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    Gagarine
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    3,6
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    109 critiques spectateurs

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    ffred
    ffred

    1 541 abonnés 3 981 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2022
    Un très joli premier film à quatre mains de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh. À la fois très réaliste, et à la fois très poétique et onirique. Un jeune inconnu dans le premier rôle, Alséni Bathily est très bien pour sa première apparition au cinéma. Des seconds rôles chevronnés l’accompagnent (Lyna Khoudry, Finnegan Oldfield, Denis Lavant, Farida Rahouadj, ainsi que les réalisateurs eux-mêmes). Les images sont superbes, jamais, sans doute, une cité HLM n’avait été filmée comme cela. Une chronique sociale tout autant qu’une belle histoire, voilà donc un très beau premier long métrage, plein de bons sentiments mais jamais pathos ou condescendant. Des metteurs en scène à suivre, une belle surprise
    velocio
    velocio

    1 204 abonnés 3 048 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2021
    Après avoir étudié ensemble à Sciences Po, Fanny Liatard et Jérémy Trouilh ont vécu un exil séparé, Fanny au Liban puis à Marseille, Jérémy en Inde puis en Amérique du Sud. De retour à Paris, ils se sont retrouvés avec un désir commun, celui d’écrire et de réaliser des films de fiction. Après la réalisation de 3 court-métrages, ils se sont lancés dans leur premier long-métrage, "Gagarine", en étoffant … "Gagarine", leur premier court-métrage de 2015. Ce film faisait partie de la sélection officielle de Cannes 2020. Il est rare que le cinéma français quitte en cours de route le sentier bien balisé d’un réalisme pur et dur pour partir vers un réalisme magique, mélange de poésie et d’onirisme, digne de ce qui se fait beaucoup plus couramment dans les divers cinémas sud-américains. Fanny Liatard et Jérémy Trouilh ont osé procéder à ce pas de côté et on ne peut que s’en féliciter tant la réussite s’est invitée tout au long de ce chemin.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    489 abonnés 931 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2022
    Un premier long-métrage charmant qui joint d'un seul mouvement chronique sociale et odyssée spatiale. D'un synopsis on ne peut plus terre-à-terre (l'authentique destruction d'une cité à Ivry-sur-Seine), Fanny Liatard et Jérémy Trouilh tricotent un drame aux accents oniriques dont la réussite tient de l'évidence.
    Gagarine ne cherche jamais à idéaliser ou caricaturer la banlieue, les dialogues ou relations entre habitants sonnent juste. Plus encore, l'attachement du jeune héros pour son foyer prend aux tripes. Livré à lui-même dans un bâtiment historique voué à l'extinction, l'adolescent entend défendre son chez-lui qui est aussi son ailleurs.
    La bonté et l'imagination de Youri sont littéralement le carburant qui projettent le concept de base vers une dimension plus cinématographique. La réalité finit par se confondre avec la passion cosmique : le havre "rénové" en station spatiale, faisceaux lumineux comme ligne de communication, bande-son agrémentée d'archives, et une poignée de très beaux plans rotatifs.
    Gagarine accuse simplement un manque de rebondissements pour accentuer le drame intimiste. Il y avait probablement de quoi faire, surtout avec une bande aussi exemplaire, de Alseni Bathily à Lyna Khoudri en passant par Finnegan Oldfield. Le film Fanny Liatard et Jérémy Trouilh laisse une belle empreinte sur l'année 2021, tel leur héros dont le petit pas pour la cité devient la grande révérence à la communauté.
    Hotinhere
    Hotinhere

    447 abonnés 4 791 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2022
    Un conte de résistance urbaine à la fois vibrant, plein de charme et d’inventivité, et visuellement sublime, qui porte un regard différent sur les cités. 3,75
    Cinévore24
    Cinévore24

    307 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2021
    Entre solitude et rêve d'ailleurs, une chronique sociale parsemée de S-F.
    Quelques faiblesses au niveau du scénario de ce premier film, mais une réalisation soignée, jouant sur les architectures et les couleurs, et un mélange des genres plutôt bien dosé.
    maxime ...
    maxime ...

    204 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2023
    Des images de liesses, une cité sous toutes ses coutures, une forme d'histoire comme vision de passation. Franchement, l'espace d'un instant, j'ai cru voir une once de Una giornata particolare ! En faite, je l'ai vu.

    Les images d'archives et la parabole qui en faite, en début de film, raconte déjà absolument tout. L'effervescence laisse place, au fil du temps, à une autre conduite, qui sonne le glas de sa fête du départ. Les bail d'une chambre, d'un frigo vide, d'une vue par la fenêtre entérine les envolées, pour une débrouille, ou on bricole l'abandon et l'absence. La vie continue.

