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Kev T
38 abonnés
658 critiques
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3,0
Publiée le 26 décembre 2019
Les dialogues sont parfois un peu pompeux ce qui se réverbère sur la crédibilité des interprétations (ça ne fait pas naturel). Cependant, le fond est vraiment intéressant et soulève des vraies questions contemporaines.
Les comediens ne sont pas mauvais et donc frustrant car l'histoire est trop classique et le film trop bavard , ce qui enleve le naturel et donc interet au final tres limite.
Ok on se dit Juliette Binoche ... Guillaume Canet .... euh et bien sans doute dans leur plus mauvais rôle!!!! Ce n'est pas de leur faute.. il manque à ce scénario de la sincérité parce que ca parle ca parle mais ca dit quoi au juste??? ca raconte quoi???? je me le demande encore je rentre chez moi et je n'ai pas de substances juste un souvenir de Ruban blanc......Euh Monsieur Assayas le prochain roman euh film sur les bars et restau parisiens?
Que dire de ce film qui n'apporte rien de bien nouveau dans une intrigue de couples qui se trompent et qui souhaitent le cacher le plus longtemps possible... Et bien pas grand chose, à part les longues discussions sur l'arrivée du Numérique et son impact dans le monde de l'édition. J'avoue que toutes ces discussions m'ont plu et c'est bien la seule chose. Car le film est mal réalisé et mal monté. Heureusement que Juliette Binoche et Guillaume Canet sont très bons car le reste du casting est assez décevant.
Olivier Assayas aime les idées, les théories, le fait de faire vivre la pensée, ce qui émane de Doubles vies, ces longues logorrhées entre adultes, ces discussions entre penseurs autour d’un bon verre de vin. Mais derrière ces dialogues parfois ciselés sur l’avènement du numérique et notre manière de consommer et d’apprécier l’art en général, Doubles Vies manque irrémédiablement de verve ou d’impulsion dramatique voire même pratique pour charmer au maximum.
Film dont l intérêt réside dans les discussions, le partage d idées.
Ce n est pas vraiment un film de bande pour moi dans la mesure où plus que les moments partagés entre les deux couples, l intérêt est les multiples discussions politiques, sociétales et meme philosophiques qui ont lieues.
J apprécie assez ce que fait Olivier assayas, surtout pour son film l heure d été. Je n avais pas accroché avec hhh, demonlover et probablement clean. Je retrouve dans doubles vies ce qui m avait tant plu dans l heure d été : des discussions à bâtons rompus
12 334 abonnés
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2,0
Publiée le 30 mars 2022
Chassès croisès amoureux selon Olivier Assayas qui situe l'action de cette comèdie dans le milieu de l'èdition! Guillaume Canet, Vincent Macaigne & Juliette Binoche, tous virtuoses dans ce film sur le couple sans fil à l'heure du passage au tout numèrique! Des acteurs impactès par ce changement d'èpoque, que ce soit dans leur vie professionnelle ou dans leur vie personnelle! Un Canet très prèsomptueux, un Macaigne pas vraiment partisan de l'ordre ètabli et une Binoche inattendue! C'est très dialoguè, très verbeux, parfois ennuyeux, mais quoi qu'il en soit, et surtout à cause des idèes exprimèes par Assayas qui nous questionne sur le monde qui nous entoure, ces « doubles vies » valent qu'on lui consacre une petite soirèe en prime time sur Arte! A condition d'aimer les vaudevilles littèraires qui ne vont nulle part et les dèbats intellectuels entre èditeurs et ècrivains bobos...
Voilà un film typique d’une situation de la vie qui arrive parfois et qui est très gênante. Être au milieu d’un groupe de gens qui parlent et n’avoir rien à dire. Pire. Qu’on ne te demande même pas ton avis. Tu es invisible. Et ici c’est pareil. On pense même qu’il est tout à fait possible que les gens continuent à parler quand la télé s’éteint…… C’est harassant et vain. Certains y voient du Woody Allen. Oui peut-être. Mais du mauvais alors……
C’est comme souvent chez Assayas, une demi-réussite qui semble bien partie pour devenir un vrai bon film et qui se casse la gueule sur un dialogue trop long ou trop écrit, sur une coïncidence un peu trop saugrenue ou sur une scène improbable ou superflue. Macaigne sauve son personnage d’écrivain torturé et super-bobo par ses mimiques, habituelles certes et sans doute très énervantes par moments, parfois caricaturées aussi, mais si tendres et pleines de drôlerie. Pas vraiment d’amour dans ce film qui s’étend davantage sur les problèmes de l’époque, sur l’évolution de l’édition plus que sur l’évolution sociologique du traîne-savates intello-bobo. Il est à craindre cependant que celui qui verra ce film dans quinze ou vingt ans puisse prendre pour agent comptant les situations exposées par les personnages de ce film. Il passerait à côté de la vraie vie des gens qui travaillent avec un petit chef tatillon, qui prennent le métro deux fois par jour, qui mangent debout le même sandwich tous les jours dans un resto miteux, ou qui ont du mal à partir en vacances même à la campagne dans la famille. Paris compte davantage d’arrondissements que les 5ème ou 6ème que nous le montre le réalisateur.
Une étude de mœurs sarcastique et tendre qui dénote un changement de ton chez Assayas. Même si ce n’est pas son meilleur film (on est loin de la virtuosité de « Sils Maria»), ses thèmes de prédilection sont présents et l’œuvre est attachante, interprétée à la perfection, avec une mention spéciale à la piquante Nora Hamzaoui.
Plutôt déçue de ce film que j’ai trouvé assez terne dans tous les sens du terme. Nous avons une intrigue intéressante mais pour une raison obscure, n’arrive pas à captiver le spectateur plus que ça.
Avec « Doubles vies », Olivier Assayas apporte sa propre réflexion de l’avenir du livre dans son format papier, notamment face aux liseuses et livres numériques. Pour ce faire, il s’entoure de Guillaume Canet dans la peau d’un éditeur de roman et Juliette Binoche en actrice de série télévisée et épouse du premier. En face d’eux, Vicent Macaigne est un écrivain toujours un peu trop inspiré par sa vie personnelle et en couple avec Nora Hamzawi qui joue l’assistante d’un homme politique. Ces deux couples vont débattre des heures sur le texte papier et l’émergence de nouveaux moyens d’expression comme les blogs et réseaux sociaux. A vrai dire, le cinéaste s’enlise dans des querelles amoureuses et fait coucher les uns avec les autres. La transition numérique ne semble plus qu’être une excuse pour théoriser les évolutions du couple aujourd’hui. Ce mélange finit par lasser et envoyer la comédie dramatique dans une simple pièce de théâtre pour bobos. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
On part sur un vaste délire d'Olivier Assayas qui a du semble t-il faire un mauvais pari entre potes. Tenir tout un film sur un débat sur le livre électronique, c'est quand même très fort. Au début, tu penses que c'est surtout l'amorce d'un marivaudage boboïsé, le titre aussi, puis l'intention de filmer deux couples qui se déchirent. Mais en réalité pas du tout. A l'image de son sujet principal, une fausse bonne idée qui n'est pas facilement défendable. Et pourtant, avec Vincent Macaigne et Nora Hamzawi sous ton objectif, cela aurait pu partir sur un égarement bien plus fou. Bref Olivier, reviens à nous !