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    Hors Normes
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    1 031 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    etant maman d une fille handicapée j'avais l impression de faire partie du film, très émouvant, dur parfois mais drôle aussi car on ne se moque pas on rit de plaisir , de très bons dialogues , des acteurs vincent et reda supers plausibles dans leur rôle ainsi que les "non acteurs" j avais peur des réactions du public face à l handicap mais c est un grand silence qui a régné lors du générique de fin, je suis confrontée moi même à ce manque de structure c est terrible bravo au réalisateur d avoir "osé" aborder ce sujet qui fait aussi avancer la vision du handicap que l on cachait autrefois, respect à tous. Messieurs Mesdames du gouvernement et service de la santé , on se bouge !!!!!!!!!!!!
    Alice025
    Alice025

    1 538 abonnés 1 312 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Encore un très beau film fait par ce duo de réalisateurs. « Hors Normes » est très touchant et fait réfléchir au traitement des personnes qui ne rentrent pas dans « les cases ». On suit donc deux associations qui vont s'occuper de personnes atteintes d'autisme sévère, mais qui vont aussi recruter des jeunes de quartiers difficiles afin de leur proposer un avenir professionnel. Il faut beaucoup de courage pour tout gérer et le duo Vincent Cassel et Reda Kateb le retranscrit avec un fort réalisme. C'est dur mais surtout touchant et traité avec énormément de bienveillance, toujours juste, jamais dans les clichés. A voir !

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    601 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2019
    Hors Normes a toutes les lourdeurs de cette frange sociale du cinéma français contemporain, frange qui considère le film non pas tant comme une œuvre d’art que comme une tribune politique du haut de laquelle crier l’humain dans sa différence fondamentale. Que le thème principal soit poignant, aucun doute là-dessus. Que l’idée d’intégrer un duo d’acteurs professionnels au sein d’un microcosme où les personnes souffrant de handicap interprètent leur propre rôle – qu’ils jouent et déforment pour l’occasion – permette au spectateur de bénéficier de figures tutélaires pour s’identifier et s’investir de façon plus immédiate dans le récit, excellent choix. L’humain est magnifique dans Hors Normes. Ou du moins la partie positive qui le compose, dessinée par l’opposition manichéenne entre une administration froide et méchante d’une part, le personnel sensible et volontaire d’autre part. C’est reconnaître ici que l’œuvre de Nakache et Toledano, derrière sa volonté sincère de rassembler une communauté de spectateurs autour d’une thématique peu représentée et délicate, ne prend pas le risque d’offrir à cette dernière la forme qu’elle mérite : les réalisateurs s’obstinent à redoubler l’urgence par un pathétique forcé qui non seulement alourdit beaucoup l’ensemble, mais le raccorde au feel good movie lambda. Dès lors, le personnel en marge (à savoir les enfants handicapés) se transforme en entité interchangeable, pouvant aisément glisser d’un support à l’autre sans que la forme qui les portait et qu’ils animaient n’en soit bouleversée. Le film souffre ainsi d’une comparaison inévitable avec Give Me Liberty, petit bijou sorti quelques mois auparavant et qui, par une esthétique de l’urgence, n’hésitait pas à bannir l’utilisation de musique tire-larmes et de plans à l’imagerie convenue pour donner naissance à une forme neuve et audacieuse. En enfermant ses spectateurs dans le quotidien du jeune Vic, quotidien marqué par une extraordinaire instabilité, Kirill Mikhanovsky leur donnait à voir et surtout à vivre cette routine déroutante par un contact direct avec les protagonistes. L’urgence cessait d’être le rythme d’un long-métrage pour s’emparer des pulsations cardiaques du spectateur. Il y avait unisson. Hors Normes, au contraire, appuie la démonstration, exagère l’émotion qui, au lieu de s’extraire naturellement de situations pourtant bouleversantes, tend à contraindre la spontanéité, à tuer l’instant. Le pire étant la longue, trop longue clausule composée d’une alternance de panneaux destinés à sensibiliser le public et de séquences révélant l’envers du décor. Ou comment briser avec insistance la foi en la fiction, la foi en le cinéma. Cette impression s’avère néanmoins désamorcée par des interprètes grandioses, aussi touchants que drôles, fragiles que tenaces. Et là se tient la principale qualité du film : parvenir à atteindre une émotion à fleur de peau où le chaleureux cohabite avec la menace sourde d’une chute imminente, d’une crise à venir, d’un drame latent. Entrelacer les tonalités fonctionne à merveille et réserve quelques beaux, très beaux moments dont il serait dommage de se priver.
    traversay1
    traversay1

