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    Le Mans 66
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    92 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mai 2020
    James Mangold est assurément un artisan honnête. De ceux qui savaient se mettre au service des studios à l'âge d'or hollywoodien. S'effacer et rendre une copie en temps et en heure ... et en budget. Ces films produits il y a plus d'un demi-siècle ont leur charme particulier qui leur confère une légitimité historique. Mais comment sur un canevas aussi épuisé, avec des caractérisations de personnage aussi convenu, binaire (on a l'impression d'avoir vu le film, ces hommes, mille fois) produire un tel film aujourd'hui. Si encore il s'inscrivait dans la référence. Mais non, il s'agit simplement d'un film produit selon la recette antédiluvienne. La recette basique du cinéma hollywoodien respectée à la lettre. Une touche de plus et l'on basculait dans la parodie. Rien de déshonorant, mais chaque scène est finie à peine commencée. Le film façonné avec un soin évident doit s'adresser à des spectateurs vierges, n'ayant pas de mémoire.
    Un autre aspect des plus frustrants : les scènes de course sont surmontées alors qu'avec les techniques d'aujourd'hui où tout peut être virtualisé (peut être Mangold a tenu à filmer du réel ce qui est un choix qui se défend), il y a d'évidents moyens de dynamiser une scène de conduite en tenant les plans, Il y'a d'évidence des choses à inventer pour donner au spectateur une chance d'immersion. Là elle survient deux secondes pour être anéanti par une coupe de trop.
    Margot L.
    Margot L.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2019
    Très beau film, acteurs géniaux, voitures magnifiques. Film à voir que vous soyez amateurs de voitures ou non
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 novembre 2019
    Déçu par Le Mans 66, film dans lequel je n'ai vu qu'une banale histoire de rivalité, pleine de testostérone, de vroum vroum et de "c’est qui meilleur" ?
    Certes les voitures sont belles, la reconstitution d’époque est réussie, mais l’histoire est bien trop linéaire et longuette (2h30) et finit par lasser, sans parler des lourdeurs de mise en scène, notamment dans la manière bien caricaturale de filmer la femme et le fils de Ken Miles (C. Bale).
    Il manque à ce film trop sérieux, trop sage et trop académique, une forme de second degré, une touche Scorsienne, pour cette histoire de rivalité entre des capitalistes bornés et les as du volant, Il manque ce côté "pop" qui aurait pu rendre ce récit plus digeste, qui aurait pu donner un peu d’envergure à des personnages assez peu charismatiques en plus mal servis par les dialogues dignes par moment (et surtout durant les courses) d’Olive et Tom.
    Reste la virtuosité de la caméra et du montage, le savoir-faire de James Mangold, mais dans le genre j’ai largement préféré Rush, le film sur le duel James Hunt et Niki Lauda sorti en 2013.
    islander29
    islander29

    782 abonnés 2 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2019
    Décidément, les années 60 étaient les années de tous les défis pour les américains...Il fallait battre les russes pour aller sur la lune, et plus modestement, pour rester sur terre, il fallait battre Ferrari (les italiens) pour gagner Le Mans….Le film raconte la collaboration entre Carroll Shelby ( Matt Damon) pilote indépendant gestionnaire, et Ken Miles ( Christian Bale) (mécanicien pilote héros dans la dèche)...C'est une belle aventure à découvrir si on aime les images vintage, avec des voitures de courses sublimissimes (Mon Dieu qu'elles étaient belles avec leur formes épurées, leurs couleurs provocantes) ….Les décors, les costumes, les rues , sont absolument parfaits...On va le dire clairement, car c'est parfois dérangeant, le film fait la promotion des valeurs américaines (parfois sans nuances) mais ce sont des valeurs positives quelque part….le film ne parle pas que de courses (il y en a deux principalement qui occupent en gros une heure vingt (Daytona, la mythique, Le Mans l'universelle), il parle aussi de vie de famille (les moments entre Ken Miles avec sa femme ou son fils), mais il relate aussi let surtout la confrontation d'hommes de caractères ( Carroll Shelby contre l'establishment de Ford automobile, l'inventeur de la mythique Ford T (travail à la chaine)…Le scénario et les dialogues sont simples et efficaces (tout public) et la technique du film propose quelques beaux moments de méditation sur les paysages californiens sous le soleil ….C'est du bon cinéma, grand public et qui nous raconte l'histoire d'un couple mythique de la course automobile, sans être didactique...On passe un bon moment de cinéma, je conseille….
    Kénan H
    Kénan H

