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    La Maison du Docteur Edwardes
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    122 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    98 abonnés 1 776 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2024
    Thriller psychologique plongeant dans les méandres de l'amnésie traumatique cette enquête mentale plaisante se double d'une romance fort convenue entre un mystérieux Grégory Peck et une lumineuse Ingrid Bergman qui n'évite cependant pas une théâtralité désuète. Acte de foi amoureux, la ténacité de la doctoresse offre d'explorer les techniques et ressorts de la science freudienne auxquels Dali prêta sa folle imagination dans des séquences oniriques emblématiques. Au sein d'une mise en scène élégante maîtrisée avec aisance, la ridicule séquence à skis détonne maladroitement. Bien que l'issue semble évidente, la révélation dernière maintient un certain suspense jusqu'au marquant coup de feu final. Un cru intéressant!
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    230 abonnés 2 901 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 février 2024
    Ouille... premier Hitchcock que je n'aime pas et ca fait tout drôle ! Là je n'ai pas accroché au coté amnésie, déni de passé, psychanalyse... et je me suis ennuyé ! En plus le twist final n'est pas extraordinaire car le génialissime Alfred nous a habitué à bien mieux... un mini fiasco me conernant !
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    229 abonnés 2 805 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2023
    Le maître du suspense joue ici une partition qu'il connaît pour ainsi dire par cœur, un peu une marque déposée, glissant une intrigue amoureuse dans les fils d'un récit policier aux accents de thriller, un peu moins marqué à cet égard que nombre de ses classiques. Au premier chef, c'est la performance du tandem constitué d'Ingrid Bergman et Gregory Peck qui emporte l'adhésion, ainsi que la mise en scène habile des rebondissements distillés jusque dans les derniers mètres de pellicule. Quelques faiblesses de rythme et une certaine facilité à saisir le dénouement avant l'heure tempèrent l'impression globale du film, lequel explore parmi les thèmes favoris d'Hitchcock dans une succession de scènes de belle facture.
    Romain Z
    Romain Z

    12 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2023
    Hollywwod et la Psychanalyse , un combo qui n’a que rarement donné des résultats probants, le fim n’échappe pas totalement à la règle dans sa mise en scène assez grossière et lacunaire de l’univers freudien. On retiendra plutôt la présence magnétique d’Ingrid Bergman qui comme dans les Enchainés (Notorious) incarne avec une incroyable intensité une amoureuse résolue tout en gracieuse sensualité.
    Belle réussite également pour ce qui est des scènes oniriques dont l’inventivité et la naïveté donne au film à cette occasion, une dimension presque poétique.
    Ricco92
    Ricco92

    184 abonnés 2 095 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2022
    Quand on parle de la psychanalyse dans le cinéma d’Alfred Hitchcock, on pense généralement à Pas de printemps pour Marnie. Pourtant, quasiment vingt ans auparavant, le cinéaste anglais avait déjà évoqué ce sujet avec La Maison du docteur Edwardes. Ce dernier film est axé essentiellement sur la recherche de la raison d’un traumatisme (ce qui le rapproche beaucoup du film avec ‘Tippi’ Hedren et Sean Connery) et de l’amnésie. Ainsi, des spectateurs actuels pourront peut-être trouver l’ensemble bavard et lent mais le rythme correspond à beaucoup de films psychologiques de cette époque.
    Une fois accepté cela, Hitchcock nous offre une fois encore une belle rencontre entre Ingrid Bergman et Gregory Peck (qui est meilleur que semblent le penser François Truffaut et Hitchcock dans leur célèbre entretien) et, même s’il reste globalement assez sage, nous livre encore de belles idées de cinéma spoiler: comme dans la séquence des portes qui s’ouvrent lors du premier baiser des protagonistes principaux (Hitchcock n’a pas attendu le dernier plan de La Mort aux trousses pour créer des métaphores sexuelles), celle du rasoir et du verre empoisonné (thématique déjà présente dans Soupçons et que l’on retrouvera dans le film suivant, Les Enchaînés), celle du procès volontairement totalement déréalisée (succédant à une séquence de ski dont les rétroprojections possédaient déjà un aspect irréaliste pouvant être vu comme une représentation visuelle de la thématique du rêve) et surtout comme le plan du pistolet suivant Ingrid Bergman avant de se retourner vers la caméra et tirer vers cette dernière dans un flash rouge (le film étant en noir et blanc)
    .
    Mais le passage pour lequel est surtout connu le film est le fruit de la collaboration du cinéaste avec un autre grand artiste : Salvador Dalí. En effet, ils ont créé ensemble une séquence de rêve assez marquante (on peut penser que Portrait d’un assassin, premier épisode de la neuvième saison de Columbo, s’est inspiré de celle-ci pour ses propres séquences oniriques) qui est totalement dans l’esprit du peintre espagnol spoiler: (on ne peut que penser à Un chien andalou en voyant les plans d’yeux découpés par des ciseaux)
    . On pourra juste regretter que ce moment, sûrement trop en avance sur son temps, fut charcuté par David O. Selznick car il devait à la base est constitué de quatre rêves différents qui totalisaient en tout une vingtaine de minutes : les restes sont excellents mais on a certainement loupé le meilleur.
    Le tout est accompagné par une belle musique pleine d’emphase de Miklós Rózsa qui réussit également à retranscrire l’aspect psychologique de ce récit.
    Ainsi, La Maison du docteur Edwardes reste une œuvre très agréable à suivre qui retranscrit l’attrait de son créateur pour la psychanalyse mais qui ne fait cependant pas partie des œuvres les marquantes d’Alfred Hitchcock.
    Redzing
    Redzing

