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    La Terre des hommes
    Note moyenne
    3,5
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    77 critiques spectateurs

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    PLR
    PLR

    414 abonnés 1 494 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2021
    Appuyer un scénario sur le monde rural et ses difficultés économiques est dans l’air du temps au cinéma. Plusieurs réalisations sur fond similaire qui ont eu leur succès sont citées ici dans les secrets de tournage ou dans les critiques. Et il y en aura encore d’autres à venir. Mais cette fois, le problème social et économique ayant été posé (la liquidation judiciaire d’une exploitation familiale qui se profile faute de rentabilité et la recherche en alternative d’une autre forme d’agriculture « locale », plus écologique, plus éthique, potentiellement plus rémunératrice aussi) le scénario s’égare dans une liaison « pas » amoureuse mais a priori seulement calculatrice pour parvenir à ses desseins. Et ce film ne fait plus alors qu’effleurer son propos, c’est-à-dire celui des puissances qui administrent et mènent l’agriculture là ou elle est, y compris à sa perte ! C’est frustrant : il y avait de nouveau un sujet d’utilité publique et matière à vulgarisation et puis… pas grand-chose.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    703 abonnés 1 436 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2021
    Cette réalisation de Naël Marandin nous plonge dans un drame rural aux notes sulfureuses du mouvement #MeToo et aux saveurs piquantes de la rudesse du métier d'éleveur aujourd'hui en France.
    Constance, 26 ans, travaille avec son père à la ferme mais désire s'installer à son compte avec son fiancé.
    Son projet tient la route, mais pour être soutenue totalement, elle va se retrouver confrontée à un homme mûr influent qui va rapidement abuser de son emprise sur sa fragile situation...
    Le casting tient la route (Diane Rouxel, Finnegan Oldfield, Jalil Lespert, Olivier Gourmet), il est dommage d'avoir traité ce sujet avec finalement autant de pudeur, sans véritable punch.
    Cette histoire manque donc un peu d'émotion et d'intensité, la réalisation est quant à elle correcte mais sans éclat.
    Un film honnête mais presque trop sage.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Audrey L
    Audrey L

    568 abonnés 2 443 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2021
    Être éleveur en 2020 c'est déjà une montagne de problèmes, mais être jeune éleveuse, c'est la double-peine. C'est en assistant à une vente de bœufs que Naël Marandin s'est rendu compte que sur les soixante-dix négociants, il n'y avait que deux femmes : la tenancière de la buvette et la secrétaire. Discréditées aux yeux des hommes qui exercent le métier traditionnellement, les femmes sont ici remises à l'honneur au travers de Constance, jeune éleveuse qui ne compte pas regarder son exploitation crouler sous les dettes, aidée par son fiancé bientôt concrétisé mari, mais cette dernière va tomber sous l'emprise de son supérieur qui gère les dossiers d'aides... Le film est ainsi défendu par un cinéaste qui envie de partager toute son expérience sur le sujet (il a longtemps été accompagnateur des dépôts de plaintes pour viols, ce qui lui a permis de construire l'histoire de Constance sans tomber dans les clichés habituels). De même que l'on sent les consultants éleveurs qui ont participé au projet, faisant de La Terre des Hommes un film résolument bien léché et intelligent. On pourra lui reprocher les scènes que l'on croise dans tout drame social français (scènes de nus entre les héros, disputes déchirantes...), ce qui nous intéresse moins que le propos du malêtre paysan, un sujet toujours bon à défendre. Les acteurs sont plutôt convaincants, le final est réconfortant, et quelques scènes font échos à des moments forts de la vie des agriculteurs (la très jolie scène où Constance traverse les étables vides, l'air un peu mélancolique au lendemain de la mise à l'abattoir de ses bêtes, que l'on comprend instantanément). Un drame très perspicace sur l'impasse sociale qui touche bien des éleveuses.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    208 abonnés 864 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 septembre 2021
    Qu'on se le dise ma note ne signifie pas que le film est affreux. Le sujet est intéressant et montre une réalité dure pas encore assez médiatisé. Je suis en revanche particulièrement choqué de retrouver au générique du film - et de ce film, sur ce sujet ; des remerciements à Dominique Boutonnat, mis en examen pour agression sexuelle et tentative de viol. La honte. On se lève, on se casse.
    Eliot P.
    Eliot P.

