Avis sur Le Chanteur de Gaza

Dans la même veine que « Lion », le jeune « tigre », surnom qui lui est donné, surprend par son courage. Lui ne rugit pas, il chante, et quelle voix ! Elle prend la forme d’un passeport diplomatique, d’un gage de liberté, hors de Gaza, cette cage dans laquelle il piétine. Puis, quand on arrive en ville, non plus à Calcutta, mais au Caire, le choc occidental séduit et oppresse à la fois. Quitte ou double, un coup de projecteur peut entrainer la gloire, comme il peut s’avérer fatal. Après s’être extirpé de ses ruines, Mohammed Assaf ne peut plus reculer. Sympathique et sans prétention, Le chanteur de Gaza est l’histoire vraie d’un réfugié palestinien devenu une star de télé-crochet.

Un chef d'oeuvre!!!! Emouvant parcours d'un artiste rêveur. Leçon de vie hors norme. Une histoire vraie magnifique. Une voix d'or pour un peuple que personne ne veut entendre!. Jeux d'acteur sensationnel. Une claque d'emotion. Adepte des salles de cinema, je le classe dans le top 5 2017!

Une première partie tout à fait intéressante sur un groupe d'enfants qui rêvent de musique avec une petite sœur pleine de vie et pleine de fougue. La deuxième partie n'est pas du même ordre. Mais original et qui mérite vraiment d'être vu.

Ayant beaucoup aimé les deux films palestiniens précédents de Hany Abu-Assad ("Paradise Now" et "Omar"), je ne pouvais pas faire autrement que d'aller voir "le chanteur de Gaza", même si je savais que le genre était très différent. Après 2 films militants, "Le chanteur de Gaza" s'intéresse à l'histoire véridique de Mohamed Assaf, un jeune gazaoui à la voix extraordinaire qui poursuit un rêve : chanter à l'Opéra du Caire. Ce rêve, il l'a partagé avec Nour, sa sœur, qu'une insuffisance rénale a emportée. En 2005, encore gamin, avec elle et deux copains de leur âge, il avait monté un petit orchestre qui se produisait dans des mariages. On le retrouve en 2012 où il va réussir, au prix de mille difficultés, à participer à l'émission Arab Idol, la Nouvelle Star du Moyen Orient. Sélection au Caire, en Egypte, pays de Oum Kalsoum, Finale à Beyrouth, au Liban, pays de Feyrouz.
On pourra faire le reproche au film d'être parfois un peu tire-larme mais il n'empêche, on se laisse vite gagner par l'émotion ne serait ce que grâce à la musique et à la voix de Mohamed Assaf (on peut penser que le c'est sa voix qui double dans les chansons le comédien Tawfeek Barhom qui interprète son rôle. Des images d'archive permettent d'ailleurs de voir Mohamed Assaf lors de la finale de Arab Idol). Par ailleurs, Hany Abu-Passad n'oublie pas de parsemer son film de touches soit féministes soit politiques quant à la condition des habitants de Gaza. Un exemple : à sa mère, qui lui dit qu'avec ses dialyses elle ne pourra jamais se marier, Nour répond que cela ne la gêne pas, car, dit-elle, il est préférable de nettoyer ses reins que de nettoyer une maison. Il pose aussi une question : fait-on forcément plus pour la cause palestinienne en combattant les armes à la pain qu'en arrivant à réunir tout le moyen orient arabe autour de cette cause par la seule qualité de sa voix ?

Jolie histoire, émouvante, parfois drôle.
Un film superbe, qui délivre un message d optimisme sans tomber dans le cliché, puisque c'est une histoire vraie. J y suis allée avec mes 2 enfants de 7 et 10 ans, car la moitié de l histoire est jouée par des enfants et qu il n y a aucune image violente (étonnant quand on filme Gaza...) ils ont adoré. Une belle façon de leur montrer cette partie du monde sous l angle de l espoir.

