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    Ouvrir la voix
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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 octobre 2017
    Hier soir, j’ai assisté à l’une des premières diffusions sur grand écran du documentaire « Ouvrir la voix » écrit et réalisé par Amandine Gay. Un document recensant les témoignages et tranches de vies de femmes Afro-descendantes, et ayant à vocation à souligner la diversité de celles-ci. « Ouvrir la voix est une série de questionnements sur la condition de femme noire dans des environnements empreint de la colonisation européenne en Afrique et aux Antilles. Il a été très intéressant d’entendre et d’échanger avec l’initiatrice du film, et ainsi de connaitre le contexte de réalisation de celui-ci.

    Lorsque j’ai appris que le documentaire durait deux heures, je me suis tout de suite demandé comment Amandine Gay avait réussi à faire tenir tout ce temps en traitant d’un même sujet. J’ai été agréablement surprise en constatant que le temps s’était suspendu, je n’ai pas vu passer ce dernier, et les raisons en sont multiples.

    Les sujets abordés sont multiples et vastes, on débute avec des anecdotes communes, pour progresser vers l’apparition de parcours singuliers. Il y a une vraie narration, d’où le temps qui passe très vite. Durant ces deux heures, j’ai eu l’impression d’être en thérapie avec moi-même et avec les personnes présentes dans la salle, mais je me suis aussi sentie en échange avec les intervenantes du film. Je me suis reconnue à travers toutes ces femmes qui ont témoigné, toutes, sans exception. J’ai eu l’occasion, durant ce créneau, de passer du rire sarcastique, à l’amertume, j’ai aussi fait un détour du côté de la révolte et de la tristesse, mais j’ai fini par me laisser transporter par un extrême sentiment de fierté.
    Un documentaire profond à la fois rythmé et équilibré, un film composé de beaux visages, et nourri de personnalités mémorables, un brin de toupet avec des titres faisant écho aux phrases marquantes des personnes interviewées. Voici un extrait de ce que je retiens du travail d’Amandine Gay.

    A travers « Ouvrir la voix », on sait que ces femmes se sont réellement mises à nu, j’espère que ces entretiens leur ont été bénéfiques, car ils l’ont, sans équivoque été pour moi. Je suis sortie de cette salle obscure comme apaisée et rassurée de ne pas me savoir seule à avoir arpenté ces routes épineuses, pourtant c’est sans colère ni rancœur que je reste déterminée à créer mes propres sentiers. Je n’avais aucune attente vis-à-vis de ce documentaire, mais il s’est avéré être un exutoire.

    N’attendez pas de trouver une solution à votre vie à l’intérieur de ce film, la simple existence de celui-ci est suffisante pour nous donner les moyens d’avancer en toute conscience et avec force. Disons que le film nous ouvre tout simplement la « voix », et pour cela on se doit d’en remercier l’auteure.

    Âmes sensiblement atteintes d’antipathie et de mauvaise foi, ce film est à éviter. Pour celles et ceux désirant apprendre à connaître toutes ces femmes que vous côtoyez au quotidien, courrez voir « Ouvrir la voix ».
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2017
    Il m'a fallu une volonté certaine pour entraîner toute ma famille voir ce documentaire à 21 h 45 sur Toulouse. Bien m'en a pris ! Ce documentaire a suscité chez nous beaucoup d'échanges. Loin d'imaginer le ressentiment de la communauté afro-descendante à l'encontre de la société blanche, je suis "tombée de haut" en mesurant l'amertume de ces jeunes femmes noires, renvoyées à chaque étapes de leurs vies à leur couleur de peau. A voir pour prendre conscience de nos maladresses !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 octobre 2017
    Film politique nécessaire.
    Très beaux témoignages portés par une réalisation sobre et douce.
    Illustrant les problématiques spécifiques rencontrées par les femmes noires en France, il fait écho aux différents systèmes de domination et invite le spectateur à se questionner sur ses propres privilèges.
    Yves G.
    Yves G.

    1 326 abonnés 3 319 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2017
    "Ouvrir la voix" filme en plan très serré vingt-quatre femmes noires. Elle les interroge sur leur condition doublement minoritaire, les discriminations raciales et sexistes dont elles sont victimes.

    Réalisée par Amandine Gay, militante afro-féministe et LGBT, "Ouvrir la voix" est une œuvre engagée. Son titre sonne comme une double revendication. Il s'agit à la fois de libérer une parole trop longtemps bâillonnée et d'ouvrir une brèche pour inspirer d'autres femmes. Sa forme est austère et sa durée intimidante. Plus de deux heures d'interviews que ne viennent interrompre que de rares séquences où l'on suit ces femmes dans leur vie : l'une est actrice, l'autre se produit dans un cabaret burlesque, la troisième est filmée avec sa compagne dans les rues de Brooklyn.

