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gjolivier1982
61 abonnés
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2,0
Publiée le 11 juillet 2017
Vu en avant première le film est une vraie déception. Il est assez ennuyeux, pas drôle et le tout est à peine sauvé par de très bons acteurs et 2-3 scènes réussies mais ca ne suffit pas. La preuve étant les personnes parties pendant la séance. Le gros souci vient avant tout de l'écriture et de l'idée de baser le film sur un événement plus ou moins en temps réel façon 24h chrono. Les cartons avec les horaires sont des artifices qui comblent mal le manque de structure du film et du peu de lien entre les différents personnages et le genre film choral plutôt cassé gueule ne fonctionne pas du tout. Trop de personnages pas définis ou définis comme des clichés insupportables et caricaturaux voir le personnage de Rouve. Bref un moment d'ennui à s'éviter.
Des blagues attendues, un ridicule (voulu ) omniprésent qui ma empêché de savoir sur quel pied danser et des twists trop prévisibles à cause d'indices trop évidents.
A noter tout de même une bonne performance des acteurs et une salle de ciné qui semblait s'amuser.
Habituellement mauvais public des films français, et encore moins fan de Jean-Pierre BACRI, j'avoue avoir passé un excellent moment (quasi 2 heures) devant les péripéties qui s'enchaînent dans cette nouvelle comédie des réalisateurs d'Intouchables. C'est filmé avec justesse, les répliques font mouche, les personnages atypiques (BACRI est excellent en "chef d'orchestre" désabusé... mais jamais dépassé), les situations sont cocasses jusqu'à se demander s'il y aura un Happy End... Prenez la peine d'aller le voir, ne serait-ce que pour oublier vos soucis le temps de la séance.
Excellent ! Les personnages sont drôles et attachants, Bacri est génial et le film passe à une vitesse folle ! Il dure 2h mais j'ai eu l'impression qu'il n'avait duré qu'une heure. Je le conseil vivement ! Pas de morale "bonne pensée", pas de leçon de vie sous couvert de message politique "tout le monde il est beau tout le monde il est gentil", bref : top ! Bravo !
Le tandem à succès au box-office hexagonal TN a encore frappé ! Pour une histoire invraisemblable pour l'essentiel, répondant à un cahier des charges de la Bien-pensance suivi jusqu'à la caricature (rien ne manque, à commencer par l'"exotisme" obligatoire....). Cette affaire de Vatel pour temps 2.0, d'ailleurs déjà largué à cet égard (l'ultra cacochyme Bacri, passant des pompes funèbres récemment, à l'angoisse existentielle du traiteur intraitable - je laisse aux amateurs le soin de découvrir en salles l'objet de ses tourments...) est menée poussivement, en enchaînant les scènes "à faire", sans le début du moindre point de vue, de la moindre originalité. On rit peu (et plutôt nerveusement) à ce tristouille "Le Sens de la fête". Une (toute petite) étoile quand même, pour les dernières 20 minutes où s'amorce (bien tard) une tentative de mettre en scène...
Rien à sauver de ce film, lent, ennuyeux, réalisation défaillante pleine de faux raccords, de bons acteurs qui arrivent à mal jouer, zéro cohérence, mièvre, invraisemblable. Bête en fête. Je suis consterné
Je ne comprends pas vraiment l'engouement autour de ce film, le jeu d'acteur est grossier, c'est lourd et pas drôle, même pour un moment léger le dimanche au coin du feu, je ne le conseille pas.
quel battage pour un bon nanar ! un scénario super simple qui ne laisse aucune surprise à découvrir. bref c’est mauvais. heureusement que Bacri est là pour remonter le niveau des acteurs.
Le célèbre duo de réalisateurs Olivier Nakache et Eric Toledano revient avec un film choral autour d’une organisation de mariage et un casting aux petits oignons. Tout était réuni pour un film aussi festif et enjoué que son titre mais force est d’avouer qu’à la vue du résultat on ne peut s’empêcher d’être un peu déçu. Les duettistes à l’origine des excellents « Nos jours heureux » et « Intouchables » n’arrivent pas à retrouver le niveau de ces joyaux de précision et d’humour, fait que l’on avait déjà constaté avec Samba » au contenu plus dramatique. Pire, ils tombent parfois dans la redite avec ce happening à visée humaniste où tout finit bien et tout le monde se mélange dans une parfaite osmose culturelle, idéologique, morale et amoureuse. Le charme opère moins et tout semble un peu trop forcé et poussif.
Ce sont d’ailleurs ces deux derniers qualifiquatifs qui caractérisent le mieux « Le Sens de la fête ». Si l’on passe un bon moment et que cela reste du cinéma plaisant et cousu main (loin de toutes ces comédies françaises lourdes et interchangeables à la mode en ce moment), la majorité des séquences du long-métrage nous apparaissent quelque peu exagérées et donc poussives. Si le comique de situation fonctionne à plein régime et avec brio, l’accumulation de ce type de scènes rime parfois avec overdose. Ce qui est bon pour le tempo peut nuire parfois à la crédibilité de l’ensemble – puisqu’on est dans une comédie réaliste – et donc à l’indulgence du spectateur. Quant aux dialogues on ne peut nier qu’ils sont bien imaginés et parfaits pour remplir une bande-annonce. Il y a d’excellents jeux de mots et des répliques à tomber par terre mais, parfois et encore une fois, la locomotive est à la limite de la surchauffe. En effet, c’est un peu trop écrit et cela manque par conséquent beaucoup de naturel. Sur deux heures, il y a donc beaucoup de situations ou de dialogues qui semblent exagérés et nuisent au bon déroulement du film et à sa pertinence.