    19 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 août 2021
    Dissipons le doute : cette note ne résulte pas d'une erreur de frappe. Des comédiens au ton emprunté, desservis certes par des dialogues d'une platitude abyssale et un scénario convenu, le tout filmé avec un minimalisme grandiloquent.... l'ennui le dispute à la gêne et on obtient une douleur physique au cinéma... Fuyez !
    Sylvain M.
    Sylvain M.

    10 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 août 2021
    Décevant. Le jeu des acteur n'est pas toujours bon, les scènes d'émotion sont poussives. Il y avait de quoi faire quelque chose meilleur vu le scénario et l'environnement.
    Yves G.
    Yves G.

    1 330 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2021
    Bernard (Olivier Gourmet) est un vieil agriculteur bourru dont l’obstination menace de mener sa ferme à la faillite. Mais Constance, sa fille (Diane Rouxel) et Bruno (Finnegan Odfield), son futur gendre, sont prêts à prendre la relève, à relancer l’exploitation, à y appliquer des méthodes nouvelles. Leur avenir est suspendu à la décision de la Safer, la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural qui est sur le point de se prononcer sur leur dossier. Constance et Bruno croient pouvoir compter sur l’appui de Sylvain (Jalil Lespert), l’influent président du marché local qui encourage leur projet et assure Constance de son soutien.

    Le titre de "La Terre des hommes" résume avec une élégante efficacité les deux sujets qu’entremêle ce drame rural. D’une part, comme dans "Petit Paysan" ou "Au nom de la terre", l’action se déroule dans ce monde paysan qui décidément revient à la mode après une longue éclipse au cinéma. D’autre part, comme dans Slalom, son héroïne est victime de l’emprise d’un homme et à travers lui de la domination d’une société masculiniste qui lui est spontanément hostile.

    Pour son second film, le réalisateur Naël Marandin a réussi à réunir autour de lui une belle brochette de stars. On pourrait lui faire le reproche de les sous-utiliser : Olivier Gourmet, que je considère comme l’un des tout meilleurs acteurs actuels, est réduit à une silhouette, Finnegan Oldfield, que je considère quant à lui comme l’un des plus prometteurs, forme avec Constance un couple solaire qui démontre qu’il ne faut pas désespérer de tous les hommes, Jalil Lespert joue avec l’ambiguïté qui le caractérise le rôle d’un prédateur qui n’a pas conscience d’abuser du pouvoir qu’il possède pour abuser d’une femme.

    Le film repose sur les frêles épaules de Diane Rouxel. C’était un pari audacieux : la jeune femme – comme le montre d’ailleurs très bien l’affiche – pouvait sembler trop fine, trop jolie, en un mot trop parisienne, pour assumer à elle seule cette responsabilité-là. Pourtant, elle impose sa présence dès les premières images où on la voit avec une belle assurance prendre la température au cul d’un veau malade. Elle est d’une justesse absolue dans la scène qui la confronte à Jalil Lespert où elle exprime la palette des sentiments qui la traversent : la quête d’une empathie, le trouble, la sidération, la peur, la honte et la colère…. C’est à sa composition toute en nuances que "La Terre des hommes" doit sa belle réussite.
    Novice
    Novice

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 août 2021
    C'est gentil, je pense que c'est honnête, mais inoffensif, manquant de véritable regard. Le réalisateur engage une équipe technique presque exclusivement masculine pour traiter un sujet féministe, il prend une des plus jolies actrices du moment pour jouer une paysanne, qu'il met face à cet acteur people qui se montre dans les magazines avec une top modèle, puis avec la veuve de Johnny sur la plage. Pourquoi pas, si ça ne se sentait pas à l'écran, mais pour le coup, pour ce nouveau film du sous-genre rural-français, le manque de rugosité rend fade le propos.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    179 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 août 2021
    Après "Petit paysan", "Revenir", "Au nom de la terre" ainsi qu'une multitude de documentaires sur les paysans voici "La terre des hommes" toujours sur ce même sujet. Un cinéma français qui n'en finit plus de s'auto-plagier. Ici, la facture est dramatiquement télévisuelle. Naël Marandin n'a pas plus de talent que les réalisateurs interchangeables du petit écran. Les comédiens parisiens se donnent un mal fou pour faire illusion mais personne ne croit à cette histoire battue, débattue et rebattue.
    tupper
    tupper