    On découvre Youri, jeune homme que l'on découvre vite sensible à la cause de sa cité qu'il tente tant bien que mal de conservé, au mérite de son intelligence et de sa rêverie en perpétuelle chassé / croisé. Ce dernier, à l'aide de ses deux amis, répare le Bat' avec les matériaux du coins, d'usages identifiés, à la décharge. Je passe tout de suite à la scène de cette partie qui m'intéresse nettement plus que les autres, celle du toit. " - C'est quoi ton rêve ? " dit-elle, Diana je veux dire. Il y'a la une myriade à raconté, mais dans le fond, elle se suffit à sa ligne première ...

    Le message du lève la tête, regarde, et bâtit dessus, lors de l'éclipse pré-bascule hâte une suite que je trouve encore plus intéressante. L'évac, dans la solidarité, toujours, appuie sur une corde sensible, sans excès, sans pathos, sur la difficulté de se dire aurevoir. Les images en parallèle qui jalonne sa musique, en voiture, pour être précis, se superposent et communiquent d'une certaine manière, dans l'éloignement à terme après avoir pendant si longtemps tenu la même rembarde ...

    Le morse est le premier des remèdes. Il en faut. Surtout après des réveils comme celui qui suit. Absence et abandon sont encore de mise, rapport encore maximisé. Il faut briser les murs, occupé l'espace, orchestré la cache pour correspondre avec le huit-clos forcé de la capsule, parabole d'une station à pars entière. On découvre l'œuvre de ce jeune homme avec les yeux de son " invitée ". Ses derniers, écarquillé devant les trouvailles et orgas fantastiques du squat intime de Youri, offre une jolie séquence dont je me souviendrais longtemps je l'espère. L'autarcie, ou les éléments Eau-Air-Terre cohabitent et fusionnent dans ce lieu à priori fermé abrite le cocon de ce rêve étroit et infini en même temps !

    Cela ne dure pas. Les adieux se manifestent, encore. La gorge se noue, de solitude et de maladie ...

    Son dénouement, ou la gravité et l'apesanteur officie, dans cette métaphore de la mission à son paroxysme, déclame un S.O.S qui interfère entre les temps, lieux, époques, dans les yeux une fois de plus de ceux qui posent le regard sur autre chose que l'architecture de sa bâtisse. Le sourire et son silence, à l'instar des voix qui commentent ensuite, ne se livrent pas bataille, ils combattent ensemble vers un lieu de convergence, le souvenir.

    Gagarine, premier long métrage de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh laisse ouvert le champ des possibles dans cette cofonde particulière, ou les rires auscultent les tristesses et vice versa. Il y'a de la surcharge, des dialogues parfois un peu cloisonnés, mais on les oublie tant on se fait embarqué. Puis il faut dire, aussi, que le geste sans impairs n'a plus du tout la même saveur et s'éloigne de son authenticité.

    Petite mention pour Lyna Khoudri, incroyable !
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    167 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2021
    Un premier film réussi très poétique qui montre l'arrivée de nouveaux réalisateurs à suivre. En utilisant le symbole de la cité Gagarine avant sa démolition, les réalisateurs arrivent a nous faire entrer dans l'intimité de ses habitants, tous différents les uns des autres. Comme la cité, le personnage principal est abonné par sa mère et doit se débrouiller seul pour rester debout. L'histoire est prenante et ne nous laisse pas indifférents.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 586 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 août 2021
    Gagarine, le personnage principal du film, est une cité HLM de la banlieue parisienne. Inauguré en 1963 par le cosmonaute lui-même, les images d’époque en attestent. Cette cité doit être détruite 55 ans seulement après sa construction et ses habitants relogés et disséminés dans les banlieues environnantes. Cette destruction est bien le symbole de l’abandon de ces cités par les pouvoirs publics ; cités devenues insalubres faute d’entretien régulier. Et c’est dans ce lieu et au moment de la décision d’évacuation que Youri (çà ne s’invente pas) né ici, décide d’entrer en résistance pour sauver ce qui est sa planète… son monde.
    Ce film donne à voir une image positive de la banlieue loin des chiffres et statistiques lui donnant une image déplorable ; que les medias relaient à loisir. Ces cités bruissent de relations humaines fortes, de solidarité et de rêves démesurés. Faire de l’immense structure architecturale de « Gagarine » un vaisseau dans l’imaginaire de Youri participe au conte et relate magnifiquement la créativité inexploitée de ses habitants. On est loin de « La haine » ou de « Les misérables ». C’est une vision positive de la banlieue sans être béni-oui-oui.
    Tourné comme un poème visuel, ce film fourmille d’idées de mise en scène. Les deux créateurs du film se sont immergés longuement dans la cité et ont créé du lien avec ses habitants pour un documentaire. Cet aspect irrigue tout le film sous forme de vignettes au point que ces figures bien réelles peinent à exister comme des êtres de fiction.
    Une bouffée d’oxygène créative mais trop fictionnellement distancé
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Guillaume
    Guillaume