    13 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2019
    Le Mans 66 est un film qui en met plein la vue, et qui est surprenant.
    L'histoire du film est encore meilleur quand on ne sait pas ce qui c'est passer réellement, car on vraiment surpris.
    Les acteurs jouent très très biens, le duo de Bale et Damon est très attachants.
    La réalisation est excellente, les plans des des courses et des voitures sont magnifiques.
    Que vous soyez fan de voiture ou pas, le film sera quand même très bons, car il n'évoque pas que les voitures, il est émotionnelle et sentimentale.

    C'est un film fais pour tout le monde, on passe un très bons moments, et on est pas mal surpris.
    C'est donc une très très grande réussite.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    620 abonnés 2 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Le Mans 66 est une véritable réussite. Plongée historique passionnante dans le combat qui opposait deux géants de l'automobile. James Mangold offre une réalisation précise, magnifiée par un duo ultra efficace. Le rythme garde son entrain durant les 2h30.

    https://youtu.be/P5oJ0v2nIJ4

    http://www.lavisqteam.fr/?p=45012

    https://www.cineserie.com/dossiers/toplist/top-des-meilleurs-films-de-courses-de-voitures-2918124/
    JL D
    JL D

    4 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2019
    impeccable, un film comme on en fait presque plus, Bâle et Damon sont au top et bien encadrer (j'avoue c'est un film de mec) JOUISSIF 😄
    Cool_92
    Cool_92

    247 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2019
    Une histoire originale, des acteurs au top (mention spéciale à Bale), une mise en scène réussie. Ça donne un très bon film, qui nous captive pendant 2h30. Surtout, il n'est pas réservé au fan de "films de bagnoles", au contraire on passe par des moments drôles, émouvants, sans temps morts et les moments de courses sont vraiment immersives. Une vraie bonne surprise.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 184 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2019
    Alors c’est vrai, on commence maintenant à en avoir quelques uns de ces films qui entendent profiter de l’aspiration du « Senna » d’Asif Kapadia pour nous montrer toute la beauté et la noblesse de la course automobile. Plus que le nombre, c’est la répétitivité du modèle qui interpelle. Car de « McLaren » à « Rush », à chaque fois c’est toujours la sacro-sainte recette kapadienne qu’on nous ressert : deux rivaux que tout oppose mais qui apprennent ensemble à se dépasser et à dépasser leur sport, quitte à devoir frôler la mort. Et au vu de son synopsis, il était évident que ce « Le Mans 66 » n’entendait pas déroger à la règle. Son titre original disait d’ailleurs déjà tout. « Ford vs. Ferrari. » Oui, c’est bon, je crois qu’on a tous bien compris l’idée : pas de révolution en vue…

    Du coup on pourrait se poser une question ma foi toute légitime. Et cette question ce serait : « à quoi bon ? »
    A quoi bon refaire ce qui a déjà été fait ?
    A quoi bon proposer ce qu’on connait déjà ?
    Avant même de rentrer dans la salle – et sans rien en avoir vu ou lu de plus que le synopsis – je savais déjà ce qui allait être raconté et montré. J’avais déjà tout le schéma narratif en tête. Je savais déjà comment tout cela avait finir. En fait on le savait déjà tous…
    Alors à quoi bon ?

    Bah c’est tout bête mais, me concernant, j’y suis simplement allé parce que j’avais envie que ça vibre un peu sur la piste.
    Et ça a vibré.

