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    Anatomie d’une chute
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    François-régis J
    François-régis J

    7 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 août 2023
    Un film d'horreur qui reflète le point de vue d'une caste. En reprenant la structure d'"Anatomie d'un meurtre" d'Otto Preminger qui prouvait qu'un avocat peut manipuler le jury pour innocenter un coupable, la réalisatrice raconte qu'un film peut faire d'une personne uniquement concernée par son travail et sans une once d'empathie pour ses proches une victime de la société. En inversant le sexe des protagonistes , vous auriez un film of the week sur un psychopathe qui a poussé sa femme au suicide. Le point de vue d'une sociopathe donc partagé par un petit milieu de privilégiés qui la main sur le coeur ne cherche plus qu'à protéger ses privilèges. Terrifiant.
    Mika
    Mika

    5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2023
    Film très long, j'ai mis 2 étoiles pour le jeu des acteurs. Comment un tel film a pu avoir la palme d'or. Beaucoup d'invraisemblances surtout avec l'enfant.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    703 abonnés 1 436 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2023
    Un français est retrouvé mort dans la neige, au pied de sa maison près de Grenoble : accident ? suicide ? homicide ?
    Sa femme allemande, une romancière reconnue, et son fils malvoyant de 11 ans vont se retrouver au coeur d'une enquête longue et compliquée, nous plongeant dans l'intimité de cette petite famille cosmopolite...
    J'aime beaucoup en général les films sous forme de thriller judiciaire, c'est encore ici le cas avec cette histoire mettant notamment en avant les préjugés moraux de notre société face aux femmes indépendantes.
    Mention spéciale au subtil Swann Arlaud incarnant de façon très convaincante l'avocat de la défense.
    Cette Palme d'or Cannes 2023 vaut le détour (attention, c'est long : 2h30) et montre qu'il n'est pas toujours facile d'être un juré !
    Site CINEMADOURG.free.fr
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    154 abonnés 2 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2024
    Film auréolé de 6 Césars (meilleur film français, meilleure réalisation, meilleur scénario original, meilleur montage, meilleure actrice, meilleur acteur dans un second rôle) et d’une palme d’Or, donc, forcément cela donne envie de voir cette œuvre loupée à sa sortie en salles, d’autant plus qu’elle est toujours à l’affiche depuis sa sortie il y a 6 mois. J’ai aimé ce film car il place le spectateur à la place des jurés avec cet équilibre entre les arguments à charge et à décharge et cette incertitude prolongée jusqu’au bout. J’ai aussi aimé cette façon de montrer que, lors d’un procès, le déballage de l’intime – car c’est davantage l’autopsie d’un couple que celle d’une victime – fait qu’on ne sort pas indemne, quel que soit le résultat. Par contre, je trouve cette vendange de prix exagéré. Autant, Sandra Hüller est impressionnante, on ne voit pas l’actrice mais le personnage, autant les autres prix sont plus sujets à discussion et surtout le film dure 2h31, ce qui est beaucoup pour un film avec si peu de décors différents.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 329 abonnés 7 268 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2023
    Sandra, Samuel et leur fils Daniel vivent loin de tout, sur les hauteurs de Grenoble. Un jour, Samuel est retrouvé mort. Une enquête est ouverte et Sandra se retrouve inculpée. S’agit-il d’un suicide ou d’un meurtre ? Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère et par conséquence, à la dissection de son couple…

    Grande lauréate de la Palme d'Or au Festival de Cannes 2023, la réalisatrice Justine Triet (La Bataille de Solférino - 2013) nous entraine dans un véritable puzzle oscillant entre le thriller et le film procès pour tenter de décortiquer les mécanismes du couple et la psychologie de son héroïne. Après l'avoir dirigé dans Sibyl (2019), la cinéaste retrouve Sandra Hüller pour la seconde fois en lui donnant le premier rôle.

    En disséquant l’intimité de ce couple bien sous tout rapport, on découvre l’inverse, à savoir un mal-être latent et une rivalité insidieuse quand l’un réussit et l’autre non. Il serait réducteur de le résumer à un film de procès puisque ce dernier n’intervient que dans le dernier tiers, tout ce qui précède nous permet de mieux cerner les protagonistes.

