pour la pâtisserie... quoique).

    Ceci étant, le sujet de "Dégradé" est pain béni pour les réalisateurs qui, en plantant leur caméra dans un microcosme, peuvent, depuis cette tour d'observation, évoquer des sujets aussi stimulants que les conditions de vie à Gaza sous embargo israélien, le statut de la femme dans le monde arabe ou les feux de l'amour qui embrasent et détruisent sous toutes les latitudes.

    Mais la mécanique, par laquelle ces sujets sont successivement incarnés par chaque protagoniste dont se dévoilent à tour de rôle les secrets, est trop systématique, trop bien huilée pour emporter l'enthousiasme. Entendant donner la parole à chacune, sans en léser aucune, les frères Nasser nous empêchent de nous attacher. Pourtant, on aurait aimé mieux connaître Christine, la gérante russe, Eftikhar, la divorcée cynique, Wedad, la coiffeuse amoureuse, Salma, la future mariée...
    alain-92
    alain-92

    308 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2016
    Après l'excellent Caramel de Nadine Labaki réalisé en 2007, un salon de coiffure pour femmes sert ici aussi de décor avec un point commun, entre ces deux films, des dialogues vifs, souvent d'ordre privé, religieux, sexuels aussi, mais toujours grinçants. Une tempête de mots et de cris. Rarement des rires. Dans ce long métrage des frères Nasser, le discours politique est à peine effleuré. Les deux réalisateurs scénaristes ne donnent pas le beau rôle aux hommes. Ils offrent, en revanche, avec une belle sensibilité, des portraits de femmes palestiniennes de tous âges, dans leur quotidien. Rare au cinéma. Des femmes qui veulent, en dépit de la guerre, rester attrayantes. Bavardes, dans l'ensemble, amoureuses pour quelques-unes, impatientes pour d'autres, elles se retrouveront unies face à la menace qui vient de l'extérieur. Ce huit-clos, est tout autant bruyant en paroles, que par le bruit des rafales de mitraillettes provenant de la rue. Certaines scènes sont tout à fait hallucinantes. Telle cette femme au moment de la prière, pendant que derrière elle, la coiffeuse tente de s'occuper de l'une d'entre elles, particulièrement insupportable et interprétée par l'excellente Hiam Abbass.
    pitch22
    pitch22

    149 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2016
    Ce film a la capacité de transporter ailleurs, dans une sorte d'enfer doux légèrement étouffant. Ce huit-clos en salon de coiffure gazaoui se suit bien mais au bout d'un moment, on se lasse, on attend une certaine audace sinon plus de densité, et ça ne vient pas outre quelques engueulades. Les dialogues accusent aussi cette carence, alors que ça aurait pu être jubilatoire. À l'enfer extérieur (qu'on ne montre quasiment pas mais qu'on évoque, entend et ressent) va répondre un certain enfer intérieur. Il s'invite en ce lieu, sans toutefois aller bien loin. Le scénario nous fait poireauter avec les atermoiements sentimentaux sans fin de l'assistante de salon (Maisa Abd Elhadi) ou avecc les affres de la femme enceinte, alors qu'ils n'apportent rien de pertinent à l'histoire si ce n'est pour accentuer l'émotion sur la fin, une fin d'ailleurs en queue de poisson. La cliente aigrie et insatisfaite, Eftikhar (Hiam Abbass, la plus marquante, avec Manal Awad qui joue la droguée, très en verve), tisse un jeu de guerre froide avec l'assistante, mais cette haine ravalée n'aboutit à rien que l'échange d'insultes ou de regards glaçants. La métaphore en vase clos de la société, qu'on a voulu faire avec ce film, révèle rétrospectivement sa facticité. Au bout d'un moment, la situation tourne en rond, entre ébahissement et attente frustrée et on se retrouve un peu comme cette Eftikhar. On attend qu'il se passe vraiment quelque chose or rien de renversant n'arrive. En dépit de la situation extérieure, tout tourne au ralenti et les sentiments ne fusent que trop brièvement et tardivement. On s'épile, se recoiffe, se lamente, pleurniche, se crêpe le chignon ou encore prie, avec le personnage de la religieuse voilée, froidement antipatique, contrebalancé par les délires provocateurs mais vains de la bouclée. Là-dessus vient se plaquer un symbole de pouvoir, une lionne, ou alors un lion rasé et castré, accompagné de sa brute d'homme-animal, pour faire original. Malgré toutes ces limitations, ça reste un petit film pas mal à voir ne serait-ce que pour son atmosphère.
    Bjorg L.
    Bjorg L.

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2016
    Huis clos singulier dans un salon de coiffure de Gaza. Tandis qu’au dehors les hommes se comportent comme des fauves (tel le vrai lion exhibé par le mafieux local), les coiffeuses et leurs clientes tentent de vivre normalement retranchées dans leur espace confiné. Exercice impossible que de préparer son mariage pour le soir même alors que les tirs de kalachnikov à quelques mètres rendent incertaine l’heure de sortie du salon et même la survie ! Les femmes sont belles, drôles et sensibles. Sans jamais faire dans le manichéisme, plusieurs sujets de la vie sont abordés, des plus dérisoires compte-tenu du contexte (quelle coupe de cheveux ?) aux plus dramatiques. Séquence réussie que le gouvernement de femmes fantasmé, où elles s’attribuent les ministères, supposé être moins violent que celui des hommes dominants ; fantasme vite annihilé car elles s’empoignent ensuite à la première anicroche. Un film dramatique, drôle, et nécessaire.
    dominique P.
    dominique P.

