Avis sur Frères d'arme

Excellent film, qui prouve enfin que certains cinéastes français ont encore quelque chose à dire. Il n'y a pas que les films pour bobos, qui se passent entre le faubourg Saint-Germain et la Haute-Provence et où des snobinards nous racontent pendant deux heures leurs problèmes de nombril, ou les films, qui se déroulant entre Paris et la Bretagne cette fois, nous content les passionnantes aventures d'un jeune homo qui s'éprend d'un écrivain à succès malheureusement atteint du Sida. Ici, le cinéaste a quelque chose à nous raconter de fort, de puissant, à la fois sur les relations entre deux frères, entre les membres d'une famille, mais aussi sur les problèmes du déracinement, de l'émigration, sur la manière de s'intégrer, ou de ne pas s'intégrer, dans un pays d'accueil. Joué par deux remarquables acteurs (dans les scènes de violence et de désespoir, Kevin Azaïs est tout simplement prodigieux de vérité), filmé dans le décor dantesque du port de Brest, c'est une oeuvre tout à fait remarquable.

Très beau film, de l'émotion mêlée à une belle photographie. Les acteurs ainsi que la mise en scène sont tops. Je recommande

Magnifique polar porté par de très beaux comédiens. Une relation entre frères qui devient toxique, un secret de famille trop lourd à porter et un jeune couple qui tente de résister. Très joli film qui m’a tenu en haleine et m’a beaucoup touché.

Un film dramatique mais nerveux et puissant avec deux acteurs frères dans le film et frères dans la vie, qui investissent à fond leurs rôles ... Un très bon film, où la colère, les non-dit familiaux, les "casseroles" liées à la filiation, le poids familial ou de la culpabilité, le sentiment d’abandon sont bien présents et parfaitement traduis avec rythme sur le grand écran, le tout accompagné d'une bande musicale qui élève encore plus cette tragédie familiale avec certes une certaine violence mais aussi un certain suspens ... Oubliez les bisounours et allez voir un film fort !

Magnifique film. Poignant. Fort. 2 frères liés par leur sang mais aussi celui d autres... qui ne peuvent ni se séparer, ni se garder.
Filmé à Brest, dans la zone portuaire, avec une musique qui entretien la dureté du paysage et de ce film.
A voir. Vraiment

Drame émouvant sans tomber dans le larmoyant, Frères d'arme est un régal pour les yeux comme pour les oreilles.

Très bon , entre film noir, et drame social, les acteurs sont très bons,une belle réussite avec des moyens limités

Très bon 1er film découvert en avant première hier soir. Rythme soutenu, thème fort, excellent jeu d'acteurs... A découvrir

frères d'arme est un film de qualité, pourvu d'une grande intensité, avec un casting de qualité.
Vincent Rottiers et Kévin Azaïs, qui sont frères dans le film mais aussi dans la vie, livrent une performance puissante et touchante.
Le film parle de l'engrenage de cette violence dont on n'arrive pas à se départir, car inhérente à notre société, voire même à la nature humaine. Société dans laquelle la violence est la solution même au sein de son propre foyer: maman fils, frères, tonton neveu, ou entre voisins.
je recommande, allez le voir car nous n'étions que 4 dans la salle ce soir là et ce film mérite beaucoup plus d'entrées.

Un film décevant qui n'a pas réussi à capter mon attention, dommage car les acteurs sont engagés, mais le scénario ne m'a pas semblé assez profond en rapport à l'histoire.
Dommage.

Ce premier long-métrage de Sylvain Labrosse suit deux frères immigrés issus des Balkans partagés entre le désir ardent de vivre en toute quiétude à Brest ou retourner dans leurs terres natales, où la violence et un lourd secret ont su forger les hommes qu'ils sont devenus. C'est autour de ce dilemme que se construit le récit de "Frères d'armes", très justement mené par Vincent Rottiers et Kevin Azaïs. Alors que l'un ne souhaite plus quitter son pays d'accueil, fortement attaché à sa nouvelle vie et à la femme qu'il aime, le cadet, un jeune chien fou, colérique et imprévisible fait tout pour convaincre son frère. Entre film noir et drame social et familial, le scénario suit une trajectoire plutôt classique et peine à convaincre totalement à cause de son manque évident de moyens et de surprises. En effet, la mise en scène de Sylvain Labrosse s'avère très téléphonée (gros plans, beaucoup de scènes de voiture, effets sonores, dialogues banals...), voire parfois clichée. J'ai pas vraiment saisi le choix de la ville de Brest... Pourquoi Brest et pas Nantes, ou la périphérie de Lille ? C'est dommage d'en avoir fait un décor si désert et dénué d'enjeux, si ce n'est pour lui donner un côté ouvrier et glauque avec sa zone portuaire. Je suis notamment resté sur ma faim avec le rôle de Gabrielle, la très belle et sincère Pauline Parigot, l'idylle de l'ainé. J'aurai aimé en voir plus, que ce soit dans son rapport à la langue des signes, à son père, à la dualité avec cette famille qui ne l'accepte pas... Alors que les thèmes des racines familiales, de la transmission de la violence, de la vengeance, de l'affranchissement du passé sont clairement mis en avant, les nombreux flash-backs aux couleurs "sépia" fragilisent l'ensemble et font perdre en qualité. Le jeu des acteurs étrangers n'est franchement pas bon et la mise en place du secret ne réussit pas à nous percuter, ce qui gâche notre engouement. Bon, s'il y a un détail qui m'a aussi moins convaincu dans le jeu des personnages principaux, et ce, malgré tout leur naturel, c'est le rapport à la langue slave. J'y ai tout simplement pas cru. Heureusement, la meilleure scène du film, la confrontation finale entre les deux frères ennemis, rentabilise notre doute et sauve "Frères d'arme" du ratage. Si la forme est plate et l'histoire un peu vaine, le casting de tête sauve les meubles !

Originaire de Bourgogne, Sylvain Labrosse a fait ses débuts comme réalisateur en 1994, avec Virage Nord, un court-métrage tourné à Marseille et présenté à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 1996. "Frères d’Arme" est le premier long métrage de ce réalisateur, dorénavant installé à Rennes. Un film tourné en avril 2017, en grande partie à Brest et dans ses environs. Film court, avec une utilisation intelligente de l’ellipse et du flashback, "Frères d’arme" est un premier long métrage prometteur. La présence de deux demi-frères pour interpréter les rôles de deux frères donne encore un peu plus de vérité à un film qui, par ailleurs, n’en manque pas.

Simple et poignant. Une chronique de caractère sur l’amour entre 2 frères. Un témoignage tragique du drame familial qui donne à ce film toute sa puissance et sa portée universelle. Remarquablement interprété par des acteurs à la hauteur d’un scénario qui, de temps en temps, nous fait des clins d’œil en se référant à quelques grands classiques du cinéma culte. Bravo !

Un film très touchant dans lequel deux frères s'affrontent. L'un ne cherche qu'à se conformer au modèle familial et voudrait enfin retourner dans leur pays d'origine, tandis que l'autre veut s'extirper de cette loyauté pesante et imagine un avenir apaisé. Un très beau duo d'acteurs.

Ce film poignant m'a semblé d'une grande finesse quant à la description des personnages, leur affection mais aussi leurs différences et leur décision initiale de repartir ensemble.. jusqu'à ce que l'un d'eux choisisse de rester en France, tandis que son frère décide de repartir comme prévu. Une forme de loyauté familiale pour l'un et un désir de commencer une nouvelle vie pour l'autre. L'arme, don du père, semble lié à cette loyauté et deviendra l'outil de la séparation finale.