    3 173 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2019
    Le mot lui-même, autisme, n'est presque jamais prononcé dans Hors normes, non pour nier cette "différence" mais plutôt pour éviter de coller une étiquette tellement réductrice et bien pratique. Toledano et Nakache, après la belle légèreté du Sens de la fête, sont en mission et ont un message à faire passer pour le moins complexe à délivrer dans le contexte d'un feel good movie comme les deux compères ont l'habitude d'en réaliser. Mais leur grande force, c'est de savoir équilibrer les sentiments : émotion, humour, mélancolie. Cela se caractérise par une écriture une fois de plus au cordeau, des dialogues ciselés et une interprétation de haut vol avec Kateb et Cassel remarquables, le deuxième notamment, dans le rôle le plus "calme" de sa carrière, sans oublier leurs camarades de jeu, loin d'être sacrifiés. Certains regretteront peut-être que les autistes soient parfois relégués au second plan mais le Hors normes n'est pas un documentaire mais bien une fiction réaliste sur les structures organisées ou non qui les accueillent. Leur famille, l'Administration et l'hôpital sont aussi bien présents et permettent de dresser finalement un tableau très complet d'une situation difficile et qui ne souffre pas ici de raccourcis. Film à thèse si l'on veut, donc, et pétri de bons sentiments (et alors ?) Hors normes a le mérite de valoriser l'humanisme sans tomber dans un quelconque angélisme. Il n'est pas si simple de concilier propos pertinent et clair et sens du spectacle cinématographique. C'est ce que réussissent avec brio le duo de réalisateurs dans ce qui est peut-être leur film le plus abouti.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 octobre 2019
    Trés beau film , émouvant et juste.
    a voir absolument , sans clichés et trés touchant.
    Les acteurs comme les "non acteurs " sont criant de vérités , Vincent Cassel et énorme.
    Trés peu de film de ce niveau cet année , je recommande !
    surfnblue
    surfnblue

    58 abonnés 1 539 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 janvier 2021
    Les acteurs jouent bien. Ok, mais c'est le film, le sujet du film qui me fatigue. C'est la gauche, les restos du cœur, la bien-pensance, le social, l'humanisme larmoyant, les défavorisés, tous contre le système capitaliste inhumain...
    Je ne suis pas Trotskyste. Le monde est comme il est.
    La France n'en finit plus d'être déclassée, à force de ne jouer qu'aux assistantes sociales pour déshérités.
    Ce film nous le rappelle, sauf que son message est tout à l'inverse.
    lionelb30
    lionelb30

    393 abonnés 2 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2019
    Le sujet est fort et les comediens dans l'ensemble tres bien mais il manque ce petit quelque chose qui fait la difference entre bon et grand film. Sinon grand respect pour tous les educateurs ou intervenants dans la vie reelle pour leur devouement.
    christophe d
    christophe d

    20 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2019
    Poignant, bouleversant, touchant....ce film est exceptionnel!
    On passe la réalisation et le jeu d acteur au top car c est pas la forme mais le fond qui est l élément principal ..Comment on peut se voiler la face, ce film réussi le tour de force de mettre les pouvoirs publics et surtout les politiciens face à leur propres contradictions et responsabilités.
    La musique est excellente également...
    Mon dieu que ce film est beau!
    C est ce genre de réalisation qui permet au cinéma français d être peut être le meilleur au monde.
    2h00 à avoir la gorge nouée et les larmes alternées avec des sourires et des moments de bonheur...
    Ce film ne peut pas laisser insensible, il peut même nous aider à devenir tous un peu meilleur...
    Je sais pas quoi dire....HORS NORMES!
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 184 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 novembre 2019
    Je me souviens d’il y a dix ans. Je me souviens d’ « Intouchables »…
    On y parlait de fracture sociale. On y parlait de parias, que ce soit par le handicap, les origines sociales ou l’orientation sexuelle. On y défendait un propos, une morale, des valeurs…
    Un film plein d’ambition. Un film qui avait connu son succès. Un film que j’avais aimé…
    Beaucoup.