Du camp de réfugiés à Gaza, où il a grandi, à la compétition Arab Idol, où il a concouru, voici sur écran l'itinéraire de Mohammed Assaf, chanteur palestinien. Cela ressemble à un conte de fées, avec ses éléments mélodramatiques (la mort d'une soeur chérie), mais tout est vrai ou presque dans ce film qui retrace la destinée d'une idole identitaire, véritable fierté du peuple palestinien. Hany Abu-Assad, cinéaste bien connu pour Paradise now et Omar, change de registre avec ce film, plus rassembleur et oecuménique, mais il est difficile de ne pas être ému devant cette histoire qui donne une toute autre image de Gaza sans pour autant nier les immenses problèmes de ce territoire. Présenté dans une vingtaine de festivals, le film est sorti sur les écrans de nombreux pays, y compris en Europe, par exemple en Italie, Allemagne, Espagne ou Belgique, la France n'arrivant qu'en bon dernier. Il était temps.

De Hany ABU-ASSAD (2017), le film est déjà un exploit au sens qu'il est tourné dans la Bande de Gaza. Une immersion dans le réel d'un pays meurtri . Pour autant un film optimiste sur la persévérance, et la relation aux autres. Magifiquement interprété par le jeune Tawfeek BARHOM qui campe avec une grande conviction ce jeune palestinien !

Un film touchant, qui témoigne on ne peut mieux de la situation en Palestine, sans pour autant en faire des tonnes. Hany Abu-Assad nous dépeint la trajectoire fulgurante de Mohammed Assaf, jeune Palestinien à la voix d'or qui va tenter envers et contre tous le concours de chant Arab Idol, l'équivalent de notre Nouvelle Star. Magistralement interprété, ce film est tiré d'une histoire vraie, même si elle est romancée. Mais ce qui fait sa force, plus encore que ses jeunes et talentueux interprètes, c'est finalement le ton du réalisateur, qui réussit à donner du relief à son film par un savant dosage entre humour et émotion. On rit beaucoup, on essuie quelques larmes, et on se prend au jeu, à souhaiter la victoire du jeune Mohammed, qui a traversé bien des épreuves pour en arriver là où il est. Le film débute sur son enfance plus que modeste, dans une ville de Gaza où les habitants manquent de tout. Avec quelques personnages et une économie de moyens qui force le respect, Abu-Assad parvient à matérialiser les oppositions de la société palestinienne, entre tradition, modernité et débrouillardise de tous les instants. De la situation des femmes à l'extrémisme religieux, Abu-Assad ne fait aucun mystère sur les zones d'ombres de la société en place. Pour autant il trace une voix pleine d'espoir et de bienveillance avec les parents du jeune Mohammed, mais aussi avec la figure du coach musical qui croit en lui, et plus encore avec nos jeunes héros qui incarnent le monde de demain. Pour toutes ces raisons, « Le Chanteur de Gaza » vaut largement le coup d’œil et réserve de très bons moments de cinéma. Et cerise sur le gâteau, la musique, principalement basée sur les chansons interprétées par Mohammed Assaf, est vraiment bluffante. En somme, une agréable surprise !

le quotidien de jeunes enfants confinés dans l'étroitesse de la bande de Gaza
qui aiment par dessus tout chanter.
sans beaucoup de moyen , usant de stratagèmes ils arrivent malgré tout à pouvoir jouer.
hélas un évènement crucial va chambouler la vie de Mohammed ainsi que son destin.
la partie enfance est magnifique dans cette Palestine en état de ruine.
le reste plus académique tout de même, mais émouvant cependant.

Le film commence comme les 400 coups avec un zeste de Zazie dans le métro avant le virage de la mort de la sœur du chanteur. J'ai beaucoup aimé cette première partie sur l'enfance. La suite est plus classique, avec les moments de doute et des moments de joie. Toutefois, l'émotion affleure tôt, et nous emporte souvent. C'est une excellente histoire racontée avec à la fin le vrai chanteur. Voyez ce film, le réalisateur est celui qui a déjà réalisé Omar, fabuleux polar.

Superbe film, beaucoup d'émotion, une superbe voix et une très bonne étude de la société palestinienne, à voir de toute urgence.