    Anatomie d'une chute (2023) nous tient en haleine avec une vraie aisance (malgré ses 150min au compteur et qui auraient gagné à être raccourcies), côté distribution, l’allemande Sandra Hüller incarne avec justesse cette mère dont le quotidien s’en retrouve violemment chamboulé, face à elle, le jeune et prometteur Milo Machado Graner (qui interprète son fils), Swann Arlaud (dans le rôle de son avocat) et le redoutable mais excellent, Antoine Reinartz (dans le rôle de l’avocat général). Justine Triet signe ici un très beau drame social à la mise en scène soigné, à l’inverse du précédent film de procès français qu’était Saint Omer (2022) d'Alice Diop, qui s’avérait être trop théâtral et rébarbatif.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    39 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 octobre 2023
    Ouhlà.... Il y a quelque temps j'ai vu Titane, que je m'attendais à trouver nul mais qui au contraire méritait tout à fait sa Palme: un film original, qui ose, qui va au bout de son truc, bien ou pas bien n'est pas la question: c'est un vrai film de cinéma. Mais ça... Normalement on se dit: "Un film de procès tu prends pas de risques à le voir, c'est dur à rater". Oui mais avec suffisamment peu de talent, c'est possible, la preuve ici: on est ici très près du nanar en bonne et due forme. Déjà, la réalisation et le traitement d'image font 100 t téléfilm d'après-midi sur une chaîne du service public: triste, digne d'un film d'étudiant sans moyens. Les dialogues et le jeu d'acteur (à quelques exceptions près dont l'actrice principale et le fils) sont du même tonneau, ça sonne comme les gens qui viennent témoigner au 20h, et le rythme m'a fait penser à un de ces vieux Derrick que j'ai pu voir parfois en rediffusion, ceux avec l'acteur allemand originel.

    Mais le vrai problème, ce sont le scénario, d'une indigence rare, la pseudo-analyse psychologique au ras des pâquerettes (la scène de dispute censée être le coeur du film est d'une platitude sans nom) et les absurdités scénaristiques suffisamment grossières pour que j'aille voir qui avait écrit le livre... avant de découvrir que la réalisatrice était en fait la scénariste. Du coup, tout s'éclaire, évidemment, vu qu'il est admis qu'un scénario ne peut être plus intelligent que son auteur, mais quand même, que personne d'extérieur ne lui ai dit (pour prendre les deux absurdités les plus manifestes) que pour inculper quelqu'un de meurtre il faut au strict minimum pouvoir démontrer un mobile (sujet pas évoqué une seule fois de tout le procès, et pour cause, puisque même avec beaucoup de bonne volonté il serait impossible d'en inventer un ici), ni que le témoignage tardif et sans aucune preuve d'un témoin reconnu pas fiable et qui est surtout partie au premier degré comme le fils (vous voudriez devenir orphelin de facto alors que vous êtes handicapé vous?) est irrecevable en droit pour des raisons que toute personne avec un QI de 10 (mais ce n'est, j'en conviens, pas le public-cible de cette oeuvre) comprendra aisément, c'est un peu fort de café... Cette conclusion risible en forme de pirouette spoiler: (qui peut croire une seule seconde que ça puisse inverser le cours d'un procès)
    m'a d'ailleurs convaincu rétrospectivement de la médiocrité du reste. Mais bon, le vrai sujet de ce film militant (ahhh cet homme faible et geignard, incapable de faire face, comme c'est beau...) n'était évidemment pas le procès.

    Pourquoi ce film a-t-il eu une Palme? Simple: au moment de compter le nombre de cases cochées par les différents films en compétition, il était largement devant (je pouvais carrément entendre soupirer d'aise le bon jury de Cannes quand l'étudiante répond: "Non, Madame: je refuse d'être réduite à un statut matrimonial."). Alors, ça ça m'a fait rire, mais c'est bien le seul moment qui m'a sorti de ma torpeur.
    Golem passif
    Golem passif

    23 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2023
    Un film simple dans sa forme, exceptionnel dans sa justesse et sa précision.
    Le jeune acteur de Daniel donne une performance remarquable; Sandra Huller aussi évidemment.
    Une palme d'or complètement méritée pour moi.
    patricebriant
    patricebriant

    3 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 mars 2024
    Bof....
    Suicide en se jetant d’un chalet dans la neige ?
    Je ne crois pas à ça.
    Mais alors sa femme l’a tué ?
    Bref, pas assez de réalisme si c'est un suicide, pas assez d’indices si c'est un meurtre.
    J’ai trouvé ce film juste moyen, je n’ai pas ressenti de suspense, et je suis déçu par la fin.
    Ça ne mérite pas toutes ces distinctions des professionnels qui une fois de plus me démontrent qu’ils n’ont pas les mêmes critères de jugement que le simple spectateur que je suis.
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    41 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2023
    Un très grand film, qui fera date et qui continuera de glaner les plus grandes récompenses , sans doute jusqu’aux oscars, tant il est réussi. À la fois subtil et puissant, ce récit nous parle d’une double chute : celle d’un corps, mais aussi et surtout celle d’un couple qui se désagrège lentement après un drame familial, et que la caméra de la réalisatrice va ausculter, radiographier, autopsier avec subtilité. Justine Triet signe avec son compagnon Arthur Harari ( réalisateur du magnifique Onoda) un scénario d’une force et d’une densité rares. Des les premières minutes, celles du pré générique, on sent qu’on s’embarque dans un récit qui va nous troubler, nous surprendre , nous déranger. Les dialogues sont remarquablement ciselés, pas un mot de trop, pas une ligne de texte qui ne soit essentielle au déroulement de l’action, tout est terriblement dense, précis et tendu, de même que la direction d’acteurs ( un casting remarquable jusque dans le moindre second role)
    Enfin la réalisation, d’une précision époustouflante, finit de nous prendre au cœur, aux tripes et au cerveau. Ce qui nous vaut des scènes extraordinairement filmées, telle que l’ouverture, la scène étonnante du père au volant, celle du chien, tous les échanges entre Sandra Huller et Swan Arnaud, porteurs d’un peu de tendresse et d’humanité, le visage grave et bouleversant de cet enfant, et bien sûr toute la scène du procès, bien loin des archétypes du cinéma américain, sans artifice, mais qui nous captive, nous fait douter , nous interroger, nous dérouter. Et au milieu de ce magnifique écrin brille le personnage de cette anti héroïne, prise au piège de cette langue qu’elle maîtrise mal, de ce couple qui se désagrège, de cette morale qui lui rabote les ailes, de cette bataille pour conserver la confiance de son enfant. Elle est bien sûr incarnée avec son habituel talent par l’immense Sandra Huller, sans doute une des plus grandes comédiennes européennes depuis sa prestation dans Toni Erdman.
    Courez voir ce film unique, qui conjugue réflexion et émotion comme rarement.
    Epistemon
    Epistemon