    Et si je ne veux pas réduire le travail d’Olivier Nakache et de Eric Tolédano au seul « Intouchables », j’aime malgré tout à me rappeler que, de temps en temps, ils ont été capables de nous fournir ce genre de cinéma là. Un cinéma qui dit des choses, qui défend certaines causes, mais qui n’en oublie par pour autant les principes-maîtres du cinéma : explorer des situations, construire des moments, exacerber des expériences sensitives. Et si j’aime me rappeler de tout ça, c’est parce que parfois – comme c’est le cas ici avec cet « Hors normes » – le cinéma du duo tombe quand même bien bas…

    Alors pourtant, oui, dans les seules premières minutes, on ressent ce qui fait l’habilité de leur réalisation.

    Une course-poursuite. Des codes qui rappellent le cinéma policier. Et puis finalement une situation qui se révèle tout autre. On a affaire à du personnel venant au secours d’adolescents ou d’adultes handicapés. Et même si la plupart d’entre nous avait déjà lu le pitch et savait en conséquence de quoi il retournait vraiment, ça n’en reste pas moins un procédé efficace.
    Ça pose un sentiment. Une impression. Ça fixe un état d’esprit.
    Nakache et Tolédano : maîtres de l’émotion. Les gars savent gérer. Je ne leur retire par ça.

    Mais demeure la question du reste.
    Une question que je pourrais d’ailleurs reformuler de la manière suivante : de cette émotion, qu’en font-ils au fond ?
    Parce que bon, aller tirer la larmichette en montrant des gens en galère, ça va le temps d’un spot de pub qui nous invite à passer à la caisse, mais sur grand écran, moi j’attends autre chose. J’attends du sens, des sensations, un propos, une démarche.
    Et si les amis Eric et Oli ne nous font pas l’affront de laisser la gamelle vide comme le feraient de piètres frères Dardenne, ce qu’ils y mettent dedans me pose quand même problème.

    Cette marmelade a tout de même quelque-chose d’étrange.
    D’un côté on a une sorte de carte postale nous vendant une France qui doit certainement exister quelque part mais que moi je n’ai personnellement jamais vue : une France où voiles, kippas et survêts des Citizens se côtoient dans la plus franche des camaraderies. Tout le monde est heureux, posé, en paix. Pas de tension, pas de réflexion ni même de vanne. Que des sourires. Même Klapisch n’oserait pas nous en faire des comme ça.

    De l’autre côté une ode à ces gens généreux, le cœur sur la main, qui donnent tout. Des saints parmi les saints. Des « justes » issus de toutes les communautés, guidés par leur cœur, guidés par leur foi (sic) qui viennent au secours d’une société qu’un Etat bureaucratique et rigide ne parvient plus à aider. Tout un dispositif narratif au service d’une démonstration qui appelle à une évidence : l’Etat est de trop, laissons la place aux communautés. Laissons la place à la foi.

    Oui oui… Vous pouvez me relire. J’ai bien dit ce que j’ai dit et je n’invente rien.
    Ce n’est pas moi qui extrapole, c’est le film lui-même qui l’affirme par sa démonstration au marteau-pilon.

    Après avoir passé une heure à nous opposer les insuffisances des services publics d’un côté et les vertus sociales et médicales des associations de généreux volontaires, le film plante le clou en trois temps. D’abord par le discours d’un chef de service hospitalier qui, quand on l’interroge sur le fait qu’elle confie des malades à des associations non assermentées, décide de répondre : « Ces gens ont écouté leur cœur. Ils ont écouté leur foi. Et ils ont eu raison. » Puis, dans un deuxième temps, par l’échange musclé entre le personnage de Joseph et les inspecteurs de l’IGAS. Le premier s’énerve de voir qu’on veut lui retirer ses protégés et dit : « Vous voulez me les prendre ? Alors prenez les tous ! » Les seconds répondent par un silence gêné, avouant leur impuissance à traiter des cas aussi lourds. Enfin, dans un troisième temps, le clou est définitivement enfoncé par un carton, citant un texte officiel reconnaissant la nécessité de service public d’avoir recours à ce genre d’associations. CQFD.

