Avis : Papillon - Page 8

Un seul désir d'évasion pour un mec plongé dans un enfer carcéral indescriptible. Prêt à tout pour s'évader, l'homme au Papillin sur la poitrine préfère mourir dehors que vivre dedans (cf la scène avec le lépreux). Un film dur, d'un réalisme effrayant, faisant toujours son office 35 ans après.

McQueen et Hoffman dans un duo tragique et historique portant sur le bagne en Guyane Française. En d'autres termes, un sacré voyage touristique à la sauce américaine, ce qui signifie devoir accepter la chose comme elle vient telle n'importe quelle autre oeuvre étasunienne. Le fait que les Français y parlent anglais y compris. Et le jeu des deux acteurs a de quoi nous transporter si on ne craint pas les longs silences audio. Mais il faut savoir se remettre dans le contexte : en 1973, c'était une création réussie dans la lignée de bien d'autres dont Hoffman est un vecteur qui y a survécu. Il aurait fallu attendre une décennie pour avoir sous les yeux un scénario avec moins de blancs et une continuité temporelle plus pleine. En revanche, s'il y a bien des détails d'une médiocrité intemporelle, c'est la scène de tempête en mer par un grand ciel bleu, et le maquillage des lépreux qui tient du masque plus que d'autre chose.

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Doté d'un scénario bien écrit, "Papillon" s'adapte d'une histoire vraie pour démontrer au spectateur la réalité du bagne. La réalisation est donc réussie et minutieuse même s'il manque parfois un petit quelque chose pour vraiment nous entraîner. Par ailleurs, les acteurs jouent très bien surtout les 2 protagonistes. Ainsi, le film est divertissant et intéressant mais il ne captive pas totalement.

Grand film à tout point de vue . C'est le genre de grosse production comme on n'en fait plus et c'est bien dommage !
Un casting de rêve : Steeve Mc Queen et Dustin Hoffman rien que ça ! le format cinemascope ! vite revoyez le ou découvrez le !

Un grand classique du film d'aventure et d'évasion avec le spécialiste dans le rôle tître : Steve Mac Queen. Mais Dustin Hoffman n'est pas mal non plus. À noter qu'il s'agit d'une histoire vraie, celle du fameux "papillon" qu'il a relatée lui-même dans un livre à succès.

Virulente dénonciation du système carcéral en vigueur au bagne de Cayenne (et qui dura jusqu'à la moitié du XXème siècle !!!) mais aussi film d'une grande puissance dramatique grâce à un duo d'acteurs exceptionnels (S. Mc Queen est tout simplement extraordinaire et bluffant, D. Hoffman est excellent), un scénario maîtrisé et une mise en scène solide et inventive (qui multiplie les mouvements de caméras audacieux, les belles images et les séquences chocs mais pas gratuites). On est révolté par ce qui se passe sous nos yeux, les sévices étant décrits avec précision et sans concessions, le héros subit le pire mais doit aussi composer avec la corruption totale de la prison. Il y a des petites touches d'humour, de jolies séquences de calme et d'autres un peu plus rythmées. Le rythme pose par contre un peu problème, un peu lent parfois et on sent que le film n'a pas assez de temps pour tout dire. Quelques défauts mineurs devant cet excellent film qui ne laisse pas indifférent une fois terminé. D'autres critiques sur

Un grande, très grande évasion de prison, pas parfaitement réussie, mais absolument marquante malgré tout. Ce film inspiré d'une histoire vrai raconte une histoire d'amitié, et de lutte dans un univers carcéral apparemment très difficile a supporter, c'est un film puissant et a la réalisation parfaite (ce qui n'est pas vraiment surprenant de la part de Franklin J.Schaffner). "Papillon" c'est également une performance exceptionnelle de Dustin Hoffman et de Steve McQueen, ces deux acteurs formant un excellent tandem !

Oeuvre puissante tirée d'une histoire vraie, "Papillon" se pose comme un drame particulièrement humaniste condamnant sans detour le système carcerale et les institutions Française. Réalisé avec savoir faire, le film sait se montrer eprouvant et dur avec une certaine violence pour l'epoque. Steve McQueen est impressionant et tient ,peut être, là son plus beaux rôle alors que Dustin Hoffman nous gratifie encore une fois d'une prestation de haute volée.