    28 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2023
    On pourrait n’y voir qu’un habile polar, mais ce film est avant la dissection d’un couple en échec aggravé. L’ambiguïté est partout, faute de morale, d’intégrité, de choix communs, de communication tout simplement.
    Sandra Hüller interprète le rôle d’une écrivaine accusée du meurtre de son compagnon, soutenue par un avocat un peu falot joué par Swann Arlaud. La Cour d’assises est dominée par un avocat général offensif, dont les remarques à connotation sociétale ou linguistique font mouche. Impressionnant Antoine Reinartz qui donne au procès un caractère souvent trépidant.
    La dissection post-mortem de son couple va entrainer l’héroine à la recherche d’un réel dont elle n’avait jusqu’ici jamais oser s’approcher, préférant rester dans un brouillard de non-dits et de sentiments inavoués. Le jeu de Sandra Hüller est ici remarquable qui sans jamais surjouer passe par des états d’âme propre à l’arrachement à soi-même.
    Ce sera finalement l’intervention du fils, joué par Milo Graner, qui apportera en même temps que l’acquittement, l’apaisement et une sérénité nouvelle.
    Christine V
    Christine V

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 août 2023
    Des longueurs, ennuyeux malgré le jeu de certains acteurs.
    Un spectateurs s est endormi....c est dire !
    Claudio Saponara
    Claudio Saponara

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 août 2023
    150 min de film, pour raconter quoi?
    Un procès? Des problèmes familiaux? Des accidents et incomprehesions comme dans Force Majeure?
    Tout sonne déjà vu, du lourd, pretentieux, et surtout à quoi bon?
    Très boring en plus. Aucun intérêt au niveau réalisation, photographie ou écriture. Rien de nouveau, et finalement on sort de la salle ennuyés et fatigués. Le vrai cinema est autre chose. Si après on veut donner des prix, à tout prix au réalisatrices françaises c'est une autre histoire.
    oooooooooo
    oooooooooo

    92 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 août 2023
    Moins d'élan dans la forme. Est ce nécessairement mieux ? Contre balançant les excès précédents pointés par certains. Ce qui en ferait son film le plus aboutit. Aboutissement commun. Ce qui est certain, c'est que oui, il est bien aboutit ce quatrième film.
    Qu'il a le courage de ne pas reproduire les précédents (plus sec, plus à l'os : peut être là l'aboutissement du travail conjoint avec monsieur Harari). Et qu'il est non dépourvu de forme (ne serait ce par exemple par l'élégance avec laquelle sont amenés les quelques rares flash-backs).
    Au delà delà forme, qui est donc bien là, c'est plus que jamais la démonstration d'une l'intelligence d'écriture rare et singulière (comme ce regard silence échangé en fin de film d'une beauté simple et sidérante). Jusqu'à la direction d'acteur qui est comme chaque fois exemplaire. On pourrait féliciter chacun. Mais l'on pense tout particulièrement à cet impressionnant jeune homme. Qui imprime la pellicule de son non regard. Et fait empreinte.
    Nathalie Dumas
    Nathalie Dumas

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 septembre 2023
    Trop long.les passages musicaux trop fort.
    Mélanger les discours anglais et français renforce le côté méli mélo de l'histoire qui est déjà bancale.
    Des flashback ennuyeux.
    L'actrice joue bien.
    La scène qui m'a touché est celle du chien presque fin du film.
    Le reste ...
    L'enquête reste très superficielle
    Et dire que c'est la Palme d'or.
    Martine M
    Martine M

    4 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 septembre 2023
    on y croit pas du tout ! film ennuyeux long 2 h 30 pourquoi ?
    seul le procureur m'a enchanté
    Merci à lui qui m'a retenu à ne pas quitter la salle
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