    Très classiquement, Amandine Gay pose une succession de questions auxquelles répondent tour à tout chacune des interviewées. Le procédé n'est pas très novateur. Il n'en est pas moins efficace. Elle interroge ses interlocutrices sur leur première expérience du racisme, qui sonne souvent comme un traumatisme chez des petites filles qui jusqu'alors n'avaient aucune conscience de leur "différence", sur leur parcours scolaire, où elles ont dû se battre contre les préjugés qui les orientaient vers les filières les moins prestigieuses, sur la découverte de leur sexualité face à des partenaires, Noir ou Blanc, qui les réduisaient à des stéréotypes, avant pour certaines d'assumer leur homosexualité, sur leur rapport à la religion, à la maternité.

    Le panel convoqué par Amandine Gay est faussement hétérogène. On comprend - même si l'absence de tout indication ne nous facilite pas la tâche - que certaines interviewées sont hyper diplômées ou autodidactes, qu'elles travaillent dans les arts ou dans les services, qu'elles sont nées en Europe ou viennent seulement de s'y installer, qu'elles vivent en France ou en Belgique. Pour autant, elles ont toutes quasiment le même âge et le même discours militant. Leur convergence de vue est soulignée au détriment de tout ce qui pourrait révéler des divergences : conflits de mémoires et d'identités entre les Noires d'origine africaine et les Noires d'origine caribéennes, engagements politiques à gauche, à droite ou ailleurs - dont étrangement il n'est rien dit.

    Le discours qu'elles tiennent est anti-raciste bien sûr mais il ne sous-estime pas les préjugés de race : si, évidemment, la race n'a aucun sens d'un point de vue biologique, elle existe hélas encore en tant que représentation sociale et sa réfutation, au nom d’un anti-racisme vertueux, hypothéquerait la lutte contre les discriminations.
    Leur discours revendique à la fois l'invisibilité et la visibilité. Elles refusent d'être réduites aux stéréotypes racistes qui s'attachent à la couleur de leur peau et d'être victimes des discriminations qui en sont la conséquence. Elles revendiquent une place à part égale dans une société plurielle qui s'accepterait enfin dans sa diversité.

    Utile complément au livre fondateur de Pap Ndiaye "La Condition noire", "Ouvrir la Voix" documente avec intelligence l'un des volets les plus sensibles de notre vivre-ensemble.
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    268 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2023
    Ceest de l'expérience vécue que parlent les femmes que la caméra d'Amandine Gay cadre toujours dans l'intimité du gros plan. Elles parlent du racisme ordinaire, de la discrimination au quotidien qui impose au Noir sa couleur de peau comme une différence qu'il va falloir se coltiner comme un fardeau. L'expérience vécue se différencie de n'importe quelle expérience car on la sent profondément et on la vit pleinement. (...) Ce film offre aux femmes noires d'Europe francophone une visibilité si souvent déniée ou déviée. Construit comme un puzzle et basé sur le témoignage, il permet de problématiser sans superficialité mais sans intellectualisme les différentes facettes de l'expérience vécue. Cette polyphonie relance la réflexion et déjoue la caricature. Les quelques incursions, que l'on souhaiterait moins courtes, dans le domaine artistique magnifient la beauté de ces femmes qui n'apparaissent plus comme des tigresses ou des mamans sur lesquelles projeter ses fantasmes mais comme des êtres sensibles et vivants, des femmes tout simplement. Passionnant de bout en bout, Ouvrir la voix, en ouvrant la parole, ouvre la voie de la décolonisation des imaginaires. Lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures : http://africultures.com/ouvrir-voix-damandine-gay-necessite-de-lafro-feminisme
    Daniel C.
    Daniel C.

