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    Frantz
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    956 abonnés 4 886 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2016
    Un jeu tout en retenue et en émotions. Le film est beau visuellement et d'une sobriété élégante. Il est inspiré du film de Lubitsch mais Ozon en donne une suite: cette incursion dans le présent, la recherche du soldat français à Paris. Comme un film qui se rejoue à l'envers et qui de prime abord semblerait perturber la vraie question du remords. L'histoire d'amour n'est pourtant pas secondaire et se justifie par la volonté de pardonner et d'accepter le don de son amour en échange.
    norman06
    norman06

    311 abonnés 1 610 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2016
    Beau mélodrame épuré et sobre, dans la lignée du Ozon sombre de "Sous le sable". Les références à Hitchcock ou Sirk n'écrasent pas le film, modèle de narration et admirablement interprété.
    poet75
    poet75

    261 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 septembre 2016
    Librement inspiré d'une pièce de Maurice Rostand déjà adaptée au cinéma par Ernst Lubitsch en 1932 sous le titre de « Broken Lullaby », le nouveau film de François Ozon s'en démarque toutefois suffisamment pour en faire une œuvre originale et singulière, un chef d'oeuvre de finesse et d'émotion dont les thèmes entremêlés nous interrogent et nous bouleversent : celui du conflit et du pardon et celui de la vérité et du mensonge, ce thème-ci étant récurrent chez le cinéaste qui l'a abordé dans plusieurs de ses films (« Jeune et jolie » et « Une nouvelle amie » par exemple). Mais, même si j'ai déjà eu bien des fois l'occasion d'en souligner les mérites, jamais encore l'art de François Ozon ne m'avait autant enthousiasmé que dans ce nouveau film dont il faut souligner tous les aspects : scénario, mise en scène, photographie, musique et jeu des acteurs et actrices, en insistant sur celui de Paula Beer (sans aucun doute la révélation du film).
    Dix ans après une œuvre remarquable intitulée « Angel », c'est la deuxième fois que François Ozon signe un film en costumes. L'action démarre dans une cité d'Allemagne (Quedlinburg) en 1919. Les plaies de la Grande Guerre sont encore vives et c'est peu dire que les habitants de cette ville ne voient pas d'un bon œil séjourner chez eux un jeune homme venant de France et prénommé Adrien (Pierre Niney). Que peut-il bien venir faire là ? Pour Anna (Paula Beer), qui vient chaque jour entretenir la tombe de Frantz Hoffmeister, son fiancé mort au combat, la surprise est encore plus grande, puisqu'elle découvre que le Français, lui aussi, vient se recueillir au cimetière et pleurer le même disparu. Intriguée, elle ne tarde pas non seulement à faire sa connaissance mais à l'introduire chez les parents du défunt. Hostile dans un premier temps (« Chaque Français est l'assassin de mon fils ! », dit-il), le père de Frantz ne tarde pourtant pas à s'amadouer. Si ce Français a réellement connu et fréquenté leur fils, avant la guerre, au point d'en être l'ami, les Hoffmeister ne demande pas mieux que de se consoler un peu en l'écoutant en faire le récit. « N'ayez pas peur de nous rendre heureux », lui demande même la mère de Frantz.
    Peut-il vraiment donner du bonheur à ces gens ? Ce qui est sûr, en tout cas, c'est qu'Adrien se trouve pris dans un jeu affectif qu'il n'avait sans doute pas prévu. Et pour ce qui est de raconter, il raconte : son amitié avec Frantz, leur passion commune pour le violon, une visite au Louvre qu'ils firent ensemble, etc, etc. Comment s'arrêter quand on s'est laissé entraîner dans un discours mensonger, comment ne pas en rajouter encore et encore, d'autant plus qu'on a affaire à des personnes meurtries que ces paroles apaisent ?
    En fait, et c'est une des grandes idées de scénario de ce film, le spectateur est amené à assister, en quelque sorte, à un transfert de la parole mensongère d'une personne à l'autre. Quand, n'en pouvant plus, Adrien se décide à tout révéler à Anna, c'est elle qui devient comme la dépositaire des propos mensongers et qui se doit, d'une certaine façon, de les entretenir et même de les alimenter. C'est d'ailleurs, curieusement, à la faveur d'une confession que le film bascule, en son milieu, Anna en devenant dès lors le personnage principal bien plutôt qu'Adrien. Le prêtre qui l'entend au confessionnal l'absout des paroles mensongères qu'elle a commencé de proférer (« Dire la vérité, affirme le confesseur, ne ferait qu'apporter davantage de souffrance et davantage de larmes ! ») et l'invite à accorder son pardon à celui qui l'a entraîné sur cette voie.