    Morale de tout ça : reconnaître ces associations religieuses qui délivrent des services charitables plutôt que des accompagnements médicaux, c’est juste du bon sens.
    Ça va dans le sens de l’Histoire…
    Enfin… Ça va surtout dans le sens de la doctrine défendue par le duo…

    Parce que oui, je pense que la première des choses à faire quand on se décide à aborder ce « Hors normes », c’est de savoir reconnaître sa véritable nature. Ce long-métrage n’est pas une fiction. Il n’est pas une simple exploration de l’humain. Il n’est pas un espace ouvert au spectateur. Il est juste un film militant. Et comme tout film militant, il a son dogme, ses biais et surtout il a tout son dispositif formel qui vise à accomplir sa mission véritable : l’endoctrinement.

    Le but n’est pas seulement qu’on s’apitoie sur le sort de ces pauvres autistes. Non.
    Le but c’est aussi et surtout qu’on s’indigne d’une législation qui ose encore aujourd’hui mettre des bâtons dans les roues de ces gentilles associations religieuses.
    On aurait pu conclure sur les manques de moyens de l’Etat, sur les coupes honteuses menées par les derniers gouvernements en place pour asphyxier l’hôpital public. Mais non.
    Là on nous pose le désengagement de l’Etat comme une fatalité. On nous présente le recours à ces associations comme allant de soi.
    Alors que non. Cela ne va pas de soi.

    Faire passer comme allant de soi quelque-chose qui ne va pas de soi : ça, ça porte un nom.
    Quand on joue les maîtres de l’émotion pour sensibiliser à un questionnement ou pour remettre en cause des représentations (comme dans « Intouchables » par exemple) alors là, d’accord, on peut revendiquer la démarche d’artistes. D’artistes engagés certes ; d’artistes qui imprègnent leur œuvre de leur sensibilité et de leurs valeurs, mais des artistes malgré tout.
    Par contre quand on se décide de faire un film biaisé, à la conclusion univoque, qui vise à promouvoir les services d’associations communautaires bien existantes autour desquelles ne s’expriment pas une totale unanimité, là on se retrouve dans une démarche tout autre. Au mieux c’est de la publicité déguisée. Au pire, c’est carrément de la propagande.

    Or moi, les films de propagandes, je trouve ça un peu minable.
    Au-delà de la malhonnêteté de l’entreprise, c’est vraiment la pauvreté du résultat qui me dérange. On ne m’appelle à aucun questionnement. On ne m’offre aucun moment de suspension. Je suis juste dans de la démonstration téléguidée. Dans l’hagiographie permanente.

    Ce film interdit la pensée. Il l’anesthésie par de l’émotion permanente. Il ne sait qu’afficher qu’une seule image : celle d’une action juste dont il ne faut pas avoir peur.
    Le communautarisme ? Pas de crainte à avoir ma petite dame ! Admirez l’image qu’on vous offre : celle d’un communautarisme rassurant ; celle d’un communautarisme heureux et ouvert !
    La religion ? Roooh ! Maaaaais noooon ! Tous ces gens affichent ostensiblement leur appartenance religieuse mais il n'y absolument aucune raison de penser qu'à un moment donné ils ne sauront pas faire la part des choses ! Ce n'est pas comme s'ils faisaient ça parce qu'ils "écoutaient leur foi" ! Hein...
    L’incompétence ? Bon… Allez c’est vrai qu’ils se plantent parfois. Mais au final ils obtiennent des résultats bien meilleurs que tous ces vilains hôpitaux qui ne savent que les bourrer de médicaments !
    Alors bon, pourquoi ouvrir un espace de débat ? Pourquoi laisser un espace libre de réflexion au spectateur ? C’est tellement plus choupi une happy end avec une conclusion toute simple à retenir…

    Alors bon… Puisque le duo Nakache / Tolédano a décidé de réduire ce film a de la simple propagande, jugeons-le comme il se doit. Avec notre raison entrainée plutôt qu’avec notre émotion manipulable.
    Or que me dit ma raison ?
    Elle me dit que je ne cautionne ni la méthode, ni le message, ni même la pauvreté sensorielle et réflexive que cet espace de cinéma m’a proposé.
    Pire, plus que ne pas la cautionner, au fond ma raison la désapprouve.
    Hautement.

