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    La Forme de l'eau - The Shape of Water
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    1 113 critiques spectateurs

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    Gcm B.
    Gcm B.

    13 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2018
    J’ai toujours aimé Guillermo Del Toro, son univers, son amour des monstres, ses excès, ses délires mais là, peut-être à cause du concert de louanges que son dernier film a reçu, je dois dire que je suis très déçu.
    Une part de ma déception tient à la « non crédibilité » du film. Et là, je dois ouvrir une parenthèse pour expliquer ce que j’appelle la « crédibilité » d’un film :
    -Je ne parle pas de réalisme. Si je veux du réalisme, je vais voir un documentaire, je parle bien de crédibilité. Exemple, peut-on ouvrir à main nu le réservoir de Kérosène d’un avion ? De façon réaliste non, de façon crédible oui. C’est ce qu’on appelle la suspension de crédibilité. Des films sont bâtis sur cela comme les James Bond. Mais si on pousse ça trop loin, comme dans Moonraker, on n’accepte plus et on rigole.
    -Dès qu’on va voir un film de SF, ou fantastique, on est très ouvert à cette suspension de crédibilité. Mais cela ne doit pas empêcher l’auteur de rester crédible. Et quand tout un scénario n’est pas crédible, c’est tout le film s’effondre. Exemple : Alien Covenant, film ridicule qui veut nous faire croire que des scientifiques et « terraformateurs » expérimentés sont capables de débarquer sur une planète inconnue sans combinaison ni analyse de nouvel atmosphère ! Evidement qu’ils se font contaminer. Désolé mais là je ne marche pas.
    Voilà pour ma parenthèse. Dans Blade II, Guillermo au 2 tiers du film tombe dans ce piège, en bâtissant un faux suspens non crédible. Explication : au début du film les gentils vampires affrontent Blade avec une combinaison anti UV qui les protège des projecteurs anti vampire du héros. Plus tard leurs mission consiste à aller poser une bombe UV dans le nid des méchants vampires « au risque de leur vie » nous dit le film. « Ha bon ? répond-je, personne ne pensent à mettre cette combinaison. Non ? J’ai pas compris, j’ai décroché.
    Et donc Shape of Water me direz-vous ? et bien un mélange d’Alien Covenant et Blade II. L’histoire, dans les années 50 (vraisemblablement) une femme muette travaille comme femme de ménage dans une base militaire. Mais au vu des choses qu’elle renferme (les meilleures scènes du film), c’est une base qui doit être ultra secrète. Un jour, elle et sa collègue sont appelées pour nettoyer en urgence un laboratoire qui doit accueillir un « monstre » aquatique.
    Et c’est là que le film dérape. En effet, il suffira à la dame de poser sa main sur le « sarcophage » de la bête pour en tomber amoureuse puisque dans le reste du film, rien d’autre ne nous sera proposé pour expliquer cette idylle. Les autres personnes qui poseront leurs mains aussi, eux resteront insensible aux charmes de la bête. Ensuite dans cette enceinte militaire, recelant des tas de projet top secret, les femmes de ménages ont accès libre à tout, permettant à la soupirante de pouvoir déjeuner tout les jour avec son Roméo, sans que personne ne s’en rende compte. J’aurais aimé y croire, mais non, trop c’est trop. Cet amour me semble fabriqué et faux, non crédible, et sans un souffle de romantisme. Pour moi le film s’effondre comme Alien Covenant.
    Avant cela, le reste du métrage est pas mal du tout, avec une galerie de personnages qui ont tous en commun une « monstruosité » (que certains doivent cacher comme l’homosexuel, l’espion, et que les autres doivent faire avec comme la collègue noire en période de ségrégation, la muette), et ils vont finir par s’entraider pour une cause commune, sauver un vrai monstre.
    Mais, pour mieux souligner son propos, Del Toro met ses « monstres » dans des situations non crédible (comme Blade II). spoiler: Le vieux gay se prend un râteau de la part d’un bel éphèbe que tout bon spectateur savait hétéro. Passons sur l’évasion, mais l’enquête est moyennement crédible. Et puis surtout la maladie de la bestiole très artificielle servant surtout le scénario.
    Tout cela rend le film balourd, surlignant avec de gros marqueur l’idée générale au point de presque atteindre la lourdeur d’un « Tree of life » ou « Mother »
    En résumé, une énorme déception.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    536 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2018
    Ce qui est certain, c’est que ce film ne va pas enthousiasmer 80% des spectateurs comme l’a fait le ‘’Avatar’’ de Cameron. Cameron, grand réalisateur classique, racontait une histoire avant tout, Del Toro qui a autant de talent mais moins d’académisme a fait une œuvre plus artistique, plus riche mais plus difficile à ressentir d’emblée. Tous les genres du cinéma (visuels et auditifs) se mélangent avec de nombreuses références que les cinéphiles se plairont à découvrir. Je crois n’avoir jamais vu un film conçu pour distraire tout en essayant de rendre un hommage aussi grand au septième art, ce faisant il ne pouvait que déplaire par instants au grand public qui attendait autre chose de moins intellectuel et de moins profond. La forme de l’eau’’ est un conte pour les spectateurs adultes aimant avant tout la mise en scène et à deviner les trouvailles qui sont annoncés avant qu’elles se produisent (visuelles: gâteaux au réfrigérateur, cicatrices au cou ou parlées : Tantale, Samson, Pandora…). Analyses et commentaires demanderaient plus de 100 pages…J’en reste là en disant que j’ y ai pris un grand plaisir, j’ai pleuré au final et j’y retournerai tellement la mise en scène est belle.
    dominique P.
    dominique P.