    Munie de la force du sacrement, c'est, après Adrien qui était venu en Allemagne chercher la tombe de son « ami », au tour d'Anna d'entreprendre un voyage en France en quête d'un jeune homme qui n'a même pas laissé de véritable adresse. Ce voyage, qui pourrait être éprouvant pour la jeune fille, car elle découvre, étape par étape, des vérités qui ne sont pas très belles (ou qui ne sont, en tout cas, pas celles qu'elle était en droit d'espérer), ce voyage s'avère, en fin de compte libérateur. Anna, qui se trouve contrainte de mentir aux Hoffmeister, Anna, qui pourtant est le seul personnage du film connaissant la vérité tout entière (dans la mesure où on peut la connaître), Anna éclaire tout le récit d'une présence à la fois souffrante, apaisante et pardonnante.
    On n'en finirait pas d'énumérer les nombreuses qualités de ce film et toutes les subtilités de sa réalisation. J'en relèverai simplement trois. D'une part, il est intéressant de noter la finesse de la réalisation du point de vue de la photographie. L'essentiel du film est tourné en noir et blanc, ce qui se justifie pleinement pour une œuvre de cette sorte, mais quelques scènes, par contraste, sont dotées de couleurs. Il s'agit surtout de scènes heureuses (même si le bonheur qu'elles donnent à voir n'est, en fin de compte, que mystification) et les tons en sont pâles, un peu comme ceux d'un vieux livre d'images aux couleurs défraîchies dont on feuilletterait les pages. Aucun de ces passages du noir et blanc à la couleur et inversement ne m'a semblé ni ostentatoire ni artificiel, bien au contraire. Chacun d'eux s'appuie finement sur un tournant du récit. D'autre part, il faut relever combien les thématiques abordées dans ce film apparaissent pertinentes à l'heure actuelle. Bien qu'on ait affaire à un film d'époque, tout y parle aussi, en filigrane, d'aujourd'hui, et nous renvoie à nos propres angoisses, nos propres malaises, nos propres questionnements. Que dire, par exemple, des accents de patriotisme exacerbé qui se manifestent, à plusieurs reprises, au cours du film, tant du côté allemand que du côté français ? Il n'est pas question, bien sûr, de dénigrer le patriotisme en tant que tel, mais comment ne pas être pris de malaise quand celui-ci n'est mis en avant que pour justifier une xénophobie latente et qui n'ose pas ou plus (encore) se montrer à visage découvert ? Pour moi, en tout cas, cela ne fait pas de doute, et ce film, dont l'action se situe en 1919, nous interroge, nous, Européens et Français de 2016, de manière bien plus intelligente et plus pertinente que des films tapageurs (et moralement douteux) comme « Nocturama » et « Divines » (qui, tous eeux, viennent de sortir sur nos écrans mais que je ne recommande nullement!). Enfin, mais il est impossible de tous les énumérer, il convient de souligner combien ce film de François Ozon offre de scènes ou de plans à la fois simples, subtils et forts émotionnellement. Comme tous les grands cinéastes, Ozon n'éprouve jamais le besoin de s'encombrer d'explications : un plan rapide, un reflet sur la vitre d'un train par exemple, nous font comprendre plus de choses que toutes les explications du monde. Et quand, parmi tant d'autres scènes superbes et poignantes de ce film, Anna récite un célèbre poème de Verlaine (« Chanson d'automne »), ce plan si simple et si beau nous étreint irrésistiblement le cœur et les entrailles. Le cher poète Verlaine, dont Anna reçoit un peu plus tard un recueil de poèmes choisis, éclaire de sa douce lumière ce grand et beau film (comme Rimbaud qui offrait une des clés de lecture de « Jeune et jolie », un autre film de François Ozon). Quoi qu'il en soit, pour moi pas de doute : « Frantz » est d'ores et déjà l'une des grandes révélations cinématographiques de cette année 2016. 9/10
    colombe P.
    colombe P.