    120 abonnés 1 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2021
    Croyant que le film traitait des difficultés du monde agricole, j’ai été un peu surpris d’être finalement plus face un film traitant, très bien, de harcèlement sexuel et de militantisme féministe, mais reléguant la thématique agricole au rang de support et ne reflétant que très peu sa dur réalité.
    velocio
    velocio

    1 204 abonnés 3 048 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2022
    Agé de 40 ans, Naël Marandin a commencé par être acteur, au théâtre dès l’âge de 13 ans, puis au cinéma et à la télévision, avant de se tourner vers la réalisation. Son premier long métrage, "La marcheuse", date de 2015. "La Terre des hommes" est son deuxième long métrage. Un point commun entre les deux films : ils relatent l’histoire de femmes qui se battent dans un univers masculin. Une différence importante entre les deux films : "La marcheuse" est un film qui se déroule dans un environnement très urbain alors que "La Terre des hommes" est un film sur le monde de la campagne. Un film qui a obtenu le label de la Semaine de la critique de Cannes 2020. Même si on peut trouver quelques maladresses dans le traitement de la relation entre les 3 thèmes que Naël Marandin a choisi d’aborder dans "La Terre des hommes", ce film fait preuve d’une force indéniable, surtout s’agissant du thème du viol. Quant à la distribution, elle est absolument parfaite, avec, en particulier, une impressionnante Diane Rouxel.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 janvier 2022
    Un film comme le cinéma français nous en livre chaque mercredi : juste, bien joué, réaliste... et terriblement ennuyeux car il n'a jamais l'ambition d'autre chose que de "traiter" son sujet, c'est à dire une sorte de croisement entre difficultés du monde paysan et MeToo histoire de densifier le propos. Avec en termes filmique l'horizon qui paraît désormais indépassable à tant de cinéaste : coller à ses personnages, les suivre caméra au poing tel les frères Dardennes, et à la fin la terrible objectivité qui revient. La victime est toujours un peu coupable dans ce cinéma, médiocrement réaliste. Pauvre France où il devient rare de voir un film avec un scénario et une ambition derrière la caméra.
    Natjak
    Natjak

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2021
    J'ai eu la chance de voir "la terre des hommes" en avant première à la cinémathèque, impressionnée par la prestation de Diane Rouxel. Tout en nuances, ce film vous (em)porte pendant 1h40. A voir.
    Manu
    Manu

    20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2021
    Bon, j'ai loupé le début, parce l'employé du CGR de Moulin ne fait pas la différence entre "Des Hommes" et "La Terre des Hommes"... mais ça vaut le coup quand même !
    C'est un chronique de la vie rurale, le dur devenir des jeunes agriculteurs, en mal de foncier, et aspirant au progrès, mais pas celui de l'agrochimie. Mais c'est surtout un "meetoo" rural, où l'on voit bien l'emprise discrète mais implacable d'un roitelet sur la jeune agricultrice. Mais c'est finement qu'elle manœuvre pour tenter de s'en sortir, elle, sa toute jeune famille et son exploitation. C'est sacrément bien joué, avec quelques acteurs connus, et Diane Rouxel sur qui tout repose.
    Michel C.
    Michel C.

    244 abonnés 1 390 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2021
    Quel bonheur de retrouver Constance ( Diane Rouxel) .. "Volontaire" par exemple, ici dans un magnifique double drame : le premier et j'aurais sans doute du commencer par le second, la très grande difficulté pour ne pas dire plus, du monde agricole et notamment de la la survie des exploitations, particulièrement pour les jeunes qui aimeraient se lancer ..., et par ailleurs de la fameuse ambiguïté des rapports "Femmes / Hommes" dès lors qu'il y a un enjeu ou décision, et que la fameuse "liberté" de dire non, devient toute relative.... Elle est extra dans ce rôle encore, discrète mais ambitieuse, aussi forte qu'elle semble si menue... Associée ici à Jalil Lespert - excellent et que dire d'Olivier Gourmet, un très grand acteur.. ( on les reconnait quand ils n'ont même pas besoin de paroles pour être juste, juste au bon moment !). Tout en délicatesse, en nuances, et parmi d'autres très belles créatures - je parle des vaches et des veaux - c'est une formidable mise en scène, qui va droit au but, une belle surprise de cette rentrée...!!**
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