Inspiré de faits réels, ce film raconte l'histoire de Mohammed Assaf, qui vivait à Gaza et essayait de monter un groupe de musique avec deux amis et sa sœur. Un jour, cette dernière fait un malaise alors qu'ils sont sur scène.
J'ai trouvé que ce film racontait une belle histoire, même si elle est romancée. Cela permet de transmettre différentes émotions dans un scénario demeurant cohérents. Divisé en deux parties suivant l'âge du protagoniste, les thématiques abordées sont nombreuses et permettent d'aborder le quotidien d'enfants à Gaza, ainsi que spoiler: la perte d'un proche
. Plus optimiste, la seconde partie est un peu construite comme une success story racontant le parcours de Mohammed pour se rendre en Egypte et participer à Arab Idol. Les difficultés pour quitter la Palestine et la pression qu'il ressentait lorsqu'il s'est rendu compte de l'engouement que cela soulevait sont traités avec attention. Dans l'ensemble, les personnages sont attachants et m'ont ainsi fait éprouver de la sympathie à leur égard.

Un très joli film qui se passe à Gaza où la guerre est omniprésente et
où des jeunes essaient de monter un orchestre pour leur chanteur qui a une très jolie voix et qui souhaite aller à un concours de chant et pour cela ils vont devoir se faire aider par des adultes qui quelque fois sont peu recommandables et passer de obstacles pas faciles mais ils y croient et c'est un triomphe ça m'a beaucoup ému à voir

Voila un superbe film - qui donne dans l exemplaire sans en faire des tartines - qui raconte une histoire sans être dans le surjoué - bref une ambiance moyenne orientale tellement unique qui vous donne d un bout a l autre du film la larme a l œil - Tournage parfait surement orienté politiquement .. mais devons nous en juger ? C est une réalité que le film souligne sans propagande de mon point de vue. Ainsi vous allez naviguer entre Gaza Le Caire et Beyrouth et voir comment des populations entières comme dans des matchs de football se soulèvent avec fierté pour une voix qui transcende quelques instants toutes les plaies du monde.

En 2013, le jeune Palestinien Mohammed Assaf a remporté le concours "Arab Idol", suscitant dans son pays une liesse populaire jamais vue.

On a connu Hany Abu-Assad, le réalisateur de "Paradise now", l'histoire de deux Palestiniens sur le point de commettre un attentat-kamikaze, mieux inspiré. Sa plate biographie du chanteur de téléréalité Mohamed Assaf aligne les pires lieux communs. Pour nourrir une histoire qui n'aurait pas suffi à tenir la durée d'un film, il lui invente une enfance dans les rues de Gaza.

L'adorable bambin a une voix d'ange - l'inverse aurait été surprenant. Il a aussi une sœur qui est la complice de ses facéties malicieuses et l'inspiratrice de ses rêves de gloire. Mais cette sœur connaîtra un destin cruel, de ceux qui font sangloter dans les chaumières, qui nourrira chez le jeune chanteur une inaltérable soif de revanche.

On le retrouve une dizaine d'années plus tard, le poil au menton, mais le filet de voix toujours aussi enchanteur. Il étouffe à Gaza - subtile allusion au blocus israélien. Contre l'avis de son meilleur ami devenu entretemps fondamentaliste - subtile allusion au conflit entre le Fatah et le Hamas - et au nez (et à la barbe voir supra) de douaniers malhonnêtes - subtile allusion à la corruption qui gangrène l'Autorité palestinienne, notre héros parvient à se glisser en Égypte pour participer aux éliminatoires de l'émission "Arab Idol". Et devinez ce qu'il adviendra ...

A son extrême fin, lorsqu'il insère les images documentaires de la victoire de Mohammed Assaf , "Le Chanteur de Gaza" prend une autre dimension. Il révèle l'impact de cette victoire en Palestine. Un peuple asservi s'est soudainement découvert une fierté nationale. Dommage que le film n'ait pas plus creusé cette veine documentaire au lieu de s'égarer dans un "soap opera" au suspens éventé.