    Bref, voilà malheureusement un nouveau film piteux à accrocher au triste tableau de chasse du duo ; tableau qui comprenait déjà le déjà très doctrinal « Samba ».
    Et dire qu’il y a dix ans, c’était le même duo qui nous proposait pourtant « Intouchables ».
    Dix ans c’est peu…
    Et pourtant, quand on regarde ce qui sépare ce « Hors normes » d’ « Intouchables », c’est bien tout un âge civilisationnel qui semble s’être écoulé…
    Etrange sensation…

    Mais bon... Après ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n'êtes pas d'accord et que vous voulez qu'on en discute, n'hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j'aime ça... ;-)
    7fabcool7
    7fabcool7

    48 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 novembre 2019
    comme 'FAT' : il n'aurait pas pu mettre une association française Laïque ??! Il y a tant d'associations françaises qui sont neutre. c'est dommage qu'ils mettent en avant une seule ethnie, pour une cause commune. Ils ont tout gâché : on a pas besoin d'être juif pour être sensible.... Bref j'ai pas accroché et failli partir au bout d'1H10 finalement. Et je trouve pas les 2 acteurs principaux si terrible que ça dans ce film là. en tout cas.
    garnierix
    garnierix

    201 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2019
    Magnifique film (original, attendrissant, terrible et drôle aussi), non hollywoodien ––ce qui va bientôt devenir une qualité recherchée, porté par Vincent Cassel (ça le change de Mesrine) et Reda Kateb, deux acteurs hors normes (comme le titre). Synopsis : quand les organismes d’État ne s’occupent pas assez des cas complexes de handicap (ni du cas des jeunes issus de quartiers difficiles), des associations le font (dans les deux cas), quitte à "sortir des clous" ––c’est la question de l’agréement administratif qui est soulevée. Certains spécialistes du cinéma et du monde médical sont vraiment à l’ouest quand ils reprochent au tandem de réalisateurs Toledano / Nakache de ne pas vraiment traiter la question des autistes et d’oublier la maltraitance des handicapés. Un film sur ces derniers sujets serait un autre film, voire un documentaire. Le nord est pourtant facile à reconnaître avec la bonne boussole ––celle du cœur ou celle de l’admiration, au choix, selon ce qu’on a en soi. Ce film est un film sur l’engagement associatif, ni plus ni moins, du début à la fin. C’est étonnant de constater que certains cherchent dans ce film ce qui n’y est pas (déjà qu’il y en a peut-être trop !). Faute de cœur ? Parti pris ? OK, il y en a peut-être trop ––comme une fin un peu bizarre, ou ce besoin d’évoquer les relations judéo-arabes. Mais l’essentiel est bien ailleurs : l’existence, bien disséquée, d’une race de gens, totalement généreux, qui tâchent de combler des vides de notre pauvre société ––en l’occurrence s’occuper de personnes handicapées, et en même temps s’occuper de personnes en mal d’identité sociale. Ils savent que "les mots n'ont pas toujours la signification qu'on croit" (dans l’oreille d’un autiste comme dans celle d’un marginal social) ; ils savent rassurer, reconnaître la détresse, s’oublier, se donner… Qualités rares. Qui peuvent rendre honteux le spectateur. En contrepartie, ces éducateurs sont un peu gauches pour ce qui concerne leur vie personnelle à eux, c’est sans doute normal. Tout cela est bien vu, sans une seule fausse note, pour l’essentiel. A.G.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    599 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2019
    Franchement, j'avais peur d'un énième film moralisateur et misérabiliste centré sur une minorité mise de côté et incomprise. Mais il n'en est rien car le duo de réalisateurs, Olivier Nakache et Eric Toledano, trouve le ton juste pour faire de l'autisme un réel sujet de société, brassé par des respirations comiques salutaires et nécessaires. "Hors normes" nous fait ouvrir les yeux sur ces exclus et bouleverse par sa violente vérité en dépeignant le quotidien de deux associations qui prennent en charge des cas complexes d'autisme que même les hôpitaux ne peuvent assurer. Presque à la façon d'un documentaire, on se plonge caméra à l'épaule au coeur d'un combat inimaginable contre l'immobilisme et pour l'ouverture à la tolérance. Ce genre d'intention touche droit au coeur et le courage sans limites des protagonistes nous oblige, spectateur, à inspirer au bonheur et pourquoi pas, à reconsidérer nos vocations ! Le scénario ne se force pas de dramatiser. Il se contente juste de retranscrire ces vies dédiées à un humanisme sans limites. Et c'est dans cette vérité factuelle, jamais pathos, que se dégage l'essence même du propos. J'ai été très surpris par le rôle plein d'empathie et à contre emploi de Vincent Cassel. Il rend hommage, avec Reda Kateb, à ces personnes totalement dévouées à leur fonction, comme des anges gardiens qui mettent de côté leur vie personnelle pour celles des autres qui sont dans le besoin. Pour ne citer qu'eux, Hélène Vincent, en personnage secondaire, est bouleversante et le jeune Bryan Mialoundama se fait remarquer... "Hors normes" est un film d'une rare intensité qui peut, je l'espère, faire bouger les normes.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    702 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2019
    Quelle gifle émotionnelle !
    "Hors Normes" nous plonge dans le quotidien réel de deux associations parisiennes ayant pour objectifs à la fois de s'occuper de personnes atteintes d'autismes sévères, mais également de former du personnel issu de quartiers difficiles pour les encadrer.
    Le focus est ici mis sur le travail époustouflant de ces équipes tentant de venir en aide à des individus que la société ne sait finalement pas gérer.
    C'est juste... bouleversant !
    Le duo Cassel/Kateb est brillant d'intensité et d'humanité.
    Les réalisateurs ont réussi la fragile prouesse de toucher l'âme tout en maintenant un degré de légèreté permettant de passer du sourire aux larmes avec intelligence et bienveillance.
    Simplement magnifique.
    Site www.cinemadourg.free.fr
    vidalger
    vidalger