    Pour moi dire cela c’est dire l’essentiel.
    Dès que ce film nous engage sur une piste, tout le dispositif formel déployé est au service des sensations de la course. Rythmique des cuts pensée en fonction de la musicalité des moteurs. Plans serrés à outrances pour observer la bête de métal et son pilote en train d’éprouver le bitume. Cadres à fleur de route pour accentuer les sensations de vitesse. Alternance astucieuse entre des plans fixés sur le véhicule et des plans fixes dans l’espace afin de bien rappeler sans cesse accentuer les effets de mouvements et de déplacements. Chaque course est une partition méticuleusement orchestrée. Elles sont toutes très soignées plastiquement et savent à la fois rendre honneur au sport, à la belle mécanique mais aussi à une époque bien particulière, celle des années 1960.
    En cela « Le Mans 66 » n’a pas à rougir de ses prédécesseurs, qu’il s’agisse de « Senna », de « Rush » ou bien encore de « McLaren »…
    Et l’essentiel, pour moi, il se trouve là.
    Le reste n’est que secondaire.
    Ou plutôt non : je dirais plutôt que c’est là que le reste doit savoir ne pas interférer.

    Parce qu’en effet, un film sur la course ne peut pas se réduire qu’à de la course.
    Un film de course c’est avant tout un film d’action. Et de la bonne action, c’est quand celle-ci se pose comme la résolution d’une tension. Il faut savoir tendre avant de détendre. Il faut savoir prendre le temps de monter le tremplin avant de le dévaler. Et surtout, il faut savoir sentir quand le réservoir est vide – quand la pente est finie – afin d’instaurer un moment de pause et de plénitude avant de faire remonter la pression.
    C’est peut-être d’ailleurs sur ce plan là que le film de James Mangold montre le plus ses limites par rapport à ses illustres prédécesseurs…

    Opposer Senna à Prost ou Lauda à Hunt, c’était vouloir opposer de grands sportifs.
    Dans ce « Le Mans 66 » ce sont des industriels qu’on oppose. Et même s’il y a bien entre Ford et Ferrari l’expression de deux philosophies bien distinctes, j’avoue pour ma part avoir beaucoup plus de mal à m’enthousiasmer pour ce qui reste avant tout une guerre d’ego entre gros riches.
    Alors certes, ce film a l’intelligence de contourner le problème en se focalisant très vite sur les trajectoires personnelles des pilotes et des ingénieurs, transposant ainsi le dualisme central vers une opposition davantage axée sur l’artisan face le patron ; sur ceux du bas qui font les miracles et ceux du haut qui les rendent financièrement possibles. Mais quand bien même ce choix permet de ramener les enjeux plus près des hommes et des pistes, il n’empêche pas pour autant l’excitation régulière d’une certaine fibre patriotique – une ode chantée à l’industrie et au savoir-faire américain – à laquelle au final je ne goûte que fort peu…

    Mais tant pis au fond si l’esprit propagandiste et le placement de produit cocacolesque n’est jamais bien loin. Tant pis aussi si on ne semble que très peu se soucier du fait que parfois la team Miles / Shelby s’est permis quelques coups bas pour gagner. Et puis tant pis enfin s’il y a au fond quelque-chose d’assez anachronique à faire les éloges des grosses bagnoles qui sucent 60 litres au 100 à une époque comme la nôtre où la transition écologique pose question. Non, ce qui compte, au bout de toute chose, ça reste que ce film ait su me faire vibrer.

    En somme donc, sans être extraordinaire, sans être révolutionnaire, « Le Mans 66 » a su faire le boulot me concernant, et il a su le faire fort proprement. Alors c’est vrai qu’on pourra lui reprocher d’user la corde qu’il s’est plu lui-même à exploiter, c’est vrai. Mais bon, un film bien ficelé, moi, de nos jours, j’avoue que je ne crache pas dessus…

    Mais bon… Après ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 janvier 2020
    Je suis plutôt bon client des success stories à l’américaine, mais entre la photographie trafiquée pour mettre du coucher de soleil partout, les bouteilles de coca qui apparaissent 10 fois à l’image, le surjeu total de Bale qui lorgne très fort vers l’Oscar, le mépris pour les personnages étrangers (les italiens n’ont même pas droit à des sous-titres!), l’épouse plante verte, le gamin au visage angélique et les courses façon « qui a la plus grosse? », j’ai vraiment eu l’impression de voir un gros produit des années 90. Un produit certes assez (voire parfois très) efficace, mais qu’on ne devrait plus pouvoir faire aujourd’hui tant il sent le renfermé.
    Xavier B.
    Xavier B.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2019
    hello, première fois que je mets un commentaire, juste pour vous dire que le film est génial, mes yeux, mes oreilles, mon cœur fût toucher de plein fouet par ce film , a la réalisation léché. le film fait parti de mon top 3 . je vous le conseil fortement. performance d'acteur vraiment incroyable , le duo Damon et Bale au sommet de leurs art. Bon film à vous. Petit conseil choisissez une salle avec le meilleur son possible pour une immersion totale.
    Travel S
    Travel S