Heureusement, Nakache et Toledano ont un atout maître dans leur jeu en la personne de Jean-Pierre Bacri. Dans un rôle qu’il a maintes fois interprêté, celui du bougon acariâtre et dépassé, il est encore une fois tout simplement génial. Certes, ses détracteurs hurleront à la répétition mais il apporte une palette tellement large de nuances nouvelles à chaque nouveau rôle qu’on a l’impression qu’il se réinvente à chaque fois. Il est vraiment le cœur du « Sens de la fête » et ses réactions lorsque son personnage est dépassé par les événements en constituent les meilleurs moments d’humour. Le reste du casting est tout à fait adéquat (Jean-Paul Rouve et Gilles Lellouche, pour ne citer que les plus connus, sont jouissifs) mis à part Suzanne Clément qui est totalement invisible à tel point qu’on se demande si elle n’a pas été fortement coupée au montage. Quant au nouveau venu Alban Ivanov, c’est peut-être celui qu’on aurait aimé voir disparaître de l’affiche tant son personnage est le principal vecteur des moments trop forcés. Alors si « Le Sens de la fête » fait passer un bon moment enveloppé par une mise en scène élégante, la bulle de champagne annoncée s’avère plutôt être une bulle de savon et une petite déception.
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Que dire de ce film sans être censuré ??? Non mais franchement c'est une blague..mais une très mauvaise !! La première scène en dit très long déjà (et la seconde et la troisième aussi d'ailleurs !!) et on sait d'emblée qu'on va passer une soirée cauchemardesque !! Les répliques sont puériles et pas drôles du tout, le scénario est affligeant et les acteurs sont agaçants (la palme revient à Bacri qui nous fait encore du 'Bacri' pour la 1000ème fois et cela devient lassant !) et franchement je ne savais pas si je devais rire ou pleurer !! Je n'ai jamais vécu un moment de solitude comme ça et je ne le souhaite même pas à mon pire ennemi !! Le sens de la fête est la pire comédie que j'ai jamais vue !!! Rideau...
11000 m Les abysses les plus profondes se situent du côté de.... cette fête qui n'en fini pas! Les chapi chapo du cinéma français touche le fond! Un Nanar digne des films de série b des années 70! Vous savez ceux avec galabru ou Darycall! Et en plus ils ont les moyens nos compères Éric et Olivier ! Une histoire pavés de bonnes intentions avec tous les poncifs du genre: la black de service et de surcroît parlant banlieue.... les gentils tamouls travailleurs au noir musiciens , le travailleur paumé mais de bonne volonté.....le beau-frère en pyjama ex prof déprimé, et le patron salaud et lache .... mais ouizzzz il devient gentil et heureux! Tous sont mauvais.... même Bacry s'ennuie et n'a plus le mordant de un air de famille.... fatigué comme son personnage! Les détenteurs de l'esprit bien pensant du cinema français n'ont plus l'inventivité et le ton de intouchable voir même de samba .... ils usent et abusent des gags jusqu'à la trame et ca tombe à plat ! C'est pas du cinema. C'est un gâchis ! Mais peut être qu' Éric et OLIVIER rêvaient de monter un orchestre de bal de mariages .... et bien espérons que le courant saute devant tant d'élan de générosité nauséabond, en guise de sacrifice !
J'aime depuis leurs débuts Eric Tolédano et Olivier Nakache, que le triomphe d'« Intouchables » a permis de mettre sous les feux de la rampe. Ces derniers continuent leurs parcours quasi-sans faute avec « Le Sens de la fête », savoureuse comédie nous plongeant avec plaisir dans les coulisses d'un mariage fastueux. Bruits de couloir, mouvements perpétuels, organisation, impératifs, imprévus... Les deux compères nous font ressentir formellement comme dans le scénario la préparation au plus près, sans se départir de leur veine comique et leur sens intact des situations. On rit souvent, sourions constamment, la galerie de personnages plus savoureux les uns que les autres (à une ou deux exceptions) n'y étant pas non plus étrangère. Il faut dire que les réalisateurs savent comme toujours s'entourer : Jean-Pierre Bacri est excellent, bien entouré par Gilles Lellouche, Jean-Paul Rouve mais surtout Vincent Macaigne, Alban Ivanov et la révélation Eye Haïdara : que du (très) bon. Après, on ne les changera pas : le duo reste résolument optimiste, confiant dans la nature humaine, sans doute un peu trop. Mais qu'importe : lorsque l'on observe la qualité de l'écriture, des différentes scènes, du montage, du rythme et le plaisir que l'on a durant près de 120 minutes, on ne peut qu'être satisfait. Du cinéma populaire au sens le plus noble qui soit.
Il y a dans le cinéma de Toledano / Nakache une volonté de bien-faire, un respect pour le travail des acteurs et une sorte d'aversion pour la vulgarité crasse qui place le duo dans la lignée d'une comédie française à la Gérard Oury.
Difficile en effet de ne pas comparer la prestation de Bacri à celles qu'offraient Louis de Funès ou Bourvil au réalisateur du Corniaud.
Les ressorts comiques étaient chez Oury à la fois prévisibles et délicatement efficaces, exactement de la même façon qu'ici Vincent Macaigne enchaîne les différentes variantes d'un même running gag.
Ce n'est jamais franchement hilarant, mais presque toujours plaisant, et même touchant (la scène du concert improvisé est un parangon d'efficacité). La diversité des thématiques évoquées (l'amour du métier, le sens de la débrouillardise), l'efficacité de la mise en scène et la performance des acteurs rendent le film diablement aimable.
On ne peut vraiment lui reprocher que deux éléments : les histoires d'amour un peu gnan-gnan et des procédés qui tournent trop facilement à la répétition. C'est peu de chose, en comparaison du plaisir simple qu'il procure.