    299 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2021
    Depuis Vol au dessus d'un nid de coucous, on n'avait pas vu de film sur le handicap aussi enthousiasmant. Flirtant avec le documentaire, les talentueux réalisateurs accompagnent avec beaucoup de réalisme les deux animateurs d'associations intervenant dans le monde de l'autisme. Sans pathos, avec un humour singulier qui aide à faire passer l'amertume de certaines situations scabreuses, le film développe la difficulté de pionniers qui se débattent dans le maquis d'une réglementation tatillonne, aiguillonnés par l'envie d'aider une poignée de handicapés dont personne ne veut. Coup de chapeau à Vincent Cassel qui porte son rôle d'éducateur avec une grande humilité. Mention spéciale à Reda Kateb en formateur de choc dont ce doit être le meilleur rôle (qui nous fera oublier son improbable rôle de pacha dans Le Chant du Loup).
    Cinévore24
    Cinévore24

    307 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2019
    7e long-métrage du duo Toledano-Nakache, celui-ci donne également l'impression d'être leur plus personnel, celui qui leur tient le plus à coeur.

    À travers cette plongée dans le quotidien et la réinsertion de jeunes autistes, encadré par Bruno (Vincent Cassel) et Malik (Reda Kateb) ainsi que de jeunes de banlieue formés par ces derniers, c'est à un monde un peu à part et à une problématique trop souvent laissée à l'abandon que s'attaque les deux réalisateurs.

    En résulte un film juste, dans la droite lignée des films sociaux à la française, mais sans en avoir tous les travers.
    Une fiction inspirée d'une histoire vraie, évitant le manichéisme facile et les clichés à tout-va, et ne tombant jamais dans la comédie lourdingue ou le larmoyant facile.

    Bref, une comédie dramatique réussie et une belle tranche d'humanité à découvrir.
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