    10 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2019
    James Mangold est un metteur en scène qui a touché à tout les genres cinématographiques dans sa carrière et qui n'a jamais vraiment raté une oeuvre.
    Je l'ai connu avec son très bon thriller/horreur IDENTITY.

    Mais 3H10 POUR YUMA et LOGAN, sont sans doute ses deux oeuvres les plus marquantes, avant que voit le jour LE MANS 66.

    Car oui, nous sommes face à sa plus belle réalisation là.
    C'est tout simplement un film magistral, avec une réalisation et une mise en scène époustouflante.

    Dès les premières secondes, on prend conscience que nous sommes devant du grand Cinéma.
    Cette première scène de course en pleine nuit est magnifiquement mis en scène et d'une très grande beauté.
    La photographie et la lumière sont hyper maitrisées et cela, durant tout le long métrage.
    La scène se termine avec le son profond de la respiration profonde de Caroll Shelby, et nous fait prendre conscience qu'on va avoir le souffle couper, pendant ces deux heures trente de pure merveille cinématographique.

    Pour ma part, avant de voir cette oeuvre, il y avait un seul film traitant merveilleusement bien de la course automobile, qui m'a toujours marqué : JOURS DE TONNERRE de Tony Scott.

    Mais James Mangold a fait une prouesse de faire aussi beau, voir plus beau que ce film, déjà incroyable, de 1990.

    Vu en DOLBY ATMOS, il est certain que le travail du son dans ce métrage en phénoménal. Le bruit des moteurs rentre en nous et nous font vibrer de l'intérieur.
    C'est viscéral et poétique à la fois !

    Techniquement c'est une grande oeuvre, c'est certain, mais parlons également du casting qui est très bon, mais surtout de la performance hallucinante de Christian Bale : Cet homme est un très grand acteur !!

    L'histoire du pilote Ken Miles, son personnage, est très touchante.

    On ressent l'implication de l'acteur dans son rôle, dans sa manière de se déplacer, sa manière d'avoir le coup avancer quand il regarde quelque chose ou quelqu'un.

    Cet acteur me fascine et plus il prend de l'age, plus il est hallucinant.

    Il y a aussi la relation avec sa femme et son fils, qui est très touchante.

    Ken Miles était un homme bien et ça se ressent vraiment.

    Quant à Matt Damon, j'aime beaucoup cet acteur, mais je ne considère pas qu'il fasse partie des grands acteurs, comme Christian Bale, Joachim Phoenix ou Tom Hardy, pour ne citer que eux.

    C'est un très bon faiseur mais rien n'est transcendant dans ses interprêtations.

    Même si je dois avouer que dans le rôle de Caroll Shelby, il est très bien.
    C'est vrai que je n'imagine pas d'autre acteur, incarner ce rôle. C'est donc signe qu'il est parfait dans ce personnage légendaire de l'histoire de l'automobile.

    D'ailleurs, je trouve que pour une fois, le titre français représente plus le métrage que le titre original qui est : FORD v. FERRARI car certes, il est bien question de l'affrontement des deux marques mais James Mangold parvient surtout à faire d'un film sur l'histoire de la course automobile et d'un modèle américain victorieux du Mans, une véritable histoire sur le dépassement de soit et sur la relation forte entre deux vieux amis qui vont marquer l'histoire de l'industrie automobile américaine.

    Il faut dire que la Shelby Cobra et la Ford GT 40, sont des chefs d'oeuvres à elles seules et méritaient bien un grand film comme celui là.