    963 abonnés 4 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2022
    "Spellbound", c'est typiquement le genre de film qui devait être original à l'époque, et qui n'a pas très bien vieilli vu d'aujourd'hui. Car cette œuvre d'Alfred Hitchock traite de la psychanalyse, une thématique encore relativement nouvelle à sa sortie. On y suit une psychiatre, qui tente d'aider un amnésique dont elle est évidemment tombée amoureuse : est-il comme il le prétend un assassin, ou a-t-il imaginé la chose ? Le hic c'est que cette thématique est traitée de manière assez pompeuse, peu subtile, voire un peu grotesque. Quelques éléments scénaristiques sont capillotractés, tels que des rêves qui semblent être le paradis à décrypter pour les psychiatres ! Et il y a un vrai coup de mou en milieu de film. Sans compter une BO qui utilise entre autres du thérémine (!). Là encore c'était original pour l'époque, Hitchcock ne pouvait pas se douter que cet instrument allait être utilisé à foison dans les séries B de SF des années 50... Si bien qu'à chaque note au thérémine, on s'attend presque à voir un alien débarquer ! Mais soyons indulgents, la musique est globalement jolie, il y a même quelques notes qui évoquent furieusement le futur thème Han / Leïa de l'épisode V de Star Wars. Et sur la forme, on sent qu'un certain soin a été apporté à "Spellbound". Outre le joli couple Ingrid Bergman / Gregory Peck, la mise en scène offre de beaux moments et des plan originaux. Le clou étant cette fameuse scène de rêve, conçue avec l'aide de Salvator Dali (!). La légende raconte que cette séquence durait initialement 20 minutes, mais a malheureusement été raccourcie à deux, les images d'origine ayant par ailleurs été perdues.
    BamboMF
    BamboMF

    76 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2021
    Sorti en 1945, La maison du docteur Edwards est un film américain d’Alfred Hitchcock. Thème fétiche du réalisateur, l’innocent que tout accuse a cependant ceci d’inédit qu’il est ici le premier à se croire coupable. 2nde nouveauté également : le recours-prétexte à la psychanalyse comme trame de fond, et comme outil de la résolution du crime. La plus fameuse information sur ce film concerne toutefois l’intervention de Salvador Dalí pour la scène du rêve, même si celle-ci sera très largement tronquée.

    L’exploitation psychanalytique est assez grossière, et le scénario souffre de certaines longueurs. Si l’innovation de la scène du rêve par Dalì a forcément une prétention surréaliste, elle n’en demeure pas moins plutôt rationnelle dans son déroulement, si bien qu’on en subodore aisément la signification. Hitchcock recycle le procédé de la caméra à travers un verre qui se vide, tel qu’il l’avait exploité dans Champagne. Le film est néanmoins sauvé par son originalité, mais surtout par le jeu réussi de ses acteurs, le couple Peck-Bergman en tête.
    GéDéon
    GéDéon

