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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Premier film de Woody Allen que je vois, et quelle claque ! Lé début est un peu long, mais une fois que l'histoire a pris, un pur moment de plaisir. Le titre du film est bien trouvé, mise en abyme. Une excellente comédie dont on anticipe un peu la fin. Un très bon casting, un moment véritablement inoubliable et magique. Dans le genre y aussi Last Action Heros avec Arnold qui est sympa. A voir absolument !
Un film jubilatoire!! Grande finesse des dialogues, des gags, les personnages sont à mourir de rire, l'héroïne est très attachante et chaque personnage a sa petite importance, certains sont à mourir de rire (je pense surtout à Gil Sheperd acteur en manque de compliments et à l'égo surdimensionné), le scénario est excellent il fallait penser à ce genre d'histoire qui fait rêver tout cinéphile! J'ai eu le sourire du début à la fin !!! :)
C'est un film super, Woody Allen nous a fais là un film qui est plutôt du genre fantastique. Comme d'habitude l'histoire est très bien Mais je regrette la fin qui est plutôt triste.
Un chef d' œuvre ce film! Un magnifique hommage au cinema,qui crée des illusions ,mais qui nous aide a supporter parfois la vie et a la rendre magique.Tout cinéphile sera touche par ce film et se reconnaitra dans le personnage de mia Farrow, qui échappe a sa vie bien terne en allant au cinema...C'est un des plus beaux et intelligents film sur le rapport entre l'art ( ici le cinema ) et la vie ,sur la vérité et la fiction et sur la nécessite (bien cruelle parfois) de ne pas confondre fiction et réalité,comme mia Farrow dans le film.J'ai adore la fin ,très réaliste et cruelle et qui fait que ce film ,bien qu'extrêmement poétique,merveilleux et beau a pleurer ,est aussi une vraie réflexion sans faux semblants sur le pouvoir du cinema. Mais s'il ne change pas entièrement nos vies ,le cinema peut les réenchanter et les rendre plus belles et ,quelquefois,plus supportables ! Un film remarquable de beauté et d' intelligence !
Un petit film, autant dans la prétention que dans la durée, mais très réjouissant, rythmé et surtout très original. Beaucoup de scènes et de dialogues comiques avec évidemment un soupçon de romantisme dosé. Film génial mais la fin est bouleversante.
Le cinéma comme échappatoire éphémère mais magique à notre terne quotidien. Woody Allen signe une réjouissante tragi-comédie, mêlant fiction et réalité, pour réenchanter la vie d’une cinéphile, interprétée par la lumineuse Mia Farrow.
Une très bonne surprise en ce qui me concerne. Un film plein de charme, où le romantisme et la nostalgie sont omniprésents, deux thèmes récurrents dans la filmographie de Woody Allen. Bel hommage à l'ambiance des années 30 et surtout au Cinéma. Sublime bande originale !
Une idée originale (reprise dans Last Action Hero) où le personnage de fiction traverse l'écran pour vivre une love story avec une spectatrice. Woody Allen casse le 4e mur pour illustrer la magie du cinéma qui extirpe des affres du quotidien. Cette fantaisie fait un bien fou.
Il y a une vraie créativité, un véritable plaisir à contempler l'ingéniosité du stratagème. La réalisation est vraiment plate mais il y a une véritable et passionante déclaration d'amour au cinéma qui se joue là, sans oublier le constat désenchanté de l'amour et du couple, thème éternel chez WA
Il m'a fallu plus de 30 ans pour bout ce si célèbre film de Woody Allen avec une Mia Farrow au top de sa popularité et de sa beauté. Un film rétro , très très original , mêlant réalité et fiction des films. Très agréable , un peu naïf , ...."
Une fable délirante toute personnelle et autocentrée sur une idée qui aurait pu être davantage exploitée au lieu d'en rester au vaudeville bavard. Autant Mia Farrow incarne une nouvelle Emma Bovary, mièvre et peu attachante, se perdant dans les illusions cinématographiques qui remplacent les littéraires, autant Jeff Daniels irradie d'humour et de tendresse. Reste une de ces fins douces-amères dont Allen a le secret...
Vu à sa sortie et ne me rappelais plus du double rôle de Jeff Daniels ! Woody Allen nous a offert une fable douce-amère sur l’illusion du cinéma. Ou plutôt le réalisateur s’est plu à placer le spectateur entre deux mondes : le réel et le fictif.
Cécilia (Mia Farrow) petit bout de femme survit dans cette période cruelle que subit l’Amérique : la grande dépression des années 30. Elle est serveuse maladroite dans un restaurant riquiqui et surtout une femme délaissée par un mari fainéant (Danny Aiello) qui la bat de surcroit. Cécilia se réfugie dans une salle de cinéma, elle s’offre une parenthèse de bonheur, d’illusion en regardant des films. Si son mari ne la remarque plus excepté pour lui demander de l’argent de poche, c’est un personnage du film, Tom Baxter, qu’elle visionne plusieurs fois qui la remarque. Il sort de l’écran et décide tout à trac de vivre avec elle dans son monde, réel et en couleurs !
Seulement le réel est sombre malgré ses couleurs, le fictif noir et blanc semble joyeux, insouciant. Ainsi deux modes de fonctionnement ou mondes s’opposent et ou se contredisent. Cécilia enfermée dans sa (grande) dépression opte pour l’évasion dans un cinéma. Pour Tom Baxter, le personnage, l’évasion c’est sortir de l’écran pour rejoindre Cécilia. L’une veut sortir de la couleur quand l’autre veut la rejoindre ; l’une veut rejoindre le noir et blanc souvent synonyme de grisaille, de déprime, de quotidien quand l’autre veut en sortir. Or, le noir et blanc n’est qu’illusion et la couleur n’est que dépression.
Le noir et blanc est aussi le rêve pour Cécilia. Tout comme la couleur pour Baxter. Le rêve ? Le paradis pour Cécilia ! La chanson de Fred Astair en témoigne avec « Cheek to cheek » Baxter est l’incarnation de l’illusion dans lequel se réfugie avec bonheur Cécilia. Pourtant elle est consciente que ce personnage fictif a des limites mais il embrasse bien. Et surtout, elle revit. Elle renaît, elle est l’héroïne de sa propre vie. Seulement, l’acteur qui joue le personnage Baxter est aussi synonyme d’illusion, spoiler: une fois son personnage réintégré dans la bobine, il abandonnera Cécilia après l’avoir illusionnée !
« La rose pourpre du Caire » n’est rien d’autre qu'une amère (dés) illusion. Pourtant Woody Allen trouve que c’est une bonne fin. Comme toute fable, elle se conclut par une morale : tout finit par rentrer dans l’ordre et les vaches seront bien gardées !
Cécilia s’échappe d’un quotidien morose en passant son temps libre dans une salle de cinéma. Elle rêve d’une idylle avec un prince charmant. Si Woody Allen oppose un réel peu enviable à une vie fantasmée de cinéma hollywoodien, il le fait sans être caricatural et sans lourdeur, gardant une légèreté de ton malgré les déboires de son héroïne (licenciement, violences conjugales...).