    La mise en scène du cinéaste nous explose au visage, avec des accidents très spectaculaires. Le bruit et le choc de la taule froissée, des morceaux qui volent en éclats, nous immergent dans la réalité de ce spectacle de V8, et avec un effet de vitesse renversant.

    Le jeu de lumières et d'ombres est aussi très travaillé : Je pense par exemple, au moment où Ken Miles fait de la mécanique en écoutant attentivement le déroulé du Daytona, à la radio, pendant qu'un avion manoeuvre à l'exterieur, et éclaire le camion plateau chargé de Shelby Cobra, garé devant le garage.
    Le plan est sur le visage de Ken Miles, entrain d'écouter la radio, et l'ombre des voitures du camion, sont projetées au dessus de Miles, au fonds, contre le mur du garage et elles défilent une après l'autre, comme sur une ligne droite, pendant une course.

    Ce plan est magnifique et très poétique, comme l'est ce grand film.

    Merci James Mangold pour ce moment vibrant de beauté et de frissons !
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    61 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2019
    Tout simplement un des meilleurs films de l'année. Le sujet ne m'intéressait pourtant pas à la base car je déteste la formule 1, c'est donc dire que le film s'adresse véritablement à tout le monde car si les courses sont prodigieuses et merveilleusement bien filmées l'intérêt du film est ailleurs. Porté par deux acteurs exceptionnels et fabuleusement mis en scène, le film démarre un peu lentement (notamment dans ses scènes avec Ford ou Ferrari) mais finit par passionner de bout en bout. A ne pas manquer.
    garnierix
    garnierix

    201 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2019
    Le titre original du film donne le contexte de l’histoire : « Ford vs Ferrari », la bataille entre Ford et Ferrari pour la gloire aux 24 heures du Mans. Mais l’essentiel est ailleurs. C’est surtout l’histoire d'un gars qui n'a pas "l'esprit Ford", mais qui a quand même réussi à faire gagner ce constructeur face à Ferrari (il y a un peu plus de cinquante ans). Histoire universelle... C'est en effet aussi l'histoire de tous ces gens qui apportent un plus à une entreprise alors que les tests montrent qu'ils n'ont pas le profil de l'entreprise. La force de ces gens c'est leur originalité et leur motivation. Pourtant, au départ, c’est souvent vu comme un danger pour l'establishment, quelle que soit l'entreprise, qu'il s'agisse de Ford, de l'Opéra de Paris ou de l'Air Liquide. Avec ces deux acteurs hors normes, Matt Damon et surtout Christian Bale, l'originalité et la motivation des personnages est parfaitement démontrée, démontée, remontée ––le réalisateur y est pour quelque chose ! Mais leur truc à eux deux c'est la vitesse et la formule 1 ; ce sont les "7000 tours / minute" du moteur à partir desquels on commence à se demander "qui on est" (le message philosophique est répété du début à la fin). Le film n'intéressera donc pas forcément les amoureux de la lenteur, ni ceux qui trouvent leur bonheur en suivant les règles. Le film peut néanmoins les intéresser, ne serait-ce que pour une autre histoire dans le film, celle d’une amitié, forte et singulière (forcément), mais écourtée (malheureusement) entre l’ingénieur (Damon) et le coureur (Bale) ––émouvante. A.G.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 novembre 2019
    Le titre est un peu trompeur : l'épreuve des 24 Heures du Mans de 1966 n'est traitée que dans la dernière partie du film. La plus grande partie de l'histoire est consacrée aux relations entre les deux pilotes régleurs de la GT 40 et leurs rapports avec le constructeur Ford.
    Les courses sont correctement filmées, mais sans surprise de mise en scène. Finalement, les travelling embarqués de John Frankenheimer dans "Grand-Prix" (1966) restent à ce jour inégalés (mais je n'ai pas vu tous les films de course automobile).
    Il y a aussi une question que je me pose : est-ce qu'un pilote s'amuse à tourner la tête pour regarder son concurrent dans les yeux alors qu'ils se tirent la bourre ? Je trouve ce genre de plans artificiels.
    En conclusion j'ai eu le plaisir de voir au cinéma la Ford GT 40, la plus belle voiture de course jamais dessinée, à mon avis.
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