    61 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2023
    En 1945, Alfred Hitchcock nous emmène dans un drame psychologique qui manque singulièrement de rythme. La première partie du film est plutôt réussie avec la mise en place de l’intrigue et la rencontre entre le Docteur Petersen (Ingrid Bergman) et le dénommé J.B., un homme amnésique (Gregory Peck). La seconde partie qui expose le travail psychanalytique de cet homme pour retrouver sa mémoire est plus laborieuse. Quant au dénouement, comme parfois avec les œuvres du réalisateur britannique, il demeure hâtif et simpliste. A noter que les scènes oniriques du film utilisent des décors de Salvador Dali. Bref, une œuvre mineure du célèbre cinéaste.
     Kurosawa
    Kurosawa

    524 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2020
    Beau film qu'est "Spellbound", dont le suspense repose sur une démarche ouvertement psychanalytique. Hitchcock a d'abord l'idée retorse de maintenir l’ambiguïté autour du personnage de Gregory Peck : est-il un dangereux criminel ou bien un homme véritablement amnésique et dépassé par la situation ? Cette première partie mystérieuse qui ne statue sur rien permet de rendre instable la relation entre Constance et John Ballantine, car ce dernier reste toujours inquiétant. La seconde partie qui voit le couple être en cavale est moins troublante mais demeure originale en ce que la résolution du problème réside en une course à la recherche de la mémoire. On pourrait objecter à Hitchcock certains procédés un peu lourds qui permettent à Ballantine de comprendre ses maux et de découvrir la vérité liée à la mort du docteur Edwardes ; néanmoins, la précision du cheminement, matérialisée dans des scènes oniriques plastiquement réussies et dans un montage d'une grande efficacité – le bref flashback qui suit instantanément la scène de la descente en ski est à ce titre magistral – est convaincante. On a connu des films du maître plus tendus, plus surprenants aussi, mais on aurait tort de bouder son plaisir devant ce suspense mental bien mené qui vaut surtout pour l'inventivité de sa mise en scène.
    CH1218
    CH1218

    164 abonnés 2 779 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2020
    Cultivant le mystère sous forme de psychanalyse, d’amnésie et de recherche identitaire, c’est sans grande envergure que Sir Alfred arbitre ce coup de foudre entre Ingrid Bergman et Gregory Peck. A noter la participation artistique de Salvatore Dali pour la surréaliste séquence du rêve dans laquelle figure tel un puzzle, les clés énigmatiques du final.
    ferdinand
    ferdinand

    12 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 août 2020
    c'est magnifiquement filmé... : exorcise de style, hélas, le scénario est d'un crétinisme ahurissant, de quoi faire retourner Freud dans sa tombe. Il y manque le complexe d’œdipe, dommage. ! Premier film d'Ingroid Bergman avec Hitchcock, heureusement Notorious est un chef d'oeuvre. En tout cas les deux acteurs ont bien du mérite d'essayer d’incarner cette grotesque histoire. Il y a l'amusement de voir les acteurs skier en costume de ville..
    Zipzap
    Zipzap

    4 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 juillet 2020
    Oui, Hitchcock a fait des grands films. Mais lorsque le maitre du suspens s'aventure dans la psychanalyse de comptoir, l'analyse des rêves à l'emporte-pièce, il se noie totalement et ennuie son spectateur. La scène de ski est inepte et ridicule, l'histoire d'amour peu crédible, le meurtre techniquement assez improbable. Ne reste que la scène finale avec le revolver, en caméra subjective, pour laquelle Hitchcock s'est amusé et pour le coup, moi aussi. Cela reste bien maigre.
    pierrre s.
    pierrre s.

    369 abonnés 3 245 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juillet 2020
    Un Hitchcock comme on les aime, avec du suspense, un faux coupable et une belle histoire d'amour. Un bon cru.
    vert-mutine
    vert-mutine

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    5,0
    Publiée le 13 juillet 2020
    Pour moi, un des meilleurs films d'Hitchock ! envoûtant avec un suspense prenant. Superbes images filmées de main de maître... avec les passages extraordinaires de Salvador Dali. Ingrid Bergman est sublimement belle en femme amoureuse. Grégory Peck, inquiétant à souhait. J'adore...
    calliphilus
    calliphilus

    7 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juillet 2020
    C'est sans doute le plus mauvais film de Hitchcock. Mes enfants me l'ayant offert il y a 20 ans en cassette, j'ai du essayer de le regarder au moins dix fois sans m'endormir. Rien n'y fit. Scénario absurde, dialogues débiles, vision de la psychanalyse et de la psychiatrie complétement farfelue, musique grandiloquente omniprésente comme une sauce frelatée conçue pour faire passer un repas indigeste tout y est pour s'ennuyer à mourir.
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