    96 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2021
    Un regard poétique et apaisé sur la "banlieue", à rebours de tous les clichés la caricaturant.
    Porté par des acteurs dont l'émouvante incarnation vous transporte dans un monde féérique, "Gagarine" n'échappe néanmoins pas à ces quelques longueurs qui vous font sortir de la capsule spatio-temporelle.
    Logi L
    Logi L

    29 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2022
    on est captivé par la simplicité des images qui sont en fait très sophistiqué quand on se penche bien sur les plans.
    le reve d'un enfant vs la vie , c'est un combat vu et revu mais ici l'univerz s'interpose comme un lien ou un projet de vie et de quartier, et on peut facilement se mettre à rever avec lui.
    Elle joue et donne envie de la voir plus a l'écran. un petit bijoux.
    alors si tu aimes bien les reconstitutions de l'espace et le l'ile de France, ce film est fait pour toi.
    iceman7582
    iceman7582

    41 abonnés 1 158 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2022
    Sans jamais tomber dans quelque cliché que ce soit, le film nous comte une histoire bercé d'illusion et de fantaisie, de fiction et de sentiments profond. Le thème de la banlieue est abordé de manière légère mais ce n'est pas l'intérêt principal de ce film. Personnages attachants, plans d'images souvent hypnotique de part ses cadrages et ses couleurs, on s'émerveille presque devant ce rêve éveillé que traverse un p'tit gars de 16ans rempli d'humanisme et d'idéaux.
    N'hésitez pas devant l'occasion de vous laisser porter part une tendre histoire mélancolique mais rempli d'espoir malgré tout. Un film à voir puis à gentiment méditer.
    Dora M.
    Dora M.

    50 abonnés 487 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 février 2022
    Youri (Alséni Bathily) est un adolescent, délaissé par sa mère, qui vit dans la cité Gagarine. Lorsqu’il apprend qu’elle est menacée de démolition, il se met en tête de la sauver.
    Dès le début, on rentre dans le film un peu comme un cheveu sur la soupe, comme si on le prenait en cours de route. C’est un peu déroutant et plutôt que de se sentir directement dans l’action, on a surtout la sensation de regarder des acteurs jouer des scènes auxquelles ils ne croient qu’à moitié. C’est un des points les plus dérangeants du film : le jeu des acteurs (exception : Lyna Khoudri qui interprète Diana, l’amie de Youri). Le pauvre Youri ne semble pas à sa place, il ne croit pas lui-même à ce qui lui arrive, alors en tant que spectateur, autant dire que c’est encore plus dur d’y croire et de s’attacher à l’histoire et aux personnages.
    Tout m’a semblé improbable, je veux bien qu’on essaye d’être dans la poésie, mais rien ne colle : les personnages, les relations entre eux, les événements qui leur arrivent, la fin…
    Et puis, le film mise tout sur l’esthétique, comme s’il n’avait pas assez de choses à dire ou à montrer. Plusieurs séquences font l’effet de clips : une musique qui prend tout l’espace et de belles images des héros qui font des actions sans importance.
    Bref, vraiment, je n’ai pas du tout accroché.
    mattdvl
    mattdvl

    27 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2021
    Film plein de promesses qui ne sont qu'à moitié tenues, la faute à un casting inégal, notamment un acteur principal sans relief, et à des dialogues assez plats qui ne donnent pas sa pleine puissance à l'histoire. Dommage.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    49 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 janvier 2023
    Les bonnes intentions sont là: la cité dortoir, que l'on va démolir, les habitants qui y étaient attachés, le grand ado rêveur, qui voulait devenir cosmonaute comme Gagarine, et même la belle gitane jouée par la délicieuse Lyna Khoudri. Malheureusement, l'ensemble peine à convaincre, hésitant entre le film social et le conte spatial. Le scénario faible nous donne peu d'indication, alors on s'ennuie et embarrassé de ne pas adhérer au mythe de Yuri. La musique est planante bien sur, les moyens sont limités, et l'imagination n'est pas débordante quand on compare avec un Tim Burton. Maladresse de débutants? Hésitation à se lâcher vraiment? Il reste quelques belles images et références cinématographiques à leur crédit.
    DVD -décembre 22
    Roub E.
    Roub E.

    778 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2022
    Un film vraiment atypique. Gagarine est un film qui veut mettre de la magie dans un environnement social compliqué. Une cité et des vies promises à la destruction et une volonté de s’élever par rapport à ce qui parait déjà écrit. La musique discrète mais aérienne souligne le propos à merveille. Poétique et magique il peut passer pour utopique, mais il se dégage de ce film une simplicité et une sincérité qui font plaisir à voir.
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