Un film très mitigé: malgré un bon début, "Papillon" tombe ensuite dans la violence et l'absurdité. La fin, quant à elle, essaie de remettre le film sur de bons rails, mais c'est trop tard... En plus, Steve McQueen en fait trop. Heureusement que Dustin Hoffman sauve les meubles

La liberté, tel est le rêve chéri par Papillon, un homme injustement accusé de meurtre et envoyé au bagne de Cayenne où il fera la connaissance de Louis Dega, un faussaire dont l'argent sera très utile dans ses mutliples tentatives d'évasion. "Papillon" de Franklin J.Schaffner, le réalisateur de "La Planète des Singes", est peut être le film mettant le mieux au grand jour les horreurs perpétrées dans les prisons ou autre camps de travaux forcés. En s'appuyant notamment sur les longues scènes où Papillon tente de survivre dans une prison en punition à l'une de ses tentatives d'évasion, Schaffner parvient à nous horrifier et en même temps à nous faire tomber sous le charme de cette force de la nature qui préfère crever de faim plutôt que de balancer son ami. Car le film traite aussi de l'amitié et des relations humaines avec une grande justesse. Totalement habité par son personnage, Steve McQueen livre une prestation époustouflante tout comme Dustin Hoffman. Très réaliste et parfois très dur, "Papillon" est un film bouleversant sur la vie d'un homme qui n'aura eu de cesse de se battre contre le système, un système inhumain et impitoyable qui nous apparaît ici dans toute son horreur.

chef d'œuvre qu'on ne présente plus un grand classique du film d'aventure rien à dire de plus

Oeuvre puissante tirée d'une histoire vraie, "Papillon" se pose comme un drame particulièrement humaniste condamnant sans detour le système carcerale et les institutions Française. Réalisé avec savoir faire, le film sait se montrer eprouvant et dur avec une certaine violence pour l'epoque. Steve McQueen est impressionant et tient ,peut être, là son plus beaux rôle alors que Dustin Hoffman nous gratifie encore une fois d'une prestation de haute volée.

Une fois n'est pas coutume, le cinéma des années 70 réserve encore et toujours au cinéphiles avertis de grands bonds dans l'histoire, en plus de rendre compte d'une capacité indéniable à apporter un enrichissement plus que mesuré. Si l'on sait que le réalisateur Franklin J.Schaffner n'a pas été à la tête de nombreuses productions, il n'en reste pas pour autant un réalisateur passif, mais au contraire un de ceux que l'on aurait aimé voir le plus souvent à l'oeuvre derrière la caméra. Et pour cause, après avoir signé "La Planète des Singes", Schnaffner plonge littéralement les esprits dans un univers carcéral dont on a peu entendu parler au cinéma: le bagne de Cayenne. En plus d'assigner au film un casting incroyablement convaincant, ce dernier n'hésite pas à installer une psychologie parfaitement respectable dont les anciennes victimes des bagnes ont malheureusement eu l'obligation de subir, tout en tentant de survivre tant bien que mal ! Steve McQueen y est d'une parfaite cohérence, sans parler de Dustin Hoffman simplement bluffant de bout en bout. Il faut avouer qu'il reste regrettable que ce cinéma hautement instructif ne voit le jour que très rarement à l'époque qui est la notre.

Et bam ! Encore un Schaffner dans ma face ! Avec les excellents La planète des singes et Ces garçons qui venaient du Brésil, ce réalisateur de génie nous livre un des meilleurs (le ?) films d'aventures des années 70. Drame humain, camaraderie, personnages crédibles et incroyablement attachants (le casting à 5 étoiles), aventures et suspense quand il le faut, mais aussi une peinture d'époque grandiose, qui nous transportera jusque dans la Guyane des années 30. Un film qui a maintenant 38 ans et qui me fait vibrer avec une telle intensité... On n'a pas inventé un nom pour ça ? Un... un chef d'oeuvre, oui.

L'évasion, Steve McQueen il connait. Quand en plus il est épaulé par Dustin Hoffman, et des décors naturels superbes, ce film ne peut être qu'une réussite sur les bagnards et le bagne de Guyane. Une ambiance saisissante. On regrette juste une baisse de rythme beaucoup trop précoce, rendant le film moins stimulant.