    125 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2016
    Voilà le chef d'oeuvre de l'année, sans aucun doute.
    Un petit bijou ce film.
    Cela parle de la guerre, du deuil, des sentiments amoureux, de la famille, et du mensonge surtout.
    Les acteurs sont parfaits, les décors et tenues vestimentaires splendides.
    C'est une histoire très triste et très émouvante.
    Pauline_R
    Pauline_R

    172 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2016
    Un film formellement et visuellement très beau mais qui m'a laissée sur ma faim tant il se révèle d'un classicisme et d'un académisme étonnants pour un film de François Ozon. Ici, point de cynisme ou d’ironie qui teintaient ses précédentes réalisations, on se retrouve devant un mélodrame de très bonne tenue mais sans grande originalité ni vraiment de personnalité, même si il faut reconnaître que la première partie suscite un vrai trouble, marque de fabrique d'Ozon. Le noir et blanc donne un vrai charme au film, il y a de vraies belles scènes d'émotions qui m'ont pris à la gorge mais le tout est un peu atténuées par les longueurs et cet aspect trop formel du film. Gros point positif du film (et qui vaut le déplacement à lui seul) : le casting... allemand. Alors certes Pierre Niney est la tête d'affiche de Frantz mais le véritable premier rôle et grande révélation du film est une actrice allemande en la personne de Paula Beer. Elle vole littéralement la vedette à Niney (qui fait du Niney) et crève l'écran dans tous les plans. Le film aura au moins servi à la découvrir.
    David L
    David L

    6 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2016
    Note : 20/20
    4ème film coup de coeur en 2016 avec une très jolie mise en scène en noir et blanc, une histoire particulièrement touchante, une interprétation parfaite de Pierre NINEY et de la révélation Paula BEER ...
    axelle J.
    axelle J.

    109 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 septembre 2016
    Ce film relatant un drame est un chef d'oeuvre pour moi.
    C'est de plus en plus rare de voir des films de cette qualité là.
    Cette histoire parle avant tout du mensonge et j'ai été bien bouleversée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 septembre 2016
    un excellent film, très touchant, et magnifiquement interprété, les deux protagonistes sont vraiment extraordinaires ! le tout filmé d'une très belle manière, les plans sont magnifiques, les rares passages du noir et blanc à la couleur se font très bien, progressivement, ce qui en embellit encore d'avantage les séquences. Courez-y !
    nadège P.
    nadège P.

    125 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 septembre 2016
    Nous sommes pris dans la tourmente et dans l'esprit de l'héroïne qui est victime du mensonge à deux niveaux : on lui a menti et elle devra mentir à son tour.
    Ce film est remarquable et bienvenu.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 315 abonnés 12 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2019
    Prèsentèe à la Mostra de Venise pour lequel il a reçu le prix Marcello-Mastroianni du Meilleur Espoir, "Frantz" est un beau drame historique et romanesque qui parle avec tact de deuil et de reconstruction! Avec comme toujours chez François Ozon, cette grande maîtrise de la narration et de la dramaturgie! L'histoire, c'est celle d'un soldat français traumatisè au lendemain de la guerre 14-18 qui cache un lourd secret dont on devine assez rapidement! Pierre Niney excelle une nouvelle fois mais c'est Paula Beer qui se taille la part du lion dont elle fait à sa manière le succès! Un personnage de veuve allemande au charme moderne et à la pudeur diffuse! La qualitè de Paula Beer, c'est qu'elle arrive à exprimer l'èmotion avec un minimum d'effet! Un geste, un regard suffit pour nous èmouvoir (cf. la scène sur le quai d'une gare). On peut juste regretter que ce film èlègant et poignant à la mise en scène classieuse ne soit pas tournè entièrement en noir & blanc et que la partie avec Cyrielle Clair et Alice de Lencquesaing soit en deçà! Heureusement, ceci n'enlève rien au talent des acteurs principaux et des seconds plans tels que Ernst Stötzner, touchant dans le rôle du père de Frantz...
    bsalvert
    bsalvert