    133 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 octobre 2017
    Ce film dénonce le communautarisme blanc. C'est-à-dire cette impossible réciprocité des points de vue. Etre noire a des incidences passées et présentes. Au fil des témoignages de ces femmes "de couleur" (comme on disait quand on ne voulait pas être perçu comme raciste), on comprend qu'elles en voient de toutes les couleurs, mais elles ne larmoient pas, elles s'affirment. Il y a de cela pas mal d'années, moi un homme blanc, je m'étais rendu à un débat sur l'usage et la reconnaissance du créole. Cela se passait à l'université de Créteil, c'était un samedi en fin de journée, dans un grand amphi. J'ai fait ce jour-là l'expérience d'être minoritaire par ma couleur, je ne me sentais pas très à l'aise, car j'étais seul, alors que la plupart était là en terrain de connaissance et accompagné. Puis, le débat a commencé et si certains s'exprimaient en français, d'autres le faisaient en créole. Il y a une proximité entre français et créole, certains mots résonnent comme en français, mais j'étais néanmoins très démuni. Ce jour-là, j'ai mesuré que dire quand on est seul, différent de la majorité, ne va pas de soi. Et dire qu'on ne comprend pas la langue parlée ou qu'on trouve discriminatoire la procédure adoptée, n'est pas évident. Je ne me suis pas senti le courage de dire que ce débat m'intéressait, même si je ne parlais pas le créole. Dans son documentaire, Amandine Gay multiplie les témoignages de femmes noires. Leur diversité dynamite toute vélléité de généralisation sur "la femme noire" : aucune ne se ressemble tant dans ses origines que dans son parcours de vie, dans ses croyances, dans ses rencontres, dans son orientation sexuelle. Mais toutes ont en commun d'appartenir à la minorité de femmes racisées par leur couleur de peau. Elles revendiquent une réhabilitation du terme de "race" au motif que supprimer ce terme rend l'identification tant du racisme, que des conduites ou des propos à caractères racistes moins évidente. Il y a une dimension politique indéniable dans le racisme. Le concept de "racisation" permet de penser les discriminations opérées en raison de caractéristiques singulières de la race humaine. Si la démonstration que le terme de race n'a aucun fondement scientifique n'est plus à faire, la puissance historique et politique de l'asservissement opéré sur la base de la "race" reste un combat bien actuel. Le pouvoir est majoritairement détenu par les blancs et cela a des conséquences sur l'information, sur la culture, sur l'emploi. Voici un documentaire franchement militant, qui ouvre un chantier de réflexion conséquent. La salle comble un dimanche soir au MK2 Beaubourg applaudit à la fin du film et c'est bien ainsi.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2017
    Associer le féminisme et racisme, c'est le pari qu'a fais Amandine Gay dans son documentaire "Ouvrir la voix" pour un résultat des plus passionnants. Découpé en une multitude de parties, le documentaire interroge des femmes noires qui livrent leur expérience et racontent leur quotidien. Dans un contexte actuelle où les récents faits divers mettent en lumière les persécutions que subissent les femmes en France, Amandine Gay pose les bonnes questions et amène le débat sur des points qui sont encore aujourd'hui ignorées. La parole est donnée aux principales intéressées et le documentaire prend bien le temps de développer chaque point de vue. Sans être moralisateur ni à sens unique, ce documentaire est une oeuvre nuancée qui impressionne par sa pertinence et sa justesse. "Ouvrir la voix" est un long-métrage courageux qui porte une réflexion forte, nuancée et surtout essentielle, ce qui en fait un documentaire immanquable.dont on ne ressort pas indemne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 octobre 2017
    Très bon documentaire : bien filmé, bien structuré, qui donne à voir et entendre des vécus de femmes noires (high profiles) le plus souvent cachés, avec force et sans aucun misérabilisme. Le film est assez long, mais le temps passe très vite, sans que l'on s'en rende compte, dans le parcours des différents aspects de l'humain, abordés par la réalisatrice. A voir par tous !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 octobre 2017
    Film génial. Il donne la parole à des femmes qui existent. Ça change de "Bande de Filles" "Divines" etc. Merci Amandine Gay :)
    Philippe Arnaud
    Philippe Arnaud