    795 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2018
    Quand j'ai vu la bande annonce et les éloges sur ce film, cela m'a intéressée et intriguée.
    Effectivement, il s'agit là d'un véritable conte splendide, de toute beauté sur tous les plans.
    On est vraiment emportés par cette touchante histoire qui nous est merveilleusement contée.
    Cela fait vraiment du bien de temps en temps de pouvoir visionner des films de cette qualité, tant sur le plan esthétique que sur le plan humain.
    Gwen R
    Gwen R

    40 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2018
    visuellement proche de "amélie poulain", ce film fantastique est noyé par con côté trop naif et nunuche là où la force dramatique de la relation amoureuse aurait pu faire des miracles sans un scénario si mauvais ( intrigues secondaire avec les russes inutile)
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    703 abonnés 1 436 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2018
    Ambiance années 60 aux Etats-Unis.
    Une femme de ménage muette travaillant dans un complexe scientifique sécurisé va petit à petit tomber amoureuse d'une créature aquatique fabuleuse gardée dans un laboratoire secret.
    Alors certes, il se dégage de cette histoire étonnante une pointe de poésie et également un degré fantastique vraiment intéressant et touchant.
    Mais j'ai eu du mal à totalement accrocher à ce scénario assez invraisemblable, le rythme est lent et je n'ai pas compris l'intérêt de certaines scènes gores ou dénudées dans ce conte censé nous emporter dans un tourbillon magique et féerique.
    Original, bien réalisé, mais long et frustrant.
    --> Site CINEMADOURG <--
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 211 abonnés 4 030 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2018
    Guillermo del Toro revient cette année avec un nouveau conte fantastique qui sublimera les yeux et les cœurs des spectateurs. Nommé dans treize catégories aux Oscars, La Forme de l’eau – The Shape of Water nous plonge dans l’Amérique des années 60 sur fond de guerre froide. Le film raconte le quotidien d’Elisa, une femme de ménage discrète et muette qui exerce dans un laboratoire gouvernemental secret. Sa vie routinière va être bouleversée lorsqu’elle découvrira qu’une créature mi-homme, mi-poisson est l’objet d’étude du laboratoire. Différente et ne suivant pas la norme, celle-ci est violentée chaque jour par un colonel et subit de nombreuses expériences. S’attachant de plus en plus à cette forme bleu verte, Elisa va y voir un ami dans un premier temps et donc tout faire pour le sortir de là. L’œuvre de Guillermo del Toro ne doit cette fois pas sa réussite à la création visuelle, ni à sa mise en scène, mais à sa forte dimension politique ancrée dans un conte. Sans un mot, l’actrice Sally Hawkins délivre également une prestation remarquable, sans jamais exploser maladroitement.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    btravis1
    btravis1

    100 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2018
    J'ai un peu de mal à comprendre l'engouement pour ce film, car le scénario me paraît tellement facile et prévisible et reprend la trame d' oeuvres de science-fiction américaines des années 50-60. Sinon on passe un bon moment, c'est bien réalisé et le casting est très bon, Sally Hawkins étant notamment formidable dans son rôle. Donc pourquoi pas ?
    CDRIX C.
    CDRIX C.

    38 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 février 2018
    Cinématographiquement fantastique. Guillermo Del Toro reste fidèle à son univers féerique et surnaturelle, un cinéma où le monstrueux et le merveilleux s'imbriquent royalement. Un grand réalisateur qui ne se fourvoie pas, qui ne s'égare pas, qui se fait plaisir à l'écran, ça se voit tout de suite et ça s'admire sur grand écran. Sally Hawkins est une résistante brillante, une douce insoumise fascinante dans une époque pleine d'intolérance et de phobies, et le loup Michael Shannon en est son parfait contraire, un infâme chacal repoussant. Le même pétillant, la même étincelle est aussi vivace chez les seconds rôles du film portés par Richard Jenkins ou Octavia Spencer. La Forme de L'eau est donc une sublime romance fantastique noire à ne pas rater au cinéma !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 février 2018
    Ce film est littéralement mièvre : 2h03 de bons sentiments infantiles et fades. Un ennui viscérale m'a cloué à mon siège. Une absence totale d'humour, à part quelques pitreries de richard jenkins dans le role de Giles, pour un concept qui en aurait pourtant eu besoin.
    Fanatoile
    Fanatoile