    342 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2017
    Un film d'époque qui nous montre tous les travers post-guerre des deux cotés de la frontière. nus sommes dans un film de François Ozon donc rien n'est aussi simple qu'il n'y parait, personne n'est aussi clair qu'il ne semble.
    PLV : un film dont deviner la fin est oublier que nous ne sommes pas dans un film americain.
    defleppard
    defleppard

    324 abonnés 3 265 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2017
    Une intrigue pas des plus passionnantes.................rattrapée par la mise en scène de François Ozon................3 étoiles............!!!!!!
    Nico F
    Nico F

    183 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2017
    Je n'avais pas pu le voir au cinéquand c'est sorti.... viens de le voir en VOD.... un film très fort .. subliment interprété .
    Jmartine
    Jmartine

    154 abonnés 656 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2016
    Je ne suis pas du tout entré dans ce film, certes formellement très beau, cette photo en noir et blanc qui se colorise à l’évocation des moments heureux, mais qui peut donner une impression glaciale et distanciée…ce récit ample et romanesque mais nourri d’incohérences…à commencer par cet Adrien qui surgit dans cette petite ville allemande on se demande comment… et cette Anna qui vit chez ceux qui auraient du être ses grands parents, mais dont on ne sait rien de son passé…le film reprend le thème de la culpabilité et du pardon…culpabilité d’Adrien, mais aussi culpabilité d’un pays dont les pères ont envoyé les fils à la boucherie, comme l’exprime si bien le père de Frantz devant ses amis à la brasserie…complexité d’une réconciliation franco-allemande, clin d’œil à l’actualité, mais qui en 1919 est d’abord un désir de revanche laquelle interviendra vingt ans plus tard…quant au thème du pardon, j’entendais s’exprimer cette religieuse témoin et victime de l’assassinat du père Jacques Hamel et qui disait combien le pardon était difficile…le pardon d’Anna m’ a semblé trop rapide…mais en pardonnant elle se libère du chagrin de tous les autres et redevient une femme libre…libre de s’assoir à coté d’un bel inconnu devant le Suicidé, tableau de Manet qui l’avait tant troublé auparavant…C’est peut être la seule émotion que j’ai ressenti….c’est un peut tard…
    Nicothrash
    Nicothrash

    306 abonnés 2 980 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2016
    Mis à part son "Dans la maison" j'ai toujours un certain mal à entrer dans l'univers de François Ozon, un soucis qui n'aura pas lieu d'être ici puisque j'ai été immédiatement absorber par l'atmosphère unique de "Frantz". Ozon nous offre un superbe noir et blanc et une très belle reconstitution d'époque pour évoquer l'après guerre en Allemagne et en France par le biais d'une histoire d'amour singulière qui réserve son lot de rebondissements même si ces derniers sont relativement prévisibles. Il y évoque le poids du mensonge, le besoin de pardon et nous expose les stigmates de la guerre avec notamment quelques personnages qui ont la rancoeur tenace ... C'est franchement un beau film, un peu long certes mais qui sait se relancer à mi-parcours alors que tout paraissait réuni pour faire s'effondrer l'intérêt. Le casting quant à lui est exemplaire avec notamment la très jolie et très douée Paula Beer mais aussi et surtout l'excellent Pierre Niney qui continue de surprendre et que l'on dirait volontier fait pour ce rôle, il transcende tout ce qui l'entoure dans le métrage et fait parfaitement passer l'émotion pour le spectateur. Ce n'est pas le film qui va vous filer une pêche d'enfer c'est clair mais c'est un très bon moment de cinéma, maîtrisé et agréable à défaut d'être complétement passionnant.
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