    19 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2017
    Passionnant documentaire, tour à tour révoltant et émouvant. Le dispositif documentaire est sobre, un montage alterné d'une vingtaine de témoignages autour de la difficulté d'être une femme noire en France aujourd'hui. L'intelligence du questionnaire élaboré par Amandine Gay permet à ces femmes de se livrer, avec pudeur mais sans retenue. Au delà d'un état des lieux peu glorieux sur le racisme contemporain en France, c'est aussi un film humaniste, qui questionne le "vivre ensemble"; et une galerie de très beaux portraits de femme.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 février 2019
    Un documentaire indispensable.
    Des témoignages bruts, de personnes habituellement tres peu médiatisées : de jeunes femmes noires, instruites, combatives.
    Elles livrent, par anecdotes, leur vécu du racisme, à travers elles-memes et leur entourage.
    Leur parole est puissante, car elles mettent des mots sur des comportements connus, mais non-dits.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 octobre 2017
    C'est vraiment rare de voir un film aussi intelligent et sensible. La narration est fluide et maîtrisée. Les problématiques complexes sont présentées clairement et l'on est passionné par chacune de ces femmes qui nous racontent des choses essentielles de leur vie et du coup de la nôtre. On aurait envie d'échanger avec elles jusqu'à point d'heure. Elles sont toujours passionnantes et émouvantes. Ais-je déjà entendu parler de religion aussi finement? Moi, vieil homme blanc sans enfant, je me suis surpris à être en totale sympathie avec ces jeunes femmes qui parlent de leur désir, ou non, de porter et mettre au monde un enfant noir.
    Heureusement il y a de la rage et bien sûr il y a de la tristesse et de la fatigue mais il y a aussi du Phèdre et du Burlesque en harmonie!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    C'est la structure de ce documentaire qui m'a le plus surpris: sans plus d'introduction, un thème écrit à l'écran quelques secondes, puis des femmes noires, filmées une par une en gros plan, s'expriment sur ce sujet. Puis le thème suivant, et ainsi de suite (à quelques scènes près). Ces femmes nous parlent de l'afroféminisme, bien sûr, mais aussi de thématiques communes aux noirs ou aux femmes, voire de choses sans lien direct avec le thème de ce documentaire, mais où leur point de vue est intéressant: l'homophobie, le lien qu'elles ont avec la religion, etc.: ça peut ne pas être sans lien avec leur situation de femme noire.

    Le procédé permet une bonne exposition de tous ces sujets, ce qui rend l'exposé accessible aux personnes qui, comme votre serviteur, ne sont ni femmes ni noires; en particulier il n'y a pas ou peu de déballage, et fonctionne donc bien d'un point de vue pédagogique. Mais ne vous y trompez pas: elles sont pour beaucoup très remontées, comme le montrent certaines des anecdotes racontées, qui sont consternantes de sexisme, de racisme, voire les deux à la fois.

    Pour autant, ce n'est pas aussi intersectionnel (c'est-à-dire, au sujet de ce qui est spécifique aux femmes noires au-delà de ce qui est spécifique aux noirs et spécifique aux femmes) que ce qu'on aurait pu penser, y compris d'ailleurs pour d'autres intersectionalités, comme entre les origines familiales et l'homosexualité. Ca manque peut-être un peu. Il aurait peut-être aussi été intéressant de confronter leurs points de vue: est-ce différent selon les endroits en France (et en Belgique, qui entre dans le cadre de ce documentaire)? Enfin, bien qu'il était intéressant de voir le rapport de certaines avec leur religion respective, il manquait le point de vue d'une athée et/ou d'une en froid avec la religion avec laquelle elle a grandi.

    Cela reste à voir, quelle que soit votre genre ou votre couleur de peau, pour des points de vue qui ont peu l'occasion de s'exprimer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 décembre 2017
    Passionnant, nécessaire, inspirant, un documentaire d'utilité publique comme il en faudrait plus. Merci Amandine Gay
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 octobre 2017
    Film de NÉCESSITÉ publique.. Enfin ! Voir et entendre ces citoyennes que l’on n’évisage jamais qu’a travers clichés et stéréotypes négatifs.
    Imaginez naître et grandir dans un pays où personne ne vous ressemble en politique, à la télé, au cinéma, etc.. sauf lorsqu’il s’agit de plaquer les pires stéréotypes qui vont plaquer sur vous les stigmates qui vont faire que vous allez subir les micro agressions, la discrimination à l’embauche, au logement, à la carrière, être les cibles d’une hypetsexualisation et être animalisée dès un très jeune âge.
    Et, pire que ça, ne pas avoir la possibilité de vous exprimer et que la société répare ces injustices car c’est le fondement même de la société qui est problématique sur ces questions.
    Amandine Gay, la réalisatrice n’a revu AUCUN financement, AUCUNE aide alors que ce sont aussi les impôts de ces femmes qui financent le cinéma qui le plus généralement les invisibilise ou les stigmatise.
    Elle s’est endettée en argent, en temps, en’energie.. mais il est des moments où on n’a plus le choix et où on se doit é remplir sa mission comme le suggère Fanon.
    Le film? Tout simplement magnifique, magistralement filmé.. et tous ces partages d’expériences..
    On n’en ressort pas indemnes.. fort heureusement pour le meilleur !
    Je plus que recommandé dans la moindre réserve 😊
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