    15 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2018
    J 'ai été vraiment déçue avec tout le battage fait autour de ce film. Essentiellement par le fait que l'on n'assiste pas du tout aux scènes où l héroïne "apprivoise" la créature et du coup tout l'intérêt du film perd de sa profondeur. De plus tous les rôles principaux sont vraiment trop caricaturaux, les gentils d in côté, les méchants de l'autre et il y a des invraisemblances notamment quand l héroïne accède seule au laboratoire pour des moments assez longs.
    L&amp;#039;Info Tout Court
    L&#039;Info Tout Court

    388 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2018
    L’ensemble du long-métrage transpire de ce beau sentiment. On le retrouve dans cette romance transgenre un brin dérangeante et pourtant si belle, tout comme dans la déclaration passionnée d’un réalisateur au cinéma. Celui-ci se plaît ainsi à user de nombreux codes allant du film noir à la comédie romantique ; son amphibien renvoyant lui-même à L’étrange créature du lac noir. Un mélange harmonieux, sublimé par une photographie et une bande-originale qui transforment chaque scène en tableau vivant. On n’avait pas vu autant de poésie chez del Toro depuis Le Labyrinthe de Pan.
    axelle J.
    axelle J.

    109 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2018
    Différents sujets sont traités ce qui donne une petite merveille cinématographique.
    C'est une vraie surprise.
    J'ai été émerveillée par ce "spectacle".
    Cyril J.
    Cyril J.

    23 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2018
    En cette année 1962 de pleine Guerre Froide, un cruel chercheur militaire américain ramène d’Amazonie un étrange humanoïde mutant et amphibie dans un centre de recherche ultra-protégé de l’espionnage soviétique. Prisonnier, torturé et promis à la vivisection, la victime ne pourra espérer son salut qu’à l’association improvisée de quatre alliés potentiels. Une femme de ménage du centre, muette, traumatisée, solitaire, mais pourvue d’un cœur immense et d’un romantisme prêt à tout ; son voisin vieillissant, loser perpétuel, paria social dû à son homosexualité ; une collègue pleine de bon sens et solidaire envers tous les reclus du fait de sa négritude ; un autre savant, espion Russe ne supportant pas la perte d’un aussi merveilleux spécimen.
    L’aventure fantastique se déploie en harmonie parfaite avec le ton de ces anciennes BD-papier-journal mêlant le fantastique sombre, le thriller un peu caricatural, l’érotisme et les acrobaties scénaristiques où la cohérence compte bien moins que l’action ou le suspense. Guillermo del Toro saura y rajouter un supplément de poésie, d’évasion, de liberté et de romance insolite, rappelant parfois certains enjeux de son Labyrinthe de Pan. Le côté clairement conte de fée, certes moderne et très sombre, m’ont également ravivé cette joie sentimentale et onirique présente par exemple dans ceux des Caro et Jeunet des années 90.
    LeFilCine
    LeFilCine

    166 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2018
    Le film de Guillermo del Toro débute par une plongée enthousiasmante dans son univers coloré chatoyant et par la découverte de sa galerie d’atypiques personnages. Cette introduction peut facilement rappeler l’univers de Jean-Pierre Jeunet, et on peut même faire un parallèle avec Amélie Poulain dans la description d’un personnage féminin pour le moins original. La magnifique partition d’Alexandre Desplat ajoute à l’ensemble une sorte de french touch plutôt agréable. Et les deux heures du film passent à toute allure, peut-être même trop vite. En effet, il y a dans la construction du récit comme un problème dans la mise en place de l’intrigue. La découverte du monstre et l’attachement entre les deux êtres se fait trop rapidement, ce qui n’aide pas vraiment à rentrer dans l’histoire et surtout à vraiment y croire. S’ensuit de beaux moments de grâce malheureusement parsemés au cœur d’un scénario un peu confus qui vire au thriller simpliste, alors qu’il y avait matière à raconter quelque chose de vraiment plus subtil. Michael Shannon qui interprète le méchant de l’histoire, un homme au caractère diabolique, est vraiment parfait au début. Mais l’écriture de son personnage ne tient pas la longueur, et le fait un peu basculer dans l’absurde vers la fin. Quant à Sally Hawkins, elle réalise une belle prestation, mais manque un peu de cette folie douce qui aurait rendu son personnage, pourtant bien écrit, encore plus attachant. Malgré ces quelques réserves The Shape of Water reste un conte fantastique de bonne facture largement magnifié par son ambiance, ses décors et sa musique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 février 2018
    Un film extrêmement brillant pour son bienfait... SOPORIFIQUE !!! Quelle déception au regard des critiques dithyrambiques de certains. Comme à chaque fois avec Guillermo Del Toro l’esthétique est là, mais le scénario est paresseux et souvent laissé pour compte. Quel dommage ! J’ai bien dormi...
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