    795 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2016
    C'est un très bon film sociologique et dramatique.
    On a vraiment l'impression de faire partie des femmes dans ce salon de coiffure et nous ressentons leurs sentiments.
    Cependant, l spoiler: a dernière demi-heure est assez éprouvante et stressante.
    vidalger
    vidalger

    300 abonnés 1 233 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2016
    Véritable réussite, ce film réunit dans le huis-clos étouffant d'un salon de coiffure de Gaza, une poignée de femmes représentant une partie rarement vue et jamais écoutée de la population palestinienne, au cours d'un épisode sanglant des querelles inter-factions qui minent la vie de cette minuscule partie d'Israël. Ces femmes, à la fois solidaires et toutes différentes, par leur âge, leur distance envers le sentiment religieux, leur degré de liberté à l'égard des hommes, nous montrent la difficulté de vivre dans un enfermement à plusieurs niveaux - familial ou religieux notamment - et dont le salon où se déroule cette journée particulière est à la fois la métaphore et le seul endroit où des femmes de conditions différentes peuvent se rencontrer.
    Sur le plan cinématographiques, notre paire de réalisateurs palestiniens oscille entre véritable réussite - la scène de la femme en prière en premier plan avec deux autres plans derrière tout aussi signifiants est un chef d'œuvre - et petits bafouillages dus pour l'essentiel au nombre de protagonistes qui embrouillent un peu le déroulement et empêchent de ressentir la montée progressive de la tension.
    Rien de grave en tout cas.
    traversay1
    traversay1

    3 181 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 avril 2016
    On attendait beaucoup du premier film des frères Nasser présenté l'an dernier à Cannes. Trop, sans doute. Comme pour le salon de beauté libanais dans Caramel, la coiffeuse de Gaza réunit un échantillon représentatif des femmes palestiniennes dans son local. Le parallèle s'arrête là. Les personnages sont trop archétypaux et nombreux pour obtenir autre chose qu'une rafale de dialogues et de comportements à la limite de l'hystérie, dans un vaste crêpage de chignon. Le procédé fonctionne une trentaine de minutes avant de se "dégrader" avec des scènes qui se répètent et alors que le sentiment d'étouffement éprouvé par les protagonistes ne gagne les spectateurs. Quand, enfin, Dégradé se donne de l'air et ouvre sur la rue, il est déjà trop tard. Plein d'intentions louables, le film est victime de son installation théâtrale dans un huis-clos qui tourne court. Fort dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 avril 2016
    Christina tient un salon de coiffure à Gaza. C’est la seule blonde du lieu : elle est Russe. Autour d’elle et de son assistante, une dizaine de femmes attendent leurs bigoudis ou leur coupe dégradée. La galerie de portraits est censée dire les misères et les espoirs du territoire palestinien. Même si on ne parle pas trop politique : Israël semble inaccessible derrière ses check points. Et si la guerre gronde, juste derrière le rideau, elle est symbolisée par la farce tragique qui se déroule dans le hors champ. Un lion volé au zoo de Gaza par une famille mafieuse va servir de prétexte à une violente bataille.
    Au salon, ce qui préoccupe surtout les femmes, ce sont les soucis quotidiens : coupures d’électricité et pénurie d’essence. Et, bien sûr, les affaires de cœur. Comme dans Venus Beauté ou dans Caramel, autres salons de beauté célèbres. Entre la patronne qui s’apprête à quitter son mari et son assistante qui n’arrive pas à se décider. Entre la femme prête à accoucher et celle qui se prépare au mariage ; entre la fervente femme voilée et sa compagne dévergondée… Le tout sous le regard d’une quinqua - cynique Hiam Abbass - qui supporte mal le poids des ans sur sa beauté…
    La vie défile comme si de rien n’était dans ce huis-clos, idéal pour humer l’air du temps. C’est le premier mérite du film des frères Nasser. Certains personnages ont parfois du mal à sortir de l’ombre du salon, il n’empêche : on finit par ressentir « la tragédie et l’absurdité qui se sont abattues sur la bande de Gaza ». Et si les femmes sont au cœur du film choral, les hommes, même invisibles, en prennent pour leur grade avec leur insatiable volonté d’en découdre, y compris avec leurs propres frères d’armes. Mais le portrait de groupe, même en creux, ne manque ni de charme ni d’humour.
    islander29
    islander29

    784 abonnés 2 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2016
    conversation entre femmes dans un salon de coiffure pris sous les bombes à Gaza...cela fonctionne bien, c'est un huit clos et les dialogues sont dynamiques, tour à tour intimes, familiers ou politiques.....Les femmes sont sensiblement de tous les âges et souvent séductrices.....On ne s'ennuie pas une seconde, il règne une atmosphère tourmentée en fin de film comme si le chaos était l'ultime issue.....un film au fond très intéressant et qui brosse une peinture nouvelle de la vie à Gaza.... Je conseille...
    Daniel C.
    Daniel C.

    133 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2016
    Les femmes entre elles dans un lieu, qui leur est cher : un salon de coiffure. La lutte des classes est aussi à l'oeuvre à Gaza. Quand la dimension patriarcale de l'islam va-t-elle être contestée par les femmes musulmanes ? Pourquoi cette violence des hommes est-elle tolérée, acceptée, supportée comme normale ? Curieusement, c'est la femme la plus voilée, en apparence la plus "coincée", qui va s'avérer la plus prompte à s'engager pour celle ou celui, qui est victime de la violence. Un film, qui nous dit des choses sur le rapport entre femmes, entre hommes et femmes...
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